Bonjour Cartaphilus,
Cartaphilus a écrit :Il s'agit bien évidemment de l'histoire de la formation des sages-femmes françaises.
J'ai adoré lire ce petit doc que vous avez donné en réf. Je ne connaissais pas la différence entre des matrones et des sages-femmes. Quel mépris pour le corps de la femme, cette horrible objet de désir

Ils ont dû en brûler des sages-femmes.
Ici au Canada, on est très en retard sur vous en Europe du moins selon ce que l'ai lu ici :
https://www.historicacanada.ca/fr/conte ... ges-femmes. Je ne suis même pas certaine qu'elles peuvent exercer ou si elles le peuvent elles sont certainement très limités dans les actes qu'elles sont autorisées à poser.
Une petite citation qui m'a fait sourire :
"Au XVIIIe siècle, les hommes aussi bien que les femmes croyaient en général à la supériorité intellectuelle de ces derniers. On estimait que les femmes ne seraient jamais capables de se servir adéquatement d'instruments médicaux, même si elles recevaient la formation requise. Certaines personnes affirmaient que les femmes avaient les mains trop menues ; d'autres soutenaient que leur émotivité brouillerait leur discernement lorsque viendrait le temps de pratiquer des opérations chirurgicales. Comme l'a déclaré un médecin au XIXe siècle, la femme a " la tête quasiment trop petite pour les choses de l'intelligence et de dimension tout juste suffisante pour celles de l'amour. "
Ceci dit, dans votre document en réf. il est écrit que selon la loi du 30 novembre 1892, les Sages-Femmes n’avaient droit d’utiliser aucun instrument donc les connaissances de cette dame qui a vécu une EMI devait se limiter à l'observation. Ressucitée, l'a d'ailleurs mentionné à Nemrod sur un message un peu plus haut.
Aussi, suite à la lecture de la partie que vous citiez, j'étais un peu mélangée à savoir si c'était toutes les Sages-femmes qui devaient avoir ces trois années de formations ou seulement celles qu'ils nomment les infirmières-visiteuses, ou qui souhaitaient acquérir « le double titre d'accoucheuse et d'assistante sociale de protection maternelle et infantile. »