Emanuelle a écrit :Une entité-objet n'est pas forcément un objet matériel mais n'importe quel "objet d'étude".
Fin pour ma part du HS sur les EMI.
même les licornes et les anges?
Emanuelle a écrit :Une entité-objet n'est pas forcément un objet matériel mais n'importe quel "objet d'étude".
Fin pour ma part du HS sur les EMI.
c'est faux.Emanuelle a écrit :Le scandale soulevé par la relativité restreinte a consisté dans la prise de conscience (1905-1925) du fait que les qualifications d’espace et de temps se construisent par les processus physiques de mesure, et que les résultats des processus de mesure d’espace et de temps comportent des relativités à ces processus de construction.
Puisque vous insistez: quand vous présenterez quelque chose de plus substantiel que des mots qui ne sont que l'expression de votre conviction. Après tout, je ne suis pas obligé de vous croire parce que vous le dites (ou parce que certains font des sondages auprès de convaincus).Emanuelle a écrit :Zut et flute quand allez-vous enfin entendre qu'une expérience de mort imminente ou EMI-like est une expérience à nulle autre pareille tant par l'état de conscience extrêmement lucide, jamais connu auparavant, que par l'empreinte, le souvenir qu'elle laisse, souvenir indélébile
Emanuelle a écrit :Une entité-objet n'est pas forcément un objet matériel
Donc vous confondez naïvement:mais n'importe quel "objet d'étude".
Je citais MMMS mais ce n'est pas rendre service à un auteur que de ne citer que des extraits.Chanur a écrit :Je ne sais pas si c'est de vous ou si vous citiez Mioara Mugur-Schächter, mais ça :c'est faux.Emanuelle a écrit :Le scandale soulevé par la relativité restreinte a consisté dans la prise de conscience (1905-1925) du fait que les qualifications d’espace et de temps se construisent par les processus physiques de mesure, et que les résultats des processus de mesure d’espace et de temps comportent des relativités à ces processus de construction.
La relativité restreinte repose au contraire sur le fait que la mesure d'un intervalle d'espace temps est indépendante du référentiel dans lequel elle est faite. Rien à voir avec un processus de construction ni avec la façon de faire la mesure (contrairement à la physique quantique ou le problème de la mesure a fait et fera encore couler beaucoup d'encre).
Ce qu'elle appelle les qualifications d'espace et de temps, dans cet extrait, c'est: la longueur ou la durée. Celles-ci sont bien relatives au référentiel d'observation. Le résultat de longueur ou de durée est bien différent selon le référentiel, même si la formule mathématique pour les calculer est invariante quelque soit le référentiel.Emanuelle a écrit : MMS a écrit:
C’est précisément ce rétrécissement qui a fait contraste avec l’analyse d’Einstein des mesures de longueur et de durée. Le scandale soulevé par la relativité restreinte a consisté dans la prise de conscience (1905-1925) du fait que les qualifications d’espace et de temps se construisent par les processus physiques de mesure, et que les résultats des processus de mesure d’espace et de temps comportent des relativités à ces processus de construction.
Et pas qu'un peu !Chanur a écrit : c'est faux.
T'as tout compris !La Science se déshumanise; elle se divinise et Wooden Ali est le nouveau messie
Je ne confonds pas témoignage et fait.Emanuelle a écrit : Les témoignages sont des récits d'expériences vécues, des récits de faits donc.
Non, c'est une question de "lexique". Tu utilises le mot "fait" en lui accordant une signification qui est contraire au lexique* de ce forum. Tu as bien le droit de le faire, mais ton comportement est source de confusion pour tes interlocuteurs.Emanuelle a écrit : Faut tout vous expliquer, hein.
C'est bien cela que je veux dire, même si ce n'est pas votre utilisation usuelle de ce mot.Kraepelin a écrit :Tes interlocuteurs risquent de comprendre que c'est le contenu du témoignage que tu qualifies de «fait»...
Oui.Psyricien a écrit :Je vous reformule donc ma question, qui n'a toujours pas trouvé réponse:
"Un processus réversible peut-être parfaitement observable sans pour autant avoir été observé !
Non.Psyricien a écrit :Est-ce à dire qu'il n'existe pas avant d'être observé ?"
Non.Psyricien a écrit :Une collision de particule, pour vous commence t-elle à exister quand les produits de la collision sont arrivés à un état irréversible ?
Ça dépend ce que l'on accepte ou pas de qualifier d'action rétrocausale.Psyricien a écrit :Avant, existait-elle ?
Psyricien a écrit :On est en droit de se demander, en quoi l'existence requiert la notion de "mémoire" (enregistrement de l'information) ?
Psyricien a écrit :On touche ici à deux concepts bien différents.
Psyricien a écrit :Votre définition de "exister" est confusante
Il s'agit plus d'une question de définition et d'hypothèse philosophique réaliste versus positiviste que de raisonnement. Le fait que ce soit confusing est normal puisque ces notions sont l'objet de controverses et ne font donc pas encore l'objet d'un consensus.Psyricien a écrit :Bref je commence à me demander quand vos messages vont dépasser le stade du martelage d'une affirmation et commencer à proposer un raisonnement.
Résumons:ABC a écrit :Oui.Psyricien a écrit :Je vous reformule donc ma question, qui n'a toujours pas trouvé réponse:
"Un processus réversible peut-être parfaitement observable sans pour autant avoir été observé !Non.Psyricien a écrit :Est-ce à dire qu'il n'existe pas avant d'être observé ?"
Non.Psyricien a écrit :Une collision de particule, pour vous commence t-elle à exister quand les produits de la collision sont arrivés à un état irréversible ?
Ça dépend [...]Psyricien a écrit :Avant, existait-elle ?
Je pense surtout qu'il s'agit de sur-interprétation, mais je me doute que cette réponse ne vous satisfera pas
- les mesures faibles précédant des mesures forte (et donnant correctement ce résultat de mesure forte postérieur) sont elles la conséquence de ces mesures fortes postérieures comme le pensent Aharonov, Bergman, Lebowitz, Vaidman et companie ?
.- Ces résultats de mesure forte existent-ils seulement après que ces mesures fortes aient été réalisées, comme le pensent au contraire les Peres, Legett et companie ?
On retrouve ici l'amalgame "observé/observable" ... mais bon, je perds espoir làPsyricien a écrit :On est en droit de se demander, en quoi l'existence requiert la notion de "mémoire" (enregistrement de l'information) ?
Ça n'est pas une obligation, mais un choix philosophique adopté par les positivistes. Pour eux, seul existe ce qui est observable, c'est à dire ce qui peut faire l'objet d'un enregistrement irréversible d'information (C'est ça une observation).
Intrinsèquement, il n'existe pas de phénomène irréversible.
A quoi vous sert cette précision ? Sinon à remplir de "vide" un post qui ne contient déjà pas grand chose ?Un phénomène irréversible est la propriété caractérisant, non pas ce phénomène en tant que tel, mais la notion d'entropie associée à une famille d'observateurs (cette notion d'entropie caractérise la limitation d'accès à l'information des observateurs de cette famille).
Psyricien a écrit :On touche ici à deux concepts bien différents.
Pour ma part, je suis moi aussi plutôt favorable à cette distinction.
Non, elle ne "correspond" pas à ce point de vueElle correspond au point de vue des réalistes. Pour eux il peut exister des propriétés ou entités qui ne sont pas observables.
Voulez-vous vraiment que l'on parle des observations qui confirment l’existence de l'objet réel trou-noir (et qui en constitue des observations. Objet TN: source de gravitation intense n'émettant pas directement de rayonnement EM significatif) ?Par exemple, on peut penser qu'un trou noir "ça existe" bien que la fin de l'effondrement d'une étoile en trou noir ne soit pas observable.
Le problème étant que vous utilisez "observable" comme "observé" (tout en étant favorable à la distinctionPsyricien a écrit :Votre définition de "exister" est confusante
Ce n'est pas la mienne, mais plutôt celle des positivistes (définition que j'avais adoptée provisoirement parce que ça me semblait plus simple dans le cadre de l'échange engagé, même si je ne partage pas complètement les convictions des positivistes). Pour eux, seules existent les propriétés et phénomènes observables.
Psyricien a écrit :Vos deux "non"s impliquent une position contraire à celle de la définition que vous donniez de la propriété "exister".
- les mesures faibles précédant des mesures forte (et donnant correctement ce résultat de mesure forte postérieur) sont elles la conséquence de ces mesures fortes postérieures comme le pensent Aharonov, Bergmann, Lebowitz, Vaidman et companie ?
.- Ces résultats de mesure forte existent-ils seulement après que ces mesures fortes aient été réalisées, comme le pensent au contraire les Peres, Legett et companie ?
Lequel ?Psyricien a écrit : Je pense surtout qu'il s'agit de sur-interprétation.
Psyricien a écrit :Notons qu'une mesure faible ne "donne" pas "correctement" le résultats d'une mesure forte ... elle en donne la valeur moyenne, nuance !
Un phénomène irréversible est la propriété caractérisant, non pas ce phénomène en tant que tel, mais la notion d'entropie associée à une famille d'observateurs (cette notion d'entropie caractérise la limitation d'accès à l'information des observateurs de cette famille).
Psyricien a écrit : A quoi vous sert cette précision ?
Good ... on avance, avant de reculer je le crainsABC a écrit :Psyricien a écrit :Vos deux "non"s impliquent une position contraire à celle de la définition que vous donniez de la propriété "exister".
Je suis d'accord avec vous sur ce point.
Si je dis, "sans la notion d'entropie (la grille de lecture des observateurs macroscopiques) rien n'existerait", j'adopte le point de vue des positivistes (souvent commode d'un point de vue pratique, mais excessif s'il est pris pour une vérité absolue). Selon ce point de vue, ce qui n'est pas observable n'existe pas.
Cela induit une incohérence dans votre discours ... et une position pour le moins "puzzeling" en ce qui concerne l'existenceCela permettait de souligner, de manière encore plus marquante, le rôle de d'entropie, à savoir l'inexistence (en fait) de l'observabilité de quoi que ce soit sans la grille de lecture de l'observateur macroscopique. Votre réponse montre que ça n'a pas fonctionné comme je le souhaitais.
Il y a encore une confusion (volontaire ou pas ... mais vu que je la souligne depuis un nombre grandissant de post ...) entre observable/observé.Si j'adopte au contraire la distinction entre existence et observabilité acceptée par les réalistes, cette remarque devient : sans notion d'entropie rien ne serait observable. Bref, si nous n'étions pas myopes nous serions aveugles.
Les deux !!!Lequel ?Psyricien a écrit : Je pense surtout qu'il s'agit de sur-interprétation.
Non, non, nullement, approfondissons voulez vous !Psyricien a écrit :Notons qu'une mesure faible ne "donne" pas "correctement" le résultats d'une mesure forte ... elle en donne la valeur moyenne, nuance !
Votre réponse est (a minima) misleading :
si je considère, par exemple, 10 000 électrons préparés en état de spin up en faisant, sur chacun d'eux :
- d'abord une mesure faible de spin horizontal puis une mesure faible de spin vertical
- ensuite une mesure forte de spin horizontal alors la moyenne des mesures faibles de spin horizontal (et non des mesures fortes de spin horizontal) des 5000 électrons recueillis en état de spin right s'avère être un spin right
Obviously, puisque vous sélectionnez à postériori les résultats de mesure forteet non une moyenne (nulle) entre les (environ) 5 000 spin right et les 5 000 spin left obtenus par mesure forte de spin horizontal pour ces 10 000 électrons initialement en état de spin vertical.
Vous rendez vous compte que cela traite d'une question différente que ce dont nous discutions à l'origine ? Comme je vous l'ai déjà fait remarqué ![/list]
- Pour les positivistes, l'état de spin right obtenu par mesure forte de spin horizontal est créé par cette mesure. Il n'existe pas avant.
- Pour ceux des réalistes qui choisissent d'attribuer un rôle fondamental à l'invariance de Lorentz et la symétrie T et un rôle d'émergence de nature thermodynamique statistique à l'écoulement irréversible du temps et au principe de causalité, le résultat de mesure forte horizontal existe avant que cette mesure ne soit réalisée et le résultat de mesure faible en atteste.
Il y a plusieurs façons (plus ou moins douteuses) de pressentir l'idée de « Dieu ». Selon moi, une façon plus ou moins acceptable de considérer l'existence de « Dieu » est dans le principe d'une pure conscience créative fondamentale (forcément absolu, transcendant et infini, du moins par rapport à toute entité limitée et supportée par une relativité quelconque). Pour ce « Dieu » (intemporel), notre cas est déjà réglé (ainsi que tous les cas). S'il est exempt de toute volonté et de libre arbitre, c'est simplement l'expression de son manque de besoin, de sa complétude, de son absence de division. Je parle de conscience pure afin de différencier un absolu qui ne représenterait aucune conscience fondamentale, comme un ensemble éternel de lois objectives, ou un chaos (primordial ou fondamental) qui permettrait aussi une variabilité fondamentale totalement objective et hasardeuse duquel découlerait des lois quelconques représentant alors autant d'innombrables univers possibles.Psyricien a écrit :On touche au nœud du problème. Ta définition de « Dieu » semble celle d'un dieu passif qui n'agit pas.
Pour moi, la notion de « Dieu » renvoie à une entité dotée d'un libre arbitre, et qui peut exercer son libre arbitre pour agir sur le monde réel.
Exemple : Dieu peut décider de descendre de son nuage pour venir tailler une bavette. Sommes-nous OK là-dessus?
Dans ce cas, si tu dis que « Dieu » est inobservable, tu nies la possibilité que cette conversation existe.
Bref, ton « Dieu » semble alors devenir un simple principe naturel exempt de volonté propre et de lire arbitre. On peut alors questionner la légitimité de nommer cela « Dieu »...
Définissez donc en quoi cette entité "Dieu" est doté d'une "conscience pure", d'ailleurs c'est quoi une "conscience pure".Dave a écrit :Il y a plusieurs façons (plus ou moins douteuses) de pressentir l'idée de « Dieu ». Selon moi, une façon plus ou moins acceptable de considérer l'existence de « Dieu » est dans le principe d'une pure conscience créative fondamentale (forcément absolu, transcendant et infini, du moins par rapport à toute entité limitée et supportée par une relativité quelconque). Pour ce « Dieu » (intemporel), notre cas est déjà réglé (ainsi que tous les cas). S'il est exempt de toute volonté et de libre arbitre, c'est simplement l'expression de son manque de besoin, de sa complétude, de son absence de division. Je parle de conscience pure afin de différencier un absolu qui ne représenterait aucune conscience fondamentale, comme un ensemble éternel de lois objectives, ou un chaos (primordial ou fondamental) qui permettrait aussi une variabilité fondamentale totalement objective et hasardeuse duquel découlerait des lois quelconques représentant alors autant d'innombrables univers possibles.Psyricien a écrit :On touche au nœud du problème. Ta définition de « Dieu » semble celle d'un dieu passif qui n'agit pas.
Pour moi, la notion de « Dieu » renvoie à une entité dotée d'un libre arbitre, et qui peut exercer son libre arbitre pour agir sur le monde réel.
Exemple : Dieu peut décider de descendre de son nuage pour venir tailler une bavette. Sommes-nous OK là-dessus?
Dans ce cas, si tu dis que « Dieu » est inobservable, tu nies la possibilité que cette conversation existe.
Bref, ton « Dieu » semble alors devenir un simple principe naturel exempt de volonté propre et de lire arbitre. On peut alors questionner la légitimité de nommer cela « Dieu »...
Mais, évidemment, il y a plusieurs autres façons de concevoir « Dieu » et surtout « dieu ». Ta définition me semble justement plus près d'un « dieu » tel qu'on l'avait pourtant déjà convenue (avec la minuscule).
Un « Dieu » absolument infini, indivisible ne peut logiquement pas intervenir activement dans des situations particulières au détriment des autres situations.
Il est donc « passif » par rapport à toute entité précise, à tout observateur, ce qui n'implique pas qu'il soit absolument passif.
Si tu changes les définitions à postériori, on va pas s'en sortir ! Ce n'est pas la def sur laquelle nous nous sommes entendu.Par contre, un « dieu » (une entité surpuissante, un créateur, avec un « c » minuscule) tel que tu l'as défini pourrait effectivement intervenir dans une situation particulière et, ainsi, être Observable (sans que les entités de cette situation puissent différencier les lois des hyper-lois, sa présence surnaturelle d'un phénomène naturel) et éventuellement observable.
Créativité que tu es incapable de définir simplement, et qui apparemment n'a aucune influence sur le réel !Cependant, avant que tu interviennes, mon propos initial (de cette enfilade, de ce sujet) faisait surtout référence à une Créativité (avec la majuscule, pour être plus précis) fondamentale ou une variation fondamentale inaccessible. Je voulais vraiment éviter le terme « Dieu » (ou « dieu ») justement à cause de son imprécision et de ses multiples interprétations possibles.
On observe ce qui interagit avec nous ! Par définition ais-je envie de dire. L'observation étant un act de collecte d'information (conscient ou non)On observe ce que nous pouvons (savons) observer.
Si, par une chance incroyable, nous pouvions « Observer » cette créativité fondamentale (ce qui est déjà contradictoire, à mon sens), il serait à tout jamais impossible de savoir (de démontrer) si cette créativité est réellement ce qu'on observe.
L'infini ne s'observe pas.
Le pb ? C'est que si il n'est pas "observable", ça veut dire qu'il n'a (n'a eu et n'aura) aucune action sur le monde réel (l'ensemble des entité interagissante dont nous faisons partie). C'est donc à dire c'est au même niveau que toute les croyances débile sur des choses qui n'ont aucun impact sur le réel.En ce sens, je ne vois toujours pas ce qui est si grave dans le fait d'affirmer que ce principe « Dieu » (que j'avais déjà précisé dès le départ) ne s'observe pas.
Observation:J'aimerais poursuivre mon raisonnement, mais, avant, il faudra régler un autre point de désaccord. Es-tu d'accord que, pour un instant donné (pour une période précise), ce que l'on peut observer est un sous-ensemble (stricte) de ce qui peut interagir avec nous (dans cette même période)?
OuiPsyricien a écrit :Nous venons de convenir que "être observable sans avoir été observé" peut être valide pour un processus dit "réversible". La propriété "observable" parle donc aussi de processus réversibles
Non.Psyricien a écrit : ... votre sur-ajout de l'entropie ici en devient caduque.
Psyricien a écrit :Confusion Observable/observé
Psyricien a écrit :La moyenne de 5000 "right" est un "right" ... awesome !!!
Un bon exemple est celui de la mesure de l'effet Hall quantique, ou encore la possibilité de mesurer une déviation de faisceaux optiques de l'ordre de 20 femto-mètres. On ne peut contester ni la validité des résultats de mesure faible, ni leur intérêt.Psyricien a écrit :Interrogez vous donc sur l'impact de la mesure faible.
- Pour les positivistes, l'état de spin right obtenu par mesure forte de spin horizontal est créé par cette mesure. Il n'existe pas avant.
- Pour ceux des réalistes qui choisissent d'attribuer un rôle fondamental à l'invariance de Lorentz et la symétrie T et un rôle d'émergence de nature thermodynamique statistique à l'écoulement irréversible du temps et au principe de causalité, le résultat de mesure forte horizontal existe avant que cette mesure ne soit réalisée et le résultat de mesure faible en atteste.
Ce qui reste objet de débat c'est, disent effectivement les opposants, l'interprétation que donnent de la mesure faible (et de l'effet sur ces mesures faibles de mesures fortes réalisées postérieurement) les physiciens qui en sont les auteurs. Les opposants à Aharonov, Bergmann, Lebowitz, Albert, Vaidman... estiment, comme vous, que c'est de la surinterprétation. Mais ce ne sont pas eux qui ont montré la possibilité d'une formulation T-symétrique de la physique quantique, ni eux qui ont prévu et vérifié les résultats de mesure faible. Ils ont même commencé par contester ces résultats en 1989 (depuis plus personne ne conteste les résultats de mesure faible eux-même).Psyricien a écrit :Avec ce genre de conclusion on est en plein dans la sur-interprétation.
Psyricien a écrit :Vous rendez vous compte que cela traite d'une question différente que ce dont nous discutions à l'origine ?
Où vas-tu, là ? Une observation est une interaction. Sans interaction, pas d'observation. C'est simple, clair et net.J'aimerais poursuivre mon raisonnement, mais, avant, il faudra régler un autre point de désaccord. Es-tu d'accord que, pour un instant donné (pour une période précise), ce que l'on peut observer est un sous-ensemble (stricte) de ce qui peut interagir avec nous (dans cette même période)?
Spéculation confuse et sans intérêt ! Il suffit de connaitre la différence entre observable et observé, entre carte et territoire pour la rendre inutile.Cependant, avant que tu interviennes, mon propos initial (de cette enfilade, de ce sujet) faisait surtout référence à une Créativité (avec la majuscule, pour être plus précis) fondamentale ou une variation fondamentale inaccessible.
Tu as raison ... l'apathéisme simplifie beaucoup l'équationunptitgab a écrit :Dave, je dois avouer ne pas trop comprendre vos distinctions avec ou sans majuscules, la seule que je connaisse est celle pour distinguer nom propre et nom commun. Mais ce que je comprends encore moins c'est le niveau d'utilité de votre dieu qui me semble à vous lire équivalent au néant, pourquoi y accorder alors plus de temps de réflexion à ce rien?
Ce n'est pas de ma faute si l'on me pose des questions sur ce sujet. Je ne suis pas intéressé par ce qui est « Inacessible » (avec un grand « I », pour signifier le caractère absolu du terme), puisque je n’en aurai aucune connaissance (jamais). Par contre, il y a des observations qui étaient inaccessibles à l'homme avant qu'il réussisse à concevoir certaines théories permettant de construire de nouveaux instruments rendant ces observations possibles/accessibles. De plus, je ne suis pas un philosophe sérieux, j'essaie seulement d'être logique, puisque c'est ici une discussion qui traite de raisonnements logiques (du moins, selon Psyricien). Le côté non réfutable en tant que tel n'est pas vraiment ce qui me passionne. Ce n'est pas parce que j'ai senti le besoin d'en parler (pour fixer les idées) que ça me passionne.Wooden Ali a écrit :Tu sembles très intéressé par ce qui est inaccessible. Comme c'est le cas pour de nombreux philosophes, est-ce le côté non réfutable qui te passionne? Personnellement, je ne vois pas l'intérêt de discuter sans fin de questions dont on a déjà déterminé qu'elles sont sans réponses. Il est vrai que je ne suis pas philosophe...
Je disais simplement à Mireille que les hasards issus de conceptions scientifiques (et mathématiques) ne pouvaient pas logiquement être sur le même plan (niveau) que l'idée métaphysique de « Créativité » (ou d'intention divine). Ce ne sont pas deux concepts qui sont opposés l'un de l'autre (la négation de l'autre), puisqu'ils ne sont pas de même nature. L'un est scientifique, l'autre est métaphysique. Ce n'est pas de ma faute si certains ont (peut-être) fait cette confusion. Puis-je le mentionner sans que l'on croie que je suis embrouillé ou que je me passionne pour la métaphysique?Wooden Ali a écrit :Spéculation confuse et sans intérêt! Il suffit de connaitre la différence entre « observable » et « observé », entre « carte » et « territoire » pour la rendre inutile.Dave a écrit :Cependant, avant que [Psyricien] intervienne, mon propos initial (de cette enfilade, de ce sujet) faisait surtout référence à une Créativité (avec la majuscule, pour être plus précis) fondamentale ou une variation fondamentale inaccessible.
Je suis d'accord! Dit comme ça, ça ne contredit pas mon propos. La question est : est-ce qu'une interaction est forcément une observation (possible) selon une période fixée? Psyricien définit la réalité comme étant l'Observabilité (terme qui m'apparait imprécis) objective (sans l'interprétation). Je préfère penser (à peu près) comme Denis (si je l'ai bien compris) et dire que la réalité est plutôt tout ce qui existe d'une manière ou d'une autre, bref, demeurer prudent sur ce point. Ai-je le droit d'être sceptique sur le côté réducteur d'une telle définition « psyricienne » de la réalité? Est-ce que je peux critiquer l'égalité « interagir avec = être observable » sans que tu sautes à la conclusion que je serais confus? En tout cas, tu aurais pu au moins répondre (oui ou non) à la question.Wooden Ali a écrit :Où vas-tu, là? Une observation est une interaction. Sans interaction, pas d'observation. C'est simple, clair et net.Dave a écrit :J'aimerais poursuivre mon raisonnement, mais, avant, il faudra régler un autre point de désaccord. Es-tu d'accord que, pour un instant donné (pour une période précise), ce que l'on peut observer est un sous-ensemble (stricte) de ce qui peut interagir avec nous (dans cette même période)?
Intéressant! Vue comme ça, ça se tient. Pour moi, l'observabilité est ce que l'on peut/sait observer. Par exemple, si les conditions le permettent, on sait observer à peu près tous les fonds marins avec divers instruments, bien que l'on n’ait pas observé en détail « tous » ces fonds marins. (C'est la même chose pour les étoiles ou le ciel, par exemple.) Il est clair que l'on peut tracer des limites (plus ou moins précises) de l'observabilité selon notre connaissance actuelle des choses. Tout comme l'ensemble de ce qui a été observé, l'observabilité s'accroit avec le temps du fait que notre connaissance (théorique, scientifique) du monde s'accroit aussi avec le temps (ce qui inclut la technologie). Le concept « psyricien » de l'Observabilité absolue (c'est-à-dire de l'observabilité sans tenir compte du temps, d'une durée) est (à mon sens) peut-être mal défini ou contradictoire.Wooden Ali a écrit :Notre connaissance objective du Monde est basée sur l'observé (c'est le fondement de la méthode empirique). À ce titre, elle est datée : le domaine de l'observé évolue avec le temps puisqu'il s'étend sans cesse à la mesure des progrès de la connaissance qu'on en a et de la technologie.
Si l'observé est effectivement un sous-ensemble de l'observable, il ne nous donne que peu d'indications sur ce dernier. La seule chose qu'on peut en dire est un truisme peu fécond : ce qui a été observé était observable. En fait, on s'en fout : la méthode empirique a toujours fait comme si les limites de l'observable n'existaient pas et s'en est très bien portée jusque-là.
Je pense également cela.Wooden Ali a écrit :En fait, la Science établit une carte du Monde de plus en plus fine dont on sait pertinemment qu'elle ne sera jamais le territoire.
Je n'ai pas introduit (gratuitement) ce concept de « créativité » fondamentale. C'est seulement la meilleure interprétation que j'ai pu trouver pour faire sens au concept de « créationnisme ». Ainsi, j'ai montré d'une manière simple pourquoi le créationnisme n'est pas une science. Il est donc évident que je n'ai jamais voulu expliquer l'évolution des espèces (qui est une science, un ensemble de discipline scientifique) par la créativité fondamentale qui n'est qu'un concept métaphysique. (Tu semblais me reprocher quelque chose que je dénonce moi-même.)Wooden Ali a écrit :Tu as tiqué sur « tout et son contraire ». C'est pourtant ce que tu fais en introduisant le concept extrêmement flou et mal défini de « créativité » qui pourrait agir de conserve avec le hasard (voire l'englober) pour expliquer l'évolution des espèces.
La créativité de qui? De l'univers « entier » (si j'ose dire). J'ai spécifié que c'était un principe de variabilité fondamentale. On ne saura jamais si ce principe existe ou non, si l'univers (pas seulement l'univers visible) est conscience pure ou non, s'il est infini ou non, s'il est fondamentalement invariant ou non, etc. D'ailleurs, je ne vois effectivement pas l'intérêt de chercher une réponse à ce genre de (faux) questionnement. Je voulais juste aider à faire rappeler (à Mireille, en particulier, mais je pense qu'elle comprend maintenant) que ce genre de questionnement métaphysique (ou philosophique) ne peut pas se mettre sur le même pied d'égalité que les questionnements scientifiques.Wooden Ali a écrit :D'abord la créativité de qui? C'est une caractéristique, une qualité qu'on doit attribuer à une entité agissante. Une qualité sans support pour l'exprimer, ça n'existe pas. Peut-on parler de bonté sans qu'il existe quelqu'un qui puisse être bon?
Ça sert seulement à rappeler (pour ceux qui, comme moi, ne sont pas scientifiques) que les invariants que l'on trouve en science ne le sont pas forcément. D'ailleurs, la science (comme tu le sais, bien sûr) a souvent avancé du fait que certaines personnes ont réussi à imaginer et à démontrer que certaines constantes (que souvent l'on croyait absolument robustes ou non discutables) étaient en fait des variables de constantes (valeurs, lois, etc.) encore plus fondamentales (globalisantes, universelles, grandes) que l'étaient ces anciennes constantes. Ce n'est pas parce que c'est évident pour toi et moi que c'est évident pour tout le monde.Wooden Ali a écrit :Il est difficile de discuter quand un concept aussi fuyant que peut être une qualité attribuée ordinairement à un sujet est soudain désincarné sans que l'on sache ni comment, ni pourquoi. Je ne vois pas où peut mener un concept aussi insaisissable, sinon à embrouiller.
Je ne suis pas d'accord, il y a de la place pour les deux concepts (sans les tordre exagérément) et j'ai expliqué pourquoi c'est possible en indiquant clairement les domaines de définition de ces deux concepts. De plus, « créer » (à notre échelle humaine) est une impression, un sentiment de maitrise. Ce n'est toujours pas un terme scientifique. Et, ce n'est pas dans le sens d'un sentiment de maitrise que j'ai évoqué un principe de créativité.Wooden Ali a écrit :En tout cas, il y a contradiction entre le concept de création et le hasard. Créer, c'est maîtriser, s'opposer au hasard. Il n'y a pas de place pour les deux. À moins de tordre leurs définitions au point de les rendre méconnaissables.
On n'a pas reculé, car la connaissance scientifique demeure croissante. Pour moi, clairement, le but n'est pas de créer un concept invérifiable (au contraire), mais d'admettre que le concept construit est effectivement invérifiable et non scientifique lorsqu'il l'est justement. Dans une théorie scientifique, il y a souvent des a priori invérifiables qui forment le « cadre » de la théorie, et ce n'est pas dramatique en soi. Parfois, les domaines très pointus de la recherche scientifique fondamentale produisent des concepts à la limite de la réfutabilité ou encore provisoirement irréfutables, tellement c'est complexe. Ces concepts irréfutables aident potentiellement le chercheur dans son inspiration à pouvoir réussir à basculer dans le domaine de ce qui est réfutable en produisant cette fois-ci les clés qui vont « modifier » la théorie irréfutable en théorie réfutable. Sans cette idée métaphysique, il n'est pas impossible que le chercheur n'ait pas avancé aussi rapidement.Wooden Ali a écrit :C'est dans ce sens que je dis que l'arme des philosophes et des métaphysiciens, la rhétorique, rend tout possible (apparemment). Le hasard parait insuffisant pour une raison ou une autre? Et hop, on crée un concept invérifiable qui l'englobe et le dénature. En faisant ça, on a reculé, pas avancé.
C'est seulement l'idée subjective d'une conscience pure (ou le principe d'un univers vivant en soi), en ce sens que l'univers lui-même existerait comme un tout en tant que tel, et non seulement en tant que la seule collection de tous les « éléments » existants. On peut aussi penser que c'est une inconscience pure également (mais, à ce moment-là, le terme « créatif » serait moins approprié). De toute façon, ce n'est pas important, car je ne faisais pas allusion à un être suprême défini, mais plutôt à un principe créatif et/ou infini. L'idée logique (totalement inutile scientifiquement, et non scientifique) est simplement d'admettre qu'il puisse exister une réalité inconnaissable à tout jamais pour l'ensemble des entités limitées et mortelles que nous sommes. Que ce soit « Dieu », un principe créatif, une forme d'absolu, un infini, une conscience pure (peu importe), ces appellations demeurent des définitions négatives pour exprimer cette réalité (hypothétique, spéculative). J'espère que tu comprends alors qu'on ne peut pas vraiment définir clairement la « conscience pure » qui n'est qu'une expression additionnelle pour mieux pressentir subjectivement cette idée de possibilité (de principe « vital » créatif).Psyricien a écrit :Définissez donc en quoi cette entité « Dieu » est dotée d'une « conscience pure ». D'ailleurs, qu'est-ce qu'une « conscience pure »?
C'est normal, c'est une définition négative. La créativité, la liberté, ce genre de termes « philosophiques, poétiques » ne peuvent pas vraiment se définir positivement ou de façon scientifique. As-tu déjà vu le terme « créativité » dans le formalisme scientifique? Ses unités? Moi, non! Le sens intuitif de ces termes n'en permet pas une définition précise et positive. Par exemple, si l'on fabrique un programme qui réussit à « créer » une œuvre musicale jugée splendide, peut-on néanmoins parler de véritable « créativité » sachant pourtant le caractère déterministe, algorithmique du programme? Ça serait contradictoire, à mon avis. La créativité est un terme subjectif, relié à nos impressions. Il est donc naturel de ne pas pouvoir le définir objectivement. De là à dire que ça n'existe pas du fait qu'il n'est pas, par nature, un concept suffisamment objectif, c'est un pas que je n'ose pas franchir. Sinon, nous pourrions bien penser que la conscience n'existe pas réellement pour les mêmes raisons.Psyricien a écrit :Ça ressemble à un terme sans grande définition qui « pop » là au milieu de la phrase pour sauver l'appellation « Dieu »... d'un truc, qui (vous l'admettez à demi-mot) est passif!
Pour une énième fois, ce n'est pas ma croyance. C'est relié à l'idée qu'il puisse exister une chose inconnaissable, inobservable (par rapport à une entité limitée et temporaire). C'est juste ça. Pourquoi tant d'acharnement?Processus classique de tout croyant... ajouter des lois ex nihilo, pour justifier que leur Dieu invisible existe même si on ne le voit pas!
Donc, votre « croyance » consiste en un Dieu qui ne fait rien... pourrait-on en connaitre l'utilité?
Du point de vue d'un système, oui, cette créativité infinie hypothétique est absolument passive. Je dis simplement que ça ne signifie pas qu'elle soit absolument passive ou inexistante en soi. Je n'ai pas défini ce principe par la somme de ces « constituants » ou par un système.Si je suis passif vis-à-vis des constituants d'un système, je suis passif absolument du point de vue du système.
Il est passif en ce sens qu'il est indétectable et inobservable (pour nous). À mon avis, tu t'attardes sur des détails sémantiques sans grande importance.Il n'influence aucun élément constituant de l'Univers, mais il influence l'Univers.
Je ne le sais pas. Je n'entends pas vraiment une telle chose, car je n'arrive tout simplement pas à qualifier positivement quelque chose d'intemporel, d'infini ou de purement créatif.Vous entendez donc que votre Créativité est « active ». En quoi l'est-elle?
Il y a eu un mal entendu alors. Il me semble que j'avais clairement défini « Dieu » comme un principe « inobservable » au contraire de « dieu » comme une entité (éventuellement observable), un « créateur » de notre univers parmi d'autres créateurs possibles.Si tu changes les définitions à postériori, on ne va pas s'en sortir! Ce n'est pas la définition (« Dieu ») sur laquelle nous nous sommes entendus.
C'est ton impression. Je la respecte.Ton numéro d'équilibriste commence à devenir ardu, comme en témoigne le nombre de mots qui requiert maintenant « majuscule » ou « minuscule ».
C'est ta définition de la réalité. Pour moi, la réalité est tout ce qui existe d'une manière ou d'une autre, que la chose soit observable ou non.Est observable tout ce qui a une action sur un élément du réel!
Je ne sais pas si l'univers est infini ou non, puisque l'infini ne s'observe pas. L'univers « en entier » (si un tant soit peu on ne le réduit pas à l'univers actuellement visible qui n'est alors pas infini), s'il est infini, ne s'observe effectivement pas (puisque, de plus, nous faisons partie de l'univers et que nous ne pouvons nous détacher de lui afin de l'observer entièrement). On peut observer des « bouts » d'univers cependant. Je me demande qui commet de grosses erreurs de logique élémentaire. En tout cas, je me questionne toujours à ce sujet. Tu sembles confondre des principes (règles) logiques avec des propriétés ensemblistes (d'inclusion). Si une propriété (hypothétique) de l'univers ne s'observe pas, est-ce que ça veut dire que toutes les autres propriétés de l'univers ne s'observent pas? Pas vraiment! D'ailleurs, « l'univers est infini » est déjà une expression qui demanderait quelques précisions avant de tenter un quelconque formalisme à ce sujet.« L'univers est infini » et « L'infini ne s'observe pas » implique « L'univers ne s'observe pas ».
Je ne vois toujours pas le problème logique ici, car, contrairement à toi, je n'utilise pas le terme « observation » dans le sens « interaction ». Tout le problème est là, entre ces deux termes. Ce n'est pas pour rien que je pense que notre problème n'est pas vraiment un problème de logique, mais plutôt un problème de définitions différentes. Pour moi, même si cette créativité fondamentale infinie (hypothétique) n'est pas, par essence, observable, ça ne signifie pas qu'elle n'a joué aucun rôle (bien que ce rôle soit incompréhensible), qu'elle n'a eu aucune interaction avec notre univers observable.Psyricien a écrit :C'est que s'il n'est pas « observable », ça veut dire qu'il n'a (n'a eu et n'aura) aucune action sur le monde réel (l'ensemble des entités interagissant dont nous faisons partie).Dave a écrit :En ce sens, je ne vois toujours pas ce qui est si grave dans le fait d'affirmer que ce principe « Dieu » (que j'avais déjà précisé dès le départ) ne s'observe pas.
Ce n'est pas un argument, c'est ta croyance, ton jugement. D'ailleurs, je n'ai jamais dit que j'entretenais une telle croyance en un principe créatif. J'en déduis que tu affirmes que, d'un point de vue logique (et non en mode science), toute affirmation (ou théorie) irréfutable est équiprobable. Je ne suis pas en accord avec cette vision.C'est donc au même niveau que toutes les croyances débiles sur des choses qui n'ont aucun impact sur le réel.
Donc, tu as vraiment l'impression que je ne comprends pas la différence entre ces notions? Le problème, c'est que j'y vois là un dialogue inséparable (un tiers inclus) dans la réalité entre ces notions. Bien sûr, elles sont différentes, mais elles ne sont pas complètement disjointes entre elles (en particulier « observation/interprétation »). Il me semble que si cette situation (problématique) était en fait aussi simple (voire simpliste) que tu le prétends, toute épistémologie (théorie de la connaissance) serait probablement un projet de clarification déjà suffisamment réalisée ou très peu utile à poursuivre. C'est vrai que si nous pouvions miraculeusement, complètement séparer l'objectivité de la subjectivité, il n'y aurait surement plus (beaucoup) d'ambigüité. Pour moi, ce n'est pas sans raison que des personnes ont affirmé que « ce qui est incompréhensible est le fait de pouvoir comprendre des choses » (ou quelque chose du genre). Il y a là un mystère, une incomplétude qui persiste, une subjectivité, une métacognition.Psyricien a écrit :Bref, attention à séparer :
-->Observable
-->Observer
-->Interpréter
Cette sélection me semble pourtant également présente dans l'extraction des informations. Du moins, une expérience de sélection ne se fait pas sans une attention, sans une conscience minimale. Honnêtement, je n'arrive simplement pas à comprendre comment tu peux penser une telle chose (une telle équivalence).Psyricien a écrit :Observation :Dave a écrit :J'aimerais poursuivre mon raisonnement, mais, avant, il faudra régler un autre point de désaccord. Es-tu d'accord que, pour un instant donné (pour une période précise), ce que l'on peut observer est un sous-ensemble (stricte) de ce qui peut interagir avec nous (dans cette même période)?
« L’observation est une expérience de sélection et de recueil d'informations sur un phénomène. »
Non, ce sont deux ensembles équivalents. Tu confonds ici :
-->La collecte d'information (via l'interaction).
-->Avoir conscience d'avoir collecté de l'information, et savoir/pouvoir l'extraire.
Toujours la même chose, bref un souci de distinction observation/interprétation.
Il me semblait avoir pourtant bien établi les différences.unptitgab a écrit :Dave, je dois avouer ne pas trop comprendre vos distinctions avec ou sans majuscules. La seule que je connaisse est celle pour distinguer nom propre et nom commun.
Je n'y accorde pas de réflexion. J'exprime seulement mon point de vue (déjà formé) sur cette question, puisque je voulais répondre au sujet du créationnisme et (plus tard) à Mireille et à Psyricien. Et, effectivement, ce « Dieu » (et ce n'est pas le mien, OK?) ne peut pas être concrètement différencié du néant. Pour toute entité limitée, par exemple, le néant absolu n'est pas distinguable du « plein », du « tout » absolu, bien que les deux idées métaphysiques ne renvoient pas à la même notion, à la même réalité hypothétique. On pourrait effectivement discuter sur la pertinence des deux notions, mais ce n'est pas l'objet de cette enfilade. Il n'est pas question ici de l'utilité ou non de la métaphysique, mais d'une question de logique (ou de cohérence) et d'ordre. De manière générale, on pourrait aussi dire qu'il existe des phénomènes qu'on ne sait pas encore observer (et différencier) et qui sont surement différents entre eux.unptitgab a écrit :Mais, ce que je comprends encore moins c'est le niveau d'utilité de votre « Dieu » qui me semble (à vous lire) équivalent au néant, pourquoi y accorder alors plus de temps de réflexion à ce rien?
Oui, effectivement, parfois!unptitgab a écrit :La philo, c'est intéressant quand cela questionne les réalisations humaines telles que la justice, la morale, l'art, l'épistémologie, etc.
C'est bien normal, elle n'utilise pas de laboratoire (entre autres). Ce n'est évidemment pas son but de remplacer la science. Elle propose parfois des idées générales de fonctionnement qui seront éventuellement réfutées ou précisées par la science. Elle fabrique aussi des concepts. Par exemple, avant que la conscience soit un sujet d'étude scientifique systématique, certains concepts scientifiques ont été développés (j'avais même trouvé une référence audio d'une conférence « sceptique » qui expliquait ces concepts, mais, malheureusement, je ne la retrouve plus) par des philosophes, ce qui a facilité en partie la scientificité de cette discipline. Cependant, il est vrai que, maintenant, avec la complexité de la science, c'est presque impossible d'être un philosophe de la science sans être également un scientifique.unptitgab a écrit :Mais, pour le fonctionnement de l'univers, la science est pertinente et la philosophie a toujours montré de profondes lacunes dans ce domaine.
Vous confondez l'objet et une propriété de l'objet ... surtout quand ça arrange votre propos d'ailleursDave a écrit : Je ne sais pas si l'univers est infini ou non, puisque l'infini ne s'observe pas. L'univers « en entier » (si un tant soit peu on ne le réduit pas à l'univers actuellement visible qui n'est alors pas infini), s'il est infini, ne s'observe effectivement pas (puisque, de plus, nous faisons partie de l'univers et que nous ne pouvons nous détacher de lui afin de l'observer entièrement).
Votre "tortillage" sur la notion de passivité de votre "Créativité" devient comique ...Il est passif en ce sens qu'il est indétectable et inobservable (pour nous). À mon avis, tu t'attardes sur des détails sémantiques sans grande importance.
Si ! Le problème est logique ! Car si tu interagit, tu a une action ! Cette action est observable par définition !Je ne vois toujours pas le problème logique ici, car, contrairement à toi, je n'utilise pas le terme « observation » dans le sens « interaction ». Tout le problème est là, entre ces deux termes. Ce n'est pas pour rien que je pense que notre problème n'est pas vraiment un problème de logique, mais plutôt un problème de définitions différentes. Pour moi, même si cette créativité fondamentale infinie (hypothétique) n'est pas, par essence, observable, ça ne signifie pas qu'elle n'a joué aucun rôle (bien que ce rôle soit incompréhensible), qu'elle n'a eu aucune interaction avec notre univers observable.
Non, je n'ai pas cette impression, je constate que c'est le cas ... nuance !Donc, tu as vraiment l'impression que je ne comprends pas la différence entre ces notions?
Donc quand on parle des observations d'un télescope (complètement automatisé) ... cela implique que le télescope à une conscienceCette sélection me semble pourtant également présente dans l'extraction des informations. Du moins, une expérience de sélection ne se fait pas sans une attention, sans une conscience minimale. Honnêtement, je n'arrive simplement pas à comprendre comment tu peux penser une telle chose (une telle équivalence).
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