Un cocktail hormonal producteur de croyances
Un cocktail hormonal producteur de croyances
Bonjour,
Je voulais vous demander si vous pensez que ce soit possible que les croyants sécrètent trop d’une hormone ou d’un cocktail d’hormones tel que l’ocytocine, par exemple ?
Je vous pose cette question parce que je m’aperçois que se dégager de ses croyances c’est briser le cycle des impressions qui s’accumulent dans notre cerveau et qui produit une sorte de plaisir. C’est en quelque sorte aller complètement en sens inverse de son bien-être. En ce sens que pour que le croyant brise le cycle de sa dépendance; je vois ça comme une addiction, il faut qu’il trouve plus d’avantages à ne pas croire que le contraire.
J’ai fait une petite recherche et j’ai trouvé sur le site http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_04 ... m_des.html :
''En ce qui concerne l’ocytocine, ses effets centraux sur le comportement social de l’être humain vont en direction opposée : elle réduit l’anxiété et la peur, induit un sentiment de calme et de sécurité, favorise la confiance et le rapprochement entre les individus.''
C’est exactement ce que produit les croyances ou ce que les gourous, vendeurs de bien-être en tout genre cherchent à induire chez les autres : Un sentiment de calme et de sécurité. Toute leur résusite à trouver une clientèle est basé là-dessus.
Il y a aussi qu’il y a une forme de sentiment amoureux qui est bien présent chez les croyants et qu’ils cherchent à protéger en eux, que ce soit envers Dieu, Jésus, bref n’importe quelle image qu’ils peuvent utiliser. Ici on dit , je cite : ''Or ce que l’on a découvert un peu plus tard avec l’ocytocine, c’est que cette hormone est aussi utilisée chez l’humain pour favoriser le lien affectif qui unit le père et la mère entre eux, ce que l’on appelle couramment l’attachement amoureux. Ce dernier peut être identifié à un système indépendant venant stabiliser une relation amoureuse dont la phase romantique n’est pas toujours ce qu’il y a de plus calme. L’attachement amoureux favorisé par l’ocytocine permettrait donc de stabiliser la relation, ce qui aurait un caractère adaptatif pour la progéniture.''
Ici on ne parle pas du même attachement , mais il me semble qu’on peut y faire un parallèle avec l’image d’un Dieu ou d’un principe créateur, ensuite projeté sur celui ou celle (le gourou) qui particpe à la la production de ce cocktail. Pas étonnant que les croyants feront tout pour protéger leur gourou.
Je voulais vous demander si vous pensez que ce soit possible que les croyants sécrètent trop d’une hormone ou d’un cocktail d’hormones tel que l’ocytocine, par exemple ?
Je vous pose cette question parce que je m’aperçois que se dégager de ses croyances c’est briser le cycle des impressions qui s’accumulent dans notre cerveau et qui produit une sorte de plaisir. C’est en quelque sorte aller complètement en sens inverse de son bien-être. En ce sens que pour que le croyant brise le cycle de sa dépendance; je vois ça comme une addiction, il faut qu’il trouve plus d’avantages à ne pas croire que le contraire.
J’ai fait une petite recherche et j’ai trouvé sur le site http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_04 ... m_des.html :
''En ce qui concerne l’ocytocine, ses effets centraux sur le comportement social de l’être humain vont en direction opposée : elle réduit l’anxiété et la peur, induit un sentiment de calme et de sécurité, favorise la confiance et le rapprochement entre les individus.''
C’est exactement ce que produit les croyances ou ce que les gourous, vendeurs de bien-être en tout genre cherchent à induire chez les autres : Un sentiment de calme et de sécurité. Toute leur résusite à trouver une clientèle est basé là-dessus.
Il y a aussi qu’il y a une forme de sentiment amoureux qui est bien présent chez les croyants et qu’ils cherchent à protéger en eux, que ce soit envers Dieu, Jésus, bref n’importe quelle image qu’ils peuvent utiliser. Ici on dit , je cite : ''Or ce que l’on a découvert un peu plus tard avec l’ocytocine, c’est que cette hormone est aussi utilisée chez l’humain pour favoriser le lien affectif qui unit le père et la mère entre eux, ce que l’on appelle couramment l’attachement amoureux. Ce dernier peut être identifié à un système indépendant venant stabiliser une relation amoureuse dont la phase romantique n’est pas toujours ce qu’il y a de plus calme. L’attachement amoureux favorisé par l’ocytocine permettrait donc de stabiliser la relation, ce qui aurait un caractère adaptatif pour la progéniture.''
Ici on ne parle pas du même attachement , mais il me semble qu’on peut y faire un parallèle avec l’image d’un Dieu ou d’un principe créateur, ensuite projeté sur celui ou celle (le gourou) qui particpe à la la production de ce cocktail. Pas étonnant que les croyants feront tout pour protéger leur gourou.
- MaisBienSur
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Re: Un cocktail hormonal producteur de croyances
Je ne suis pas spécialiste dans cette matière, mais ta réflexion, sur ce sujet en général, a une certaine logique.Mireille a écrit : En ce sens que pour que le croyant brise le cycle de sa dépendance; je vois ça comme une addiction, il faut qu’il trouve plus d’avantages à ne pas croire que le contraire.
[...]
''En ce qui concerne l’ocytocine, ses effets centraux sur le comportement social de l’être humain vont en direction opposée : elle réduit l’anxiété et la peur, induit un sentiment de calme et de sécurité, favorise la confiance et le rapprochement entre les individus.''
[...]
Ici on ne parle pas du même attachement , mais il me semble qu’on peut y faire un parallèle avec l’image d’un Dieu ou d’un principe créateur, ensuite projeté sur celui ou celle (le gourou) qui particpe à la la production de ce cocktail. Pas étonnant que les croyants feront tout pour protéger leur gourou.
Je suis plus spécialiste dans la sensation d’addiction dans mon couple

Et pour aller plus loin, dans les relations SM qui sont pourtant à priori plutôt "violentes", c'est la même sensation de bien être, d'apaisement après une séance pour la (ou le) soumise.

Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu.
Avant, j'étais indécis, maintenant je n'en suis plus très sûr...
Les marmottes qui pissent au lit passent un sale hiver (Philippe Vuillemin)
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Re: Un cocktail hormonal producteur de croyances
Mon but était d'épater WoodenMaisBienSur a écrit :Je ne suis pas spécialiste dans cette matière, mais ta réflexion, sur ce sujet en général, a une certaine logique.

Tu es une sorte de gourou du sexe, autrement ditMaisBienSur a écrit :Et pour aller plus loin, dans les relations SM qui sont pourtant à priori plutôt "violentes", c'est la même sensation de bien être, d'apaisement après une séance pour la (ou le) soumise.

- Cogite Stibon
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Re: Un cocktail hormonal producteur de croyances
Bonjour Mireille,
Tu dis :
Si c'est cela, je ne pense pas.
Si tu veux dire que des hormones interviennent dans les mécanismes d'attachement à ses croyances, alors je pense que oui.
Tu dis :
Par cette phrase, veux-tu dire que tu supposes que les croyances (ou l'attachement excessif à celles-ci) seraient dues à un dérèglement physiologique d'une production hormonale ?Mireille a écrit :Je voulais vous demander si vous pensez que ce soit possible que les croyants sécrètent trop d’une hormone ou d’un cocktail d’hormones tel que l’ocytocine, par exemple ?
Si c'est cela, je ne pense pas.
Si tu veux dire que des hormones interviennent dans les mécanismes d'attachement à ses croyances, alors je pense que oui.
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
Raisonner a l'instinct sur des problemes de probabilites, c'est le desastre assuré. (Spin Up)
Une graphe sans échelle, c'est bon pour la poubelle
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- MaisBienSur
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Re: Un cocktail hormonal producteur de croyances
HéhéhéMireille a écrit :Tu es une sorte de gourou du sexe, autrement ditMaisBienSur a écrit :Et pour aller plus loin, dans les relations SM qui sont pourtant à priori plutôt "violentes", c'est la même sensation de bien être, d'apaisement après une séance pour la (ou le) soumise.
presque

Mais mes disciples ne sont qu'un, enfin qu'une

Pour rester dans ce sens, avec l'accord de ma partenaire, je joue effectivement un personnage charismatique et manipulateur, et elle même doit se mettre dans celle d'une disciple entièrement soumise et dévouée pour éviter la colère de son maître, ou parfois la provoquer...
Elle sort de ces séances vidée et apaisée, comme sur un petit nuage, et sans forcément un rapport sexuel direct bien sur !
Alors dans un certain sens oui, je suis un gourou (de secours)

Ok, je

Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu.
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- MaisBienSur
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- Inscription : 13 sept. 2012, 16:43
Re: Un cocktail hormonal producteur de croyances
Je pense comme Cogite également, et surement qu'ils (les croyants) produisent cette hormone a défaut de pouvoir le faire dans une vie de couple épanouie, vers un palliatif comme la religion, ou autres lubies aussi futiles. Se sentir bien est un besoin, et malheureusement, les paradis artificiels sont nombreux.Cogite Stibon a écrit : Si tu veux dire que des hormones interviennent dans les mécanismes d'attachement à ses croyances, alors je pense que oui.
Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu.
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- Cogite Stibon
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Re: Un cocktail hormonal producteur de croyances
Je ne suis pas d'accord avec toi sur cette deuxième partie.MaisBienSur a écrit :Je pense comme Cogite également, et surement qu'ils (les croyants) produisent cette hormone a défaut de pouvoir le faire dans une vie de couple épanouie, vers un palliatif comme la religion, ou autres lubies aussi futiles.
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
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Re: Un cocktail hormonal producteur de croyances
Bonjour Cogite,Cogite Stibon a écrit :
Par cette phrase, veux-tu dire que tu supposes que les croyances (ou l'attachement excessif à celles-ci) seraient dues à un dérèglement physiologique d'une production hormonale ?
Oui, comme une dépendance. On goûte à un plaisir et on en veut de plus en plus. Dans le cas des croyances, comme je l'ai souligné avec l’ocytocine, ''elle réduit l’anxiété et la peur, induit un sentiment de calme et de sécurité, favorise la confiance et le rapprochement entre les individus.'' Si j'analyse ça, cela me donne : Elle réduit la peur de l'inconnu, elle provoque une sentiment msytique du genre : d'union avec le cosmos, ou de Dieu, comme on veut dépendant des croyances. Elle tisse des liens entre les individus. Je sais que je n'ai pas toutes les parties pour faire mon puzzle mais tu vois un peu vers quoi je m'enligne ?
Mais pour tout de suite, Je préffère aller dans le sens de ta pensée, je reviendrai sur la mienne après. Comment les hormones interviennent-t-elles dans les mécanismes d'attachement à ses croyances ?
- Cogite Stibon
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Re: Un cocktail hormonal producteur de croyances
Hello Mireille
On est pas mal en phase, je crois.Mireille a écrit :Oui, comme une dépendance. On goûte à un plaisir et on en veut de plus en plus. Dans le cas des croyances, comme je l'ai souligné avec l’ocytocine, ''elle réduit l’anxiété et la peur, induit un sentiment de calme et de sécurité, favorise la confiance et le rapprochement entre les individus.'' Si j'analyse ça, cela me donne : Elle réduit la peur de l'inconnu, elle provoque une sentiment msytique du genre : d'union avec le cosmos, ou de Dieu, comme on veut dépendant des croyances. Elle tisse des liens entre les individus. Je sais que je n'ai pas toutes les parties pour faire mon puzzle mais tu vois un peu vers quoi je m'enligne ?
Mais pour tout de suite, Je préfère aller dans le sens de ta pensée, je reviendrai sur la mienne après. Comment les hormones interviennent-t-elles dans les mécanismes d'attachement à ses croyances ?
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
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Re: Un cocktail hormonal producteur de croyances
Tant mieuxCogite Stibon a écrit :On est pas mal en phase, je crois.

Pour revenir à la conversation, selon ce que je lis ici les facteurrs sont mutiples entre l'acquis et l'innée : https://blogs.mediapart.fr/baptiste-lib ... bilisation, c'est loin d'être aussi simple que je le pensais au départ, mais je suis quand même contente d'être sur cette piste parce que je me suis toujours demandée pourquoi les gens se laissaient hypnotiser en quelque sorte par cette sorte de réconfort que leur procure un Dieu imaginaire ou des croyances comme celles qui y avaient en moi.
Re: Un cocktail hormonal producteur de croyances
J’étais entrain de penser, Cogite, imagine que l’on puisse dès la naissance d’une personne identifier les allèles qui la prédisposeront à avoir tel ou tel comportement. On pourrait alors lui fournir une éducation optimale en fin de compte pour son développement.
- MaisBienSur
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Re: Un cocktail hormonal producteur de croyances
Je cherche quelle autre raison pourrait pousser un individu à passer autant d'heures de sa vie a chercher un bonheur artificiel/factice, s'il n'y trouvait pas l'addiction qui lui manque dans son cercle privéCogite Stibon a écrit :Je ne suis pas d'accord avec toi sur cette deuxième partie.MaisBienSur a écrit :Je pense comme Cogite également, et surement qu'ils (les croyants) produisent cette hormone a défaut de pouvoir le faire dans une vie de couple épanouie, vers un palliatif comme la religion, ou autres lubies aussi futiles.

Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu.
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Re: Un cocktail hormonal producteur de croyances
C'est un peu bizarre ce que tu dis, tu crois que les croyants n'ont pas une vie de couple épanouie ? Tu regardes le problème en surface. Tu traites le problème dans le sens psychologique que tu veux bien lui donner (une simple lubie) ce qui n'est certainement pas le cas à moins que tu en exclus la partie génétique. C'est sûr que si on regarde les croyances dans cette perspective qu'on est plus porté à trouver ça ridicule que en comprendre le fonctionnement.MaisBienSur a écrit : Je pense comme Cogite également, et surement qu'ils (les croyants) produisent cette hormone a défaut de pouvoir le faire dans une vie de couple épanouie, vers un palliatif comme la religion, ou autres lubies aussi futiles. Se sentir bien est un besoin, et malheureusement, les paradis artificiels sont nombreux.
- MaisBienSur
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Re: Un cocktail hormonal producteur de croyances
Pas les croyants Mireille, juste ceux qui sont obsédés par leurs croyances au point de produire ces fameuses molécules du "bien être".Mireille a écrit : C'est un peu bizarre ce que tu dis, tu crois que les croyants n'ont pas une vie de couple épanouie ?
Je ne connais pas beaucoup de couples réellement épanouis, mais (et ce n'est rien de scientifique ni une preuve), ceux que je connais, n'ont d'intérêt et de temps que pour leur vie privée. Leur choix, leurs moments libres y sont dédiés. S'investir (par plaisir) dans son couple prend énormément de temps, et dans une vie, entre le travail et d'autres obligations (ménages, achats, etc...), les heures disponibles sont comptées.
Non, je ne parle que du cas précis de ceux dont la croyance ou la lubie est assez importante pour sécréter trop d’une hormone ou d’un cocktail d’hormones tel que l’ocytocine.Mireille a écrit :Tu regardes le problème en surface. Tu traites le problème dans le sens psychologique que tu veux bien lui donner (une simple lubie)
Et puis, ce n'est qu'une explication plausible (et peut-être fausse), je suis sûr qu'il y en a d'autres. Je ne suis pas du métier

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Re: Un cocktail hormonal producteur de croyances
Désolé, mais ce n'est pas tout à fait ce que tu disais.MaisBienSur a écrit :Pas les croyants Mireille, juste ceux qui sont obsédés par leurs croyances au point de produire ces fameuses molécules du "bien être".
De toute façon, une croyance (celles dont nous parlons sur ce sujet) n'est pas vécue comme une obsession : https://fr.wikipedia.org/wiki/Obsession ... 9decine%29
- MaisBienSur
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- Inscription : 13 sept. 2012, 16:43
Re: Un cocktail hormonal producteur de croyances
Pour un exemple concret et connu par nous deux, je parle de croyant du style Science Création.Mireille a écrit :
De toute façon, une croyance (celles dont nous parlons sur ce sujet) n'est pas vécue comme une obsession : https://fr.wikipedia.org/wiki/Obsession ... 9decine%29
Je ne pense pas qu'un simple catholique non pratiquant fabrique l'hormone du plaisir par sa croyance.
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- MaisBienSur
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- Inscription : 13 sept. 2012, 16:43
Re: Un cocktail hormonal producteur de croyances
Toujours pas dans tes ignorés ? serait-ce le résultat de l’ocytocine ?Mireille a écrit :Mon but était d'épater Wooden![]()

Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu.
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Re: Un cocktail hormonal producteur de croyances
Indépendamment du degré de croyance de chacun, le point que je voulais apporter sur l’ocytocine, était qu' ''elle réduit l’anxiété et la peur, induit un sentiment de calme et de sécurité, favorise la confiance et le rapprochement entre les individus.'' Si le fait de croire en Dieu t'amène un ou tous ces aspects réunis, ca m'apparaît un incitatif sérieux pour qu'il s'en fabrique.MaisBienSur a écrit :Je ne pense pas qu'un simple catholique non pratiquant fabrique l'hormone du plaisir par sa croyance.
Qui sait !MaisBienSur a écrit :Toujours pas dans tes ignorés ? serait-ce le résultat de l’ocytocine ?
- Lulu Cypher
- Modérateur
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- Inscription : 25 avr. 2015, 04:30
Re: Un cocktail hormonal producteur de croyances
Oupsss .... retiens tes pur-sang Mireille .... je pense que tu viens de te lancer dans une sur-interprétation sans fondement une sorte d'extrapolation que tu tords pour entrer au forceps dans ton postulat de départ (la méthode inverse de celle qu'il faudrait adopter à mon avis) .... je ne parle même pas de cette proposition d'union avec le cosmos ... tu n'as au moins pas peur des raccourcisMireille a écrit :[...] Dans le cas des croyances, comme je l'ai souligné avec l’ocytocine, ''elle réduit l’anxiété et la peur, induit un sentiment de calme et de sécurité, favorise la confiance et le rapprochement entre les individus.'' Si j'analyse ça, cela me donne : Elle réduit la peur de l'inconnu, elle provoque une sentiment msytique du genre : d'union avec le cosmos, ou de Dieu, comme on veut dépendant des croyances. Elle tisse des liens entre les individus. Je sais que je n'ai pas toutes les parties pour faire mon puzzle mais tu vois un peu vers quoi je m'enligne ?

La première chose qui me gène c'est qu'en relisant tes posts depuis le début de ce fil tu poses un premier postulat qui est implicite et très très subjectif (quand même un tipeu) .... seuls (ou surtout) les croyants (en quoi que ce soit) sont de bons candidats pour l'expression de sentiments ... particulièrement ceux liés à des qualités affectives, altruistes, sociales .... bref de toutes ces "belles" qualités que les croyants s'auto-attribuent niant par là-même que tout le monde les possède même les vilains athées.
Le second point c'est que le lien que tu fais entre ocytocine et croyance est une hypothèse dont tu surestimes une plausibilité que tu n'as pas évaluée .... pourquoi ne pas mettre en avant le circuit de la récompense en présupposant que si quelqu'un apporte une réponse à des questions existentielles il contribue à satisfaire un besoin qui active ce circuit ? (je parle de ce circuit mais il n'est en rien prouvé qu'il y ait un lien de cause a effet avec la croyance, ni même une simple corrélation, non plus)
Mon dernier point est que tu poses comme préambule qu'une croyance correspond à un dérèglement (une sorte de pathologie). Une croyance peut correspondre au moyen irrationnel de supprimer une dissonance cognitive trop forte qui serait générée par une appréhension de la réalité ... la ou cette croyance enrichie par un niveau de crédulité et d'intuition aveugle devient dangereuse c'est quand elle est instrumentalisée par un organisme extérieur : secte/religion, etc .... mais rassure-toi ce n'est pas une maladie

En fait, je propose que tu t'enlignes toute seule dans ton chemin tortueux et que lorsque tu auras trouvé des preuves de ce que tu imagines ou minimalement une plausibilité forte de ton hypothèse tu viennes nous en faire part ici (de manière structurée) .... sinon ne viens pas pleurer que les volées de bois verts volent bas sur ce forum



Et Dieu dit : « que Darwin soit »
------------------------------
Les animaux sont moins intolérants que nous : un cochon affamé mangera du musulman (P. Desproges)
------------------------------
Attention ce post est susceptible (lui-aussi) de contenir des traces d'humour. L'auteur tient à signaler qu'il décline toute responsabilité quant aux conséquences de leurs mésinterprétations.
Re: Un cocktail hormonal producteur de croyances
Bonsoir Lulu,
Je voulais juste en parler, je comprends que ce ne soit pas suffisamment bien structuré. Enfin, je croyais que ça faisait du sens puisque les gourous en tout genre font beaucoup vibrer cette note rassurante chez les autres, en fait c'est leur meilleur moyen de faire passer leurs idées.
Tu as raison, je me reprends donc en disant que les croyances sont juste un moyen, pour augmenter la production de ses hormones du bonheur ou rassurantes, pour d’autres cela peut très bien être le sport, par exemple.Lulu Cypher a écrit :La première chose qui me gène c'est qu'en relisant tes posts depuis le début de ce fil tu poses un premier postulat qui est implicite et très très subjectif (quand même un tipeu) .... seuls (ou surtout) les croyants (en quoi que ce soit) sont de bons candidats pour l'expression de sentiments ... particulièrement ceux liés à des qualités affectives, altruistes, sociales .... bref de toutes ces "belles" qualités que les croyants s'auto-attribuent niant par là-même que tout le monde les possède même les vilains athées.
Je vais devoir te relire, mais vite vite, je te dirais que j'inclus aussi la dopamine, enfin toutes les hormones du bonheur connus.Lulu Cypher a écrit :Le second point c'est que le lien que tu fais entre ocytocine et croyance est une hypothèse dont tu surestimes une plausibilité que tu n'as pas évaluée .... pourquoi ne pas mettre en avant le circuit de la récompense en présupposant que si quelqu'un apporte une réponse à des questions existentielles il contribue à satisfaire un besoin qui active ce circuit ? (je parle de ce circuit mais il n'est en rien prouvé qu'il y ait un lien de cause a effet avec la croyance, ni même une simple corrélation, non plus)
Je voulais juste en parler, je comprends que ce ne soit pas suffisamment bien structuré. Enfin, je croyais que ça faisait du sens puisque les gourous en tout genre font beaucoup vibrer cette note rassurante chez les autres, en fait c'est leur meilleur moyen de faire passer leurs idées.
- Lulu Cypher
- Modérateur
- Messages : 6360
- Inscription : 25 avr. 2015, 04:30
Re: Un cocktail hormonal producteur de croyances
Bon ma remarque ne portait pas sur ce point, elle tenait plus au fait que ça me gave un peu d'entendre parler de "valeurs chrétiennes" comme la charité, l'amour de son prochain, l'entraide, etc ... bref comme si ces valeurs n'existaient pas chez tout le monde et particulièrement hors de tout contexte religieux. Or ce que tu disais sous-entendait ce poncif.Mireille a écrit :Tu as raison, je me reprends donc en disant que les croyances sont juste un moyen, pour augmenter la production de ses hormones du bonheur ou rassurantes, pour d’autres cela peut très bien être le sport, par exemple.Lulu Cypher a écrit :La première chose qui me gène c'est qu'en relisant tes posts depuis le début de ce fil tu poses un premier postulat qui est implicite et très très subjectif (quand même un tipeu) .... seuls (ou surtout) les croyants (en quoi que ce soit) sont de bons candidats pour l'expression de sentiments ... particulièrement ceux liés à des qualités affectives, altruistes, sociales .... bref de toutes ces "belles" qualités que les croyants s'auto-attribuent niant par là-même que tout le monde les possède même les vilains athées.

Et Dieu dit : « que Darwin soit »
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- kestaencordi
- Messages : 3858
- Inscription : 10 janv. 2012, 08:41
Re: Un cocktail hormonal producteur de croyances
et si les enfants étaient tous croyant? ca pourrait facilité leurs apprentissages vers l'age adulte. ca ressemble donc a un avantage de la sélection.( hormone ou autre?)
la question devient pourquoi certains alimentent leurs croyances et sont imperméable a la raison une fois adulte?
la question devient pourquoi certains alimentent leurs croyances et sont imperméable a la raison une fois adulte?
Victoriae mundis et mundis lacrima.
ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.
ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.
- Cogite Stibon
- Messages : 3300
- Inscription : 16 févr. 2012, 13:19
Re: Un cocktail hormonal producteur de croyances
Et moi je parlais du croyant pratiquant "moyen". Celui qui, par exemple, est heureux dans son couple, mais trouve également un grand plaisir à aller chanter dans le chœur de son église chaque dimanche, du réconfort à s'imaginer qu'il reverra ses parents défunts au paradis, et des relations sociales agréables parmi les membres de sa communauté.MaisBienSur a écrit :Pour un exemple concret et connu par nous deux, je parle de croyant du style Science Création.Mireille a écrit :De toute façon, une croyance (celles dont nous parlons sur ce sujet) n'est pas vécue comme une obsession : https://fr.wikipedia.org/wiki/Obsession ... 9decine%29
Je ne pense pas qu'un simple catholique non pratiquant fabrique l'hormone du plaisir par sa croyance.
Tous ces éléments sont associés, pour lui, à sa croyance, et comme ils lui procurent du plaisir, ils agissent comme de renforsateur de celle-ci. Avec les mécanismes hormonaux sous-jacents.
Mais ce n'est en rien spécifique aux croyances.
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
Raisonner a l'instinct sur des problemes de probabilites, c'est le desastre assuré. (Spin Up)
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- MaisBienSur
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- Inscription : 13 sept. 2012, 16:43
Re: Un cocktail hormonal producteur de croyances
On n'a peut-être pas la même échelle de valeur pour le "croyant pratiquant moyen", ce qui n'est pas très grave dans cette discussion. l'important est l'exemple cité.Cogite Stibon a écrit : Et moi je parlais du croyant pratiquant "moyen". Celui qui, par exemple, est heureux dans son couple, mais trouve également un grand plaisir à aller chanter dans le chœur de son église chaque dimanche, du réconfort à s'imaginer qu'il reverra ses parents défunts au paradis, et des relations sociales agréables parmi les membres de sa communauté.
Tous ces éléments sont associés, pour lui, à sa croyance, et comme ils lui procurent du plaisir, ils agissent comme de renforsateur de celle-ci. Avec les mécanismes hormonaux sous-jacents.
Mais ce n'est en rien spécifique aux croyances.
Et je ne limite pas à la religion puisque j'ai parlé de sexe et Mireille de sport...
Heureux dans son couple peut se dire d'un homme que sa femme laisse faire ce qu'il veut en dehors justement du couple, et je ne parle que de passion envahissante (en temps). Etre heureux et être épanouis à deux n'a pas tout à fait la même définition

Maintenant la question de Mireille est légitime.
Peux t'on sortir de ces plaisir générateurs d'hormones sans ressentir une difficulté, un manque ?
D'où peut-être le refus pour certains "zozos" de quitter la douceur chimique de leurs croyances ?
Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu.
Avant, j'étais indécis, maintenant je n'en suis plus très sûr...
Les marmottes qui pissent au lit passent un sale hiver (Philippe Vuillemin)
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