Bonsoir,
Lambert85 a écrit :lau'jik a écrit :Peut-on imaginer qu'à vouloir être trop gros et ambitieux l'E.I implose ? Ou qu'ils finissent par s'attirer les foudres des autres mouvements de rébellion ?
L'EI est déjà en lutte contre les autres mouvements rebelles (parfois en même temps que l'armée syrienne) et en général c'est l'EI qui l'emporte hélas. Les autres rebelles dont les plus moderés, ont été réduits à pas grand chose. Certains de leurs membres ont rejoint l'EI de gré ou de force, avec leur armement.
cet état de fait risque de changer si leurs opposants profitent des actions menées contre l'E.I, comme vous le précisez certains rejoignent leurs unités "de gré ou de force", les "de force" sont autant de potentiels déserteurs et saboteurs qui peuvent agir si ils sentent une opportunité.
Voici un article pour illustrer mon propos :
Syrie. Vent de révolte contre Daech dans la ville de Manbij.
C'est peut être marginal mais assez représentatif des troubles auxquels ils risquent d' être confrontés en plus de leurs opérations "classiques" si l'on peut dire.
J'ai quand même du mal à voir quel est le but de leur stratégie que ce soit à court ou long terme, surtout qu'il y a un moment où,
malgré les amphèt', il vont être à court de combattants (pas du jour au lendemain bien sur).
Donc, renforcer les liens entre les acteurs du conflit contre-soi, ouvrir de nouveaux fronts (
enfin en ce moment je ne sais pas je ne trouve pas de carte récente) tout en maintenant ses positions, accélérer les mesures de blocage contre leurs rentrées financières, accroître la surveillance de leurs réseaux à l'étranger, montrer au monde entier qu'en fait de "pieux" combattants on a une armée de petites frappes et de bas du front drogués jusqu'aux yeux, vouloir exporter le conflit dans des pays qui n'en ont plus eu sur leurs territoires depuis des décennies et qui y ont pris goût, je ne suis pas une stratège de premier rang mais je ne comprend pas.