"Il n'y a rien à définir"... Tout à fait d'accordLorangebleue a écrit :
Sauf qu'il n'y a rien à définir. Il n'y a rien à expliquer de manière constructive puisque le spirituel concerne tout ce qui n'est justement pas mesurable ou construit. La spiritualité ne se monte pas comme un meccano, ne se trouve pas au fond d'une éprouvette ou dans une équation. Désolé : tout dans la vie ne se compte pas sur les doigts d'une main.
De même, rien à "monter", à trouver, j'adhère...je dirais même qu'il n'y a simplement rien à en dire.

Bon. Je ne parle que pour moi, mais je pense que pas mal de rationalistes asséchés pensent de même:Nous sommes doté d'une conscience spirituelle. Vous en manquez ? Vous vous en contentez et le vivez bien ? Parfait. Ce qui est amusant c'est cette hargne que vous et les sceptiques manifestez à longueur de temps pour demander à celui qui vit une spiritualité de la prouver. Sans quoi elle n'existe pas. Très bien : vous avez la démonstration que cela n'existe pas. Pour vous. Rationaliste asséchée.
rien à braire des "spirituellement conscients", après tout chacun a bien le droit de croire ce qu'il veut, mais quand ils veulent asséner leurs VéritésTM, ou régler nos vies à partir de ces VéritésTM, nous avons bien le droit de dire qu'il ne s'agit que de foutaises...
Comment faites-vous pour attribuer une crédibilité supérieure au tenant d'une religion, à celui qui se"ressent" sur le même plan vibratoire que certaines personnes, voire certaines pierres, à celui qui se considère contraint par son karma, à celui qui parle à un ami invisible, à celui qiu croit aux fantômes?Nous ressentons cette chose inexistante. Est-ce une réalité tangible ? Non. Est-ce une construction de l'esprit ? Peut-être. MAIS NOUS LE RESSENTONS. Et au final n'en avons cure que vous en soyez ou pas. C'est disponible, c'est là, prenez ou pas.
A quel moment tombez-vous dans le rationalisme asséché pour dire que là, vraiment, ça ne "passe" pas?
Non mais ça vous arrive parfois de ne pas sauter à pieds joints dans le premier cliché qui passe?Peut-être avez vous des enfants, des nièces, un chien pour qui vous éprouvez des émotions qui ne se définissent pas intellectuellement (sûrement aussi, en rationaliste avertie attribuez-vous à ces émotions des raisons neurologiques et chimiques auquel cas je vous plains doublement) ? La spiritualité c'est un peu pareil mais appliqué à l'univers*.
Le sceptique handicapé émotionnel...

D'autant plus que, et là encore je ne parle qu'en mon nom, considérer que plus on apprend, plus les questions qui se posent alors sont nombreuses et difficiles, que l'homme n'est pas le centre du monde ( monde qui ne vibre pas pour lui faire plaisir et lui faire"ressentir" quelque chose), qu'on est absolument certain de rien mais qu'on doit essayer d'appréhender le réel de la façon la moins inefficace possible, tout ça est plutôt plus respectable que pas mal de considérations "spirituelles".