La Palisse n'aurait pas mieux dit.Mireille a écrit : mais on ne saura jamais vraiment à long terme comment la dite chose réagira en relation avec l'imprévisible.

La Palisse n'aurait pas mieux dit.Mireille a écrit : mais on ne saura jamais vraiment à long terme comment la dite chose réagira en relation avec l'imprévisible.
C'est sans doute réducteur, mais de là à dire que c'est prétentieux...Mireille a écrit : la nature de ce système ne nous est pas entièrement connue, donc réduire sa nature a une description ou aux caractéristiques que nous lui connaissons est réducteur et de surcroît prétentieux.
Si la "nature" de toute chose nous est inaccessible, la définition de ce mot l'est aussi.Mireille a écrit :Il y aussi cette histoire de relation. Si il y a une dynamique constante dans la relation qu’une chose entretien avec une autre, la nature de chacune de ses choses est donc dépendante d’un nombre inimaginable de facteurs et ce que l’on peut en décrire ne concerne qu’une partie de la réalité de ses choses : celle qui nous est visible et l’historique qu’on en a, en plus de n'avoir aucune certitude quant à leur avenir. On ne peut donc pas ici non plus réduire le mot nature a un ensemble de propriétés ou de caractéristiques puisque tout est en constante évolution.
C'est justement votre point de vue que j'ai du mal à saisir. Votre démarche me rappelle parfois celle des philosophes de la Grèce antique, qui cherchaient un principe organisateur, "l'être", avec l'atome de Démocrite, l'idée de Platon, etc...Mireille a écrit : Dire que la nature des choses n’est que l’affaire de connaître ses propriétés et caractéristiques, c'est regarder la nature des choses seulement à partir de ton point de vue sans inclure le mien, qui à mon avis est aussi valable.
Euh...Mireille a écrit :Je voulais aussi ajouter que comme le potentiel de toute chose est inhérente à sa nature et comme je le disais ci-haut que seule sa partie visible et que l'on peut observer est à notre portée, on peut certes la catégoriser en faisant l'inventaire de ses propriétés, mais on ne saura jamais vraiment à long terme comment la dite chose réagira en relation avec l'imprévisible.
C'est réducteurs, mais c'est tout sauf prétentieux, au contraire, c'est une position d'humilité que de ne décrire une chose qu'à partir de ce qu'on connait et qui a été vérifié largement. La prétention c'est de prétendre ajouter des chapeaux invisibles aux choses à partir de sa seule conviction, ce qui revient implicitement à considérer que son jugement est meilleur que celui d'autrui.la nature de ce système ne nous est pas entièrement connue, donc réduire sa nature a une description ou aux caractéristiques que nous lui connaissons est réducteur et de surcroît prétentieux.
Je répète encore que des explications qui consistent à compliquer les choses, ne m'éclairent pas du tout. Choisir l'univers est une manière de rendre la plus complexe possible ton "explication". Ça t'aide à sortir de belles grandes phrases du style "nous sommes au milieu de l’univers comme des poissons dans l’océan" mais ces pĥrases ne signifient pas grand-chose. Et cet exemple est grandement inutile car, selon ce que tu as déjà dit, cette "nature" est censée être valable pour des choses simples... pour lesquelles la métaphore du "poison dans l'océan" s'applique franchement mal.Mireille a écrit :Je vais partir de l’idée que pour comprendre un système, on va utiliser ici l’univers
Je diffère d'un point sur ce que dit Beeteljuice: ce que moi, je trouve prétentieux, c'est moins la mise en place de chapeaux invisibles que l'insistance à prétendre que ces chapeaux invisibles sont Vrais. C'est pourquoi une affirmation comme celle-là "comme le potentiel de toute chose est inhérente à sa nature" me semble prétentieuse (ou tautologique).donc réduire sa nature a une description ou aux caractéristiques que nous lui connaissons est réducteur et de surcroît prétentieux
Il n'y a que toi qui prétend qu'il existe une "nature des choses". Moi ce que je dis c'est que tu n'est pas capable de montrer que c'est autre chose qu'un paquet de caractéristiques (impressions, intuitions, etc.) qui est prêté aux choses mais qui n'existe pas vraiment.Pour différencier les deux sens que chacun nous donnons au mot nature
Et vous voulez vous en tenir à quoi d'autre à part des faits pour définir le réel ?Mireille a écrit :il lui en faudrait un gros gros effort pour enfin regarder le sens de ce mot plutôt que d’essayer à tout prix de ne s’en tenir qu’à des faits.
Non.Est-ce qu’il n’est pas alors prétentieux présomptueux (j'utilise ce synonyme, il passera peut-être mieux) de catégoriser un corps uniquement en fonction de ses propriétés révélées seul et de dire comme Jean-François que le corps n’est que l’ensemble de ses propriétés.
Puisqu'il faut répéter: JF saisi l'utilité du terme comme raccourci dans une discussion. Ce que JF dit, c'est que ce n'est rien d'autre qu'un mot-valise, un procédé sémantique. Ce n'est pas une chose/un phénomène/un bidule qui influence la réalité d'une manière ou d'une autre.Mireille a écrit :Bien sûr, ce que représente ce terme serait plutôt difficile à mettre sous le microscope de Jean-François, il lui en faudrait un gros gros effort pour enfin regarder le sens de ce mot plutôt que d’essayer à tout prix de ne s’en tenir qu’à des faits
Ce ne sont pas des faits, ça? Ben, ta tentative de greffe, je la trouve a) vague (tu ne donne jamais d'exemple précis), b) superficielle car basée sur une grande part d'ignorance (mais tu compenses par l'assurance que "tu tiens quelque chose"), c) stérile (parce qu'elle n'explique strictement rien et ne permet aucune description juste de quoi que ce soit et encore moins de découverte).je dis que la nature d’une chose en plus de contenir ce que l’on peut décrire de ses composantes permet à ce corps de se développer en fonction de ses capacités, que l’on ne peut pas connaître entièrement parce qu’elles sont dépendantes de ce qu’il rencontrera ou non sur son parcours
Non, toujours pas. Comme disais BJ, il est plus humble d'assumer ce qu'on connait pour chercher à comprendre mieux quelque chose. Toi tu fais comme si tu connaissais les "propriétés non révélées" alors qu'il n'en est rien. Tu places tes idées comme conclusion à laquelle il faut arriver. Tu ne cherches pas à comprendre.Est-ce qu’il n’est pas alorsprétentieuxprésomptueux [...]
Maintenant que tu sais, tiens compte qu'ils ne le font plus depuis plus de 100 ans et demande-toi pourquoi. Peut-être y a-t-il quelques "nouvelles connaissances" qui t'échappent.Et ici un peu plus loin : ''Si le vitalisme a duré si longtemps, si jusqu'au début du XXème siècle, beaucoup de biologistes ont encore invoqué une force mystérieuse pour animer les êtres vivants...)'' Je ne savais pas que les biologistes avaient participés à promouvoir cette vision archaïque![]()
On le sait que tu y tiens à ton chapeau invisible même si tu n'arrives absolument pas à exprimer clairement ce que ça peut bien être (juste ajouter des termes non définis style "potentiel latent"), que tu le définis essentiellement par la négative ou l'absence.Mais, l’affaire est que je ne définis ni ne vois cette nature comme un truc mystérieux tirant les ficelles d’un corps pour le faire agir, je sais bien que les corps réagissent au contact de d’autres, je dis que je ne crois pas que la nature d’une chose n’ est que sa mécanique, qu’elle contient aussi son potentiel existant et latent tout dépendant de ce qu’elle rencontrera sur sa route
Mais pourquoi les mots donnent-ils l'impression de porter une réalité ? Lequel de ces deux mots :univers ou nature des choses définit le mieux la réalité ? Tout le monde est d'accord que l'univers existe, personne ne dirait que l'univers est le bidule machin truc qui contient toutes les planètes et autres trucs céleste, pourtant ce n'est qu'un mot tout autant que la nature des choses.Jean-Francois a écrit :uisqu'il faut répéter: JF saisi l'utilité du terme comme raccourci dans une discussion. Ce que JF dit, c'est que ce n'est rien d'autre qu'un mot-valise, un procédé sémantique. Ce n'est pas une chose/un phénomène/un bidule qui influence la réalité d'une manière ou d'une autre.
C'est surtout que si je l'enlève, plus rien n'a de sens, il ne reste que de la matière qui s'est amalgamé errant au gré du hasard dans un monde plutôt 'hasardeux. Il y a quelque chose qui n'apparaît faux dans cette vision tout autant que mon ancienne ou je croyais qu'il existait à la base une volonté créatrice. Je ne trouve rien de satisfaisant nulle part.Jean-Francois a écrit :Le pire est que tu ne saisis même pas que à quel point toi tu essaies "à tout prix" de greffer des faits à ton chapeau invisible:
C'est super difficile de tenter de donner une définition à quelque chose qui n'en a pas. J'avais écrit une petite note, hier : Une propriété a un profil défini, mais ce qui la contient n'en a pas parce que la nature des choses est elle-même indéfinisable considérant que tout fini par se transformer à un moment ou à un autre. J'ai fait quelques recherches et on dirait que je suis la seule au monde qui pense encore qu'une nature des choses existeJean-Francois a écrit :Ce ne sont pas des faits, ça? Ben, ta tentative de greffe, je la trouve a) vague (tu ne donne jamais d'exemple précis), b) superficielle car basée sur une grande part d'ignorance (mais tu compenses par l'assurance que "tu tiens quelque chose"), c) stérile (parce qu'elle n'explique strictement rien et ne permet aucune description juste de quoi que ce soit et encore moins de découverte).
Ca me fait un peu quelque chose ce que tu dis parce que je n'arrête pas de réfléchir à cette question et j'ai vraiment essayer de trouver de bons arguments.Jean-Francois a écrit :Toi tu fais comme si tu connaissais les "propriétés non révélées" alors qu'il n'en est rien. Tu places tes idées comme conclusion à laquelle il faut arriver. Tu ne cherches pas à comprendre.
Je vais essayer une dernière fois en essayant de trouver un exemple plus petit que l'univers. Je regrette que les serpents que je t'ai amené ne sois pas de bons exemples parce que j'ai perdu ceux que j'avais trouvé sur le forum Futura-Science et qui eux n'avaient que des différentes vraiment minimes, je pense que c'était dans la catégorie des volatiles, mais bon je ne les trouve plus, n'empêche que ça m'aurait donné de bons arguments en ce sens que j'aurais pu te démontrer que la nature de ses bêtes n'étaient pas dépendantes de leurs propriétés puisqu'elles étaient presque identiquement constituées.Jean-Francois a écrit :On le sait que tu y tiens à ton chapeau invisible même si tu n'arrives absolument pas à exprimer clairement ce que ça peut bien être (juste ajouter des termes non définis style "potentiel latent"), que tu le définis essentiellement par la négative ou l'absence.
Je faisais référence au fait qu'il n'y a pas que les religieux qui avaient fait circuler des idées fausses dans le public. Les scientifiques y ont participés aussi et après Dieu vient la science et si Dieu n'existe pas il ne reste plus que la science pour nous expliquer les choses.Jean-Francois a écrit :Maintenant que tu sais, tiens compte qu'ils ne le font plus depuis plus de 100 ans et demande-toi pourquoi. Peut-être y a-t-il quelques "nouvelles connaissances" qui t'échappent.
Tu veux parler des gènes, j'imagine.Jean-Francois a écrit :De plus, je te signale qu'en disant que quelque chose est l'ensemble de ses propriétés... on considère forcément pas mal celles qui nous sont pour l'instant inconnues.
Je ne veux pas être prétentieuse, je veux juste ne pas renier ce que je sens comme faisant aussi partie de la réalité.BeetleJuice a écrit : La prétention c'est de prétendre ajouter des chapeaux invisibles aux choses à partir de sa seule conviction, ce qui revient implicitement à considérer que son jugement est meilleur que celui d'autrui.
Votre nature des choses, c'est un peu ça; votre conviction personnelle imposée à autrui sous couvert d'une fausse humilité face au savoir. Fausse parce que vous prétendez que la connaissance n'est pas complète, mais prenez le parti de quand même la compléter sur votre seule jugement.
Bonjour 86lw, il n'y aucun risque que tu nuises à la clarté de cette conversation, tellement elle se brouille aussi sûrement que des oeufs brouillés que j'essaierais de remettre dans leurs coquilles.86lw a écrit :Bonjour Mireille,
Il y a déjà un petit moment que je suis votre dialogue avec Jean-François et j'ai quelques remarques et questions à vous soumettre, si cela ne nuit pas à la clarté de votre conversation:
Peut-être ont-ils raison, je ne suis pas dans leur tête.86lw a écrit :De nombreux intervenants dans ce forum aimeraient sans doute que nos connaissances sur l'univers soient bien plus étendues, mais refusent de s'appuyer sur autre chose que des faits avérés et des théories bien étayées.
On pourrait croire que je viens tout juste de débarquer au 21 siècle. J'ai fait le tour et je n'ai rien trouvé qui appui cette impression que j'ai que la nature d'une chose est plus qu'un mot, je n'ai à vrai dire qu'une perception que je n'arrive même pas à mettre en mots. Le pire dans tout ça c'est que je vois double86lw a écrit :C'est justement votre point de vue que j'ai du mal à saisir. Votre démarche me rappelle parfois celle des philosophes de la Grèce antique, qui cherchaient un principe organisateur, "l'être", avec l'atome de Démocrite, l'idée de Platon, etc...
Je ne vois pas vraiment comment on peut définir, si elle existe, la nature de quelque chose qui est en constante transformation. La nature des choses est indéfinissable.86lw a écrit :Si la "nature" de toute chose nous est inaccessible, la définition de ce mot l'est aussi.
Comment envisagez-vous cette définition?
Je crois que tu n'as pas tort sans connaître autant leur histoire que toi.86lw a écrit :C'est justement votre point de vue que j'ai du mal à saisir. Votre démarche me rappelle parfois celle des philosophes de la Grèce antique, qui cherchaient un principe organisateur, "l'être", avec l'atome de Démocrite, l'idée de Platon, etc...
86lw a écrit :Euh...
Si je comprends bien ce que vous avez écrit, la nature de toute chose = son potentiel + son interaction avec l'imprévisible.
Ce qui peut se traduire par "on ne saura jamais vraiment à long terme" définir la nature de "la dite chose".
Un sujet de discussion idéal, donc !Mireille a écrit : La nature des choses est indéfinissable.
Tu penses vraiment que ton mépris pour ma personne n'est pas évident ? Tu devrais faire ce petit exercice : Lis l'ensemble de tes commentaires à mon endroit et pose-toi la question à savoir qu'est-ce que tu souhaites atteindre par tes fines remarques. Certaines personnes ici mettent en pièces mes arguments et celui des autres qui ne tiennennt pas la route, eux finissent toujours par avoir mon respect. Toi tu tentes, sans succès il faut le dire, et ce depuis mon arrivée sur le forum de me donner des leçons en ne m'apprenant jamais rien en fin de compte. Tu te sers ici d'une réponse que je donne à 86lw pour lui démontrer mon incapacité à pouvoir donner une définition à la nature des choses séparé d'une conversation auquel tu n'as même pas participé parce qu'elle ne t'intéresse pas, mais elle t'intéresse suffisamment en autant que tu puisses grapiller quelques chose pour me le mettre sous le nez et montrez une fois de plus combien ma manière de voir les choses est ''égocentrée, arrogante et vaine''. Bien sûr, ce commentaire comme tous les atures que tu m'as servis jusqu'à maintenant n'attaque pas ma personne, ne laisse aucune impression de la personne qui les a écrit, tout le monde sait çaWooden Ali a écrit :Un sujet de discussion idéal, donc !Mireille a écrit : La nature des choses est indéfinissable.
Enfin ... pour certains.
L'énervement que tu provoques n'est pas dû à ta petite personne, Mireille, (je pense que tout le monde s'en fout). Il l'est plutôt ta façon obstinée d'aborder les problèmes par le mauvais bout, celui qui ne mène nulle part. Tu dépenses ton énergie à vouloir démontrer la validité et la profondeur de tes convictions intimes. Ce qui est La mauvaise méthode, égocentrée, arrogante et vaine. Le problème n'est pas dans l'ignorance que tu montres dans les sujets que tu veux traiter que dans la façon dont tu les abordes : à l'envers. Sur ce point crucial, tu es la même Mireille qui a abordé ce forum il y a quelques temps. Tu n'as rien appris.
Tant que tu préféreras discuter de l'indéfinissable non soumis au réel, ne t'étonnes d'aucune réaction hostile que tes propos pourraient susciter.
Tu pourras noter que ce que le jugement que je porte sur ta "méthode" n'est nullement lié à ton âge, ton sexe, ta position sociale ou tes préférences culinaires. Alors laisse tomber les qualificatifs du même genre que tu profères à mon égard et censés disqualifier mes propos. Ils sont "irrelevants". A ta décharge, on pourrait dire que ce sont les seuls dont tu disposes, vue ta "méthode".
Et cesse de penser que l'attitude qu'on peut avoir envers toi définit complètement ton interlocuteur : c'est idiot.
Donc vous utilisez un "concept" que vous ne savez même pas définir dans vos raisonnement.La nature des choses est indéfinissable.
Juste en passant, je reviendrai un peu plus tard, mais n'a-t-on pas déjà considéré, si ce n'est pas encore le cas aujourd'hui que l'Univers tout comme l'espace, et certainement bien d'autres choses était indéfini ? Est-ce pour cette raison que vous ne vous y êtes pas penchée ? Est-ce pour cette raison que vous n'en avez rien saisi ? Est-ce pour cette raison que vous n'avez pas tentez de le définir ?[/quote]Psyricien a écrit :On respire ... on passe aux toilettes si nécessaire ... et on se reprend![]()
Ne soyez pas surpris de provoquer une certaine fatigue chez les autres, avec ce genre d'assertions:Ne trouveriez vous pas que votre interlocuteur serait en train de se payer votre tête ? A parler de chose qu'il ne peut même pas définir.La nature des choses est indéfinissable.
Mireille a écrit :Juste en passant, je reviendrai un peu plus tard, mais n'a-t-on pas déjà considéré, si ce n'est pas encore le cas aujourd'hui que l'Univers tout comme l'espace, et certainement bien d'autres choses était indéfini ?Psyricien a écrit :On respire ... on passe aux toilettes si nécessaire ... et on se reprend![]()
Ne soyez pas surpris de provoquer une certaine fatigue chez les autres, avec ce genre d'assertions:Ne trouveriez vous pas que votre interlocuteur serait en train de se payer votre tête ? A parler de chose qu'il ne peut même pas définir.La nature des choses est indéfinissable.
Vous le faite exprès avouez ?Est-ce pour cette raison que vous ne vous y êtes pas penchée ? Est-ce pour cette raison que vous n'en avez rien saisi ? Est-ce pour cette raison que vous n'avez pas tentez de le définir ?
Vous aimez le dictionnaire : Prenons un des sens de ce méchant mot : Que veut dire indéfini : Ce qui n'est pas défini. Est-ce écrit quelque part que parce que ce n'est pas défini qu'il ne faut pas tenter de le définir.
Ma réponse dans l'ensemble de ce que j'ai écrit à 86lw en était une de dépit parce que je n'arrivais pas à trouver une définition qui faisait sens pour faire passer ce que je percevais.
Encore une de vos certitude qui s'effondreTirée en dehors de mon échange avec 86lw (que je suis certaine vous n'avez pas lu) veut dire tout autre chose, donne même l'apparence d'une Madame je sais tout qui dicte sa définition.
Non, vous vous trompez, je ne vous perçois pas dutout comme ça, au contraire j'apprécie que vous me partagiez votre point de vue et je vous fais même confiance à votre raisonnement même si je ne comprends pas tout ce que vous dites. Je ne vous répond pas sur l'ensemble tout de suite parce que je veux prendre le temps de bien vous répondre par respect pour vous. Mais une chose est sûre, ce n'est pas parce que je vous apprécie que je ne vous dirai pas là ou je suis en désaccord avec vous. Je n'ai pas peur de me tromper, mais pour le savoir il faut bien dire ce que l'on voit ou ce que l'on pense. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je considère que d'être agressif avec des gens comme la Dame sur l'autre message, ne sert à rien, même je vous dirais que le fait de laisser à l'autre un sentiment de culpabilité par la façon dont vous leur dites quelque chose, comme l'exemple du mot Charlatan que vous aviez utilisé sur l'autre message ressemble drôlement à l'éducation religieuse ou on faisait peur aux enfants qui ne comprenaient pas bien. Vous vous brandissez l'ignorance avec autant de force que les religieuses brandissaient la croix pour nous faire croire que nous serions punis.Psyricien a écrit : Mais il est surement plus simple de me percevoir (moi et d'autre) comme de méchant scientifiques qui guettent la moindre raison de "poutrer".
Si cela vous aide à ignorer nos commentaire sur l'inefficience de votre approche d'une discussion ... tant mieux.
G>
Peut-être parce que c'est le but du langage que de décrire plus ou moins justement la réalité au travers des mots? Sauf que certains sont plus précis ou clair que d'autresMireille a écrit :Mais pourquoi les mots donnent-ils l'impression de porter une réalité ?
À mon avis, on peut définir "univers" avec un peu plus de profondeur que nature des choses (justement parce qu'il y a des planètes/galaxies/etc à mettre dans la définition). Mais dans les deux cas on tombe rapidement dans une incapacité à mettre de la précision.Lequel de ces deux mots :univers ou nature des choses définit le mieux la réalité ?
En quoi dire "je vois un chien" plutôt que "je vois la nature du chien" change-t-il quoi que ce soit à ce qu'est un chien? La seconde formulation est seulement une manière plus lourde, inutilement plus compliquée même, de dire qu'on voit un chien. C'est pourtant une formulation qui te semblait importante: comme si tu ne pouvais voir un chien si ce chien n'avait pas de "nature" qui en faisait un chien.C'est surtout que si je l'enlève, plus rien n'a de sens [...]
C'est donc voir la "nature du chien" comme un principe qui cause le chien. Sauf que cela entraine pas mal de questions auxquelles il est impossible de trouver réponse (ex.: de quoi est faite cette "nature"? Par quel moyen influence-t-elle la matière? En quoi la "nature du chien" est-elle différente de la "nature de Médor (le danuahua de Mireille[...] il ne reste que de la matière qui s'est amalgamé errant au gré du hasard dans un monde plutôt 'hasardeux
La confiture d'orange au gingembre, c'est pas malJe ne trouve rien de satisfaisant nulle part
Je pense au contraire que plein de gens ont une telle vision mais qu'ils ne le réalisent pas et ne se posent pas de questions là-dessus.J'ai fait quelques recherches et on dirait que je suis la seule au monde qui pense encore qu'une nature des choses existe
Même si tu trouvais que des animaux d'apparence très similaire avaient des comportements très différents, qu'est-ce que cela prouverait quant à l'existence d'une "nature" essentielle? Surtout que cette "nature" est supposément valable pour tout: deux tables différentes auraient des natures différentes, deux tables similaires dont l'une aurait une patte brisée aurait des natures différentes...Je vais essayer une dernière fois en essayant de trouver un exemple plus petit que l'univers. Je regrette que les serpents que je t'ai amené ne sois pas de bons exemples parce que j'ai perdu ceux que j'avais trouvé sur le forum Futura-Science et qui eux n'avaient que des différentes vraiment minimes
À plumes, à poils, à cuticule, à romatiques?je pense que c'était dans la catégorie des volatiles
Je veux simplement dire que même si notre compréhension de quelque chose change, cela ne change pas la chose elle-même. Les chiens sont restés des chiens même après qu'on ait identifié les gènes qui leur sont propres. Les chimpanzés sont toujours des chimpanzés même si on sait aujourd'hui que leur comportements sont beaucoup plus complexes qu'on pensait il y à 100 ans. En d'autres termes, la "nature du chien" ou la "nature du chimpanzé" n'a pas changée avec les découvertes même si le nombre de caractéristiques qu'on associe au chien ou au chimpanzé.Tu veux parler des gènes, j'imagine
Oui Al Khan en fait partie il me sembleJean-Francois a écrit :À plumes, à poils, à cuticule, à romatiques?je pense que c'était dans la catégorie des volatiles![]()
C'est une option à mon sens tout aussi valable que de dire que la nature du chimpanzé et celle du bonobo sont différentes puisque "la nature des choses" est hautement indéfinissable et pas mal élastique ce qui fait qu'on peut l'adapter à tout et son contraire (et le reste) .... si on souhaite quitter le sens même du concept qui reste très terre à terre puisque ce n'est qu'une figure de style, une facilité de langage .... une sorte "d'etc" qui, dans notre discours, indique qu'en gros on parle des propriétés plus ou moins bien définies d'un machin ... et je pense que Mireille s'est encore engagée dans une impasse alors qu'il y a tant de routes à double sens qui lui sont ouvertes (c'est à se demander si tout ça ne procède pas d'un schéma masochiste).Jean-Francois a écrit :D'ailleurs, les découvertes ont pu entrainer d'autres constatations: que les chimpanzés actuels se composent en fait de deux espèces différentes: Pan troglodytes, chimpanzé commun, et Pan paniscus, bonobo. Mais, la "nature du chimpanzé" ne s'est pas scindée en "nature du chimpanzé" et "nature du bonobo" pour autant. C'est juste que notre compréhension des choses a changé.
Si j'en juge par les années où les espèces ont été décrites, il s'est écoulé dans les 200 ans avant qu'on* ne s'aperçoive clairement que les bonobos se distinguent pas mal des chimpanzés communs. Faut croire que leur nature respective n'est pas évidente... sauf a posteriori, évidemment.Lulu Cypher a écrit :C'est une option à mon sens tout aussi valable que de dire que la nature du chimpanzé et celle du bonobo sont différentes puisque "la nature des choses" est hautement indéfinissable et pas mal élastique ce qui fait qu'on peut l'adapter à tout et son contraire (et le reste)Jean-Francois a écrit :D'ailleurs, les découvertes ont pu entrainer d'autres constatations: que les chimpanzés actuels se composent en fait de deux espèces différentes: Pan troglodytes, chimpanzé commun, et Pan paniscus, bonobo. Mais, la "nature du chimpanzé" ne s'est pas scindée en "nature du chimpanzé" et "nature du bonobo" pour autant. C'est juste que notre compréhension des choses a changé.
Je suis tout a fait d'accord, si on dépasse le concept "rhétorique" de l'expression, c'est un bidule tellement flou qu'on peut l'étirer dans tous les sens en justifiant la déformation a posteriori ... Surtout que son périmètre change aussi en fonction de celui qui l'utiliseJean-Francois a écrit :Faut croire que leur nature respective n'est pas évidente... sauf a posteriori, évidemment.
[...] c'est vrai que ce "on" désigne pas mal les européens. Peut-être que les africains des régions où se retrouvent les chimpanzés (communs et nains) étaient plus sensibles aux distinctions entre "natures".
Je suis (en partie) en accord avec toi si l'on définit « Dieu » comme étant un être surpuissant. Nous pourrions aussi nous apercevoir que nous sommes dans une matrice et trouver alors un moyen d'interagir avec « notre créateur », ce « Dieu » surpuissant. Rien n'interdit alors que ce Dieu serait dans une matrice encore plus large obéissant donc à des « hyper » lois.Psyricien a écrit :Dave a écrit :Pourquoi dis-tu « non » alors? Je ne vois pas ce qui te fait penser que, pour moi, une intervention ne serait pas observable.Psyricien a écrit : Non, « une intervention », c'est tout à fait observable.
Tu disais qu'une « intervention divine » n'est pas un fait. Stricto sensu, rien ne l’empêche de l'être.
C'est juste que les seules qui sont « prétendument constatées » ne sont jamais factuelles dans le monde réel.
Est-ce que le monde réel et le monde réel observable (pour nous, actuellement) sont identiques? (Je ne suis toujours pas en mode « science », je te le rappelle.) Cette idée de « Dieu » (par définition, infalsifiable) n'est pas utile en science, c'est bien évident.Psyricien a écrit :Dave a écrit :Pour moi, une « divinité » (j'essaie d'éviter le plus possible les termes « Dieu » ou « divinité », puisqu'ils sont subjectifs, imprécis et qu'ils peuvent différer grandement d'une personne à l'autre) ne serait pas un être (surpuissant) parmi d'autres, mais plutôt une expression (tendancieuse) d'un principe totalement absolu et inobservable.
inobservable? C'est-à-dire sans impact sur le monde réel observable?
Donc OK, on peut rayer ce concept des choses utiles et pertinentes.
Un passe-droit? Nous ne sommes pas en mode « justice ». Est-ce que l'infini s'observe? Est-ce que ça veut automatiquement dire que la réalité objective n'est pas infinie? C'est simplement de comprendre que l'observation par une entité limitée (que nous sommes) serait elle-même limitée, incomplète (par essence). De plus, ce n'est pas un concept scientifique.Psyricien a écrit :Tu poses « Dieu, ça ne s'observe pas »? Pourquoi? Qu'est-ce qui lui donne ce passe-droit?Dave a écrit :Ainsi, une « intervention divine » est déjà une expression contradictoire : une intervention, ça s'observe, Dieu, ça ne s'observe pas. Tu dis non, mais ton objection n'a pas vraiment de lien avec ce que j'exprimais ici.
Si cette entité est un Dieu surpuissant (donc, pas absolument infini), oui, il serait indirectement observable pour autant que l'on ait les instruments et la capacité de bien le concevoir.Psyricien a écrit :Je réitère donc, si cette entité fait écho dans le réel, elle est observable... sinon elle n'est que chimère, et on peut dire tout ce que l'on en veut.
« Ne saurait se prononcer »? Ici, « voie de conséquence » me semble soit mal exprimé, soit une phrase superflue. Mais, je suis en accord avec toi, les croyances (dans le sens large du terme) doivent être assujetties aux « faits ». Si une croyance (ou théorie) n'interprète pas correctement un ensemble de « faits », elle est soit fausse, soit incomplète. En ce sens, il faut encore tout de même faire attention à ne pas la jeter directement à la poubelle.Psyricien a écrit :C'est même la base, ai-je envie de dire. Mais les distinguer n'est pas suffisant. Il faut aussi se rendre compte que les croyances doivent être assujetties aux faits. Et que, par voie de conséquence, une croyance ne saurait se prononcer sur un domaine où l'on dispose de faits.Dave a écrit :Je pense que l'idée importante ici, c'est de bien comprendre les croyances que nous entretenons (et l'intensité de chacune d'entre elles) en les distinguant (autant que possible) des faits.
Je disais « objectif » dans le sens de « mue par la raison, par la logique ». La raison est communicable (en principe). Les sentiments ou les idées trop subjectives et particulières sont moins communicables. Le philosophe sérieux doit prendre conscience des faits même s'il n'est pas obligé de créer des concepts falsifiables (bien que ce soit l'idéal, selon moi). La philosophie, c'est très large. Il y a l'éthique, la philosophie de la science, des mathématiques, de l'information, de la conscience, la métaphysique, etc. La science est-elle la seule discipline se voulant objective, raisonnable? La subjectivité et l'objectivité sont sûrement beaucoup plus entremêlées que l'on pourrait le penser.Psyricien a écrit :La philosophie objective? J'aimerais des détails.Dave a écrit :Il n'empêche également que le plus important en science, c'est sa force prédictive. Elle est d'ailleurs la plus adaptée de tous les domaines pour établir les (meilleures) prédictions : c'est son rôle. La philosophie (se voulant objective) aussi a le droit de s'intéresser à tout.
La philosophie est par essence subjective, sinon c'est de la science.
Je ne sais pas. Je me dis qu'il se pourrait que certains de nos choix subjectifs reposent néanmoins sur des croyances sans que nous en prenions conscience. On dit, avec raison, que le cerveau est une machine à croire. Je dirais même que l'on fait parfois de la métaphysique sans s'en rendre compte. Mais, je ne pense pas que ce soit le but ici. Dans l'objectivité, il y a de la subjectivité, et, dans la subjectivité, il y a de l'objectivité. Nos choix subjectifs ont des bases objectives les « expliquant ». L'idée est d'agir selon un système philosophique (sans y être attaché) en toute connaissance de cause. Ça permet de mieux nous connaitre, de voir nos contradictions, et ça permet aussi de rechercher une certaine éthique, une certaine façon de vivre pour les gens qui en ont besoin, pour ceux qui ont une conscience morale, si j'ose dire.Psyricien a écrit :Pourquoi enrober de croyances alors ce qui est un choix subjectif?Dave a écrit :C'est évident. J'espère que tu ne pensais pas que, pour moi, croire à n'importe quoi, malgré les faits contredisant nos croyances, était « correct » et sans malheureuse conséquence. Cependant, il subsiste toujours certaines croyances (convictions) qui ne peuvent être tranchées par la science du fait qu'elles sont infalsifiables. Ces convictions pourraient être « utiles » dans la façon de mener notre vie ou de se sentir (en toute connaissance de cause).Psyricien a écrit :Les croyances n'ont pas à être « comprises », les croyances doivent s'incliner devant le réel... celui qui n'est pas en mesure de faire passer ces croyances après le monde réel est un bon gros zozo!
On vit très bien avec des choix subjectifs, ce n’est pas pour autant qu'il faut les enrober de croyances (infalsifiable, et donc sans grand intérêt).
Peut-être. Mais, je ne vois toutefois pas vraiment ce qui aurait pu te faire croire que je ne pensais pas cela. En tout cas, j'appuie fortement ce passage et je suis content que tu aies exprimé ces précisions. On ne le répètera jamais assez. Les croyances (non dans le sens de théories que l'on vérifie) reflètent parfois une paresse intellectuelle, un manque de volonté de compréhension de ce qui se passe dans la réalité concrète.Psyricien a écrit :Dave a écrit :Encore une fois, c'est évident.Psyricien a écrit :La croyance n'est pas seulement dangereuse quand elles s'opposent aux faits, la croyance est dangereuse dès qu'elle se veut expliquer le réel. Même si l'explication n'est pas connue. Car dès lors la croyance se substitue à l'effort de recherche d'une explication.
Les croyances aident à dormir ceux qui ont un besoin de réponses fussent-elles mauvaises.
Évident, mais pas contenu dans ton propos initiale.
Les concepts ne sont pas « visibles ». Un « point » a une dimension nulle. Si je comprends bien ce que tu veux dire, alors celui qui croit à l'existence d'un univers infini fait autant preuve de « zozoterie » que celui qui croit à l'existence réelle d'une licorne invisible (enlevons la couleur rose)?Psyricien a écrit :Dave a écrit :Je ne pense pas qu'une personne qui croit à une licorne (rose) invisible ait un profil psychologique similaire à celui qui croit en un principe créatif tel que je l'ai défini auparavant.Psyricien a écrit :L'idée d'une créativité n'est pas moins/plus stupide que n'importe quel ajout fait à l'univers, bien que rien ne laisse entendre qu'une telle chose existe.
Si. Tu crois en un truc invisible. Tu l'habilles de « concepts », plutôt que d'une forme « visuelle ». Mais, au final, ça reste un truc invisible.
Le nommer « créativité » où « Licorne rose invisible »... ne fait au demeurant que peu de différence.
Est-ce que tu as regardé ce que j'entendais par « créativité »? Si je prends l'exemple de l'idée d'un univers « infini », puisque l'infini est « invisible », alors faudra-t-il en conclure que l'univers est donc presque assurément fini? Et bien, pour le principe d'une « créativité fondamentale », c'est complètement analogue à cet exemple. L'idée ici est d'accepter que différentes théories infalsifiables puissent avoir des probabilités de véracité raisonnablement différentes selon des critères purement rationnels.Psyricien a écrit :L'existence d'une « créativité invisible » n'est pas plus probable.
Oui, en effet! C'est un classique. Mais, ce n'est pas du tout ce que j'ai tenté de faire. Tout a commencé lorsque j'ai voulu montrer, dans une autre enfilade, que le créationnisme n'était pas, sous certains aspects, scientifique. Par exemple, l'idée d'un univers infini (disons une infinité d'informations) n'est pas une idée scientifique. C'est la même chose pour l'idée de « créativité ». J'ai montré en quoi cette idée n'était pas une idée scientifique, bien qu'une variabilité fondamentale puisse exister. C'était juste ça, à la base.Psyricien a écrit :L'ajout d'une croyance pour en contrer une autre... voilà qui est bien classique comme « guerre de religion ».
Autrement dit, toutes les croyances sont inutiles... par définition? Non! Je ne le vois pas. Je pense plutôt qu'il faudrait démontrer cette assertion. L'emploi du terme « utile » (sans d'autres précisions) se rapporte beaucoup plus à ce qui est subjectif qu'à ce qui est objectif. Combien de choses ont été jugées inutiles et qui se sont finalement avérées utiles à un certain moment?Psyricien a écrit :Dave a écrit :D'abord, ce n'est pas « ma » croyance. De plus, juger une chose (ici, toutes les croyances, ce qui me semble très vaste) comme étant inutile en soi et sans fondement est, en un sens, une forme de croyance injustifiée.Psyricien a écrit :En gros, tu veux que ta croyance ait un statut spécial quoi? Mais pourquoi donc? Qu'est-ce qui justifierait ce statut « spécial »?
Ta croyance est comme toutes les autres... une petite histoire que tu te racontes, sans utilité, ni fondement.
Non, c'est une définition... mais la confusion est fréquente.
D'accord! Ça reste un détail. Les deux termes sont acceptables selon moi. Si l'on dit « de manière objective », on suppose « de manière raisonnablement objective ». L'idée d'une intersubjectivité rappelle que nous sommes des sujets, qu'il y a donc une part irréductible de subjectivité. Si une personne ou un groupe très restreint de personnes a une hallucination commune en un même instant, c'est relié à une certaine réalité pour ces personnes. De toute façon, avec le critère de reproductibilité et le fait que l'immense majorité des gens et des instruments n'observent pas ces visions à l'extérieur, cela suffit à comprendre le caractère subjectif et non scientifique de ces visions en tant que faits.Psyricien a écrit :Non, ça fait rentrer dans le réel des choses que l'on ne saurait qualifiées de réelles, comme le contenu des hallucinations de masse! Ou autre hystérie collective.Dave a écrit :D'accord, je comprends. Personnellement, je préfère « de manière intersubjective » ou « par un vaste ensemble d'entités »Psyricien a écrit :Réel : ce qui est observable de manière objective.
J'ai vraiment de la difficulté à comprendre ce genre de définition. Pour moi, ce qui est observable est un sous-ensemble de tout ce qui peut interagir (indirectement) avec nous. Ce que nous pouvons détecter (qui varie selon les instruments et les concepts développés) ne me semble pas être l'ensemble de tout ce qui peut nous influencer. Pourquoi « tout » ce qui influe sur un phénomène observable serait-il observable? En tout cas, l'ensemble de ce qui est observable m'apparait comme pouvant être « en retard » par rapport à tout ce qui peut nous influencer.Psyricien a écrit :Si elles t'influencent, elles sont observables par définition. Même si l'influence est indirecte.Dave a écrit :Il ne me semble pas impossible d'imaginer qu'il puisse exister certaines choses nous influençant indirectement sans que nous puissions les observer. Enfin, c'est un détail.
Encore une fois simple question de définition. « Être observable » veut simplement dire « interagir avec », et ce, même indirectement avec un élément connecteur.
Évidemment, vaut mieux ne pas être naïf, reconnaitre la nature parfois cruelle de l'homme et tenir compte d'une bonne connaissance scientifique lorsque nous prenons des décisions.Psyricien a écrit :Si elle te fait te sentir mieux, conserve-la, si elle t’empêche de faire de vilaines choses, conserve-la...Dave a écrit :La question de savoir si certaines croyances valent la peine d'être entretenues n'est pas vraiment une question scientifique, à mon sens.
Mais là, ça renvoie au fait que la croyance (non les choix subjectifs) n'est qu'une faiblesse utilisable pour manipuler.
Cette performance est croissante, effectivement. Sinon, je vois mal comment on pourrait faire de la science. Je voulais simplement dire que le processus de théorisation amène de nouvelles questions n'étant pas déjà établies dans les hypothèses (de départ). Autrement dit, les réponses scientifiques permettent de construire de nouvelles questions qui étaient impossibles à concevoir avant ces réponses. C'est encore plus flagrant en mathématique. Il y a plus de questions connues dont on ne connait pas la réponse qu'auparavant. Tout semble indiquer la même chose en science.Psyricien a écrit :Dave a écrit :L'ignorance connue peut se réduire comme elle peut augmenter. Elle semble même avoir tendance à augmenter, ce qui est logique après tout.
Va falloir expliciter là.
C'est quoi ici « l'ignorance connue »?
La description du monde réel en science, à une performance strictement croissante. Je serais curieux de voir les arguments allant contre ça (si c'est ton propos)!
Il y aura toujours un « Dieu des trous » qui laissera la possibilité d'une « intention divine ». Comme il a été dit dans la vidéo, lorsqu'il y a une grande part d'éléments aléatoires, il est parfois plus simple de prédire ce qui va se passer à un certain système, grâce aux statistiques entre autres. L'idée d'une intention divine n'est pas de la science, c'est de l'ordre des sentiments intimes, des idées subjectives (ou des images religieuses). Comme l'a expliqué Psyricien, le problème survient lorsque les croyances (religieuses, personnelles, non scientifiques) cherchent à expliquer la réalité observable, ce qui traduit l'idée que la réalité est facilement compréhensible et ce qui encourage une certaine paresse intellectuelle malheureuse.Mireille a écrit :Je comprends tout de même qu’il ne pouvait y avoir aucun plan, aucune intention divine puisque selon ce qu’il dit c’est le hasard qui est intervenu.
Parlons peut-être d'une version qui ne soit pas "indémontrable" par essence ("dieu" dans ce cas) ?Dave a écrit : La notion du Dieu absolu, transcendant et infini est logiquement inobservable. Un être surpuissant n'est pas, à mon sens, ce « Dieu » (mais, plutôt « un dieu » possible et n'étant pas nécessairement infalsifiable à tout jamais pour une espèce humaine très évoluée ou extra-terrestre). Si l'on définit « Dieu » de ces deux façons à la fois, pour moi, il y a déjà une contradiction. Il faudrait d'abord préciser de quelle idée de « Dieu » on parle, en établissant clairement une définition de Dieu (à priori) sans contradiction.
Oh mais rien ne t'empêche d'observer une intervention de Dieu (avec la majuscule), tu ne pourra juste pas différentier cette intervention de celle d'un "dieu" (sans majuscule). Mais assurément, il vaut mieux que tu puisse l'observer cette intervention, sinon ça veux dire qu'elle n'existe pas.Je suis (en partie) en accord avec toi si l'on définit « Dieu » comme étant un être surpuissant. Nous pourrions aussi nous apercevoir que nous sommes dans une matrice et trouver alors un moyen d'interagir avec « notre créateur », ce « Dieu » surpuissant. Rien n'interdit alors que ce Dieu serait dans une matrice encore plus large obéissant donc à des « hyper » lois.Psyricien a écrit :Dave a écrit : Pourquoi dis-tu « non » alors? Je ne vois pas ce qui te fait penser que, pour moi, une intervention ne serait pas observable.
Tu disais qu'une « intervention divine » n'est pas un fait. Stricto sensu, rien ne l’empêche de l'être.
C'est juste que les seules qui sont « prétendument constatées » ne sont jamais factuelles dans le monde réel.
Il y a confusion entre "inobservable" et "indémontrable". Ce n'est pas la même propriété !C'est tout le contraire de ce qui est scientifique.
Non !Alors, à ce moment, oui, une intervention divine (non dans le sens d'un être surpuissant) n'est pas un fait, mais une interprétation non scientifique d'un phénomène encore inexpliqué. Tu sembles confondre « fait » et « réalité objective ».
Confusion Observable/Observée. Quelque chose qui sera observable dans 1000 ans, est observable par essence, mais non-observée pour l'heure.Est-ce que le monde réel et le monde réel observable (pour nous, actuellement) sont identiques? (Je ne suis toujours pas en mode « science », je te le rappelle.) Cette idée de « Dieu » (par définition, infalsifiable) n'est pas utile en science, c'est bien évident.
Cependant, sa croyance lui donnait un sens, un certain bien-être et une force pour agir d'une manière humaine et authentique.
Oui, pour garder le pécore under controlAinsi, même si ce concept est effectivement, comme tu le mentionnes avec raison, inutile en science, ça n'implique pas qu'il soit absolument inutile en soi.
Un passe-droit? Nous ne sommes pas en mode « justice ». Est-ce que l'infini s'observe?
Confusion incomplète/non-existante. Une observation incomplète, reste une observation !Est-ce que ça veut automatiquement dire que la réalité objective n'est pas infinie? C'est simplement de comprendre que l'observation par une entité limitée (que nous sommes) serait elle-même limitée, incomplète (par essence). De plus, ce n'est pas un concept scientifique.
Je trouve que c'est un peu comme si tu disais qu'il serait scandaleux de s'intéresser à des concepts non scientifiques (éthique, par exemple), comme si ces concepts étaient forcément insensés et inutiles.
Sauf que si tu assujetti ta croyance à la science ... et bien ce n'est plus vraiment une croyance:Ça me semble assez exagéré comme réaction. Tant que l'individu ne mêle pas les domaines d'étude ou d'activité, ça me semble une base acceptable. Il s'agit simplement de ne pas faire de la métaphysique en pensant faire de la science (ou inversement), par exemple.
Toujours pas, voir plus haut.Si cette entité est un Dieu surpuissant (donc, pas absolument infini), oui, il serait indirectement observable pour autant que l'on ait les instruments et la capacité de bien le concevoir.Psyricien a écrit :Je réitère donc, si cette entité fait écho dans le réel, elle est observable... sinon elle n'est que chimère, et on peut dire tout ce que l'on en veut.
Ca place est au mieux dans un roman de fiction ... au pire dans la poubelle si la qualité narrative n'est pas suffisante.Si une croyance (ou théorie) n'interprète pas correctement un ensemble de « faits », elle est soit fausse, soit incomplète. En ce sens, il faut encore tout de même faire attention à ne pas la jeter directement à la poubelle.
Je disais « objectif » dans le sens de « mue par la raison, par la logique ».
La raison est communicable (en principe). Les sentiments ou les idées trop subjectives et particulières sont moins communicables.
Le philosophe sérieux doit prendre conscience des faits même s'il n'est pas obligé de créer des concepts falsifiables (bien que ce soit l'idéal, selon moi).
Objectif:La philosophie, c'est très large. Il y a l'éthique, la philosophie de la science, des mathématiques, de l'information, de la conscience, la métaphysique, etc. La science est-elle la seule discipline se voulant objective, raisonnable? La subjectivité et l'objectivité sont sûrement beaucoup plus entremêlées que l'on pourrait le penser.
Il y a des règles logiques à respecter en philosophie.
Certains philosophes sérieux, utilisant les règles logiques (les formalisant même) et tenant compte de faits, établissent des concepts éventuellement utiles à la science.
Euh, non ... devant la confusiosness du propos je puis guère détailler plus.La philosophie permet aussi une critique rationnelle de textes religieux ou endoctrinés, une mise en évidence des contradictions, des discours contradictoires. Si être objectif (collecter des données concrètes?) est la seule chose qui compte pour faire de la science, sous prétexte que la philosophie est surtout subjective, alors la science devient absurde. De toute façon, tout concept contient une part de subjectivité, et la science utilise des concepts pour l'avancement de la connaissance.
De plus, les mathématiques me semblent être la « science » la plus objective que je puisse imaginer et, pourtant, elle réussit à être indépendante des « faits ».
Plus large ? Plus flou surtoutPar contre, j'ai surement compris le terme « objectif » dans un sens plus large que le sens que tu lui as donné?
Je ne sais pas. Je me dis qu'il se pourrait que certains de nos choix subjectifs reposent néanmoins sur des croyances sans que nous en prenions conscience.
On dit, avec raison, que le cerveau est une machine à croire.
Je dirais même que l'on fait parfois de la métaphysique sans s'en rendre compte. Mais, je ne pense pas que ce soit le but ici. Dans l'objectivité, il y a de la subjectivité, et, dans la subjectivité, il y a de l'objectivité.
Nos choix subjectifs ont des bases objectives les « expliquant ».
L'idée est d'agir selon un système philosophique (sans y être attaché) en toute connaissance de cause.
Ce qui ne requiert pas de croyances au demeurant ... sauf si tu as besoin d'une sorte de validation supérieur. Ce qui veux dire que tu n'agit pas en connaissance de cause, mais en t'en remettant à ta croyanceÇa permet de mieux nous connaitre, de voir nos contradictions, et ça permet aussi de rechercher une certaine éthique, une certaine façon de vivre pour les gens qui en ont besoin, pour ceux qui ont une conscience morale, si j'ose dire.
Par exemple, j'entretiens la croyance qu'il existe des solutions pour une toujours moins grande souffrance (à long terme) à vivre, pour « moi » (nous), dans l'ensemble.
J'entretiens aussi la croyance que ces solutions sont difficiles à trouver (ou à rendre effectives) et qu'il faut donc un certain courage soutenu pour aller vers ces solutions.
Non, tu peux chercher des solutions à un problème sans présupposer qu'elle existent.Je serais alors un « optimiste réaliste », admettons. Ces croyances me semblent utiles pour aider (directement ou indirectement) à l'avancement des connaissances objectives.
C'est qu'il faut comprendre "infini" en physique comme "de taille supérieur à ce que je vois actuellement".Si je comprends bien ce que tu veux dire, alors celui qui croit à l'existence d'un univers infini fait autant preuve de « zozoterie » que celui qui croit à l'existence réelle d'une licorne invisible (enlevons la couleur rose)?
Bull ... shitEst-ce que tu as regardé ce que j'entendais par « créativité »? Si je prends l'exemple de l'idée d'un univers « infini », puisque l'infini est « invisible », alors faudra-t-il en conclure que l'univers est donc presque assurément fini? Et bien, pour le principe d'une « créativité fondamentale », c'est complètement analogue à cet exemple. L'idée ici est d'accepter que différentes théories infalsifiables puissent avoir des probabilités de véracité raisonnablement différentes selon des critères purement rationnels.Psyricien a écrit :L'existence d'une « créativité invisible » n'est pas plus probable.
Dommage, t'as réussis ...Oui, en effet! C'est un classique. Mais, ce n'est pas du tout ce que j'ai tenté de faire.Psyricien a écrit :L'ajout d'une croyance pour en contrer une autre... voilà qui est bien classique comme « guerre de religion ».
Le concept "cru" auxquels elles réfèrent ? Oui.Autrement dit, toutes les croyances sont inutiles... par définition?
Détail détail ... dois-je en conclure que le fait qu'il y ai eu une chasse au sorcière, implique que l'entité chassé "sorcière" est une existence réelle ?D'accord! Ça reste un détail.Psyricien a écrit : Non, ça fait rentrer dans le réel des choses que l'on ne saurait qualifiées de réelles, comme le contenu des hallucinations de masse! Ou autre hystérie collective.
Les deux termes sont acceptables selon moi. Si l'on dit « de manière objective », on suppose « de manière raisonnablement objective ». L'idée d'une intersubjectivité rappelle que nous sommes des sujets, qu'il y a donc une part irréductible de subjectivité.
Si une personne ou un groupe très restreint de personnes a une hallucination commune en un même instant, c'est relié à une certaine réalité pour ces personnes.
Ah ? Donc l'intersubjectivité n'est plus suffisante ? Je m'y perd dans cette cascade de OUI/NON que je lis depuis 30 minsDe toute façon, avec le critère de reproductibilité et le fait que l'immense majorité des gens et des instruments n'observent pas ces visions à l'extérieur, cela suffit à comprendre le caractère subjectif et non scientifique de ces visions en tant que faits.
L'hypothèse philosophique de la réalité purement objective directement accessible à une entité demeure une hypothèse invérifiable.
Il peut toujours subsister une part d'interprétation commune (un biais de perception, si j'ose dire) dans ce que l'on considère comme étant un ensemble de faits.
Non, si un truc interagit avec toi, il est observable par nature puisqu'il y a inter-action.J'ai vraiment de la difficulté à comprendre ce genre de définition. Pour moi, ce qui est observable est un sous-ensemble de tout ce qui peut interagir (indirectement) avec nous.
Ce que nous pouvons détecter (qui varie selon les instruments et les concepts développés) ne me semble pas être l'ensemble de tout ce qui peut nous influencer.
Parce que tu lis pas les définitions des termes que j’emploie ... et pourtant je les martèles les définitionsPourquoi « tout » ce qui influe sur un phénomène observable serait-il observable? En tout cas, l'ensemble de ce qui est observable m'apparait comme pouvant être « en retard » par rapport à tout ce qui peut nous influencer.
Y a encore de la bonne grosse confusiosness ici.L'ignorance connue, c'est simplement l'ensemble des questions « formelles » scientifiques qui n'ont pas encore trouvé de réponses satisfaisantes. Imaginons que cette performance croissante soit représentée par le volume d'une sphère grossissante. L'ignorance connue représente alors la surface de cette sphère. Elle est donc elle aussi croissante. En ce sens, l'idée de l'asymptote globale (ou même l'expression « du bout du bout du détail » de Denis) peut être une image trompeuse et représenter un autre phénomène que la performance des connaissances scientifiques.
Moi aussi je trouve merveilleux cette possilibté que nous avons d'explorer toute cette diversité.Jean-Francois a écrit : Je trouve au contraire absolument incroyable que l'univers ait produit une espèce qui se pose des questions existentielles. Où serait l'exploit si on était des sous-produits d'une sorte de divinité ou entité consciente (i.e., la Nature)?
La différence est dans le mot : Comprendre. Tu peux voir un chien, mais tu ne peux pas voir sa nature. Tu peux juste la comprendre.Jean-Francois a écrit :En quoi dire "je vois un chien" plutôt que "je vois la nature du chien" change-t-il quoi que ce soit à ce qu'est un chien?
C'est parfaitement logiqueJean-Francois a écrit :Quand on dit "c'est dans la nature du chien d'aboyer", c'est juste une façon de parler. C'est sortir une caractéristique qu'on associe au chien.
Petit coquinJean-Francois a écrit :À plumes, à poils, à cuticule, à romatiques?
Ca doit être bon, j'ai jamais essayé.Jean-Francois a écrit :La confiture d'orange au gingembre, c'est pas mal
Je m'étais dis que si ces deux oiseaux avaient un comportement différent que cela te prouverait qu'on ne pouvait pas dire que la nature des choses était dépendante des propriétés de l'animal.Jean-Francois a écrit :Même si tu trouvais que des animaux d'apparence très similaire avaient des comportements très différents, qu'est-ce que cela prouverait quant à l'existence d'une "nature" essentielle?
Je peux comprendre ce qu'est un chien, pas la nature du chien (sauf usage métaphorique du terme "nature").Mireille a écrit :La différence est dans le mot : Comprendre. Tu peux voir un chien, mais tu ne peux pas voir sa nature. Tu peux juste la comprendreJean-Francois a écrit :En quoi dire "je vois un chien" plutôt que "je vois la nature du chien" change-t-il quoi que ce soit à ce qu'est un chien?
Il me semble avoir les idées à la bonne place ce François Jacob, je pense qu'il ira loin dans la vie... peut-être même fera-t-il une carrière scientifiqueC'est en lisant cette magnifique description qu'avait fait François Jacob de la vie que j'ai compris ce que tu voulais dire toi dans cette discussion sur la nature des choses
Pour cela, il faudrait que tu montres que la similarité n'est pas qu'extérieure: il faudrait aussi que leurs cerveaux soient aussi très similaires car c'est ce qui détermine les comportements. Et ça, c'est beaucoup plus difficile à démontrer.Je m'étais dis que si ces deux oiseaux avaient un comportement différent que cela te prouverait qu'on ne pouvait pas dire que la nature des choses était dépendante des propriétés de l'animalJean-Francois a écrit :Même si tu trouvais que des animaux d'apparence très similaire avaient des comportements très différents, qu'est-ce que cela prouverait quant à l'existence d'une "nature" essentielle?
BonjourMireille a écrit : La différence est dans le mot : Comprendre. Tu peux voir un chien, mais tu ne peux pas voir sa nature.
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