macmachin a écrit : oui, tous les opinions se valent certainement.
Mon opinion sur le racisme, c'est que c'est de la connerie.
Vas-y, mon relativiste, critique donc cela.
Au lieu de t'emballer, tu aurais dû au moins essayer de comprendre ce que j'ai écrit. Et merci pour ton qualificatif "relativiste". Remarque, après que tu m'aies traité de "Finkielkraut", je m'attends à tout de toi.
Je vais donc reformuler :
Si les opinions peuvent être valablement éclairées par le scepticisme, dans le sens où on peut écarter celles qui sont contradictoires à des faits (l'existence de races, par exemple, citée par 86lw), le scepticisme seul ne peut départager celles qui relèvent d'un point de vue essentiellement moral, politique ou sociétal. La raison seule ne peut dire quel est le système politique idéal ou la position morale inattaquable. Cela dépend trop de la vision personnelle qu'on a des relations humaines et de la société qu'on souhaite.
Liberté, égalité, fraternité ! Penses-tu qu'il n'y a qu'une seule façon objective, de lire cette devise, la comprendre et l'appliquer ? Pour certains, liberté sera la priorité , d'autres préféreront l'accorder à la fraternité ou à l'égalité. Ce n'est pas la froide raison qui pourra les départager. La hiérarchisation des valeurs de chacun ne dépend pas d'elle.
Rien ne dit là dedans que toutes les opinions et la hiérarchisation des valeurs qui les sous-tende se valent pour un
individu citoyen, ce qui rend ton accusation de relativisme particulièrement stupide.
Penses-tu vraiment que si l'on dit qu''un sceptique peut-être royaliste, on soit obligatoirement royaliste ? Crois tu qu'essayer de remettre le scepticisme à la place qui lui est due dispense de défendre ses opinions par un engagement politique ou social ? Autrement que sur Internet ?
Mais je pense que tu sais mieux que moi ce que je fais dans cette optique. D'où ta légitime fureur !
C'est décidément toujours aussi agréable et facile de discuter avec toi !
Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances. Marcel Proust
Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint
Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins ! Georges Brassens
Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m'as-tu abandonné ? Dieu