mathias a écrit :Ps. Concernant le post ci-dessus, je n'ai pas relié une éventuelle connaissance moderne à ma démonstration historique du concept d'âme.
Ps. J'attends vos remarques et critiques , cela à partir de mon approche page 74, cela évitera de partir en roue libre.
Démonstration ?
Tu as
exposé (pas avec excès de clarté, il faut le dire) un concept antique de l'âme. Tu n'as rien démontré du tout. Ce n'est qu'une vision purement poétique dont le lien avec la réalité est extrêmement ténu. De plus, des acquisitions de faits ultérieures en ont détruit les bases qui pouvaient leur donner un semblant de vérité. En bref, si aujourd'hui, on l'ignore, on en mourra pas.
On ne réfute pas un poème. Un sceptique n'a rien à dire en tant que tel sur une proposition intestable : elle est vraie et fausse à la fois sans que personne ne puisse trancher. Ce doit être d'ailleurs pourquoi elle te plait tant !
Vouloir trouver des vérités dans les textes anciens, préscientifiques, à la lumière des connaissances modernes porte un nom : concordisme. C'est une activité infructueuse et vaine.
Il serait plus intéressant que tu donnes
ta conception de l'âme, aujourd'hui, en 2015*. Dans la mesure où elle aurait une interaction sur la matière, elle pourrait être testable et donc intéresser le sceptique que je suis. Si elle ne l'était pas, ce ne serait qu'un mot sans substance. De plus, un concept qui n'aurait aucune action sur le monde sensible, qui s'en soucierait ?
*Dans la mesure où tu en a une et qu'elle puisse s'exposer de façon compréhensible. On peut en douter à voir le très faible empressement que ses tenants mettent à le faire. "L'âme, ça ne s'explique pas, ça se ressent" étant notoirement insuffisant pour que j'en envisage l'existence.
Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances. Marcel Proust
Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint
Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins ! Georges Brassens
Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m'as-tu abandonné ? Dieu