Mireille a écrit :Bonjour,
Ce sujet m'a toujours fait très peur. Je crois qu'aucune femme ayant vécu un avortement, ni plus un conjoint ayant participé à prendre la décision, peut en arriver, un jour, à se sentir vraiment confortable dans ce choix. Si je regarde seulement du côté de la femme : A-t-elle tuer un petit être ou bien a-t-elle mit fin au dévelppement d'un corps qui se développait dans son ventre ? Pour certainement un bon nombre de femmes qui ont subies un avortement, quelqu'en soit la raison même les mieux fondées, c'est un traumatisme, une mémoire omniprésente qui revient facilement les hanter, les culpabiliser secrètement.
J’ignore si j’ai pu vous blesser, croyez bien que ce n’était pas mon intention et donc je vous demande d’accepter toutes mes excuses si j’ai été maladroit envers vous.
Je crois que c’est vous qui avez lancé le sujet de l’avortement, c’est donc à vous que j’adresserais quelques-unes de mes réflexions qui concernent précisément l’avortement, si vous le voulez bien.
Il y a une 20 aine d’année j’ai rencontré une zaïroise qui avait introduit une demande d’asile à l’office des étrangers en Belgique, elle était accompagnée de 5 de ces neveux et nièces en bas age,de petits africains orphelins de père et de mère, elle avait tenté l’aventure de l’asile politique en Belgique, elle n’était évidemment pas une véritable candidate réfugiée politique ,une vraie mère et une vraie veuve ,elle avait dû faire passer ses neveux et ses nièces pour ses propres enfants, c’était une condition indispensable pour pouvoir les garder auprès d’elle, nous avons engagé la conversation ensemble, nous avons continué à nous fréquenter et puis nous sommes tombé amoureux l’un de l’autre, elle était croyante, moi j’étais athée, elle était très belle, intelligente et présentait une forte personnalité mais ce qui m’a le plus surpris, c’était sa foi indéfectible en Dieu, moi je riais de sa naïveté ,cependant, sa conception de la vie et du mariage étaient tellement sincères et authentique qu’elle a fini par me convaincre de l’ épouser et nous avons eus 3 superbes petits métis ensembles, au total nous avons donc élevé 8 enfants à la maison. Dois-je vous dire que du jour au lendemain, je me suis brutalement retrouvé père de 5 enfants, sans aucune préparation.
C’est grâce à elle que je me suis intéressé à la Bible, j’ai commencé à la lire, ensuite à l’étudier et c’est au cours de cette période que j’ai véritablement découvert ce qui fait ricaner certains raisonneurs sur ce forum, j’ai découvert la parole de Dieu.
Mon épouse était issue d’une famille très nombreuse, plusieurs de ses sœurs vivaient déjà en Belgique, elles avaient toutes épousé des belges qui étaient parti travailler au Zaïre.
Première réflexion, pour des congolaises comme ma femme ( Le Zaïre est entretemps redevenu le Congo),l’avortement dans sa région natal n’a strictement aucun sens, aucune raison d’etre,que la femme soit mariée ou célibataire, l’enfant est accueilli à bras ouvert par toute la famille, en effet dans sa culture, la venue d’un enfant représente une bénédiction, un homme peut épouser sans gros problème une mère célibataire puisque la bas les mariages coutumiers sont affaire de familles, si les futurs époux se choisissent entre eux, ce sont les patriarches qui règlent les modalités du mariage, une fois que tous les griefs sont exposés, l’affaire est classée.