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Message
par Nicolas78 » 13 juin 2016, 23:29
Et sur bcp de sujet sociaux, étiques etc, la rationalisation est inévitable. Voir indispensable.
Sinon pour titre d'information :
Sans système nerveux, sans cerveaux, il n'y à pas de conscience telle qu'on l'entend pour l’être humain développé et formé.
Le cerveau apparaît vers la 7eme semaine de développement. Il est encore incapable de recevoir des informations et d'en donner.
Le foetus commence à reconnaître sont environnement de manière primitive à la 25eme semaine environ (les bruits, l'activité de la maman), et peut y réagir.
Le cerveau ne fini jamais de se développer...de toute manière.
A la naissance, la conscience du nourrisson est encore asses faible, et n'a apparemment pas conscience de lui même.
Il connait la différence entre lui et son environnement.
Vers 5 mois après la naissance, le bébé montre tout les signes de pensées conscientes.
Mais on estime que l'intelligence et la conscience d'un bébé est équivalente à celle d'un mammifère intelligent comme certains singes, et même si il est conscient de lui et des autres aux alentour de 5 mois après la naissance il mettra en moyenne deux ans avant de se reconnaître dans un miroir.
Bref, il est à peut prêt sur que la conscience n'existe pas chez un embryon de moins de 7 semaines.
La conscience de sois et de ses pensées semble apparaître entre 2 et 5 mois après la naissance.
La reconnaissance de sois et de son identité en dehors de son corps vue subjectivement, et l'utilisation de cette image (avec un miroir, une vidéo, une photo) interviendrait plusieurs mois voir années après.
Donc parler de l’émergence de la conscience n'a pas vraiment de sens.
La conscience n'existe pas avant l'apparition du cerveau, mais le cerveau dans ses début ne peut même pas recevoir ou envoyer de l'information.
La conscience passe par plusieurs phases après la formation du cerveaux, et ne s’arrêtera plus jamais d'évoluer.
Il n'y à pas de moment ou émerge la conscience, on sais juste que potentiellement c'est après la formations d'un cerveau suffisamment complexe pour recevoir des données de son environnement.
Ensuite c'est un continuum.
Maintenant la religion :
Dans l'Islam, l'avortement est autorisé dans des circonstances exceptionnelles, entre 40 jours ou 4 mois après la fécondation selon les jurisprudences utilisées.
Il n'existe aucun consensus mais presque toutes les écoles de pensée admettent que l'âme est insufflée qu'après 40 jours de développement. Ou 3 fois 40 jours...sois 120 jours. Ils savent pas trop..
Le Coran parle des mères qui tentent d'avorter ou tuent leurs enfant après la naissance.
Afin d’éviter cela le Coran promet tout un tas de punitions à celles qui avortent sans raisons très spécifiques ou qui tuent leurs enfants après la naissance.
Je pense possible (c'est un point de vue) que la "mystification" de la cellule familiale, dans un système patriarcale avec des couples très dépendants, était la pour protéger l'enfant et la maman de ce genre d'actes (face à un père absent), actes vue comme immorale.
L’infanticide est toujours punis de nos jours dans nos sociétés Occidentales.
Il ne viendrait à l'esprit de personne de penser que cela pourrait être acceptable (et autorisé et sans punitions) de tuer un bébé juste après la naissance.
La contraception en Islam est encore plus complexe, aucun consensus n'existe. Mais globalement cette religion à une position proche de la Chrétienté quoi que certaines écoles sembles plus softs.
Dans la Chrétienté, c'est un peut plus complexe pour tout.
Il n'existe pas vraiment d'indices permettant de savoir quand l'âme serait insufflée dans la Bible (contrairement au Coran). Du moins chez les Catholiques, qui ne distinguent pas forcement le corps de l'âme.
Contrairement aux idées reçus, le dualisme corps/âme n'est pas un concept d'origine Catholique.
Donc savoir quand est insufflé l'âme n'a pas de sens chez les Catholiques durant une longue période, si c'est vivant, c'est qu'il y à une âme et inversement. Et pourtant il y à eu des débat sur ce point.
L'avortement est strictement interdit dans cette école, sauf cas extrêmes, mais il existe des visions plus soft chez les Protestants.
Chez eux la vision de l'avortement est proche de ce qui se fait en Islam, voir plus développée encore, suite à différentes reformes de leurs Jurisprudence.
La contraception n'est pas vraiment dissociable de l'avortement chez les Chrétiens Catholiques.
Ceci-dit, contrairement à l'Islam, le monde Chrétien à connue officiellement tout un tas d’évolution acceptés par les autorités Chrétiennes face aux évolutions sociales, scientifiques et économiques des pays occidentaux, ou ils sont (enfin était) bien implantés (les Chrétiens).
Bref, il n'existe aucun consensus réel dans la religion, et les opinons des religieux, y compris des "savants" et des autorités religieuses sont divergentes et ne répondent finalement qu'a très peut de questions.
Mais globalement cela tourne autour d'une interdiction totale, sauf cas extrêmes.
Globalement on est en droits de se demander si toutes c'est lois sur le sexe hors mariage, le mariage itself, et l'avortement n’était pas une manière de soudé la famille autour de la crainte de la punition divine afin d’éviter les avortements, les abandons d'enfants et les infanticides de mères abandonnée par le père.
Mais concernant la contraception, je ne trouve absolument aucune excuses...
Note : quand je parle de conscience j'entend : les manifestions psychologiques et neurologiques connues (et reconnues) de la conscience.
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Nicolas78 le 13 juin 2016, 23:40, modifié 3 fois.