Pour la révision de la méthodologie je vous laisse faireNicolas78 a écrit :Il est fort probable que les conclusions sois exagérées amha, la méthodologie est peut-être pas parfaite non plus (? je vais me renseigner la dessus demain), mais de plus en plus d’études montre que l'allaitement est très bon par la santé de l'enfant.
Suffisamment pour mettre en cause l'utilisation des poudres et lancer un appel à sa réduction massive afin de réduire les risques de développement de tout un tas de maladies gênantes pour l'enfant, et parfois mortelles.

Je ne suis cependant pas certaine que les conclusions soient exagérées, l'usage du lait en poudre dans des pays où l'accès à l'eau potable est plus que délicat et sans doute un facteur important de mortalité infantile, au-delà d'un débat sur les bienfaits du lait en poudre Vs les bienfaits de l'allaitement maternel.
Un élément de réflexion :
Action contre la faim a écrit :(...) Les pratiques pour promouvoir des produits comme les laits infantiles dans les pays du Sud sont particulièrement montrées du doigt. (...)
(...) L’indice 2016 propose une évaluation des entreprises sur le sujet sensible du marketing des produits nutritionnels infantiles dans les pays du Sud et révèlent de graves manquements dans ce domaine. Cela semble particulièrement choquant lorsque l’on sait les conséquences sur la santé de millions de bébés à travers le monde. A ce sujet Le Lancet rappelle que de toutes les interventions de prévention, l'allaitement maternel des nourrissons de moins de deux ans est la plus efficace et permettrait d’épargner la vie d’1,4 million d'enfants de moins de cinq ans dans les pays en développement (Lancet 2008). Pourtant les ventes de lait maternisé sont passées de 2 à 40 milliards de US$ entre 1987 et 2013. (...)
(...) Promotion directe auprès des établissements de santé, colloques sponsorisés, cadeaux logotypés, échantillons distribués dans les maternités, posters et brochures dans les établissements de santé, rémunérations des professionnels de santé et incitations financières à la promotion de leurs produits, argumentaires mensongers avancés par les publicités, etc… Ces pratiques insidieuses sont couramment employées par les géants de l’agroalimentaire. Elles ont des répercussions sur l’estime de soi des mères, en suggérant par exemple que les ingrédients ajoutés dans les préparations lactées améliorent l’intelligence des bébés, et elles ont un impact réel sur la santé des plus jeunes comme le montre l’explosion des taux de sous-nutrition dans certains pays en développement envahis de ce type de marketing. « En effet, lorsque le lait en poudre est mélangé avec de l’eau impropre, il provoque des maladies aux conséquences dramatiques, dans d’autres familles les dépenses pour le lait sont supérieures aux dépenses pour le loyer. » rappelle Elise Rodriguez. (...)