Florence a écrit :Nicolas78 a écrit :+ 1 pour la procrastination

Ca ne m'étonne pas, ça découlait de vos propos.
Pour l'attente, je ne voie pas les choses ainssi.
Un élève ne devrait jamais (amha c'est une opinion) reposer sur son maitre pour avoir la fibre de la curiosité et de l'apprentissage.
Le maitre ne devrait pas attendre de lui qu'il en sois le seul déclencheur chez l'autre.
Bien sur, l’échange de qualités et d'experiences permet à chacun d'evoluer et/ou de faire évoluer, ce qui apporte enormement, mais "l'attente" est un mot fort...surement parce que pour moi il est très contraignant.
Un bon maître tente de détecter les potentialités chez ses élèves et de les éveiller*, ce contre quoi un mauvais élève (et le ciel sait s'il y en a) lutte de tout son penchant à la fainéantise, renforcée trop souvent par une illusion d'omniscience.
* et éveiller un adolescent, même tardif, demande parfois des mesures drastiques.
Ça évite certaines déceptions, envers sois-même déjà, puis dans l'attente de nos propre désirs chez les autres ensuite.
Ça évite d'en vouloir aux autres ensuite et de se sentir redevable aux attentes.
Un des principaux facteurs de l'échec est l'incapacité d'apprendre à gérer ses frustrations.
Illusion d'omniscience (à l'adolescence vous voulez dire ?*) et fainéantise liées ? Ou est-ce simple facteur aggravant ?
J'ai toujours pensé que c’était l'inverse, que les personne se "pensant" omniscient avait un fort potentiel dans leurs projets et était très ambitieux, tellement que certains son prêt à tout pour y arriver...y compris à laisser l’éthique de coté dans certains cas.
Un des principaux facteurs de l'échec est l'incapacité d'apprendre à gérer ses frustrations.
Je veux bien le croire, mais parfois le maître, le parents ou autre, n'a pas la force de lutter contre les aléas, rencontre, et fonctionnement de l'enfant.
La ou je veux en venir, c'est que des parents déçus il y en à autant que de parents qui feinte la confiance après l’échec scolaire de leurs enfants...et qu'ils n'aurait pas du perdre autant de temps avec ce genre d'attentes en vers leurs progénitures et possiblement laisser l'enfant respirer ou inversement. L'attente n'est jamais vraiment une action.
Mais, j'ai une vision un peu "molle" du genou sur ce sujet...d’ailleurs je déteste la compétition, malgré qu'elle m'ai apporter bcp de choses positives.
On peu toujours faire mieux, trouver le bon filons avec cet enfant, et celui la avec l'autre.
Mais on peu aussi se tromper...et la, l'attente est tout aussi désastreuse que l’échec du levier, en plus d'etre partagé...sans que personne n'en sois vraiment responsable à 100%
Dans certains cas la chimie du cerveau de la personne ayant un bon taux de responsabilité (ou son fonctionnement)...mais elles, personne ne la juge, la chimie
Pour finir, un autre facteur de l’échec important (à mon avis) sont les aléas de l’environnement, et pour le coup, ça ne tien sur les épaules de rien du tout.
Mais ça peu faire chuter les plus calmes.
* Il est vrai que durant l'adolescence, on se prend pour ce qu'on est pas...pas tout les ados bien sure.
Certaines personnes ne quitte jamais ce stade.
Et au fond, l'idée (sans le croire et être dans cet état, mais en la fantasman) reste chez pas mal de personnes adultes, non ?
On s’éloigne du domaine de la science très légèrement la, et on est HS hihi.
Wooden a écrit :Le meilleur moyen d'éviter les déceptions est effectivement de ne rien foutre, ne rien vouloir recevoir, ne rien vouloir donner ... et rester éloigné de ceux qui serait tenté de le faire.
J'ai un type de comportement proche de cela, en moins extrême.
Et franchement, ça ne me fait pas de mal (ni à mon entourage je pense, je m'éloigne si je choque ou que je créer une souffrance, et je ne force personne à m'accepter ainsi)
La différence est que je ne dors pas bcp (pas asses), je suis actif, mais pour moi-même principalement, et pour les autres si la demande ne me soûle pas, sinon je dis très souvent "non".
N'oublions pas que je suis plutôt geek...ça aide pas à dire "oui" à toute les demandes
Je passe 50% de ma vie à travailler contre de l'argent (et j'ai la chance d'aimer mon métier, mais je suis pas vraiment libre dans le travail justement parce que je répond à des demandes extérieurs, j'ai pas la chance du peintre reconnue

), le reste du temps j'ai besoin de m'occuper de moi.
En échange, je demande peu, et les gens n'en sont pas moins contents de ne pas avoir à répondre à mes demandes.
Si je déçois des gens, globalement, j'agis comme un pavé (insensible)…car j'ai autre chose à faire de caresser la sensibilité des uns et des autres pour leurs biens alors que moi même je doit me gerer, j'accepte donc être déçus...mais aussi que l'autre le sois, et la je ne dépasse pas plus de 10 min à consoler, au delà, je laisse la "victime" se morfondre.
Ouai...je suis une sorte de psychopathe

Ils on une vie paisible eux, rien à faire de tout
Dans 60 ans je suis mort…apporter aux autres ok…contre ma volonté ou dans l'attente, non.
Je fais un truc, si ça ne plait pas, je ne le refais pas. Point.
J'ai arrêté de me demander comment j'aurai dus faire pour que l'action plaise à l'autre. Pour une raison trop de fois vérifiée : chez le voisin, cette méthode aurait été possiblement la bonne. L'humain est un éternelle lourdingue sur une girouette…mais ça le rend touchant et aimant.
J'aime les humains, mais pas toutes les danses qu'ils mènent. je dirait même, une minorité.
Je veux une vie simple, je préfère me prendre la tète derrière un télescope que dans le plaisir de changer une personne qui aurait changé possiblement en mieux, ou pas…parce que j'attendais de d'elle ou pas...
Aider est une discipline difficile.
Et je ne pense pas que toute la responsabilité de l’échec ou du succès est porté d'une main divine par celui qui apporte, et celui qui reçois.
Bref...j'aime rien foutre, mais pas parce que je veut éviter les déceptions (justement j'ai conscience qu'elle me forment souvent en bien)...mais parce que j'aime pas perdre mon temps dans l'attente.
J'aime pas aider les gens pour des taches simples et chiantes, et globalement être aidé me gène bcp, et les gens ne forcent pas quand il s'agit de faire une tache difficile.
Et ca me fait même plaisir de pas les emmerder.
Ensuite il faut faire le tri chez ceux qui vous aide par principe ou pour se vendre...je les aime pas, car j'agit aussi comme ça parfois. Pour l'image.
Globalement j'aime ne rien faire, mais je ne demande pas à l'autre de faire ce que je ne fait pas. Ça me ferait tout autant chier.
Pas plus que je fait ce que je ne veut pas qu'on me fasse (enfin j’évite...je croie).
En faite Florence, je suis feignant plus que dans la procrastination.
A ma décharge, ma génération est en plein dans le "fléau" de l’individualisme. (vue comme négatif)
En avoir conscience ne suffit pas à l'envie de changer.
Le temps pour me maintenir en vie, je le passe à m'informer ou à diverses activités, en dormant le moins possible haha.
Et entre nous, je me sent plutôt heureux comme ça, disons que j'ai pas besoin de courir derrière le bonheur pour être ok.
Le seul truc que j'attend des autres, et de me dire quand ils n'aiment pas mon comportement à ce niveau la, au quel cas je les évite un moment pour ne pas avoir à faire un effort sur moi, sachant que souvent l'autre ne fait pas toujours d'effort pour savoir pourquoi il se sent mal à "cause" de moi.
Alors qu'une autre personne se sentira pas mal...ou que le Lundi ça passera pas, et le mardi ça passera bien...Ce qui fait que l'effort de remise en question est parfois inutile, si le sujet n'est pas suffisamment important ou qu'un vrai rejet existe.
S’éloigner un moment évite de tomber dans une relation de bourreaux/victime...j'ai donc la conscience tranquille, et je laisse les gens divaguer dans leurs problèmes si ça leurs chante, le tout avec le moins d'effort possible.
Je sais bien que leurs petits aléas fait qu'ils réagissent différemment, et je ne vais pas perdre mon temps à leurs en vouloir, et à attendre d'eux qu'ils ne me déçoivent pas.
C'est vraiment une demande illégitime et injuste très souvent...et je considère donc que j'ai rien à offrir de plus que de la marge pour l'autre et de la tranquillité pour moi.
J'ai mes petits aléas aussi et mes humeurs, comme les autres. Et j’évite de le faire porter aux autres, même si cela m'arrive bien entendu.
Pour finir, un certains nombres de demandes "humaines" ne sont pas légitimes, ce sont des choses que les gens devrait faire seul, si une aide est apportée elle est donc généralement préjudiciable à quelqu'un, si aucune aide n'est apportée alors la déceptions ce fait sentir...
dire "non" et ne rien faire c'est aussi gérer un lot quotidien de déceptions chez les autres, et y compris en vers ses propres décisions/choix.
