Bonjour Michel, c'est la première fois que je vous lis sur ce forum, et je suis désolé du commentaire qui va suivre, mais:
Mireille a écrit :
Supposons qu'on donne le choix aux victimes de Charlie Hebdo de revenir vivre à genoux ou de rester morts; quel serait le résultat ?
Les clichés verbaux prônant la gloire du martyr au nom de la liberté d'expression ne tiennent pas la route devant la vraie réalité...
Et quel serait le résultat pour un Martin Luther King? Et ce résultat dévaloriserait-il son action?
Quant aux victimes de Charlie, je pense, pour avoir lu ce journal depuis ses débuts, que le martyr n'était pas leur tasse de thé, mais que ces gens étaient habitués aux pressions et aux menaces depuis longtemps, et de toute part, et qu'ils avaient choisi de continuer à publier leurs idées et leurs visions du monde (j'utilise le pluriel car il y avait une belle diversité de caractères et d'opinions dans cette équipe).
L'errance iconographique qui tire dans toutes les directions sert le jeu des connards qui, comme l'affirme si bien Plantu, nous attendent au coin de la rue. Je préfère vivre en déjouant les fous pour avoir la satisfaction de les voir disparaître un jour, jour qui n'est peut-être pas si loin...
Les connards en question seraient-ils en peine de trouver un prétexte quelconque pour massacrer quiconque représenterait l'Occident à leurs yeux?
Jusqu'où faudra-t-il aller pour se sentir un peu moins menacé?
Depuis les accords de Munich au moins, nous devrions savoir qu'il est inutile et finalement dangereux de vouloir composer avec certaines personnes...
Les illusions que l'on perpétue sont quelque part des mensonges. Mireille.