J’ai commencé par me demander comment vous pouviez voir votre femme dans le rôle d'une condamnée à mort après des jours de souffrances indicibles par refus des autorités de pratiquer un avortement, cela alors qu'il n'y avait rien à faire pour l'enfant. Puis, je pense avoir compris : vous négligez entièrement la mort de Savita Halappanavar (je vous mets un lien en français, au cas où un jour vous voudriez vous intéresser au contexte). C'est vrai que c'est une femme, pardon une génitrice voire une matrice...Luc Feron a écrit :c'est marrant, quand j'ai lu votre texte en anglais j'ai pensé a elle,la vie, la foi ,la dignité
Je prends cependant note que l'"avortement" tardif d'un être humain complètement formé (conscient et capable de souffrir), ça ne vous dérange pas tant que ça en autant qu'un évêque vous explique pourquoi c'est acceptable.
Parce que la misère, les erreurs de jeunesse, etc., c'est pas seulement chez les autres.Ensuite vous reviendrez m'expliquer pourquoi,dans un pays riche comme le votre,la nécessité des femmes à recourir à l'avortement est une réalité incontournable.
Dans les pays développés, les taux d'avortements (proportionnellement au nombre de femmes) sont plus faibles que la prévalence de 3-4% (pire: 10%) de malformations congénitales que vous considériez si minime. (Notez que je me borne à prendre vos chiffres, je ne les accepte pas.) S'il y a une "culture de la mort [et de l'horreur]", cherchez plutôt du côté de votre "programmeur".
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Votre incompétence est manifeste lorsque vous vous imaginez qu'une théorie scientifique est "une idée comme ça" et que la théorie de l'évolution n'a pas dépassé Darwin depuis longtemps.À propos de l'évolution a écrit :j’estime ne pas être assez compétant en la matière
Votre Didier Raoult, c'est peut-être un bon microbiologiste mais sa vision de l'évolution est franchement caricaturale.
Jean-François