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Message
par issigi » 29 avr. 2016, 14:49
pour moi, la piste de réflexion la plus signifiante concernant l'avortement touche à ce qui tient lieu d'évolution (création) avec et sans connaissance, cad là où la vie suit son cours sans connaissance et là ou elle suit son cours en connaissance. en observant/comparant ce qui se passe de l'un à l'autre on comprend le language attribué aux évènements similaires qui s'y produisent et là où on se situe en terme de rendement, de viabilité, d'équilibre écosystémique. chez l'humain, avorter signifie une acceptation du monde dans lequel on vit au delà de la contrainte d'avoir un enfant. autrement dit: dans ce monde, ma situation dans ce monde et mon impuissance à le changer (pour peu qu'on en ait conscience. pour plusieurs la question ne se pose pas, le monde est tel qu'il est et, pragmatique, le choix d'avorter est limpide) constitue le motif de ne pas vouloir cet enfant. elle décide en somme de porter sur elle le fardeau du monde qui pousse à avorter. mais si personne n'avortait ça pousserait à faire en sorte d'ajuster le monde en conséquence. par exemple, sachant que les filles peuvent copuler dès l'âge de 11-12-13 ans, on peut imaginer le nombre de jeunes mamans de 11 à 18 ans qui prendraient la place et dont on devrait se soucier. mais ce n'est pas le cas. en fait le nombre d'avortement n'a pas changé avant et après sa légalisation en 1988 au québec. on comprend que cet acte se déroule dans des conditions optimales, sécuritaires en étant légalisé. et tant mieux! mais le fait reste que culturellement/ moralement on conçoit mal qu'une adolescente ait un enfant. plus vieilles il y a les études ou la plénitude dans le travail et la vie sociale qui leur font préférer de ne pas en avoir ou de se limiter à 1 ou 2. d'autres ne veulent simplement pas faire connaitre à leur rejeton ce monde merdique dans lequel elles vivent. fuck off! enfin, plusieurs cas de figure constituent un motif d'opter pour cette solution, que ce soit légal ou pas.
dans le règne animal, sans connaissance, il n'y a pas d'avortement mais beaucoup de mortalité en bas âge, ce qui contribue à la pérennité des prédateurs et des especes en général, étant que les plus faibles sont laisser à eux-mêmes. ils n'ont pas de mots pour juger de la situation et fonctionnent dans ce monde sans se poser de question. chez l'humain il en va autrement. si on laissait mourir, par exemple, ce qui ne peut vivre par lui-même, copulerions-nous d'autant plus sans penser à avorter, comme les animaux? me semble qu'en terme de jouissance, je préfère des êtres forts, autonomes à des êtres dépendants et diminués en terme de qualité de vie, et ce à tout âge. en sus, on maintient ainsi un âge moyen plus bas et donc plus performant. ici ,il y a le facteur immigration à considérer et l'adpotion internationale. ce qui diminue la moyenne d'âge des pays riches (modernes), sachant que le taux de fécondité est plus fort dans les pays pauvres (à la traine de la modernité)
enfin, c'est pas parce qu'on connait qu'on sait. on pourrait débattre longtemps de la qualité de ce don de connaissance qui affuble l'humanité. pas pour rien qu'il a ce language coupable au moindre faux(t) pas.
;pq;
..giter à l'amarre.. Amarré au gîte..