Je serais curieux d'en découvrir ta compréhension à travers une définition claireMireille a écrit : je ne suis pas du tout sûre que l'on a la même compréhension du mot Nature.

Je serais curieux d'en découvrir ta compréhension à travers une définition claireMireille a écrit : je ne suis pas du tout sûre que l'on a la même compréhension du mot Nature.
?? potentiel d'action ??Mireille a écrit : le potentiel d'action qui émerge de toute chose et qui ne peut se manifester que grâce à la nature de la dite chose
On pourrait dire que la nature d’une chose c’est l’ensemble de ce qui fait qu’une chose est ce qu’elle est (ce que dit Jean-François), mais pour y voir plus qu’un mot, il faut la regarder se déployer à l’intérieur d’un certain potentiel d’action, défini lui en fonction de son présent, passé et futur (ce que moi je ressens). Tu vois, ce qui constitue la dite chose tout comme son action sur tous les temps sont indissociables.Lulu Cypher a écrit :Je serais curieux d'en découvrir ta compréhension à travers une définition claireMireille a écrit : je ne suis pas du tout sûre que l'on a la même compréhension du mot Nature.
J'avais sauté ce message, Lulu, le mieux serait que je me concentre sur mon travail, je reviendrai sur le forum plus tard. Bonne après-midi, Lulu. J'aurais préféré plongé dans ton esprit avec des propositions Redico. C'est plus facile pour moi du moins. Si tu changes d'idée ne te gêne pas pour évaluer et me faire quelques propositions à la limite de l'indécenceLulu Cypher a écrit :Sans doute as-tu une vue très restrictive de ce que sont les propriétés d'un objet .... tu y vois des éléments statiques, intrinsèques à l'objet et ne définissant pas ses interactions possible ce qui est une erreur.Mireille a écrit : Il te faut comprendre la relation qu’entretient toute chose avec son environnement pour en comprendre sa nature, ce qui exprime une dynamique quelque part, dynamique qui ne peut pas être réduite aux propriétés de la dite chose comme le prétend Jean-François. Ne serais-ce que par la définition du mot dynamique qui entraîne le mouvement de différentes forces.
En simplifiant et pour illustrer en vitesse :Et l'ensemble de tout ça suffit à définir le jeu d'échecs ... et il n'existe pas de "nature" du jeu d'échecs en dehors des propriétés/fonctionnalités/capacités qui le définissent (ce qui est d'ailleurs un peu une tautologie).
- Une "pièce" d'un jeu d'échec (physique) regroupe la notion d'existence physique, sa matière, possède aussi une relation de positionnement avec l'objet "échiquier" par rapport à l'une de ses cases.
- Un "pion" ou une "tour" sont des objets différents qui héritent de l'objet "pièce" et en reprennent toutes les propriétés, et fonctionnalités. L'objet "pion" regroupe, outre ces propriétés héritées, une représentation 3D spécifique, des règles de déplacement, des règles de prise.
- L'objet "jeu d'échec" comporte un objet "échiquier", un objet "camp blanc", un objet "camp noir" (qui eux-même contiennent des objets "pions", "cavaliers" etc ...), des règles.
Personnellement je m'arrêterais bien là. Il n'y a pas plus qu'un mot ... ou sinon il va te falloir plus qu'un mot pour définir ce qui est plus qu'une choseMireille a écrit : On pourrait dire que la nature d’une chose c’est l’ensemble de ce qui fait qu’une chose est ce qu’elle est (ce que dit Jean-François),mais pour y voir plus qu’un mot, il faut la regarder se déployer à l’intérieur d’un certain potentiel d’action, défini lui en fonction de son présent, passé et futur (ce que moi je ressens). Tu vois, ce qui constitue la dite chose tout comme son action sur tous les temps sont indissociables.
De toute façon tu te serais cogné la tête au fond de la piscine parce que je ne pense pas qu'un redico soit possible si les définitions des mots contenus dans les salves ne font pas minimalement consensus[1] auprès des participants ... à moins de faire un redico sur les mots eux-même .... pffff. Puis l'autre raison c'est que si ça peut aider à détordre d'un point de vu statistique ça perd en efficacité d'un point de vue sémantique[2].Mireille a écrit : J'aurais préféré plonger dans ton esprit avec des propositions Redico. C'est plus facile pour moi du moins. Si tu changes d'idée ne te gêne pas pour évaluer et me faire quelques propositions à la limite de l'indécence
On s'amuse à gribouiller le superflu selon Lulu. Tu devrais avoir honte espèce de gros nounours aux dents rieusesLulu Cypher a écrit :Message par Lulu Cypher » 12 Fév 2016, 15:45
Mireille a écrit :On pourrait dire que la nature d’une chose c’est l’ensemble de ce qui fait qu’une chose est ce qu’elle est (ce que dit Jean-François), mais pour y voir plus qu’un mot, il faut la regarder se déployer à l’intérieur d’un certain potentiel d’action, défini lui en fonction de son présent, passé et futur (ce que moi je ressens). Tu vois, ce qui constitue la dite chose tout comme son action sur tous les temps sont indissociables.Personnellement je m'arrêterais bien là. Il n'y a pas plus qu'un mot ... ou sinon il va te falloir plus qu'un mot pour définir ce qui est plus qu'une chose
En lisant tes coucouneries, j'étais entrain de t'imaginer faire l'Amour à ta belle épouse, et, dans un bon moment pour elle, un petit signal se fait entendre et tu lui réponds : Excuse-moi chérie, juste un petit post qui vient d'entrer, je te reviens dans un instantLulu Cypher a écrit :[2] j'en parlais ce matin encore à mon épouse .... faire l'amour en mode redico ça détord mais c'est moins le fun .... même si les salves sont interessantes ... hein ? ok j'arrête
Aah ! La Saint-Valentin .... le fête des hypocrites !!!Mireille a écrit :N'oublie pas d'acheter des chocolats à ta douce, dimanche c'est la St-Valentin
Eh bien selon Lulu je ne pense pas .... ce que je dis c'est qu'on ne définit pas quelque chose par autre chose que ce qui le définit (ce qui autant semblable à un truisme qu'une tautologie est identique à une Lapalissade) et que la définition de JF me parait nécessaire et suffisante ... voilà voilà.Mireille a écrit :On s'amuse à gribouiller le superflu selon Lulu.
J'avoue que je ne comprends aucune des propositions et j'ai même du mal à voir ce qu'apporte l'introduction (aucune des propositions ne portent réellement sur ce qui est dit en intro). Quand je dis que je ne comprends pas, c'est le sens des propositions. Et comme la plupart des propositions demandent d'accepter le terme non-défini* de "nature", ça ajoute à la difficulté d'évaluer.Mireille a écrit :J'aurais préféré plongé dans ton esprit avec des propositions Redico. C'est plus facile pour moi du moins
Je pense que si on retirait complètement le mot "nature" des dictionnaires qu'on gagnerait en clarté. Ça obligerait à expliquer avec plus de précision de quoi on parle.Jean-Francois a écrit :La où le flou régnant est particulièrement clair, c'est dans la juxtaposition des deux premières propositions:
"La nature d’un être vivant"
"La nature d’espèces différentes"
L'utilisation du même terme employé pour ce qui tient d'échelles différentes (1 c. plusieurs individus) signale qu'il ne signifie pas grand-chose de précis. Selon ton utilisation de nature, on pourrait aussi dire "nature des cellules de cet être vivant", 'nature des molécules des cellules de cet être vivant"... "la nature des écosystèmes"... la nature selon Mireille, c'est un peu le principe des matriochkas mais étendu à l'infini. La même "nature" sert à tous les niveaux... avec des particularités. C'est à la fois pareil et différent sans qu'on sache jamais trop ce que c'est.
"Dieu" et "spiritualité", c'est pas mal aussi dans le genre.Invité a écrit :Le mot "nature" c'est souvent aussi éclairant que les mots passe-partout "chose",'"affaire" ou "machin". C'est le mot valise par excellence
Le "tsé-veut-dire" de la discussion vaseuse.
Je les bat tous :Invité a écrit :Salut JF.
Oui bien sûr que j'ai pressé volontairement le bouchon quelque peu.
C'est utile et précis dans certaines discussions, mais c'est aussi souvent utilisé comme mot fourre-tout.
Google nous donne quelques statistiques sur l'utilisation de certains mots sur le site des SdQ:
I.
- nature = 1,070,000
dieu = 486,000
spiritualité = 403.000
sceptique = 236.000
zozo = 17,700
zézé = 10,400
religion = 533,000
athée = 153,000
"jean-françois" = 413,000 (juste un peu moins populaire que dieu)
Pourquoi la nature des choses, ne contiendraient-elles pas tout ce qui existe, de la cellule à tout ce qu'on est à même d'observer ?Jean-Francois a écrit : La où le flou régnant est particulièrement clair, c'est dans la juxtaposition des deux premières propositions:
"La nature d’un être vivant"
"La nature d’espèces différentes"
L'utilisation du même terme employé pour ce qui tient d'échelles différentes (1 c. plusieurs individus) signale qu'il ne signifie pas grand-chose de précis. Selon ton utilisation de nature, on pourrait aussi dire "nature des cellules de cet être vivant", 'nature des molécules des cellules de cet être vivant"... "la nature des écosystèmes"... la nature selon Mireille, c'est un peu le principe des matriochkas mais étendu à l'infini. La même "nature" sert à tous les niveaux... avec des particularités. C'est à la fois pareil et différent sans qu'on sache jamais trop ce que c'est.
L'idée m'est venu après avoir trouvé que la vipère et la couleuvre se ressemblant de beaucoup avait un comportement très différent : une était agressive et l'autre peureuse. Hier, j'ai essayé de retrouvé ce que j'avais lu sur le forum de Futura-Sciences sur les espèces ayant de toutes petites différences, et je n'ai pas réussis à le retrouver, mais je vais continuer de chercher.Jean-Francois a écrit : pourrais-tu amener des exemples précis d'espèces "ayant que de très minimes variations entre-elles" mais aux comportements "diamétralement opposés"? C'est le diamétralement qui m'intéresse surtout.
Désolé de péter ta baloune, mais tu t'es gourré dans ta requête.curieux a écrit :Je les bat tous :
moi = 563 000 000
Ben oui: tu places un chapeau invisible sur les choses et tu t'arranges avec le discours pour tenter de le rendre réel. Nous on évalue ce qui est et, ce faisant, on constate qu'il n'y a pas besoin d'un tel chapeau.Mireille a écrit :La différence fondamentale entre votre manière de voir et la mienne, c'est que pour vous la nature des choses représente ce que vous en décrivez tandis que pour moi cette nature était pré-existente à tout ce que nous pouvions en penser
D'une part, cela rend ton discours incohérent car tu dis que les individus ont une nature mais que les espèces en ont une aussi. Donc, il ne s'agit pas d'une seule nature.Pourquoi la nature des choses, ne contiendraient-elles pas tout ce qui existe, de la cellule à tout ce qu'on est à même d'observer ?
Tu te laisses avoir par des superficialités: les vipères et les couleuvres ne sont pas des espèces très similaires, elles ont plus que de "minimes variations entre elles". En fait, ces animaux sont classés dans des familles différentes ce qui signale des différences plus que minimes. D'ailleurs, une des différences majeures est que les premières disposent de crochets venimeux... disposer d'une arme dangereuse aide à être moins peureux. C'est sûr que si, pour toi, tous les serpents sont des "espèces similaires"... tu en trouveras avec des comportements "diamétralement opposés". Mais c'est surtout parce que tu ne t'y connais pas très bien en biologie.L'idée m'est venu après avoir trouvé que la vipère et la couleuvre se ressemblant de beaucoup avait un comportement très différentJean-Francois a écrit : pourrais-tu amener des exemples précis d'espèces "ayant que de très minimes variations entre-elles" mais aux comportements "diamétralement opposés"? C'est le diamétralement qui m'intéresse surtout.
Merdre! Va bientôt falloir que je vérifie si j'existe.Invité a écrit :juste un peu moins populaire que dieu![]()
Ne trouves-tu pas que le monde qui nous entoure est merveilleux .... complexe ... merveilleusement complexe, assez difficile à modèliser et à comprendre ?Mireille a écrit :Pourquoi la nature des choses, ne contiendraient-elles pas tout ce qui existe, de la cellule à tout ce qu'on est à même d'observer ?
La nature de tes commentaires décrivent bien la nature de la question.Lulu Cypher a écrit :En quoi ton concept de nature des choses (pas en tant qu'objet rhétorique mais en tant que tentative de description du réel) apporte-t-il quelque chose d'utile ?
Si la "nature des choses" contient tout ce qui existe c'est l'univers ... si elle se réfère à tout ce qui décrit une couleuvre .... alors c'est une couleuvre .... si elle décrit ce qui est commun à une couleuvre ou une vipère ou un aspic (pas le plat en gelée ... le cobra égyptien) alors c'est un serpent .... bref les mots sont déjà la pour décrire le réel ....
Je n'ai pas de mérite c'est ma natureInvité a écrit : La nature de tes commentaires décrivent bien la nature de la question.![]()
Pourquoi dis-tu « non » alors? Je ne vois pas ce qui te fait penser que, pour moi, une intervention ne serait pas observable. Pour moi, une « divinité » (j'essaie d'éviter le plus possible les termes « Dieu » ou « divinité », puisqu'ils sont subjectifs, imprécis et peuvent différer grandement d'une personne à l'autre) ne serait pas un être (surpuissant) parmi d'autres, mais plutôt une expression (tendancieuse) d'un principe totalement absolu et inobservable. Ainsi, une « intervention divine » est déjà une expression contradictoire : une intervention, ça s'observe, Dieu, ça ne s'observe pas. Tu dis non, mais ton objection n'a pas vraiment de lien avec ce que j'exprimais ici.Psyricien a écrit :Non, « une intervention », c'est tout à fait observable.Dave a écrit :Donc, une intervention divine n'est pas un fait, mais une interprétation d'un fait. Une intervention divine est (par définition) le contraire d'une explication (se voulant le moindrement scientifique ou concrète).
C'est encore drôle. Pour s'instruire uniquement par soi-même d'une manière enrichissante, faut-il encore savoir chercher aux bons endroits et avoir une bonne compréhension de lecture.Psyricien a écrit :Découvrir n'est pas à la portée de tout le monde, s'instruire si.
Personnellement, je préfère rester prudent à propos du terme « croyance ». Il se rattache à beaucoup d'activités intimes de l'homme. Je pense que l'idée importante ici, c'est de bien comprendre les croyances que nous entretenons (et l'intensité de chacune d'entre elles) en les distinguant (autant que possible) des faits.Psyricien a écrit :Aussi, j'ai envie de redire que les croyances n'ont pas à avoir de passe-droit.
En un sens, oui. Il faut simplement que ça reste de la science. Il n'empêche également que le plus important en science, c'est sa force prédictive. Elle est d'ailleurs la plus adaptée de tous les domaines pour établir les (meilleures) prédictions : c'est son rôle. La philosophie (se voulant objective) aussi a le droit de s'intéresser à tout.Psyricien a écrit :La science a le droit de s'intéresser à tout. Rien n'empêche d'approcher n'importe quel sujet de façon objective (même si dans certains domaines des considérations subjectives demeureront, sous la forme d'objectifs le plus souvent).
Je veux d'abord préciser que je n'ai jamais voulu dire que la science n'a pas le droit de se prononcer sur les croyances. Évidemment, les croyances en tant que phénomènes psychologiques peuvent (et doivent) être l'objet d'études scientifiques. Les études historiques permettent de montrer le caractère très « humain » des livres « sacrés ». Il n'en demeure pas moins que ce sont aussi des philosophes qui, en premier lieu, remettent sérieusement en doute les croyances religieuses ou les nombreuses incohérences des discours religieux.Psyricien a écrit :N'en déplaise aux croyants qui voudraient nous faire penser que la science n'a pas le droit de se prononcer sur les croyances. Cela reviendrait à interdire toutes les études historiques qui montrent que le récit biblique est une bonne grosse fiction (repompé d'autres mythologies pour une bonne partie).
C'est évident. J'espère que tu ne pensais pas que, pour moi, croire à n'importe quoi, malgré les faits contredisant nos croyances, était « correct » et sans malheureuse conséquence. Cependant, il subsiste toujours certaines croyances (convictions) qui ne peuvent être tranchées par la science du fait qu'elles sont infalsifiables. Ces convictions pourraient être « utiles » dans la façon de mener notre vie ou de se sentir (en toute connaissance de cause).Psyricien a écrit :Les croyances n'ont pas à être « comprises », les croyances doivent s'incliner devant le réel... celui qui n'est pas en mesure de faire passer ces croyances après le monde réel est un bon gros zozo!
Encore une fois, c'est évident. On peut même généraliser cette dangerosité en mentionnant qu'il existe aussi des scientifiques qui ont cette tendance à être croyants, comme si leur théorie suffisait à tout expliquer et comme si toute autre recherche dans le domaine en question était considérée d'emblée comme étant vaine. Autrement dit, toute explication n'est jamais complètement définitive. Du moins, si elle l'est, on ne peut le démontrer parfaitement.Psyricien a écrit :La croyance n'est pas seulement dangereuse quand elles s'opposent aux faits, la croyance est dangereuse dès qu'elle se veut expliquer le réel. Même si l'explication n'est pas connue. Car dès lors la croyance se substitue à l'effort de recherche d'une explication.
Les croyances aident à dormir ceux qui ont un besoin de réponses fussent-elles mauvaises.
Bien sûr! Combien de personnes jouissent juste à la pensée de démolir (littéralement) un être humain quelconque? Dans cette optique, certaines « croyances » (convictions) avouées comme telles (à soi-même) peuvent être intéressantes. L'idée n'est donc pas de ne pas avoir de croyances à tout prix, mais surtout de faire de l'ordre dans notre tête et développer notre esprit critique (entre autres).Psyricien a écrit :Soit sûr que même sans croyance, on trouve toujours des raisons de se foutre sur la gueule.
Je suis fortement en accord avec cette affirmation. Les croyances, ce n'est pas que ça, mais c'est beaucoup ça. J'espère bien que ce contrôle n'est pas une nécessité pour un meilleur vivre-ensemble. Il ne s'agit pas seulement d'instruire son prochain, mais surtout de l'aider à bien réfléchir (lorsque c'est possible).Psyricien a écrit :Les croyances ne sont qu'un moyen de contrôle des foules dont la capacité de raisonnement est limitée. C'est bien plus simple à faire, et c'est moins dangereux que de les instruire (après ils pourraient poser des questions).
La paresse est effectivement une cause du manque d'instruction (et j'ai aussi un souci avec ça), mais ce n'est pas la seule, à mon avis.Psyricien a écrit :J'ai toujours un souci avec le fait de prendre par la main des adultes trop fainéants pour s'instruire eux-mêmes.
Je ne pense pas qu'une personne qui croit à une licorne (rose) invisible ait un profil psychologique similaire à celui qui croit en un principe créatif tel que je l'ai défini auparavant. Je pense que tu manques de nuance ici. D'ailleurs, le fait que la licorne possède une forme particulière rend son existence infiniment improbable au regard de toutes les formes possibles d'objets invisibles. Cette personne a surement juste imaginé ou halluciné cette licorne. Est-ce que, pour toi, toute idée non scientifique est également stupide et est un « ajout »?Psyricien a écrit :L'idée d'une créativité n'est pas moins/plus stupide que n'importe quel ajout fait à l'univers, bien que rien ne laisse entendre qu'une telle chose existe.
Petite remarque. Ça m'a l'air d'une lapalissade. Mais, je suis d'accord!Psyricien a écrit :Je rejette systématiquement tout ajout à l'univers dont l'utilité est nulle.
Ce n'est pas ici vraiment l'idée d'un « Dieu » qui crée, c'est simplement l'idée d'un principe de variabilité fondamentale. Ce n'est pas un ajout, mais plutôt une idée métaphysique plus ou moins utile, c'est relatif. Sais-tu, au moins, de quelle idée je parlais au départ? C'était un argument en défaveur du créationnisme comme science. (J'avoue encore me demander pourquoi Mireille a créé cette enfilade dans la section « science ». Enfin...)Psyricien a écrit :L'ajout d'une créativité (d'un dieu, car nommons là pour ce qu'elle est) n'apporte rien, n'explique rien, et n'est suggéré par rien dans le monde réel.
D'abord, ce n'est pas « ma » croyance. De plus, juger une chose (ici, toutes les croyances, ce qui me semble très vaste) comme étant inutile en soi et sans fondement est, en un sens, une forme de croyance injustifiée. Au niveau de la logique et de la psychologie, toutes les croyances ne s'équivalent pas. Il y a des croyances contradictoires d'emblée, d'autres ayant une probabilité de 50 % (par défaut), d'autres évoquant une prudence, etc. Au niveau scientifique, toute croyance infalsifiable possède cependant le même statut.Psyricien a écrit :En gros, tu veux que ta croyance ait un statut spécial quoi? Mais pourquoi donc? Qu'est-ce qui justifierait ce statut « spécial »?
Ta croyance est comme toutes les autres... une petite histoire que tu te racontes, sans utilité ni fondement.
D'accord, je comprends. Personnellement, je préfère « de manière intersubjective » ou « par un vaste ensemble d'entités », cependant. Il peut y avoir des niveaux de réalité trop vastes ou complexes pour être un jour observé par les humains limités que nous sommes, mais observable par d'autres entités déjà reliées à ces niveaux. Il ne me semble pas impossible d'imaginer qu'il puisse exister certaines choses nous influençant indirectement sans que nous puissions les observer. Enfin, c'est un détail.Psyricien a écrit :Réel : ce qui est observable de manière objective.
Je vois ce que tu veux dire grosso modo, mais, en réalité, ce n'est pas si clair (pour moi, du moins). Ce que je retiens de significatif ici est le fait que la connaissance s'élargit continuellement, ce qui est un truisme. L'ignorance connue peut se réduire comme elle peut augmenter. Elle semble même avoir tendance à augmenter, ce qui est logique après tout. Je pense qu'il faut le mentionner, ça aussi. « Écart » devient donc un terme plus ou moins précis du fait que la réalité varie selon les moments ou selon les entités, du fait également qu'elle peut être infinie.Psyricien a écrit :Comprendre donc dans ma phrase que les lois de la nature telles que formulées par la science sont une description du réel dont l'écart au réel tend à réduire.
Dave a écrit :Pourquoi dis-tu « non » alors? Je ne vois pas ce qui te fait penser que, pour moi, une intervention ne serait pas observable.Psyricien a écrit :Non, « une intervention », c'est tout à fait observable.Dave a écrit :Donc, une intervention divine n'est pas un fait, mais une interprétation d'un fait. Une intervention divine est (par définition) le contraire d'une explication (se voulant le moindrement scientifique ou concrète).
Pour moi, une « divinité » (j'essaie d'éviter le plus possible les termes « Dieu » ou « divinité », puisqu'ils sont subjectifs, imprécis et peuvent différer grandement d'une personne à l'autre) ne serait pas un être (surpuissant) parmi d'autres, mais plutôt une expression (tendancieuse) d'un principe totalement absolu et inobservable.
Tu poses "Dieu ça ne s'observe pas" ? Pourquoi ? Qu'est-ce qui lui donne se passe droit ?Ainsi, une « intervention divine » est déjà une expression contradictoire : une intervention, ça s'observe, Dieu, ça ne s'observe pas. Tu dis non, mais ton objection n'a pas vraiment de lien avec ce que j'exprimais ici.
Il se rattache à beaucoup d'activités intimes de l'homme.
C'est même la base ais-je envie de dire. Mais les distinguer n'est pas suffisants. Il faut aussi se rendre compte que les croyances doivent être assujetti aux faits. Et que par voie de conséquence, une croyance ne saurait se prononcé sur un domaine où l'on dispose de faits.Je pense que l'idée importante ici, c'est de bien comprendre les croyances que nous entretenons (et l'intensité de chacune d'entre elles) en les distinguant (autant que possible) des faits.
La philosophie objective ? J'aimerais des détails.Il n'empêche également que le plus important en science, c'est sa force prédictive. Elle est d'ailleurs la plus adaptée de tous les domaines pour établir les (meilleures) prédictions : c'est son rôle. La philosophie (se voulant objective) aussi a le droit de s'intéresser à tout.
Pourquoi enrober de croyances alors ce qui est un choix subjectif ?C'est évident. J'espère que tu ne pensais pas que, pour moi, croire à n'importe quoi, malgré les faits contredisant nos croyances, était « correct » et sans malheureuse conséquence. Cependant, il subsiste toujours certaines croyances (convictions) qui ne peuvent être tranchées par la science du fait qu'elles sont infalsifiables. Ces convictions pourraient être « utiles » dans la façon de mener notre vie ou de se sentir (en toute connaissance de cause).Psyricien a écrit :Les croyances n'ont pas à être « comprises », les croyances doivent s'incliner devant le réel... celui qui n'est pas en mesure de faire passer ces croyances après le monde réel est un bon gros zozo!
Encore une fois, c'est évident.Psyricien a écrit :La croyance n'est pas seulement dangereuse quand elles s'opposent aux faits, la croyance est dangereuse dès qu'elle se veut expliquer le réel. Même si l'explication n'est pas connue. Car dès lors la croyance se substitue à l'effort de recherche d'une explication.
Les croyances aident à dormir ceux qui ont un besoin de réponses fussent-elles mauvaises.
Je ne pense pas qu'une personne qui croit à une licorne (rose) invisible ait un profil psychologique similaire à celui qui croit en un principe créatif tel que je l'ai défini auparavant.Psyricien a écrit :L'idée d'une créativité n'est pas moins/plus stupide que n'importe quel ajout fait à l'univers, bien que rien ne laisse entendre qu'une telle chose existe.
Je pense que tu manques de nuance ici.
D'ailleurs, le fait que la licorne possède une forme particulière rend son existence infiniment improbable au regard de toutes les formes possibles d'objets invisibles.
Toute idée posé comme ne faisant pas écho dans le réel ? Oui.Cette personne a surement juste imaginé ou halluciné cette licorne. Est-ce que, pour toi, toute idée non scientifique est également stupide et est un « ajout »?
Cool, donc on est d'accord ta créativité, on peut la jeter par la fenêtre ?Petite remarque. Ça m'a l'air d'une lapalissade. Mais, je suis d'accord!Psyricien a écrit :Je rejette systématiquement tout ajout à l'univers dont l'utilité est nulle.
Ce n'est pas ici vraiment l'idée d'un « Dieu » qui crée, c'est simplement l'idée d'un principe de variabilité fondamentale. Ce n'est pas un ajout, mais plutôt une idée métaphysique plus ou moins utile, c'est relatif.Psyricien a écrit :L'ajout d'une créativité (d'un dieu, car nommons là pour ce qu'elle est) n'apporte rien, n'explique rien, et n'est suggéré par rien dans le monde réel.
L'ajout d'une croyance pour en contré une autre ... voilà qui est bien classique comme "guerre de religions"Sais-tu, au moins, de quelle idée je parlais au départ? C'était un argument en défaveur du créationnisme comme science. (J'avoue encore me demander pourquoi Mireille a créé cette enfilade dans la section « science ». Enfin...)
D'abord, ce n'est pas « ma » croyance. De plus, juger une chose (ici, toutes les croyances, ce qui me semble très vaste) comme étant inutile en soi et sans fondement est, en un sens, une forme de croyance injustifiée.Psyricien a écrit :En gros, tu veux que ta croyance ait un statut spécial quoi? Mais pourquoi donc? Qu'est-ce qui justifierait ce statut « spécial »?
Ta croyance est comme toutes les autres... une petite histoire que tu te racontes, sans utilité ni fondement.
C'est de ça qu'on parle ici justement ... donc cool t'a comprisAu niveau scientifique, toute croyance infalsifiable possède cependant le même statut.
Non, ça fait rentré dans le réel des choses que l'on ne saurait qualifié de réel, comme le contenu des allu de masse ! Ou autre hystérie collectives.D'accord, je comprends. Personnellement, je préfère « de manière intersubjective » ou « par un vaste ensemble d'entités »Psyricien a écrit :Réel : ce qui est observable de manière objective.
cependant. Il peut y avoir des niveaux de réalité trop vastes ou complexes pour être un jour observé par les humains limités que nous sommes, mais observable par d'autres entités déjà reliées à ces niveaux.
Bah, si elles t'influence, elles sont observable par définition. Même si l'influence est indirecte.Il ne me semble pas impossible d'imaginer qu'il puisse exister certaines choses nous influençant indirectement sans que nous puissions les observer. Enfin, c'est un détail.
Si elle te fait te sentir mieux ... conserve, si elle t’empêche de faire de vilaine choses, conserve ...La question de savoir si certaines croyances valent la peine d'être entretenues n'est pas vraiment une question scientifique, à mon sens.
L'ignorance connue peut se réduire comme elle peut augmenter. Elle semble même avoir tendance à augmenter, ce qui est logique après tout.
Bonjour Jean-François,Jean-Francois a écrit : Et comme la plupart des propositions demandent d'accepter le terme non-défini* de "nature", ça ajoute à la difficulté d'évaluer.
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