Mireille a écrit :Pour ce qui est de la nature des choses, je crois que tu n'avais pas raison, mais te ramener mes arguments contre les tiens seraient beaucoup trop long et je comprends que pour toi ce n'était qu'un échange de mots sans valeur qui te ferait perdre ton temps
Ben oui. Pour moi, ton histoire de "nature/essence" des choses n'est qu'un moyen de rendre encore plus compliqué ce qui n'est déjà pas simple au départ. Tu compliques tes explications par l'ajout parfaitement inutile de mots qui n'apportent aucune information véritable. Pour te présenter les choses le plus simplement possible, dire "la nature (ou l'essence) des mammifères" ne donne strictement aucune information de plus que dire "les mammifères". Surtout que cet ajout est motivé par ton envie de croire en des trucs aussi indéfinis que para-naturels, auxquels tu tiens beaucoup sans être en mesure d'expliquer de manière cohérente leur bien-fondé.
Une fois que j'ai compris ça et, aussi, compris que tu es prête à broder longtemps sur le thème, je ne vois pas l'intérêt de continuer ad vitam. Comme Denis
ne le dit
pas: les idées tordues finissent par être chronophages.
Jean-Francois a écrit :Comme dans le cas de la nature des choses, tu pars d'une notion éthérée/idéale que tu tentes de greffer sur la réalité parce qu'elle te plait.
A propos de ce que tu dis ci-haut, pourquoi ce serait mal de faire les choses à l'envers ?
J'ai* déjà souvent expliqué le problème avec cette manière de faire alors je résume abruptement: parce que cela te conduit à prendre tes idées subjectives (et pas très bien définies) pour une vérité qu'il faut valider par tous les moyens. Tu ne cherches pas à savoir ce qui est vrai, tu cherches à avoir raison sans avoir à poser d'arguments structurés (*butiner" des idées à gauche et à droite, en fonction de la dernière lecture qui a capter l'attention, n'est pas structurer un raisonnement).
Un autre problème, plus indirect, est que cela conduit aussi à s'impliquer émotivement là-dedans ce qui nuit régulièrement aux échanges.
Sinon, tu devrais revoir ton analogie:
Donc j'y vais de mes premières impressions, celles qui sont imprimées en moi, puis toi tu arrives et tu me déloges par tes connaissances du premier barreau de mon échelle. C'est bien normal que je veuille aller sur le 2ième barreau, puisque tu me montres qu'il faut que j'aille plus loin
Quand on s'aperçoit que les barreaux d'une échelle peuvent facilement être délogés, il est plus prudent de redescendre et prendre une échelle plus stable. Si quelqu'un montre que les prémisses qui fondent un raisonnement ne sont pas très bons, le mieux est d'en chercher de plus solides plutôt que d'entêter à ériger tout un discours sur des bases qui ont été montrées bancales.
Autrement:
Mireille a écrit :Si je ne ferais pas ça, je serais obliger de t'écouter sans rien dire, ne laissant pas monter à moi mon intuition qui n'est pas nécessairement fausse à tous les coups, je te prie de me croire
Tu te souviens de ta réponse quand je t'ai demandé d'expliquer les phases de la lune? Comment ta seule intuition aurait-elle pu te permettre d'arriver à la bonne réponse?
Ce qui suit est, à mon avis, un autre bel exemple de ta manière de compliquer inutilement tes réflexions:
Mais je vais te dire juste une chose ce qu'on appelle un organisme est bien réel, pourtant on ne peut pas le découper puisque c'est par son entier que l'on peut s'en faire une représentation, il en est de même pour la nature du dit organisme même si je voudrais le découper en petit morceau pour faire la preuve de sa réalité tangible, je n 'y arriverais pas parce que c'est une ensemble et non une partie de
Dis comme ça, la première partie de la phrase est parfaitement
fausse. Ensuite: pourquoi voudrais-tu découper un organisme pour faire la preuve de sa réalité tangible alors que celle-ci est déjà évidente lorsque l'organisme est entier? Si tu croises un chat sur ta route, faut-il que tu le découpes en morceaux (même mentalement) pour admettre qu'il est réel?
Oui, je comprends, mais si j'y vais avec le point de vue que la conscience est aussi ce qui permet d'habiter un corps
Tu penses que l'âme/la conscience enfile le corps comme un vêtement? SI tu fais ça, tu me recontacteras quand tu auras résolu les tas de problèmes conceptuels entrainés par cette manière de faire (
j'en énonce quelques uns ici)
Nous-mêmes n'avons-nous pas été à nos origines que des réactions qui se sont raffinés au fil du temps
Non. (Réponse aussi valable que n'importe laquelle devant une question posée en des termes aussi vagues.)
Jean-François
* Et je ne suis pas le seul.