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par Pierre87 » 09 avr. 2016, 03:09
25 décembre a écrit : Dans l'archéologie j'inclus toutes les trouvailles d'indices et artéfacts concernant les hommes, autant leur physique que leurs fabrications. Depuis la formation de la planète à 2016 Après JC.
Vaste sujet, puisque le titre de ce fil est : "L'archéologie nous donne t'elle l'heure juste", je vais me livrer à une petite critique des méthodes scientifiques de datation, même si elle est peu attrayante par ses côtés théoriques, elles sont utilisées par les scientifiques et présentées comme "preuves irréfutables de leurs prétendues certitudes… qui n’ont vraiment rien à envier aux affirmations des parapsychologues, elles sont souvent du même niveau !
Dans les sciences de la Terre, les méthodes utilisées pour dater l'âge des roches et des minéraux sont variées. Les géologues se disent capables de reconstituer la chronologie du passé de la Terre d'après les événements géologiques qui se sont succédés. Plusieurs de ces méthodes sont également utilisées pour dater des vestiges archéologiques. Voyons ceci de plus près.
Avec les méthodes alors disponibles, les géologues du 19ème siècle n'ont pu élaborer qu'une échelle relative des temps d'autant plus que, jusqu'au milieu du siècle et avant les découvertes de Boucher de Perthes en préhistoire, la croyance en un déluge biblique ne remontant pas plus loin que quatre millénaires avant notre ère était encore très répandue. Ainsi, l'âge actuel de la Terre est resté inconnu jusqu'à l'aube du 20ème siècle… bien que la prétention de le connaître aujourd’hui soit parfaitement ridicule, pour les raisons que voici !
Après la découverte de la radioactivité, les méthodes de datation radiométriques ont été rapidement mises au point. Avec ces nouvelles méthodes, les géologues ont pu calibrer l'échelle relative des temps géologiques et mettre en place une échelle absolue (en toute modestie et avec une certitude qui n’admet pas d’objection…, leurs homologues du 19ème siècle étaient tout aussi certains de ne pas se tromper !).
C’est ainsi que l’échelle relative était conçue d'après les principes de la stratigraphie (partie de la géologie consacrée à l’étude des strates (couches parallèles) constitutives des terrains). Par exemple, la loi de superposition décrit simplement que, dans une succession non perturbée de strates, les lits de roches supérieurs sont plus récents que les lits inférieurs, ce qui est évident. La corrélation stratigraphique a été en partie établie par l’étude des fossiles contenus dans les couches géologiques étudiées dans des régions séparées. En mettant en évidence ce synchronisme, les géologues ont pu créer de grands groupes de strates, qui sont devenus la base de la division des temps géologiques. Ainsi, l'histoire de la Terre a été divisée en quatre grandes ères : le Précambrien, le Paléozoïque, le Mésozoïque et le Cénozoïque. Ces ères ont été à leurs tours divisées en plusieurs périodes.
Une autre méthode consiste en la «dendrochronologie». Cette méthode, qui date les événements du passé récent étudie la croissance des cernes des troncs d'arbres. Elle prend en compte le nombre, la largeur et la dureté des cernes dans les troncs des arbres les plus anciens. Des échelles permettent aux dendrochronologues de dater avec précision les événements et les conditions climatiques des dernières 3.000 à 4.000 années (si vous connaissez des arbres qui n’ont que 3.500 ans… pas de problème !) La dendrochronologie permettrait de calibrer avec précision les datations au radiocarbone, car le bois qui constitue les cernes peut être lui-même daté par cette méthode (les scientifiques semblent totalement ignorer les lois de l’évolution et les modifications constantes qui caractérisent notre environnement et les modifications nucléaires qui rendent totalement instables les atomes physiques). Ainsi, en Angleterre, l'analyse des cernes des troncs d'arbres composant des passerelles de bois néolithiques conservées dans des tourbières a permis d’identifier la date, la période de l'année et le climat correspondant à la coupe des arbres (très fort, n’est-ce pas… aucun témoin ne viendra les contredire !)
L'une des méthodes les plus anciennes de datation, l'analyse des varves (unité annuelle de sédimentation constituée d’une couche mince, noire, à grains très fins, correspondant à l’hiver, et d’une couche plus épaisse, claire, à gros grains, correspondant à l’été). L’étude des varves glaciaires permettrait de dater les terrains quaternaires… Cette méthode a été mise au point par des scientifiques suédois au début du 20ème siècle. Le nombre de varves et la corrélation relevée entre plusieurs régions ont été utilisés pour déterminer les âges des dépôts glaciaires du Pléistocène. En connaissant le taux de sédimentation et le nombre de strates déposées après un événement géologique, les géologues peuvent, selon eux, déterminer l'âge de cet événement avec une précision de quelques années seulement… en toute modestie, sans doute !
Il existe encore une autre méthode, dite de datation absolue. Elle concerne l’hydratation de l’obsidienne (roche éruptive dont l’aspect rappelle celui du verre et qui présente une structure particulière due au refroidissement très rapide de la lave) : cette méthode est employée pour calculer les âges en années, d'objets fabriqués en obsidienne ou de verre volcanique récents, en déterminant l'épaisseur des couches (hydratées) produites par la vapeur d'eau qui a diffusé dans le verre lorsque sa surface a été exposée pour la première fois à l'air (fracture du verre volcanique, ou sculpture pour les objets). Cette méthode est applicable à ces types de verres vieux de 200 à 200.000 ans.
Rassurez-vous, il existe encore d’autres méthodes de datation, comme la thermoluminescence. La luminescence produite par élévation régulière de la température (au-dessus de la température d’incandescence) de certaines substances préalablement excitées par irradiation.
Cette méthode utilise le phénomène des radiations ionisantes naturelles (comme s’il était constant dans le temps !). Celles-ci peuvent créer des électrons libres dans les minéraux qui sont piégés dans des défauts de leur structure cristalline. Ces électrons piégés s'échapperaient par thermoluminescence lorsqu'ils sont chauffés à une température inférieure à celle de l'incandescence. En enregistrant la thermoluminescence d'un minéral qui a été exposé à un niveau de radiation constant, le dernier drainage des électrons piégés pourrait être ainsi daté, d’après les scientifiques, sur plusieurs centaines de milliers d'années.
Pour dater de la poterie, par exemple, le spécimen est chauffé : il restitue alors par thermoluminescence l'énergie qu'il a stockée dans ses défauts cristallins depuis le moment où il a été cuit. La thermoluminescence peut prendre le relais du carbone 14 pour la datation des objets archéologiques postérieurs à 100.000 ans bien qu'elle ne soit pas utilisée pour les mêmes matières. Sa fiabilité dépendrait des conditions de la prise de l'échantillon dans le contexte archéologique, ce dont chacun se serait doutés !
Voici l’une des méthodes les plus utilisées, les datations radiométriques. Les techniques radiométriques découlent de la découverte de la radioactivité en 1896, mais n'ont été réellement mises en œuvre qu'après la Seconde Guerre mondiale. On a mis en évidence que les éléments radioactifs instables avaient des taux réguliers de désintégration et pouvaient ainsi constituer des «horloges» virtuelles des roches de la Terre qui les contiennent (ce que je conteste formellement dans le temps en raison de l’évolution de l’Univers… et de notre tout petit système solaire !) Les éléments radioactifs comme l'uranium (U) et le thorium (Th) se désintègreraient naturellement pour former d'autres éléments ou des isotopes… mais, en fait, rien n’a jamais été prouvé dans le temps et de très sérieux doutes existent !
Cette désintégration serait accompagnée d'émission de particules (alpha ou bêta) ou de rayonnements (rayons X ou gamma). Certains isotopes se désintègreraient en une seule étape en produits stables, nommés isotopes filles (par exemple, le carbone-14 que l'on écrit aujourd'hui 14C), alors que d'autres subiraient de nombreuses étapes avant qu'un isotope stable soit formé. Les suites de désintégrations radioactives comprendraient, par exemple, les familles de l'uranium-235, de l'uranium-238 et du thorium-232. Lorsqu'un isotope fille est stable, il s'en formerait jusqu'à ce que l'isotope parent se soit totalement désintégré. Cependant, si un isotope fille est radioactif, l'équilibre serait atteint lorsque la vitesse de formation de l'isotope fille serait égale à la vitesse de désintégration de l'isotope parent.
La désintégration radioactive peut prendre différentes formes : désintégration alpha, bêta, par capture d'électron. Ces différents modes de désintégration s'accompagneraient parfois de l'émission d'ondes électromagnétiques (X ou gamma) de grande énergie.
Ainsi, les scientifiques caractérisent la radioactivité d'un élément par son temps de demi-vie, ou période radioactive. C'est le temps au terme duquel la moitié des nucléides de l'élément se sont désintégrés. Par exemple, la période radioactive du carbone-14 serait de 5.730 années; celle de l'uranium-238 serait de 4,5 milliards d'années. Les techniques de datation radiométriques se fondent sur la désintégration d'isotopes avec des taux constants (ce qui est impossible en raison de l’évolution… sans même parler des facteurs qui sont encore inconnus, surtout sur une telle durée !) Lorsqu'un élément radioactif s'est incorporé dans un minéral en formation, l'élément commence à se désintégrer à un taux constant, avec un pourcentage défini de «produits filles» pour chaque intervalle de temps. Ces «horloges rocheuses» seraient les montres des géologues. Les techniques de radiochronologie au carbone, mises au point pour la première fois par le chimiste américain Willard Libby et ses associés de l'université de Chicago en 1947, ont été fréquemment utilisées en archéologie, en anthropologie, en océanographie, en pédologie, en climatologie et en géologie.
A travers l'activité métabolique, le taux de carbone-14 dans un organisme vivant est constamment en équilibre avec le taux de carbone-14 dans l'atmosphère et/ou dans l'océan. A la mort d'un organisme, le carbone-14 commence à se désintégrer à une vitesse connue (supposée, serait plus exact), et il n'est plus remplacé par le carbone atmosphérique. La désintégration rapide de carbone-14 limite généralement la période de datation approximativement à 30.000 ans. L'incertitude sur la mesure augmente avec l'âge de l'échantillon… qui en aurait douté ?
La précision de la datation dépendrait de la mesure de la période radioactive, des variations des taux de carbone-14 atmosphérique et de la pollution. On a montré que la quantité de carbone-14 produite en haute atmosphère subirait des variations au cours du temps, liées aux variations du champ magnétique terrestre (phénomène extrêmement important… puisqu’il fausse toutes les «mesures»).
L'échelle de temps du radiocarbone présente d'autres inconvénients : des erreurs, de 2.000 à 5.000 ans, pourraient se produire (reconnues par les scientifiques eux-mêmes… ils sont si modestes). Enfin, une pollution de l'échantillon, qui est le problème le plus grave, peut être causée par des infiltrations d'eaux souterraines par l'incorporation de carbone plus ancien ou plus récent. Ainsi, les datations au carbone seraient difficiles à établir avec précision.
En archéologie, les datations au carbone-14 sont données par rapport à 1950 et notées BP (before present : Avant présent en français), avec une marge de plus ou moins un certain nombre d'années, ce qui donne une large marge d'incertitude. La corrélation avec la dendrochronologie pour les dates pouvant être couvertes par cette dernière (moins de 10.000 ans BP) donnerait des datations plus fiables, ce qui ne serait pas le cas au-delà.
Depuis les années quatre-vingt, les datations au radiocarbone auraient gagné en fiabilité avec l'utilisation de l'accélérateur de particules lié au spectrographe de masse, et ne nécessitent plus pour effectuer des analyses que des échantillons de quelques grammes au lieu de plusieurs dizaines. On pourrait ainsi dater une particule de charbon de bois, composant par exemple un trait d'une fresque préhistorique, plutôt que la totalité du bâton ayant servi à le tracer.
La désintégration radioactive d'isotopes de potassium en argon est très utilisée pour dater les roches. Les géologues se disent capables de dater de nombreux types de roches de cette façon, car le potassium-40 est abondant dans les micas, les feldspaths et les hornblendes.
L'évaporation de l'argon peut poser un problème si la roche a été exposée à des températures supérieures à 125° C. En effet, l'âge mesuré reflète le dernier épisode d'exposition à la chaleur plutôt que l'âge originel de formation de la roche. La datation par le potassium-argon couvrirait des périodes allant de 100.000 à plusieurs millions d'années (les roches volcaniques, très nombreuses sur notre terre, n’auraient certainement jamais été exposées à une température supérieure à 125°…, comme ce n’est pas le cas, que valent donc ces datations sur de telles durées ?)
La collecte d'échantillons demande une étude précise du contexte géologique. En archéologie, elle ne permettrait pas de dater directement les objets, mais les couches dans lesquelles ils ont été trouvés.
Le rubidium-strontium est utilisé pour dater les roches magmatiques et les roches métamorphiques ainsi que les échantillons lunaires, cette méthode est fondée sur la désintégration bêta du rubidium 87 en strontium 87.
La méthode des proportions de thorium permet de dater les sédiments océaniques plus anciens que ceux accessibles par les méthodes de datation au carbone-14, et plus récents que ceux relevant d'une datation par thermoluminescence. L'uranium présent dans l'eau de mer donne lieu à une suite de désintégrations qui aboutit au thorium-230 (également nommé ionium), dérivé de l'uranium-238, qui a une demi-vie de 80.000 ans, et au protactinium 231, dérivé de l'uranium-235, qui a une demi-vie de 34.300 ans (quelle précision… il est simplement regrettable qu’elle soit invérifiable, relevant uniquement de simple spéculations intellectuelles, malgré la perfection et le caractère inconditionnel de ces affirmations, elles sont d’ordre scientifique, donc… !) Tous deux radioactifs, ils seraient précipités dans les sédiments marins dans les mêmes proportions mais à des taux différents. Leur proportion respective changerait régulièrement avec le temps, montrant des différences d'autant plus importantes que les sédiments sont anciens. Une échelle de temps pourrait être mise au point de cette manière.
Dans cette méthode, l'âge des coquillages ou des coraux fossilisés datant de 10.000 à 250.000 ans serait fondé sur le fait que l'uranium-238 et l'uranium-224, entrés dans la composition du carbonate lors de sa formation ou de son enfouissement, ne serait pas encore à l'équilibre avec le thorium. Des relations de déséquilibre identiques pourraient être utilisées pour dater les carbonates dans les sols. Cette méthode est un complément à celle du carbone-14.
La datation plomb-alpha, ou de Larsen, est estimée par spectrographie en déterminant le contenu total de plomb et l'activité alpha (teneur en uranium-thorium) de la zircone, de la monazite ou de la xénolite. Elle est appliquée aux roches formées après le Précambrien. Dans la méthode uranium-plomb, l'âge d'un matériau géologique est calculé d'après les taux de désintégration radioactive connus de l'uranium-238 en plomb-206 et de l'uranium-235 en plomb-207. Couplés aux taux de désintégration du thorium-232 en plomb-208, trois âges indépendants pourraient être obtenus pour le même échantillon. Cette méthode est appliquée principalement aux matériaux d'âge précambrien.
La méthode de datation par traces de fission concerne les dommages radioactifs causés par des particules nucléaires dans un minéral (ou verre) par la fission spontanée des impuretés d'uranium-238. La datation est calculée en comparant la densité de traces de fission spontanée avec des traces de fission induite volontairement. Cette méthode s'applique bien aux micas, aux tectites et aux météorites. Elle a été employée pour permettre de dater des périodes allant de 40.000 années à 1 million d'années, intervalle qui n'est pas couvert par le carbone-14 ou les méthodes potassium-argon. Cependant, les roches soumises à des températures élevées ou exposées au bombardement des rayons cosmiques à la surface de la Terre pourraient donner des âges erronés…
Concernant la datation, s’il m’est impossible de confirmer ou d’infirmer les âges avancés «scientifiquement» par mes recherches sous hypnose, ceci en raison d’un espace temps différent, les méthodes de datation «scientifiques» sur les bases que je viens de considérer sont des plus fantaisistes si l’on prend en compte l’ensemble des paramètres susceptibles de fausser totalement leurs mesures (le mot estimation serait préférable). Les mesures des scientifiques sont effectuées en «espace temps physique» alors que sous hypnose, mes recherches s’effectuent en «espace temps astral» et les points de repaire précis sont toujours très difficiles à déterminer.
Pour cerner au mieux la vérité, il serait mieux venu d’affirmer simplement qu’en l’état actuel de nos connaissances, il est impossible de dater sérieusement au-delà de 3.000 ans… disons 5.000 pour être gentil, tout le reste entre dans le domaine des suppositions mais aucune certitude ne peut être donnée. Quant aux datations en millions d’années : c’est de la pure fantaisie… un moyen simple de se mettre en valeur sans risque d’être contredit sérieusement, et pour cause… tous les témoins sont morts et le mystère reste entier sur ce point !
Une chose est certaine : l’espace temps n’a rien de régulier et échappe à nos connaissances « scientifiques », il n’est pas de honte de le reconnaître… dans le doute, mieux vaut s’abstenir que d’affirmer n’importe quoi !