C'est bien souvent la pierre d'achoppement des discussions sceptiques/autres. Pour ces derniers, l’impossibilité de pouvoir trancher entre deux options les met sur un strict pied d'égalité, les rend équiprobables, aussi valables et défendables l'une que l'autre. La notion de probabilité et de vraisemblance n'a pas pénétré leur petit univers.Denis a écrit : 3) Je ne sais pas et je n'ai aucune option de vraisemblance maximale.
Dans cette position, poser une question par nature indécidable est, à leurs yeux, une façon imparable de garder la main. Il suffit alors de dézinguer la position de votre adversaire en le traitant de demeuré amoral (ou d'ingénieur) pour parader comme un coq sur un tas de fumier en se pâmant sur ses propres et incomparables qualités intellectuelles et morales*.
Ce qu'ils détestent par dessus tout, c'est qu'on puisse simplement rejeter ces questions indécidables ou, sans se prononcer sur la vérité de chaque réponse imaginée, de négliger et ne pas tenir compte de celles par trop invraisemblables. Par exemple, l'hypothèse de l'existence d'un dieu infiniment bon créant un être mauvais me parait suffisamment peu solide pour que je, sans me prononcer sur sa véracité, je ne la fasse pas entrer dans et modifier ma vie personnelle.
Pour moi, le sceptique (et toutes ses déclinaisons) n'est pas celui qui dit, à propos de ces questions indécidables : "c'est faux" mais plutôt "je m'en tamponne". Par exemple, on n'a pas besoin de dire qu'on est athée, il suffit de vivre sans dieu alors que se dire croyant nécessite qu'on défende et vante les mérites de ses croyances au point, bien souvent, d'oublier de ... les vivre. Paroles, paroles ...
Si un athée et un croyant non pratiquant peuvent vivre des vies quasiment indiscernables, c'est que ce qui parait les différencier n'a pas grande importance, non ?
D'où la futilité et l'insignifiance que peut être la haine palpable que Dany, Lapoireécarlate et consorts vouent aux sceptiques et au Scepticisme. Elle ne me parait pas avoir d'autre objet que celui de se distinguer, de paraitre libre et original. C'est raté : ils ne paraissent plutôt qu'enfermés dans une rhétorique inepte basée sur de fausses prémisses. Mais ça, c'est leur problème.
Dany est peut-être dans la vie de tous les jours un compagnon charmant ou un mauvais con. Qui peut le savoir à partir d'un combat de chiffonnier sur les univers parallèles ou sur l'existence d'un principe créateur ? La façon qu'il a de débattre donne bien quelques indices mais insuffisants, amha, pour décider.
* Je n'ai toujours pas compris comment on peut rester des années à se débattre contre une engeance qu'on méprise ? La sagesse (orientale, bien sûr (en est-il d'autre ?)) voudrait qu'on s'en tienne éloigné puisque d'un côté, elle n'a rien, strictement rien, à apporter d'autre que ses bassesses matérialistes et que de l'autre, il est parfaitement vain d'espérer de faire changer de point de vue à cette meute d'êtres bornés, abjects, aux connaissances et à l'intellect si limités. Serait-ce un cas de coprophilie ?