Je suis parfaitement en phase avec ce point:
"Que sa théorie ne tienne pas la route, William aurait dû se le faire dire en privé, par un expert qui lui explique clairement mais gentiment les failles dans son raisonnement. En science, on doit être confronté à ses erreurs, ça fait partie du processus."
Les scientifiques qui ont appuyé la diffusion de cette idée dans le Journal de Montréal ont sérieusement manqué de jugement.
Il y a deux choses que je trouve tristes en lien avec le caractère médiatique de cette déconfiture :
- ça risque d'amplifier ce que les plus jaloux et mesquins des condisciples de W. Gadboury vont trouver pour se moquer de lui. L'adolescence n'est pas une période particulièrement tendre;
- ça risque de nuire à ses chances de défendre sa thèse dans une expo-science internationale (et, donc, d'être exposé à des chercheurs plus compétents pour lui signaler les problèmes).
Jean-François