Diantre ... voilà qui est bien indigeste, ne réponds à aucunes objection formulé, mais pire ... ignore les clarification de terminologie donnée précédemment. Ça sent le cranck monté en boucle !
kinkalou a écrit :Bonjour, Jean-François, Psyricien et Cartaphilus. Je n'ai jamais daubé sur la médecine occidentale. Je lui reconnais des applications incontournables, notamment dans le domaine de l'urgence où elle est incomparablement performante, dans le domaine de l'infection (encore que le développement d'un micro-organisme trouve parfois sa cause chez l'hôte lui-même) ou encore dans le domaine du traitement palliatif.
Pourtant votre réticence à parler de "médecine scientifique" ... titille mon détecteur à inepties

.
Mon propos était de contester le fait que d'un côté on ait une médecine dite scientifique et de l'autre des tas de pratiques soit disant basées sur des fondements énergétiques bidons.
Pas forcément "énergétique", mais basé sur des considérations non validés par l'expérience !
Puisque quand une traitement est validée par l'expérience, il entre de fait dans la médecine scientifique.
Je dis que cet argument est faux. si on souhaite le faire, on doit utiliser des arguments de méthode, au cas par cas, c'est pourquoi j'ai parlé mode de raisonnement. Par ailleurs, un raisonnement analogique est faible, mais ce n'est pas un mauvais raisonnement (Jean-François dit "que l'allopathie ne soit pas "analogique"), il a servi à Einstein à imaginer qu'il voyageait sur un rayon de lumière.
Misère ... voilà qu'on nous déforme les propos de bébert

.
Ne confondez pas une analogie développé en complément pour se représenter une chose, avec une analogie fournie en seule explication.
Et malheureusement l'exemple que vous prenez, c'est le premier

. Quand votre propos parle du second.
En générale un raisonnement qui ne repose que sur une analogie est foireux. Car pour qu'une analogie soit valide, il faut le démontrer.
PS: Au passage, "voyager sur un rayon de lumière", c'est une très mauvaise analogie puisque justement la vitesse à atteindre est impossible pour tout objet ayant une masse.
C'est un raisonnement créatif. Je ne souhaite pas que l'allopathie utilise ou n'utilise pas ce raisonnement, je constate simplement qu'il a progressivement augmenté sa part dans la médecine du XXème siècle, avec l'apparition de la statistique et de la corrélation.
Que de confusion ... que de confusion. On se demande bien pourquoi vous insisté avec votre terme "allopathie" ... non mais allo quoi !
On vous pourtant expliquer, qu'en médecine scientifique ce terme ne renvoie à rien !
Quand à la statistique et les corrélations, loin d'être des raisonnement par analogie sont justement de puissant moyen de mise en évidence de lien entre différentes quantité (liens pouvant être causale où indirecte.)
Excusez-moi, je ne sais pas me servir du forum, je ne suis pas un habitué. (comment insérer une citation ?)
En appuyant sur "quote" peut-être ?
Où alors encadré le texte avec les balise:
[ quote="nom" ] [ /quote ]
Supprimez les espace entre les [] pour que ça marche.
Vous dites : "qui ont fait preuve d'efficacité lors de tests scientifiques".
Oui, l'efficacité d'un anti inflammatoire sur l'inflammation est démontrée. Mais cette relation ne constitue pas un argument suffisant pour attacher le terme scientifique au mot médecine.
Bah si ... ne vous en déplaise. Qu'en un produit à un effet démontré, c'est une connaissance scientifique

.
Ce rattachement est fait de façon courante pour parler de l'utilisation de connaissance scientifique afin de soigner des gens.
Pourquoi vous y opposez ? D'où vient votre malaise vis à vis de cette formulation.
Les sciences biologiques disent que l'inflammation est une phase du processus de réparation d'un tissu :
par exemple, David Marsolais & Jérôme Frenette, Centre de Recherche du CHUL, Département de Réadaptation, Faculté de Médecine, Université Laval : "Plusieurs données scientifiques indiquent que le processus inflammatoire joue un rôle important dans la réparation tissulaire. La modulation de l’inflammation par les AINS fait partie des pratiques médicales depuis plus de cent ans et l’on découvre encore régulièrement de nouvelles vertus à cette classe de composés chimiques. Le manque de données fondamentales et cliniques concernant la perturbation du processus inflammatoire par les AINS fait en sorte qu’une pratique médicale empirique soit encore privilégiée par de nombreux médecins. Il est maintenant reconnu que l’inhibition prolongée des COX puisse provoquer des effets délétères sur le processus de réparation tissulaire et que certains AINS altèrent le métabolisme des ténoblastes".
Ici, effectivement, la pratique médicale (comme toute pratique bien entendu) est un empirisme.
L'empirisme, c'est de la science

, c'est même le premier pas de la science: Observer le réel et collecter des faits.
Par ailleurs, la volonté de soulager les symptômes (c'est à dire permettre aux gens de moins souffrir), amène le médecin à supprimer ce qui n'est que le symptôme d'un processus physiologique.
Quand tu peux faire partir le symptôme (si il est gênant), tu le fais partir. Et ce indépendamment de pouvoir faire partir la cause (selon les possibilité offerte par nos connaissances scientifiques) !
Le biologiste a décrit un processus, mais n'a pas prescrit d'intervention dessus. La prescription d'une molécule s'appuie bien sur une donnée scientifique, mais le geste qui s'ensuit est un geste thérapeutique.
Et que croyez vous démontrer ici ... Que l'application de la science n'est pas de la science

.
Vous considérez donc que l'on ne peux pas considérer la mécanique comme une discipline scientifique ?
Attention ici vous mettez une distinction science/pas-science à la place de la distinction recherche/application.
La science observe les mécanismes de l'infection virale [...]
Vous m'excuserez de couper votre citation ... mais vu qu'elle n'amène rien au discours, on se demande pourquoi elle là ?
Un besoin de référence dropping pour faire sérieux peut-être ?
Les scientifiques observent les mécanismes par lesquels un virus altère les fonctions immunitaires, (ce qui fait dire à Bruno Donatini qu'un épisode bactérien est un épisode immunostimulant, tandis qu'une infection virale est un épisode immunodéprimant), mais la science ne dit pas s'il faut, chez des individus sains, créer un précédent possiblement immunosuppresseur en les vaccinant. La science établit des possibilités, elle ne prescrit pas de geste.
vous mélanger tout. La science pourra vous dire si un traitement, si un "geste", est efficace où non.
La médecine scientifique est alors la médecine dont les "gestes" ont été validés comme fonctionnels pour remplir le but dans lequel ils sont pratiqués !
C'est pourtant simple. Il semblerait ici que vous fassiez des contorsions pour "retirer" le mot scientifique de la médecine usuelle.
Mais pourquoi donc ces contorsions ?
Enfin, l'efficacité "prouvée" de tel mécanisme sur tel autre ne rend pas pour autant l'acte thérapeutique utile, ni élégant.

, on tient du lourds là.
Utile il sera si ses bénéfices sont supérieurs à ses effets néfastes.
Ce qui rentre dans la notion "d’efficacité". Quand un médoc fout plus la merde que ce qu'il répare ... il n'est pas efficace !
L'efficacité est une quantité qui ne doit s'estimer sur un sous-ensemble du système considéré !
dans le cas de la médecine, l’efficacité d'un traitement s'estime par la capacité du traitement à ramener le patient à un état normal !
Il va de soit que les effets secondaires pas cool ... font baissé l’efficacité vis à vis du but formulé ci-dessus !
Ok assez souvent pour la médecine que vous dites "scientifique". Mais élégante, elle ne le sera que si son efficacité répond à la cause du problème.
Tant que vous soignez ... c'est l'important. Vous préférez sans doute laisser un patient mourir dans l'élégance

.
Quand à attaquer la cause, c'est en générale ce qui est fait quand:
-->La cause est connue/identifiable
-->Il est possible de l'attaquer
Ces deux conditions sont loin d'être toujours remplies.
Donc si vous attendez que cela soit le cas pour agir ... gageons que votre médecine doit souvent rester passive

.
[...]
Nouvelle épisode de référence dropping, qui n'apporte rien à la discussion

.
On a là le corollaire inévitable de la découverte incidente de l'efficacité d'un médicament sur un symptôme. Or, le traitement (fut-il efficace) de la somme des symptômes n'est pas le traitement de la maladie. C'est valable pour ces symptômes que sont les douleurs tendineuses, les douleurs chroniques du larynx avec contexte infectieux récidivant...
Vous attaquez un épouvantail !
Ce n'est parce que on soigne les symptômes, que l'on ne soigne pas aussi les causes des symptômes quand cela est possible.
Bref, votre propos démontre votre profonde méconnaissance du fonctionnement de la médecine moderne.
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