Greem a écrit :L'idée que des individus existent, souffrent et meurt avant de rejoindre le néant me débecte au plus haut point, parce que ça veux dire que l'existence est quelque chose de fondamentalement injuste. Je trouve la nature froide et cruelle, et j'aimerais sincèrement qu'il existe un au delà capable de compenser les peines et les douleurs de ceux qui ont vécus (animaux compris) afin qu'ils n'aient pas existé pour rien.
Ouaip, c'est assez chiant ce manque de sens.
Je propose à tous les désenchantés de passer leur vie à bosser comme des cons pour éviter d'y penser.
(et de faire des gosses, à ce qui paraît ça aide)
Sinon, pour "livrer" un peu de moi-même, la mort (ma mort) me fait hautement flipper, tout comme Nicolas78. En tout égocentrisme, l'idée de ne plus exister, même si c'est inimaginable, m'horripile au plus haut point. Brrrr (frissons dans le dos et tout ça)
L'arrogance, c'est de croire qu'on existe pour une bonne raison, d'être un individu exceptionnel qui mérite plus qu'un autre d'aller au Paradis
Bah, je sais pas. Peut-être qu'effectivement je relativise trop, et tout ça pour pas aller bien loin en plus, mais.. je ne sais pas, en d'autres circonstances, je pense que j'aurais été assez facilement prêt à croire être cet individu exceptionnel. Surtout si mon orgueil naturel avait été flatté par un système de croyances qui aurait joué sur ce ressort. Enfin, ça veut rien dire, les circonstances sont ce qu'elles sont, mais bon. J'aime bien déresponsabiliser les gens.
De même, au sujet du Paradis, je comprends que des gens puissent s'estimer plus aptes que d'autres à y avoir une place. Il y a des gens qui s'encombrent plus de sens moral que d'autres quand ils se retrouvent face à des choix. Le truc serait de savoir s'ils le font par opportunisme ou non, effectivement. Et d'en analyser les causes. Mais perso, je crois à la bonté désintéressée. Que ce soit une pure construction sociale, physiologique, etc, pourquoi pas. Reste que l'arrogance me semble un terme un peu trop connoté.
Après, si l'on parle de bon gros dogme du genre "tu ne fais pas ta prière, tu iras donc te faire cramer les doigts de pied en enfer pour l'éternité", hmmm je trouve ça juste euhh étroit comme mode de pensée.
Par contre, j'aimerais bien savoir le nombre de gens qui se définissent comme religieux qui pensent cela.
En France pour commencer (mon pays). Puis ensuite à travers le monde.
En admettant que la majorité d'une population précise puisse penser cela, j'aurais également du mal à parler "d'arrogance". Bref, vous reprendrez bien une louche de relativisme culturel *, sur fond de branlette sémantique à 2 balles.
Mouais, je m'excuse pour ce message bidon, mais je vais quand-même le poster car il m'a fait mal à la tête.
En fait, j'aime bien cette image d'humilité de la démarche scientifique, par opposition à une "démarche religieuse". Par contre, ça me dérange un peu d'utiliser ce concept pour faire de l'ad hominem, et "attaquer" les religieux sur cette base. Car on ne parle en fait pas de la même chose.
Après, qu'on reproche à Pierre-Etoile son arrogance, car il est arrivé récemment sur ce forum empli de la certitude d'être plus malin et plus "ouvert d'esprit" que tout le monde, j'ai pas de problème avec ça (en fait). Mais je pense qu'il faut malgré tout rester relativement prudent quant à l'usage du terme (à géométrie variable selon les accords/désaccords).
* Merci Nico, de m'avoir soufflé la définition
