Karl Popper a proposé une approche de la réalité comme étant la somme"Lulu Cypher"
Maintenant pourquoi ai-je cité Popper ? Pour sa définition de ce qui existe ... ce qu'est pour lui la réalité .... et j'aimerais que tu me dises dans quelle catégorie tu places l'âme (
1- des objets physiques, vivants ou non,
2-des ressentis et des vécus, conscients et inconscients,
3- des productions objectives de l'esprit humain (aussi bien des objets que des théories, ou des œuvres d'art).
Quand il parle de la somme de ces 3 éléments de connaissance il les prend comme un tout. Il faut passer par ces 3 éléments de connaissance pour approcher la réalité. L'âme ne peut donc pas appartenir à un seul de ces points qui représentent la réalité du physique.
Je viens de trouver les mêmes 3 points mieux définis. https://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_Popper
"Au cœur de cette métaphysique poppérienne, on trouve « la théorie des Mondes 1, 2 et 3 » :
Le « Monde 1 » est celui des phénomènes physico-chimiques. « Par « Monde 1 », j'entends ce qui, d'habitude, est appelé le monde de la physique, des pierres, des arbres et des champs physiques des forces. J'entends également y inclure les mondes de la chimie et de la biologie »14.
Le « Monde 2 » est celui de la conscience, de l'activité psychique essentiellement subjective. « Par « Monde 2 » j'entends le monde psychologique, qui d'habitude, est étudié par les psychologues d'animaux aussi bien que par ceux qui s'occupent des hommes, c'est-à-dire le monde des sentiments, de la crainte et de l'espoir, des dispositions à agir et de toutes sortes d'expériences subjectives, y compris les expériences subconscientes et inconscientes. »14
Le « Monde 3 » est celui de la connaissance objective (des « contenus de pensée » ou « idées »). « Par « Monde 3 », j'entends le monde des productions de l'esprit humain. Quoique j'y inclue les œuvres d'art ainsi que les valeurs éthiques et les institutions sociales (et donc, autant dire les sociétés), je me limiterai en grande partie au monde des bibliothèques scientifiques, des livres, des problèmes scientifiques et des théories, y compris les fausses. »14
Ces différents « mondes » exercent les uns sur les autres un contrôle plastique, rétroactif. Mais si les deux premiers sont communs aux animaux et aux hommes, le troisième est exclusivement humain car directement lié à l'émergence d'un langage argumentatif. Par ailleurs, le « Monde 3 » possède une autonomie partielle (« La réalité et l'autonomie partielle du Monde 3 »). Popper : « Cela vient principalement du fait qu'une pensée, dès qu'elle est formulée en langage, devient un objet extérieur à nous-mêmes ; un tel objet peut alors être critiqué inter-subjectivement : par les autres aussi bien que par nous-mêmes. » "