homoparentalité

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Kraepelin
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Re: homoparentalité

#2651

Message par Kraepelin » 01 août 2015, 05:13

spin-up a écrit :Je vais avoir du mal a faire une réponse élaborée ce soir, je vais faire court.
Au dela des conflits d'interets, et des biais methodologiques qui sont des problems identifiés et au moins en partie traités, comment peut on prendre en compte les convictions personnelles du chercheur? Doit on meme le faire?
Parades actuelles possibles:
1- Les chercheurs devraient-êtres tenu de nommer les conflits d'intérêts au début de la publication.
(ça commence déjà à se faire en médecine)
2- La mesure de double insu doit être automatique?
3- L'équipe doit être composée de chercheurs mixtes (qui ne partagent pas les mêmes convictions) OU Des équipes différentes composées de chercheurs qui ne partagent pas les mêmes convictions doivent arrivent-elles aux mêmes résultats?
4- Tout abus d'interprétation devrait être dénoncé.
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#2652

Message par spin-up » 01 août 2015, 13:26

1 - La je suis perplexe, j'etais sur a 100% que c'etait deja toujours le cas, mais tu me mets le doute.
2 - Quand c'est applicable, mais ca ne l'est pas toujours.
4 - Oui, evidemment

C'est le 3 ou je coince. Ca me parait completement utopique. A part pour le cas ou les chercheurs sont des militants encartés dans des associations en rapport avec leurs recherches, je ne vois pas comment on peut classer des chercheurs en fonction de leurs convictions personnelles sans que ca soit arbitraire. D'autant que c'est de l'ordre du privé.

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#2653

Message par Pepejul » 01 août 2015, 13:40

Imagine qu'il faille dans chaque équipe un féministe + un macho + un croyant + un athée + un homosexuel + un hétéro + une femme !

Le bordel que ce serait pour constituer les équipes (surtout pour trouver une femme compétente en recherche*) :lol:

*Florence, cadeau pour toi. :lol:
On a tort d'écrire tord ! Le prochain qui fait la faute je le tords !

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#2654

Message par Lulu Cypher » 01 août 2015, 15:53

Pepejul a écrit :Imagine qu'il faille dans chaque équipe un féministe + un macho + un croyant + un athée + un homosexuel + un hétéro + une femme !

Le bordel que ce serait pour constituer les équipes (surtout pour trouver une femme compétente en recherche*) :lol:

*Florence, cadeau pour toi. :lol:
Ça c'est calomnieux ma femme trouve bien plus vite mes chaussettes qui trainent que moi :mrgreen:

Et Dieu dit : « que Darwin soit »
------------------------------
Les animaux sont moins intolérants que nous : un cochon affamé mangera du musulman (P. Desproges)
------------------------------
Attention ce post est susceptible (lui-aussi) de contenir des traces d'humour. L'auteur tient à signaler qu'il décline toute responsabilité quant aux conséquences de leurs mésinterprétations.

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Kraepelin
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#2655

Message par Kraepelin » 05 août 2015, 04:40

spin-up a écrit :1 - La je suis perplexe, j'etais sur a 100% que c'etait deja toujours le cas, mais tu me mets le doute.
2 - Quand c'est applicable, mais ca ne l'est pas toujours.
4 - Oui, evidemment

C'est le 3 ou je coince. Ca me parait completement utopique. A part pour le cas ou les chercheurs sont des militants encartés dans des associations en rapport avec leurs recherches, je ne vois pas comment on peut classer des chercheurs en fonction de leurs convictions personnelles sans que ca soit arbitraire. D'autant que c'est de l'ordre du privé.
1- Non, ce n'est pratiquement jamais le cas en sc. Sociale!
2- c'est plus souvent applicable qu'applique!
3- Comme formule universelle ce serait impossible, mais dans une controverse où les camps sont bien délimités, c'est plus facile. Ça s'est fait pour l'homéopathie. Ça s'est fait pour la controverse sur la garde des enfants. Dans les deux recherche auxquelles je pense il y avait des chercheurs clairement associés aux camps opposés. Ça donne de la crédibilité aux résultats et aux conclusions.
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#2656

Message par Kraepelin » 07 sept. 2015, 20:21

Un très bel exemple de déformation tendancieuse de la littérature scientifique à des fins idéologiques:

http://www.acpeds.org/the-college-speak ... for-change
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#2657

Message par spin-up » 07 sept. 2015, 21:55

J'ai un peu trop picolé ce soir pour faire une reponse longue mais ce texte est plutot criticable.
Les 2 premiers paragraphes enchainent les clichés et les sophismes comme des perles, puis comme par magie au 3eme paragraphe l'auteur se change en veritable chantre de la rigueur scientifique...mouais.

Le 4eme paragraphe "Risks of the homosexual lifestyle to children" a un defaut evident: il les assimile les couples homosexuels desirant un enfant a l'ensemble des homosexuels.

Ensuite la conclusion:
In summary, tradition and science agree that biological ties and dual gender parenting are protective for children.
Hum...quand même faut oser ecrire un truc pareil.

En résumé: des raccourcis rapides, un recours excessif a la notion tres discutable de "style de vie homosexuel", et un surprenant appel a la sagesse ancestrale.

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#2658

Message par Kraepelin » 07 sept. 2015, 22:12

spin-up a écrit : En résumé: des raccourcis rapides, un recours excessif a la notion très discutable de "style de vie homosexuel", et un surprenant appel a la sagesse ancestrale.
Les auteurs citent surtout des sources dont ils déforment complètement les conclusions.
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#2659

Message par kestaencordi » 07 sept. 2015, 22:17

a propos de l'avortement le college a aussi une analyse tres chrétienne de la littérature scientifique.
In addition to the harsh reality that abortion intentionally ends the life of an unborn child, extensive medical and sociological data demonstrate it also poses significant health risks for the pregnant woman and her future children.

For example, women who undergo induced abortions have higher mortality rates for several years thereafter, higher suicide rates, more substance abuse and some association of greater mental illness.
sur le mariage;
By convention since the dawn of humankind, by historic precedent, and by accepted legal and social definition, the above definition has described the entity we call “marriage.” Recently, a small but vocal minority of our population, aided by a biased media, has waged a relentless campaign to radically alter this normative and natural social structure by bending the definition to the wants of homosexual adults.
http://www.acpeds.org/parents/marriage-matters-2

ca me fait penser a Mme Davis qui a une lecture très ''born again'' de la loi sur le mariage.

http://www.lapresse.ca/international/et ... prison.php


edit; on comprend pourquoi.
Zanga has described ACPeds as a group "with Judeo-Christian, traditional values that is open to pediatric medical professionals of all religions who hold true to the group's core beliefs: that life begins at conception; and that the traditional family unit, headed by a different-sex couple, poses far fewer risk factors in the adoption and raising of children."[5] The organization's view on parenting is at odds with the position of the American Academy of Pediatrics and other medical and child-welfare authorities, which hold that sexual orientation has no correlation with the ability to be a good parent and to raise healthy and well-adjusted children
https://en.wikipedia.org/wiki/American_ ... iatricians
Victoriae mundis et mundis lacrima.
ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.

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#2660

Message par Cogite Stibon » 08 oct. 2015, 11:39

Kraepelin a écrit :Un très bel exemple de déformation tendancieuse de la littérature scientifique à des fins idéologiques:

http://www.acpeds.org/the-college-speak ... for-change
Bonjour,

Cet article reprends grosso modo les arguments que vous avez exposé sur ce fil. Vous lui reprochez quoi ?
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
Raisonner a l'instinct sur des problemes de probabilites, c'est le desastre assuré. (Spin Up)
Une graphe sans échelle, c'est bon pour la poubelle

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#2661

Message par unptitgab » 08 oct. 2015, 13:15

En même temps vu la description que donne Wikidédia de l'American college of pediatricians et qu'on lit leur site, on sent vite que ce n'est pas la rigueur scientifique qu'il défend, mais la rigueur morale religieuse.
"Quand elle devient « pure » de toute expérience sensorielle, la raison déraisonne. Elle prétend prouver l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme. Cette folie s’appelle métaphysique. Le métaphysicien est un savant fou. Il veut tout prouver, il ne montre que son insanité." Jean-Baptiste Botul

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Kraepelin
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#2662

Message par Kraepelin » 08 oct. 2015, 20:27

unptitgab a écrit :En même temps vu la description que donne Wikidédia de l'American college of pediatricians et qu'on lit leur site, on sent vite que ce n'est pas la rigueur scientifique qu'il défend, mais la rigueur morale religieuse.
Le gens ont bien droit d'avoir des convictions religieuses ou morales, de les afficher et même de les défendre. Ce qui m'irrite, c'est le fait de se drapper dans le menteau de la science même lorsque le menteau est trop grand pour eux. Le nom de leur prganisation, «American College of Pediatricians», entretient encore le même genre de malhentendu.
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#2663

Message par Cogite Stibon » 09 oct. 2015, 16:36

Kraepelin a écrit :Le gens ont bien droit d'avoir des convictions religieuses ou morales, de les afficher et même de les défendre.
Oui, même quand ces convictions sont mauvaises. Et on a aussi le droit de les dénoncer quand elles le sont.
Kraepelin a écrit : Ce qui m'irrite, c'est le fait de se drapper dans le menteau de la science même lorsque le menteau est trop grand pour eux.
Et pourtant, leurs arguments sont les mêmes que les vôtres. Estimez-vous qu'ils sont juste quand c'est vous qui les utilisez, et qu'ils sont fallacieux quand c'est des intégristes religieux ?
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
Raisonner a l'instinct sur des problemes de probabilites, c'est le desastre assuré. (Spin Up)
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#2664

Message par Kraepelin » 08 nov. 2015, 17:43

SHERKAT SE FAIT SERMONER

Plusieurs commentaires du rapport d'enquête de Sherkat et de la réaction du milieu de la sociologie m'indignaient. Je suis agréablement surpris de lire de la plume d'un partisan de l'homoparentalité comme Redding une mise au point très juste. Je me suis mis en devoir de traduire ceertains argument de son article:
Redding R.E. (2013). Politicized Science. Society, 50(5), 439-446

Je recopie également la version originale en anglais parce que je ne suis pas un très bon traducteur.

RÉSUMÉ
Abstract
Publication of the study, How Different are the Adult Children of Parents Who Have Same-Sex Relationships? Findings from the New Family Structures Study (Regnerus, 2012), caused a firestorm in the scientific community.

Unlike previous studies, it found differences between the children raised by parents who had experienced a same-sex relationship as compared to those raised by heterosexual parents. Most would acknowledge that policy-relevant social science is seldom value free and frequently gets politicized, but the Regnerus controversy illustrates that it is value dependent, with scientist deeply embedded in its politicization. The kind if science that gets conducted, how findings are interpreted and received, and the degree of critical scrutiny such studies receive is dependent upon scientists’ sociopolitical views. Making every effort to apply the same standards when scrutinizing studies that provide politically palatable results as those that do not, and promoting rather than discouraging ideological diversity among researchers and their funders, are the best way to ensure value-pluralism and the integrity of science in the oft-politicized field of social science.
Résumé
La publication de l'étude, How Different are the Adult Children of Parents Who Have Same-Sex Relationships?, les résultats de l'étude New Family Structures Study (Regnerus, 2012), a provoqué une tempête dans la communauté scientifique. Contrairement aux études antérieures, cette étude rapporte des différences entre les enfants élevés par des parents qui ont vécu une relation de même sexe comparativement à ceux élevés par des parents hétérosexuels. La plupart des gens reconnaissent que la science sociale lorsqu'elle a des implications politiques est rarement libre de jugement de valeur et fréquemment politisée, mais la controverse Regnerus montre à quel point ces valeurs dépendent d'une politisation profondément ancrée chez les scientifiques.. Quel genre de science qui est pratiqué, comment les résultats sont interprétés et reçus, et la sévérité avec laquelle elle est soumise à un examen critique dépendent de vues sociopolitiques des scientifiques. Faire tous les efforts pour appliquer les mêmes normes lors de l'examen des études, que celle-ci produise des résultats politiquement acceptables ou non, et promouvoir plutôt que décourager la diversité idéologique entre les chercheurs et leurs bailleurs de fonds sont le meilleur moyen d'assurer le pluralisme des valeurs et de l'intégrité de la science dans le domaine souvent politisé de la science sociale.
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#2665

Message par Kraepelin » 08 nov. 2015, 17:50

SHERKAT SE FAIT SERMONER (SUITE)

MISE EN CONTEXTE
The reaction to the Regnerus study was swift and harsh.Many of his academic colleagues said it was fatally flawed. Many questioned the motives of the author, reviewers, and journal editor. Did they have an anti-gay political agenda? Some insinuated conflicts of interest, perhaps even a tacit conspiracy among the study’s author, its funders, and certain reviewers.

The study may be fatally flawed, or it may make a unique contribution to the literature despite its flaws. Whatever the case, its significance lies less in the study itself (since it is only one study in a corpus of research on lesbigay parenting) than in what the controversy tells us about the politicization of science, the ways in which scientists are deeply imbedded in that politicization, and how best to promote value pluralistic science. It illustrates how different standards for assessing scientific worth are applied depending upon whether a study produces results consistent with the scientists’ own political views.
La réaction à l'étude Regnerus a été rapide et sévère. Beaucoup de ses collègues universitaires ont dit qu'elle comportait de graves lacunes. Plusieurs ont interrogé les motivations de l'auteur, des examinateurs, et de l'éditeur de la revue. Avaient-ils eu un agenda politique anti-gay? Certains ont insinué qu'il y avait un conflit d'intérêts, peut-être même un complot tacite entre l'auteur de l'étude, ses bailleurs de fonds, et certains auteurs.

L'étude comporte peut-être de graves lacunes, ou elle peut apporter, malgré ses défauts, une contribution unique à la littérature scientifique. Quel que soit le cas, son importance réside moins dans l'étude elle-même (car il s'agit d'une seule étude dans un corpus de recherche sur l'homoparentalité) que dans ce que la controverse nous apprend de la politisation de la science, de la façon dont les scientifiques sont profondément imprégnés par cette politisation, et sur la meilleure façon de promouvoir le pluralisme des valeurs en science. Elle illustre comment des normes différentes pour évaluer la valeur scientifique sont appliquées en fonction de la convergence des résultats d'une recherche avec les opinions politiques personnelles des scientifiques.
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Re: homoparentalité

#2666

Message par Kraepelin » 08 nov. 2015, 18:13

SHERKAT SE FAIT SERMONNER (SUITE)

LE DOUBLE STANDARD (mon bout préféré)
Consider the following thought experiment (see Reich et al. 2007). Suppose Regnerus had conducted an identical study (having the same methodological flaws) that had produced results consistent with previous studies, finding no differences between the children of lesbigay and heterosexual parents. Would this one study (among the over 60 studies on lesbigay parenting) receive the same criticism, or any criticism at all, from the academic community? Would 201 scholars send a letter to the Editors of Social Science Research objecting to the Journal’s publication of the study (Gates et al. 2012)?Would Professor Sherkat (2012) publish a tough critique of the study and journal review process? Would the author’s former department chair publish an OpEd saying that she was “furious” about her junior colleague’s “pseudoscience” (Umberson 2012)? Would academics make allegations in blogs and other forums about the integrity of the author, journal editor, and editorial review process?Would the University of Texas subject Regnerus to an intrusive investigation for possible scientific misconduct, triggered not by any proffered evidence of scientific fraud but because critics questioned the study design and results, all disclosed in the article? (The investigation found no evidence of scientific fraud or ethical misconduct, University of Texas, 2012).

Would there be the same outrage, the same “nastiness and vituperation,” as the journal editor described it (Wright 2012, p. 1339)? We all know the answers to these questions. There have been many publicized and often-cited studies on lesbigay parenting that, as discussed below, contain significant methodological flaws and limitations. None were widely attacked by other scientists.
Faites l'exercice intellectuel suivant (voir Reich et al., 2007)`: Supposez que Regnerus ait mené une étude identique (ayant les mêmes défauts méthodologiques), mais qui ait produit des résultats convergeant avec les études précédentes, en ne trouvant pas de différences entre les enfants de parents hétérosexuels et lesbigay. Cette étude (une parmi les plus de 60 études sur le rôle parental lesbigay) aurait elle reçu la même critique, ou aurait elle-même été critiquée par la communauté universitaire? 201 chercheurs auraient-ils envoyé une lettre à la rédaction de Social Science Research pour s'opposer à la publication de l'étude dans la revue (Gates et al. 2012)? Le professeur Sherkat (2012) aurait-il publié une critique si dure à propos du processus d'examen de l'étude par le journal? Est-ce que l'ancienne chef du département de l'auteur aurait publié un OpEd disant qu'elle était «furieuse» à propos de la «pseudoscience» de son jeune collègue (Umberson 2012)? Est-ce que des universitaires auraient fait des allégations sur des blogues et autres forums à propos de l'intégrité de l'auteur, de l'éditeur de la revue, et du processus de révision éditoriale? Est-ce que l'Université du Texas aurait fait subir à Regnerus une enquête intrusive pour inconduite scientifique présumée, déclenchée non par une preuve de fraude scientifique avérée, mais parce que les critiques ont questionné la conception de l'étude et l'analyse des résultats, pourtant tous décrits dans l'article? (L'enquête n'a trouvé aucune preuve de fraude ou de manquement à l'éthique scientifique, l'Université du Texas, 2012).

Y aurait-il eu la même indignation, la même «méchanceté et vitupérations», comme l'éditeur de la revue la décrit (Wright 2012, p. 1 339)? Nous connaissons tous les réponses à ces questions. Il y a eu de nombreuses études médiatisées et souvent citées sur la parentalité lesbigay, comme nous le verrons ci-dessous, qui présentent des imperfections et des limites méthodologiques importantes. Aucun n'a été aussi largement attaqué par d'autres scientifiques.
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Re: homoparentalité

#2667

Message par Kraepelin » 09 nov. 2015, 06:32

SHERKAT SE FAIT SERMONNER (SUITE)

Un peu biaisé ce milieu ...
What does the Regnerus controversy show about the politics of doing science? Most would acknowledge that science, particularly policy-relevant social science, is seldom value free. But the Regnerus controversy illustrates that oftentimes it is value dependent. The kind of science that gets conducted on policy-relevant questions, how findings are interpreted and received, and the degree of critical scrutiny such studies receive frequently is dependent upon scientists’ sociopolitical views.

Scientific Groupthink
(...)
The Regnerus case illustrates a sociopolitical groupthink operating in the social scientific community. Although Professor Sherkat (2012, p. 1347) asserts that “family scholars tend to be conservative,” surveys of the professoriate consistently find faculties (including those in disciplines closest to family studies like sociology and psychology) to be very lopsidedly liberal (Klein and Stern 2009a), and few would argue that conservatives dominate the field (Glenn 2001). The political imbalance is particularly acute in the social sciences, with conservative-liberal ratios of between 8:1 and 30:1 in most disciplines (Klein and Stern 2009a), and particularly with respect to social issues (Inbar and Lammers 2012) like gay marriage.

Such homogeneity of sociopolitical views among social scientists almost invariably leads to “groupthink,” a phenomenon that occurs when group members have relatively homogeneous backgrounds or ideological views (Janis 1982).With this groupthink comes the negative stereotyping and discounting of conservative perspectives, the failure to consider conservative-friendly (as compared with liberal-friendly) question framing, outcome measure selection, and data interpretation, as well as self-censorship and pressure on dissenters (Klein and Stern 2009b). A national survey of psychology professors (published in Perspectives on Psychological Science, a leading academic journal of the Association for Psychological Science), found that one in four reported that they would be less likely to give a positive recommendation on a journal manuscript or grant application having a conservative perspective, and one in six would be less likely to invite conservative colleagues to participate in a symposium (Inbar and Lammers 2012). In sociology, Smith (2012) notes that:
The temptation . . . to advance a political agenda is too often indulged in sociology, especially by activist faculty in certain fields, like marriage, family, sex, and gender . . . Research programs that advance narrow agendas compatible with particular ideologies are privileged . . . the influence of progressive orthodoxy in sociology is evident in decisions made by graduate students, junior faculty, and even senior faculty about what, why, and how to research, publish, and teach . . . The result is predictable: Play it politically safe, avoid controversial questions, publish the right conclusions (Smith 2012, p. 3)
Qu'est-ce que la controverse Regnerus montre sur l'impact de la politique en science? La plupart des gens reconnaissent que les sciences, particulièrement les sciences sociales aux implications politiques, sont rarement libres de jugement de valeur. Mais la controverse Regnerus illustre que, souvent, elles sont totalement dépendantes des valeurs. Le type de science qui est conduite sur les questions aux implications politiques, la façon dont les résultats sont interprétés et reçus, et le degré d'examen critique que ces études reçoivent dépendent fréquemment de vue sociopolitique des scientifiques.

Groupthink scientifique
(...)
Le cas Regnerus illustre une pensée sociopolitique de groupe opérant dans la communauté scientifique sociale. Bien que le professeur Sherkat (2012, p. 1 347) affirme que «les spécialistes de la famille ont tendance à être conservateur», les enquêtes sur le corps professoral ont montré constamment que cette communauté (y compris ceux dans les disciplines les plus proches des études de la famille comme la sociologie et la psychologie) était très assimétriquement libérale (Klein et Stern 2009a), et rares sont ceux qui soutiennent que les conservateurs dominent ce champ (Glenn 2001). Le déséquilibre politique est particulièrement aigu en sciences sociales, avec des ratios conservatrice-libérale entre 8: 1 et 30: 1 dans la plupart des disciplines (Klein et Stern, 2009a), et en particulier en ce qui concerne les questions sociales (Inbar et Lammers 2012) comme le mariage gay.

Une telle homogénéité de vues sociopolitiques entre les chercheurs en sciences sociales conduit presque invariablement au «groupthink», un phénomène qui se produit lorsque les membres du groupe ont des antécédents ou des vues idéologiques relativement homogènes (Janis, 1982). Avec ce groupthink viennent les stéréotypes négatifs et la dévalorisation des points de vue conservateurs, l'échec à considérer les cadres de questions favorisées par les conservateurs (par rapport à ceux favorisés par les libéraux), la sélection des mesures des résultats et d'interprétation de données, ainsi que l'auto-censure et la pression sur les dissidents (Klein et Stern, 2009b). Une enquête nationale portant sur les professeurs de psychologie (publié dans Perspectives on Psychological Science, revues savantes de premier plan publié par l'Association for Psychological Science), a constaté qu'un professeur sur quatre indiquait qu'il serait moins susceptibles de donner une recommandation positive à un manuscrit de journal ou une demande de subvention ayant un point de vue conservateur, et que un sur six serait moins susceptible d'inviter des collègues conservateurs à participer à un colloque (Inbar et Lammers 2012). En sociologie, Smith (2012) note que:

La tentation . . . de faire avancer un agenda politique est trop souvent donné en sociologie, en particulier par le corps professoral militant dans certains domaines, comme le mariage, la famille, le sexe, et le genre . . . Les programmes de recherche qui font progresser les agendas étroitement compatibles avec une idéologies particulières sont privilégiés. . . l'influence de l'orthodoxie progressiste en sociologie est évidente dans les décisions prises par des étudiants diplômés, des professeurs débutants, et même des professeurs chevronnés à propos de quoi, pourquoi, et comment faire des recherches, de publier et d'enseigner. . . Le résultat est prévisible: Jouer sûr politiquement, éviter les questions controversées, publier les bonnes conclusions ( Smith 2012, p 3)
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Re: homoparentalité

#2668

Message par Kraepelin » 15 nov. 2015, 05:17

SHERKAT SE FAIT SERMONNER (SUITE)

1 ITEM PAR ITEM (taille de l'échantillon)
Groupthink Leads to Differential Scientific Scrutiny

“If when a study yields an unpopular conclusion it is subjected to greater scrutiny, and more effort is expended towards its refutation, an obvious bias to ‘find what the community is looking for’ will have been introduced” (Loury 1994, p. 142) (emphasis added).

Professor Sherkat (2012, p. 1348–1349) opined, authoritatively and with emphasis in the pages of Social Science Research, that “nobody should expect to publish a paper in a journal of the tier of Social Science Research on crucial questions using data collected in this manner.” But a point-bypoint methodological comparison of the Regnerus study alongside previous lesbigay parenting studies reveals the selective scrutiny applied by the critics of the Regnerus study.

[/size] Consider the sample sizes in previous studies: most studies comparing lesbigay parents with heterosexual parents included 15 to 55 gay or lesbian participants, providing enough statistical power only to detect moderate to large differences and carrying a substantial risk of failing to detect relevant differences (Lerner and Nagai 2001; Marks 2012; Redding 2008; Schumm2005). The Regnerus study included a sample of 236 adult children of parents (175 mothers, 73 fathers) who had a same-sex relationship and a total sample across all comparison groups of 2,988. Regnerus’ study was “better situated than virtually all previous studies to detect [small or moderate] differences,” which is what he found (Amato 2012, p. 772). Much of family, parenting, and child development research finds relatively modest differences or statistical “effect sizes” (Amato 2012), yet they often are important determinants of outcomes (Lerner and Nagai 2001).
Le Groupthink mène à un double standard dans les examens scientifiques.

«Si, lorsqu'une étude donne une conclusion impopulaire elle est soumise à un examen plus approfondi et que plus d'efforts sont déployés pour la réfuter, alors un biais évident de « trouver ce à quoi la communauté est favorable» aura été introduit "(Loury, 1994, p. 142) (soulignement ajouté).

Le Professeur Sherkat (2012, p. 1348 à 1349) affirmait avec autorité et emphase dans les pages de Social Science Research, que «personne ne devrait s'attendre à voir publier un article dans une revue du niveau de Social Science Research sur des questions cruciales à l'aide de données collectées de cette manière.» Mais une comparaison méthodologique point par point de l'étude Regnerus parallèlement à des études antérieures sur l'homoparentalité révèle un double standard exercé par les critiques de l'étude Regnerus.

Considérez les tailles des échantillons dans les études précédentes: la plupart des études comparant les parents lesbigais avec les parents hétérosexuels comportent de 15 à 55 participants gai ou lesbienne, ce qui ne fournir suffisamment de puissance statistique que pour détecter des différences de modérées à grandes et comportent un risque important de ne pas détecter des différences pertinentes (Lerner et Nagai 2001; Marks 2012; Redding 2008; Schumm2005). L'étude Regnerus inclus un échantillon de 236 adultes enfants de parents (175 mères, 73 pères) qui avaient une relation de même sexe et un échantillon total dans tous les groupes de comparaison de 2988. L'étude de Regnerus était «mieux située que presque toutes les études précédentes pour détecter des différences [de faibles à modérées]», ce qui est justement ce qu'il a trouvé (Amato 2012, p. 772). Une grande partie des recherches sur la famille, la parentalité, et le développement de l'enfant trouve des différences relativement modestes ou des "effets de taille" statistiques (Amato 2012) mais ces effets sont souvent d'une importance déterminante pour le développement (Lerner et Nagai 2001).
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#2669

Message par Kraepelin » 15 nov. 2015, 06:58

SHERKAT SE FAIT SERMONNER (SUITE)

2 ITEM PAR ITEM (méthode d'échantillonnage)
Consider the sample selection in previous studies: mostly “convenience samples” of volunteers recruited through lesbigay organizations, advertisements in lesbigay publications, and/or through other study participants (“snowball sampling”). Only a few studies used random or national sampling techniques. Many had low response rates, and in most, the participants were not “blind” because they knew what the study was designed to investigate. Regnerus used a random national sample of data collected by a national research firm that has provided data for numerous studies (Regnerus 2012b; Schumm 2012b), including several published by a leading LGBT researcher (Herek 2009; Herek et al. 2010).
Considérez la sélection de l'échantillon dans les études précédentes: la plupart sont des échantillons de sujet autosélectionnés des volontaires recrutés par des organisations homoparentales, des annonces dans des publications homoparentales, et / ou par d'autres participants à l'étude (échantillonnage par la méthode "boule de neige"). Seules quelques études ont utilisé des techniques d'échantillonnage aléatoire ou nationales. Beaucoup avaient des taux de réponse faibles, et dans la plupart, les participants n'étaient pas "aveugle" parce qu'ils savaient dans quel but l'étude avait été conçue.. Regnerus a utilisé un échantillon aléatoire national de données recueillies par une firme de recherche nationale qui a fourni des données pour de nombreuses études (Regnerus 2012b; Schumm 2012b), dont plusieurs publiées par un chercheur LGBT de premier plan (Herek 2009; Herek et al., 2010).
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#2670

Message par Kraepelin » 15 nov. 2015, 07:06

SHERKAT SE FAIT SERMONNER (SUITE)

3 ITEM PAR ITEM (représentativité de l'échantillonnage)
Consider the representativeness of the samples in previous studies: most were exclusively or overwhelmingly white, middle- and upper-middle class parents living in politicallyliberal urban areas (e.g., often the San Francisco bay area), with educational and income levels substantially higher than those in the lesbigay population or heterosexual comparison group (Lerner and Nagai 2001; Redding 2008; Schumm 2005). The participants in the Regnerus study, having been drawn from a large national random weighted-probability sample, represent a broad range of socioeconomic status, race, educational attainment, and geographic location. The sample was disproportionately minority (only 45 % were white) and female (67 %), yet the demographics of his sample are closer than that of other studies to the lesbigay parenting population. National data indicates that roughly 40 % of children living with a lesbian mother are African-American or Hispanic (Regnerus 2012a).
Considérez la représentativité des échantillons dans les études précédentes: la plupart étaient des parents exclusivement ou majoritairement blancs, de la classe moyenne ou moyenne supérieure vivant dans les zones urbaines politiquement libérales (par exemple, souvent dans la région de la baie de San Francisco), avec des niveaux d'éducation et de revenus sensiblement plus élevés que ceux dans la population lesbigay ou d'un groupe de comparaison hétérosexuelle (Lerner et Nagai 2001; Redding 2008; Schumm 2005). Les participants à l'étude Regnerus, ayant été tirés à partir d'un grand échantillon aléatoire national pondéré représentent un large éventail de statut socio-économique, de races, de niveau de scolarité, et d'emplacement géographique. L'échantillon était surreprésenté par des minorités (seulement 45% étaient de race blanche) et des femmes (67%), mais les données démographiques de son échantillon sont plus proches que ceux d'autres études sur la population homoparentale. Les données nationales indiquent qu’environ 40% des enfants vivant avec une mère lesbienne sont afro-américains ou hispaniques (Regnerus 2012a)
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Re: homoparentalité

#2671

Message par Kraepelin » 15 nov. 2015, 20:11

SHERKAT SE FAIT SERMONNER (SUITE)

4 ITEM PAR ITEM (groupe de comparaison)
Consider the comparison groups used in previous studies: many did not have any matched or heterosexual control groups, most that did had non-representative lesbigay and heterosexual samples, and the few extant studies of gay fathers had particularly small sample sizes (Lerner and Nagai 2001; Marks 2012; Redding 2008; Schumm 2005). The Regnerus study compared 8 different family types that included 75 children of fathers who had experienced a gay relationship. Because family stability may be a key factor in determining child outcomes and because lesbigay couples may experience higher levels of relationship instability (Regnerus 2012a, b; Schumm 2005), the choice to use as a comparison (or “control”) group intact biological families, which are the most stable, is not unreasonable (Regnerus 2012b).
Considérez les groupes de comparaison utilisés dans les études précédentes: plusieurs ne possédaient pas de groupes témoins appariés, la plupart de ceux qui en possédaient étaient des groupes lesbigay et échantillons hétérosexuels non représentatifs, et les quelques études existantes portant sur des pères gais avaient échantillons de tailler particulièrement petites (Lerner et Nagai 2001 ; Marks 2012; Redding 2008; Schumm 2005). L'étude de Regnerus a comparé 8 différents types de famille qui comprenait 75 enfants de pères qui avaient vécu une relation homosexuelle. Parce que la stabilité de la famille peut être un facteur clé dans le développement des enfants et parce que les couples lesbigais peuvent connaître des niveaux élevés d'instabilité de la relation (Regnerus 2012a, b; Schumm 2005), le choix d'utiliser comme point de comparaison (ou «contrôle») un groupe familles intactes , qui sont le plus stable, n’était pas déraisonnable (Regnerus 2012b).
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Re: homoparentalité

#2672

Message par Kraepelin » 15 nov. 2015, 20:22

SHERKAT SE FAIT SERMONNER (SUITE)

5 ITEM PAR ITEM (Capturer la portion marginale)
Consider how “gay” or “lesbian” parents were identified in previous studies. Most studies included participants who had been in an openly lesbigay relationship (Lerner and Nagai 2001; Redding 2008; Schumm2005), defined relative to only one period in the child’s life (e.g., at age 17, or for a five-year period) (Marks 2012; Schumm 2012b). Many studies have confounded family structure and parental sexual orientation. As one commentator noted, “visible lesbigay parenthood is such a recent phenomenon that most studies are necessarily of the children of a transitional generation of self-identified lesbians and gay men who become parents in the context of heterosexual relationships that dissolved before or after they assumed a gay identity . . . [making] it impossible to fully distinguish the impact of a parent’s sexual orientation on a child from the impact of such factors as divorce, re-mating, the secrecy of the closet, the process of coming out, or the social consequences of stigma” (Stacey and Biblarz 2001). Regnerus used as the selection criteria for the “gay” and “lesbian” samples those children whose parents had reported having had a same-sex relationship. This unique way of defining sexual orientation captures an important subpopulation of lesbigay parents not tapped in previous studies that may better represent the reality of lesbigay family life in America (Johnson et al. 2012; Schumm 2010). Regnerus’ national probability sample suggests that planned, stable lesbigay families are “relatively scarce” (Regnerus 2012a, p. 766).
Considérez combien de parents «gay» ou «lesbienne» ont été identifiés dans les études antérieures. La plupart des études incluaient des participants qui avaient été dans une relation lesbigay ouverte (Lerner et Nagai 2001; Redding 2008; Schumm2005), définie par rapport à une seule période dans la vie de l'enfant (par exemple, à 17 ans, ou pour une période de cinq ans) ( Mark 2012; Schumm 2012b). De nombreuses études ont confondu la structure familiale et l'orientation sexuelle des parents. Comme le note un commentateur, «l'homoparentalité visible est un phénomène tellement récent que la plupart des études portent nécessairement sur des enfants d'une génération de transition de lesbiennes et d'hommes gais qui se sont identifiés et qui deviennent parents dans le cadre de relations hétérosexuelles dissoutes avant ou après qu'ils aient assumé leur identité gay. . . [rendant] impossible de distinguer pleinement l'impact de l'orientation sexuelle d'un parent sur un enfant de l'impact de facteurs tels que le divorce, le reaccouplement, le secret de la chambre à coucher, le processus de coming-out, ou les conséquences sociales de la stigmatisation " (Stacey et Biblarz 2001). Regnerus utilise comme critères de sélection pour son échantillon «gay» et «lesbienne» des enfants qui ont indiqué que leurs parents avaient eu une relation de même sexe. Cette façon unique de définir l'orientation sexuelle capture une sous-population importante des parents lesbigais non répertoriée dans les études précédentes et qui peuvent mieux représenter la réalité de la vie de famille lesbigay en Amérique (Johnson et al 2012;. Schumm 2010). L'échantillon probabiliste national de Regnerus suggère que les familles homoparentales planifiées et stables sont "relativement rares" (Regnerus 2012a, p. 766).
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Re: homoparentalité

#2673

Message par unptitgab » 15 nov. 2015, 20:25

Kraepelin a écrit :
Considérez la représentativité des échantillons dans les études précédentes: la plupart étaient des parents exclusivement ou majoritairement blancs,
Quelle était la proportion de blonds, de roux et de bruns? Excusez moi de trouver cette phrase particulièrement conne. Que la comparaison socio-éducative soit équitable oui, mais que vient foutre la couleur de peau au milieu?
"Quand elle devient « pure » de toute expérience sensorielle, la raison déraisonne. Elle prétend prouver l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme. Cette folie s’appelle métaphysique. Le métaphysicien est un savant fou. Il veut tout prouver, il ne montre que son insanité." Jean-Baptiste Botul

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Re: homoparentalité

#2674

Message par Kraepelin » 15 nov. 2015, 21:43

unptitgab a écrit :
Kraepelin a écrit :
Considérez la représentativité des échantillons dans les études précédentes: la plupart étaient des parents exclusivement ou majoritairement blancs,
Quelle était la proportion de blonds, de roux et de bruns? Excusez moi de trouver cette phrase particulièrement conne. Que la comparaison socio-éducative soit équitable oui, mais que vient foutre la couleur de peau au milieu?
Je suis surpris de votre question. Vous ne devez pas avoir un gros background en science sociale pour la poser.

Les facteurs de stress et les inclinations culturelles ne sont pas les mêmes lorsque l'on appartient à une minorité visible. C'est un fait établit et on en a mesuré l'effet dans différentes sortes de mesures sociales. Aussi, est-il pertinent, pour composer un échantillon représentatif, d'assurer une distribution représentative des différents groupes. Ça s'appelle contrôler les variables connue pouvant avoir une effet sur la mesure de la variable dépendante.
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Re: homoparentalité

#2675

Message par unptitgab » 15 nov. 2015, 22:08

Si je comprends bien le sens des études, c'est de savoir si l'homoparentalité est nuisible ou non, si le fait d'être d'une minorité visible peut entraîner des états de stress, le fait de l'être parasite donc l'étude il est alors logique de l'exclure. Ce qui serait moins le cas pour une hétéroparentalité classique d'où seront exclus les parents violents, alcooliques, drogués ou en détresse financière.
Si les études montrent que sans stigmatisations sociales des enfants d'homos vivent aussi bien que les autres, au bout d'un moment la stigmatisation cessera, comme elle a cesser pour les enfants de divorcés. Mais faire une étude sur des populations larges et diverses où ce rejet existe encore ne serait peut être pas très honnête non plus, comment prendre en compte la part du rejet sociétale et la part de l'homoparentalité s'il y a mal être des enfants?
"Quand elle devient « pure » de toute expérience sensorielle, la raison déraisonne. Elle prétend prouver l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme. Cette folie s’appelle métaphysique. Le métaphysicien est un savant fou. Il veut tout prouver, il ne montre que son insanité." Jean-Baptiste Botul

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