spin-up a écrit : Pourquoi? Pourquoi les hommes etaient ils avantagés par la separation de bien? Pourquoi etaient ils généralement plus riches?

Je suis surpris que tu poses la question.
Cette différence est le résultat d'une combinaison de facteurs biologique, économiques et culturels assez connus!. Par exemple, dans la culture occidentale de l'époque, la virilité était associée à la réussite économique. Un homme capable avait d'importantes pressions culturelles qui l'incitaient plus qu'une femme capable de s'engager à font dans son travail, de jouer la compétition et d'investir ses épargnes. Comme conséquences, il avait plus de chances à 30, 40 ou 50 ans d'avoir un patrimoine plus important que les femmes du même âge aussi bien pourvu que lui, mais soumises à d'autres pressions culturelles. Ensuite, riche à 40 ans, il avait plus de chance qu'une femme du même âge et de la même situation de fortune de se mettre en ménage avec une partenaire plus jeune (et moins fortunée) d'où le danger du schéma de la «croqueuse de diamants».
spin-up a écrit : Kraepelin a écrit :
»Ma chérie, je ne peux pas t'empêcher de partir, mais ma fortune* reste dans mon compte en banque pcq c'est ça l'entente que nous avons fait et signée au moment de nous marier!»
*La fortune que j'ai acquise grace a la carriere que j'ai développée en te déléguant la gestion du foyer.
Ici, je crois que tu dérapes. Il est certain que le partage culturel des rôles avantageait financièrement les hommes dans la plupart des cas. Mais, justement, c'est la raison pour laquelle la plupart des couples choisissaient la communauté de biens ou la société d'acquêts comme régime matrimonial.* Ce n'est donc pas de ces cas dont il est question dans la loi sur le patrimoine familiale qui s'adressait aux
autres cas, qui visait à "casser" les contrats en séparation de biens, pourtant assez rares ...
Ensuite, le cas de figure de la «croqueuse de diamants» que je donnais plus haut n'est pas celui de la femme du commerçant parce qu'il implique une
fortune préalable.
* Par ailleurs, à cette époque, les régimes de retraite, les polices d'assurances vie, les lois et la plupart des institutions sociales étaient mise en place par la culture justement pour protéger les intérêts des femmes de ce type.
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell