C'est vrai, mais il me semble que le normatif n'est pas le seul critère pour juger qu'un trouble existe bien.
Il est indispensable, mais pas auto-suffisant. Enfin il me semble qu'un diagnostique comporte pas mal de critères, et les psy on de toute façon déjà pensés à cette problématique.
Dans le cadre normatif, si 70% de la population souffrait de trouble dépressif, celui-ci ne ferait probablement pas partie du manuel diagnostic.
Je ne sais pas pour ce genre de troubles.
C'est possible...
Il en est de même pour une grande parties des troubles à caractère sociale, donc très normatif (trouble anxieux, évitant etc...). Quoi que le normatif seul ne suffise pas forcement au diagnostique.
Mais pour d'autres ça parait improbable, notamment une grande partie des psychoses ou des troubles de types Alzheimer, dans ce dernier cas (et pas forcement le premier), il faudrait que 100% des personnes qui décident du classement des troubles sois touchés... (et qu'ils ignorent les autres criteres gênant, trouble cognitif, ou lésions etc etc, en plus)
Après si on reste que dans le cadre normatif...

C'est freestyle hihi
Edit: Heuuu sinon, je trouve que ce que tu à dit reste très, très interessant (je trouve que les "que" et "toujours" mériterais quelques explications, sources etc, mais à part ce detail, je suis d'accord, du moins je trouve ça interessant):
Malkovitch a écrit :Un possible lien entre croyances et troubles neuro ou psycho logiques ne peut s'établir que dans un cadre normatif.
Comme il n'y a pas de référent fondamental pour définir et fixer un cadre à la santé mentale, le trouble mental est toujours spéculatif.
L'irrationalité n'est ni un indice de santé mentale ni un indice de trouble mental. L'humain est rationnel et irrationnel par nature, la science est rationnelle par convention.
Nous existons dans un monde construit sur des conventions qui elles-même s'appuient sur des normes. De plus, raison et logique ne forment pas une dyade exclusive puisque l'irrationalité possède aussi sa propre logique.