Cessation de vie: Morale ou Non?

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25 décembre
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#176

Message par 25 décembre » 09 août 2016, 01:33

Tanukis » 08 Août 2016, 04:45

25 décembre, je constate que vous avez éluder ma question que je vous posai ici : viewtopic.php?f=4&t=13386&start=125#p468146

Comprenez que votre silence est lourd de sous-entendu.
Ta question était: Alors 25d, elle est où la morale ?
Tu réponds toi même à la question: la morale c'est l'ensemble de règles de conduite, considérées comme bonnes de façon absolue ou découlant d'une certaine conception de la vie et ceci à un moment t dans une société donné
Je n'ai pas eu besoin de répondre.

Montre moi le poids du sous-entendu.
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lefauve
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#177

Message par lefauve » 09 août 2016, 01:39

Pardalis a écrit :
lefauve a écrit :
Dash a écrit :C'est moi ou Pardalis n'est plus rationnel sur aucun sujet? Je croyais que son "revirement" concernait juste le sujet "climatosceptique". J'ai l'impression qu'il s'oppose désormais à tous les sujets. :?
Seulement sur ce qui est touché par la mouvance conservatrice et la mouvance libertarienne. Se qui en tant que telle couvre beaucoup de sujets.

Personellement, je ne suis pas étonné, pardalis suis de trop près ces idéologies qui depuis quelques années sont totalement en décrépitude intellectuel. Le mouvement libertarien est infesté par les truthers et autres types de zozo. Et les conservateurs on du mal à partis avec la droite religieuses fondamentlistes.

Conclusion: face au idéologie garder une distance minimum. Si ont vous allez finir comme pardalis.
Attaques personnelles, aucun argument.
Non seulement une observation.

Des que vous sortez de ses sujets vos performance augmentes nettement.

Kraepelin serait mieux expliqué cela que moi étant donné ses compétences en psycho.
L’erreur est humaine.
La catastrophe est informatique.
Le désastre est idéologique.

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25 décembre
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#178

Message par 25 décembre » 09 août 2016, 02:15

kestaencordi » 08 Août 2016, 13:37

qu'est-ce que je dois comprendre? que tuer est mal donc l'avortement aussi? que ce raisonnement est objectif?
D'une façon générale tout le monde sur terre s'entend pour dire que tuer est mal.
Plusieurs scientifiques considèrent qu'à partir de la première division cellulaire après la fécondation, nous avons le début de la vie d'un humain et que nous pouvons considérer que nous sommes en présence d'un humain, qui selon les statistique, pourra vivre près de 100 ans.
L'avortement par caprice serait donc un meurtre et non un assassinat par auto-défense tel que fait lorsque la mère risque sa vie en portant un enfant.
La majorité des intervenants sont d'accords pour dire que la morale n'est pas équivalente au "bien", mais que ce sont des règles de conduites déterminées pour le bon fonctionnement temporaire d'une société. Ce bon fonctionnement prévaut sur la notion de "bien".
Il faut définir des notions du "bien" planétaire avec l'aide de la science pour obtenir ce qui pourrait être une morale partielle mais mondiale.
svp faites un effort.
ps: je pense pas que personne ici vous reproche votre morale judéo-chrétienne, ce qui vous est reproché est de la prétendre objective et de tenir un discours culpabilisant envers les femmes et les hommes qui soutiennent l'avortement et les femmes qui y ont recours.
capiche?
Je possède une morale tenant d'aucune religion en particulier mais de plusieurs religions quand elles parlent d'amour et de respect. Je suis philosophe face aux religions, scientifique face à la science et sceptique face à tout, surtout face aux sceptiques.
la question initiale du fil ''Cessation de vie: Morale ou Non?'' est biaisé lulu l'a particulièrement bien démontré en insistant sur la relativité de la morale. votre opposition a l'avortement ne fait pas de vous un homme plus morale que ces femmes qui y ont recours.
capiche.
J'ai compris ce que veut dire morale de société, mais je pense que l'on devrait avoir une morale globale, au dessus de la morale sectaire.
PS2: mon père est plus moral que le tiens. :fesses:
Je croyais que c'étaient les fesses de ta mère. Est-ce moral ?
Merci de votre réponse intelligente

jean7
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#179

Message par jean7 » 09 août 2016, 02:50

Psyricien a écrit :Et bien je pense que tout les curés qui ont malgré cela une vie sexuelle ne pense pas de même.
La souffrance c'est aussi psychologique. Une privation, c'est une forme de souffrance.
Je dirais bien que ça les regarde et que je ne vois pas l'intérêt de la question.
Du coup, je vois le rapport avec les masos : ce qu'ils font de leur corps les regarde et je m'en fou.
Psyricien a écrit :Aucune blague ... les deux recherche une sorte de transcendance via l'application d'une certaines souffrance.
pour les masos, je ne sais pas. Mais dire qu'un curé cherche une quelconque transcendance, c'est juste étaler son ignorance totale de ce qu'est un curé. Tu es dans le fantasme.
Psyricien a écrit :Ils sont conceptuellement très peu éloigné en fait.
Ha ben oui. Ce sont des êtres humains. La belle affaire !
Psyricien a écrit :La croyance catholique est incroyablement masochiste dans ces concepts.
Le masochisme d'une croyance maintenant... encore un concept trop compliqué pour ma petite tête ou une formulation si raccourcie qu'elle en devient fumeuse ?
Psyricien a écrit :La religion chrétienne, qui n'est pas une religion ? J'avoue peiner à vous suivre.
a écrit :le terme chrétien peut désigner l'appartenance à au minimum trois religion distinctes. Ils se sont quand-même il fut un temps entre-tué pour ça !
Psyricien a écrit :Et donc ce n'est pas une religion ?
C'est un peu comme dire : "La couleur bleu, qui n'est pas une couleur" :shock:
Sous couvert qu'il y a plusieurs nuances de bleu (notez que j'aurais pu utiliser le gris pour faire référence à un mauvais film, cela aurait été thématique en plus)
C'est juste que chez moi 3 est différent de 1.
Une famille de trois religion n'est pas une religion.
Je suis très basique comme graçon. Si on me dit une religion quand il y en a trois, je coince.
A moins que tu ne fasse allusion à une version agnostique du mystère de la trinité. :lol:
Psyricien a écrit :Vous avez une façon étrange de traiter votre fille :(.
Pourquoi ne lui faite vous pas confiance ?
Je parlais de comment elle a vécu l'école. École laïque je précise.
Psyricien a écrit : Et dans ce cas, pour les même raison que vous ne demandez pas à votre boulanger de faire votre toiture, vous ne demandez pas à un enfant de remplir une tâche pour laquelle il n'a pas les compétences.
Ce n'est pas une raison pour nous parler comme si on était neuneu.(j'ai mis une couleur pour indiquer que j'imite la voix de ma fille à cette époque). Je te rassure, elle a survécu.
Psyricien a écrit : Donc vous trouvez normal de demander à une personne (généralisons) de se confesser ? Même si apriori vous n'avez pas connaissance de méfaits commis par cette personne ?
Je ne trouve pas de vice particulier à cette pratique.
Il y en a qui dépensent des fortunes pour s'allonger sur un divan.
D'autres qui foutent leurs gamins sous antidépresseurs ou sous calmants.
Alors apprendre à gérer d'une façon ou d'une autre le fait que dès qu'on voit une barrière on a envie d'aller de l'autre coté...pourquoi pas ?
C'est quoi qui te gène ? Que ce soit une religion qui y ait pensé avant toi ? Faut s'y faire, ils étaient là avant. Que ce soit gratos ? Qu'on puisse le faire tout seul dans son lit ?
Psyricien a écrit : Innocent jusqu'à preuve du contraire ;), en tout cas dans nos sociétés.
Nos sociétés qui, à l'échelle où tu globalise, sont chrétiennes.
Mais tu as raison, c'est une solution alternative. Il y a des interdit, on les transgresse et on est innocent tant qu'on se fait pas gauler. Cool !

Faut juste gérer la transition avec la vraie vie.
Et cesser de laisser caqueter "les jeunes par ci les jeunes par là" dans les poulaillers d'acajou.

Désolé, mais l’innocence tant qu'on est pas condamné, autant sur le plan de la justice, ça a du sens, mais sinon, c'est un beau piège à con.
Heureusement que dans la pratique, le bon sens (même pas la morale) fait que, avec et sans confession, la grande majorité des foyers trouvent une voie entre la culpabilisation et le déni.
Psyricien a écrit : Ici nous avons bien une culpabilisation a outrance, qui revient à dire au groupe "vous êtes de vilain pécheurs, il faut faire pénitence" :lol: .
Cette religion prône un culte de la souffrance, Jez' et tout ça.
La souffrance étant perçu comme salvatrice ... donc chez eux, la souffrance physique/psychologique c'est, du moins en partie, bien.
Et c'est tout ce que dit sur la question.
Ce discours me fait sans doute le même effet que si on racontait que quand même les hâtés sont peu responsables d'enseigner à leurs enfants l'existence du père noël... ça me laisse totalement froid.
Psyricien a écrit :Ici je prenais l'exemple d'un enfant (puisque c'est sur cette partie de mon post précédent que vous aviez rebondi), mais bon ça revient au même avec un adulte. On reste dans une glorification de la souffrance en guise de repentance.
??? Vraiment, non. Je n'arrive pas à voir de glorification de la souffrance dans les souvenirs que j'ai de cette ancienne vie. Ou alors il faut que glorifier ne veuille pas vraiment dire glorifier et que souffrance n veuille pas vraiment dire souffrance. je rappelle que 3 est différent de 1.
Psyricien a écrit :L'interdit oui !
Mais il y a une nuance forte ... et vous n'y répondez pas ...
--> Ceci est interdit, si tu le fais tu sera punis (application d'un système de règles/lois, si l'action est commise il y a punition)
Et si tu ne te fais pas chépo ? Ou que tu arrive à faire porter le chapeau à un autre, T'est innocent ? ou bien tu as le droit de te sentir coupable ?
Psyricien a écrit :--> Pécher est interdit, tu dois confesser tes pécher pour les absoudre.
La seconde version considère apriori que le crime à déjà été commis. Il est là le soucis.
C'est en cela que ce n'est pas comparable au interdit de notre société.
La confession n'est pas comparable à la justice, ça c'est clair et ça veut dire quelque chose.
Que les interdits soient différent... dans la pratique, c'est presque les mêmes.
Psyricien a écrit :Vous ne voyez pas le soucis ? Il est simple, c'est une inversion de la charge de la preuve. Tu es coupable apriori et tu dois te repentir.
Non. Sur le plan de la justice, ce serait plutôt tu es juge de tes actes et t'en repentir permet d'effacer l'ardoise. C'est tout aussi bancale tu me diras. C'est pour ça que personne ne plaide devant le juge le fait qu'il s'est confessé. :lol:
Mais enfin, effectivement, dans un monde d'anges ou personne n'a rien à se reprocher, tu as raison. C'est dégeulassement culpabilisant d'obliger quelqu'un à se confesser.. Mais attends voir, si je ne me trompe pas, on est pas des anges ? Ni des bisounours ?
Et pire, on a même pas besoin de faire des conneries pour avoir quelque chose à se reprocher.
Psyricien a écrit :Les tribunaux serait bondés.
Tu ignore réellement que la confession devant un prêtre est exceptionnelle ? (la confession se pratique le plus souvent seul)
Psyricien a écrit :Et pourtant, si on vous demande de confesser vos pécher (supposé exister apriori), on vous demande bien d'aller voir votre curé et de dire "j'ai été méchant, punissez moi." :lol: .
Non.
Psyricien a écrit :C'est le curée qui juge de la punition à appliquer ... généralement à coup de récitation de prière.
Non. Il n'y a pas de punition.
Psyricien a écrit :Parce que heureusement Jez' et son chemin de croix (encore un culte de la souffrance)
C'est pas comme si on en avait parlé...
Psyricien a écrit :Bien tenté, mais visible.
Damned, je suis fait ! :a4:
Psyricien a écrit :
a écrit :Je pense que si l'on peut tricher de façon à ce que tout le monde gagne, il faut le faire et le refaire jusqu'à changer les règles du jeux qui est pervers.
Tricher est donc défendable si la fin est positive. Oui, la fin justifie les moyen donc :roll: .
Non. Un type de fin, le bénéfice pour tous les joueurs, justifie un type de moyen, tricher ou réformer la règle du jeux. Ca ne dit pas que toute fin justifie tous les moyens. Mais on pourrait discutter de cette expression. Elle pourrait être défendable moyennement des ajustements qui la rendrait équivalente de "il faut considérer les conséquences de ses actes". Le problème est qu'en fait, "qui veux la fin veux les moyens" est en règle générale une escroquerie.
Psyricien a écrit :Sauf que ce que vous nommez "vérité tangible" du "bien" n'existe pas. C'est une perception relative aux objectifs de la société.
Objectifs qui sont subjectifs cela va de soit.
C'est en cela que deux groupes avec des objectifs différent pourrait bâtir avec "raison" deux corpus morale différents voir incompatible, sans que l'un soit plus valide qu'un autre ... excluant l'existence d'une "vérité tangible" lié aux notion morale.
Il n'est de vérité que tangible, c'est pourquoi on gardera les guillemets sur cette expression. Chaque individu de l'espèce possède une perception partagée car liée à son corps du bien et du mal. Pourtant, il irait chercher autre chose que cette "vérité tangible" (qui existe et c'est démontrable facilement peut-être même pour tout le règne animal) pour constituer les notions morales de bien et de mal. C'est une hypothèse qui me semble plus complexe que celle que j'ai formulé.
Psyricien a écrit :
a écrit :Ce que je disais, je pourrais le reformuler ainsi :
c'est que le bien et le mal au sens 1 sont objectivables, le bien et le mal au sens 2 ne sont que des variations marginales et des adaptations par une société donnée du bien et du mal au sens 1.
Non, c'est trop réducteur.
a écrit :ça reste à mon avis très largement moins faux et plus fécond qu'un bien et un mal désincarnés définis par les buts d'une société.
Psyricien a écrit :Et pourtant ... on trouve certaines culture ou se faire souffrir c'est "bien" ….
On en a parlé. Ces cultures font-ells autre chose qu'accèpter un mal pour un bien ? D'autre part, quelle était la perception du bien et du mal par les individus dans la civilisation Maya ? Après, je tirerais bien une carte "story-fiction" en imaginant que le système maya aurait un jour où l'autre été remis en cause non pas par une société révisant ses objectif mais par l'empathie, le retour à une référence au bien et au mal tangible que chacun peut éprouver. Mais nous n'en saurons jamais rien, c'est dans mon imaginaire, bien entendu. Je me base juste sur une logique simple : chacun pouvant avoir une perception directe de ce qui est bien et mal pour lui, comment croire que cette perception ne soit pas reprise tôt ou tard d'une façon ou d'une autre dans la notion de bien et de mal partégée collectivement. Je comprend bien dans cette problématique l'importance donnée à des "êtres suprèmes", dieux ou maîtres, que l'on place en situation de prévalence. Cette situation une fois créé devient tangible. Pour autant, elle reste en concurrence avec le fondment embarqué par chacun. Et dans un monde idéal finit par tomber.
Psyricien a écrit :Vous croyez en l'existence d'une morale bâtit sur une "vérité tangible".
Rien de cela n'existe.
Le répéter t'aide sans doute à le croire. As-tu considéré la difficulté naturelle qu'il y a de bâtir sur de l'intangible plutôt que sur du tangible ? Ne vois-tu pas une extrémisation dans ton point de vue ? Tu affirmes qu'il n'y a rien de tangible à la base de la morale ? Tu persiste et signe ?
Psyricien a écrit :Et bien, si vous n'avez rien contre "vivre avec" avec des idées erronés ... libre a vous.
En revanche, si vous entendez discuter de la validité morale d'une position, vous risquez de méchamment glissé.
Je n'ai pas peur des risques pris en conscience. Ceux prix par refus de s'accorder la capacité d'évaluer une situation, par contre…
Psyricien a écrit :Sans rapport aucun ... au contraire libérer des hommes de la religion, et alors la morale deviendra la propriété de l'homme, et non celle de "divinité".
Ainsi l'Homme est libre de définir ça morale en accord avec ses objectifs, et n'est plus contraint de suivre une morale imposé par un clergé, sous couvert que cette morale est d'origine divine.
Le problème, c'est qu'en prétendant que les fondements de la morale sont objectivement inaccssibles aux individus, au lieu de lui laisser les moyens d'évaluer par ses propres yeux son popre comportement, tu pérénise le vieux système où il a besoin d'une entité supérieur, une société, ses buts, ses règles, sa police et ses juges, pour savoir ce qui est bien et ce qui est mal. Ce n'est pas la voie de la liberté.
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique

jean7
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#180

Message par jean7 » 09 août 2016, 02:51

Psyricien a écrit :
jean7 a écrit :
Psyricien a écrit :Donc pour les curés, s'imposer une souffrance c'est raisonnable.
Raisonnable n'est pas le mot, je dis juste que l'abstinence sexuelle n'est déjà pas une véritable souffrance et qu'on peut imaginer qu'elle ne soit absolument pas vécue comme telle par un curé.
Et bien je pense que tout les curée qui ont malgré cela une vie sexuelle ne pense pas de même.
La souffrance c'est aussi psychologique. Une privation, c'est une forme de souffrance.
Psyricien a écrit :Pour un SM c'est "discutable" selon vous ... je suis pas sûr de voir "intrinsèquement" la différence.
Les deux groupes recherchant une forme de transcendance.
Je ne me suis pas prononcé sur la différence entre un curé et un masochiste, si c'est une blague-devinette, j’attends volontiers la chute.
Aucune blague ... les deux recherche une sorte de transcendance via l'application d'une certaines souffrance.
Ils sont conceptuellement très peu éloigné en fait.
La croyance catholique est incroyablement masochiste dans ces concepts.
Psyricien a écrit :La religion chrétienne, qui n'est pas une religion ? J'avoue peiner à vous suivre.
le terme chrétien peut désigner l'appartenance à au minimum trois religion distinctes. Ils se sont quand-même il fut un temps entre-tué pour ça !
Et donc ce n'est pas une religion ?
C'est un peu comme dire : "La couleur bleu, qui n'est pas une couleur" :shock:
Sous couvert qu'il y a plusieurs nuances de bleu (notez que j'aurais pu utiliser le gris pour faire référence à un mauvais film, cela aurait été thématique en plus)
La culpabilisation et la privation à outrance y compris de jeunes enfants… Si j'en crois ma fille, c'est le fonctionnement de base du système éducatif.
Psyricien a écrit :Il y a une différence entre sanctionner une action répréhensible, et culpabiliser quelqu'un apriori.
Par exemple un enfant fait une bêtise, il est punis.
Ce n'est pas ce dont elle souffrait mais bien d'être considérée comme à priori indigne de confiance. Coupable par nature, tout simplement.
Vous avez une façon étrange de traiter votre fille :(.
Pourquoi ne lui faite vous pas confiance ?
Au cas ou:
A moins que vous parliez de reconnaissance de compétence. Et dans ce cas, pour les même raison que vous ne demandez pas à votre boulanger de faire votre toiture, vous ne demandez pas à un enfant de remplir une tâche pour laquelle il n'a pas les compétences.
Ce n'est pas de l'éducation, ce n'est pas de l'infantilisation, c'est juste un examen de compétences.
Psyricien a écrit :A contrario,
Justement non, pas à contrario.
Psyricien a écrit :trouver vous normal que l'on demande à de jeune enfants, de se "confesser" ?
Je trouve que dans un système où on demande aux adultes de se confesser, demander la même chose à un gamin n'est pas lui manquer de respect. [/quote]

Donc vous trouvez normal de demander à une personne (généralisons) de se confesser ? Même si apriori vous n'avez pas connaissance de méfaits commis par cette personne ?
Innocent jusqu'à preuve du contraire ;), en tout cas dans nos sociétés.
Ici nous avons bien une culpabilisation a outrance, qui revient à dire au groupe "vous êtes de vilain pécheurs, il faut faire pénitence" :lol: .
Cette religion prône un culte de la souffrance, Jez' et tout ça.
La souffrance étant perçu comme salvatrice ... donc chez eux, la souffrance physique/psychologique c'est, du moins en partie, bien.
Et c'est tout ce que dit sur la question.

Psyricien a écrit :Pourquoi l'enfant est-il ici mit dans une situation ou il est "coupable" apriori.
Dans cette religion, tout le monde est coupable. Et pardonné. Il est offert de se libérer de son fardeau en quelques mot.
Oui et donc ? C'est "positif" selon vous ?
Ici je prenais l'exemple d'un enfant (puisque c'est sur cette partie de mon post précédent que vous aviez rebondi), mais bon ça revient au même avec un adulte. On reste dans une glorification de la souffrance en guise de repentance.
Dis-moi si je me trompe, mais l'interdit est pratiqué dans presque tous les systèmes éducatifs. Est-ce que ça ne suffit pas à inculquer la transgression, la faute et la culpabilité ? Il est offert dans cette religion une porte de sortie, un moyen de se décharger. Je ne vois pas vraiment le problème.


L'interdit oui !
Mais il y a une nuance forte ... et vous n'y répondez pas ...
--> Ceci est interdit, si tu le fais tu sera punis (application d'un système de règles/lois, si l'action est commise il y a punition)
--> Pécher est interdit, tu dois confesser tes pécher pour les absoudre.
La seconde version considère apriori que le crime à déjà été commis. Il est là le soucis.
C'est en cela que ce n'est pas comparable au interdit de notre société.

Vous ne voyez pas le soucis ? Il est simple, c'est une inversion de la charge de la preuve. Tu es coupable apriori et tu dois te repentir.
Sans autre besoin de démonstration. C'est extrêmement problématique, heureusement notre système juridique ne fonctionne pas ainsi.
Les tribunaux serait bondés.
Psyricien a écrit :Non seulement c'est une approche qui ne cadre avec notre société (innocent jusqu'à preuve du contraire), mais en plus ça relève belle et bien d'un culte de la douleur ... ou on demande, même au petit, de se "fouetter mentalement".
Wow ! On ne m'a jamais demandé ça. On t'a fais ça, à toi ?
Et pourtant, si on vous demande de confesser vos pécher (supposé exister apriori), on vous demande bien d'aller voir votre curé et de dire "j'ai été méchant, punissez moi." :lol: .
L'image du "fouet mentale" n'était la en lien qu'avec les SM.
Psyricien a écrit :Pour se que vaut mon avis, se genre de pratique me sidère ...
Moi aussi, se punir lors d'une confession, c'est idiot y compris sur ce que j'ai compris de mon catéchisme.
C'est le curée qui juge de la punition à appliquer ... généralement à coup de récitation de prière.
Parce que heureusement Jez' et son chemins de croix (encore un culte de la souffrance) a fait le gros du taf.
Psyricien a écrit :La seule chose qui peut être missleading dans le passage en question c'est une négation qui n'est présente qu'à moitié ...
Gagné ! :a1:
Si la moitié de la négation est là ... c'est que l'autre moitié est pas loin (et des mots manquant dans mes textes, il n'y en a pas qu'un).
Le sens était aisément compréhensible. Dés lors, ici vous faite un tout petit peu de fuite, pour ne pas à avoir à répondre au dit propos.
Bien tenté, mais visible.
Psyricien a écrit :Et bien cela c'est fortement discutable ... la fin justifie t-elle les moyens ?
C'est ce que vous suggérez ici. J'avoue ne pas suivre dans cette voie.
Oui c'est discutable. Mais non ça ne dit pas que la fin justifie les moyens.
Et pourtant, c'est l'implication directe de votre propos.
Je pense que si l'on peut tricher de façon à ce que tout le monde gagne, il faut le faire et le refaire jusqu'à changer les règles du jeux qui est pervers.
Tricher est donc défendable si la fin est positive. Oui, la fin justifie les moyen donc :roll: .
L'avantage d'un retour aux sources, à la base, à la vérité tangible du bien, c'est qu'elle autorise un regard critique sur les règles.
C'est une nécessité.
Sauf que ce que vous nommez "vérité tangible" du "bien" n'existe pas. C'est une perception relative aux objectifs de la société.
Objectifs qui sont subjectifs cela va de soit.
C'est en cela que deux groupes avec des objectifs différent pourrait bâtir avec "raison" deux corpus morale différents voir incompatible, sans que l'un soit plus valide qu'un autre ... excluant l'existence d'une "vérité tangible" lié aux notion morale.
L'évolution des règles commence souvent par la transgression.
C'est ce que je me tue a expliquer à certains qui ont un peu du mal avec la notion d'évolution.
Car oui, pour qu'une morale évolue, il faut transgresser cette morale.
Psyricien a écrit :
Ce que je disais, je pourrais le reformuler ainsi :
c'est que le bien et le mal au sens 1 sont objectivables, le bien et le mal au sens 2 ne sont que des variations marginales et des adaptations par une société donnée du bien et du mal au sens 1.
Non, c'est trop réducteur.
ça reste à mon avis très largement moins faux et plus fécond qu'un bien et un mal désincarnés définis par les buts d'une société.[/quote]

Et pourtant ... on trouve certaines culture ou se faire souffrir c'est "bien" ...
Et oui, les notion de mal et de bien n'ont de sens qu'au travers d'un compromis sociale (ce qui définit les buts d'une société).
Voyez, le petit Dash il croit qu'on est d'accord sur le fond ... alors qu'en fait non, on a des points de vue antagonistes ;).
Vous croyez en l'existence d'une morale bâtit sur une "vérité tangible".
Rien de cela n'existe.
Serait-il interdit de laisser aux choses leur sens simple afin que chacun puisse s'en emparer et vivre sa vie avec ?
Et bien, si vous n'avez rien contre "vivre avec" avec des idées erronés ... libre a vous.
En revanche, si vous entendez discuter de la validité morale d'une position, vous risquez de méchamment glissé.
Il y a des jours comme ça où j'ai presque l'impression de comprendre pourquoi on ne peut pas libérer le monde de la religion : parce qu'on trouve toujours d'autres bidules écartant les hommes de ce qui devrait leur appartenir.
Sans rapport aucun ... au contraire libérer des hommes de la religion, et alors la morale deviendra la propriété de l'homme, et non celle de "divinité".
Ainsi l'Homme est libre de définir ça morale en accord avec ces objectifs, et n'est plus contraint de suivre une morale imposé par un clergé, sous couvert que cette morale est d'origine divine.

Intoxication assez avancée à ce que je vois ... avec de petit éléments de prosélytisme que je vois poindre ;).
G>[/quote]
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique

jean7
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#181

Message par jean7 » 09 août 2016, 03:00

Psyricien a écrit :Et bien je pense que tout les curés qui ont malgré cela une vie sexuelle ne pense pas de même.
La souffrance c'est aussi psychologique. Une privation, c'est une forme de souffrance.
Je dirais bien que ça les regarde et que je ne vois pas l'intérêt de la question.
Du coup, je vois le rapport avec les masos : ce qu'ils font de leur corps les regarde et je m'en fou.
Psyricien a écrit :Aucune blague ... les deux recherche une sorte de transcendance via l'application d'une certaines souffrance.
pour les masos, je ne sais pas. Mais dire qu'un curé cherche une quelconque transcendance, c'est juste étaler son ignorance totale de ce qu'est un curé. Tu es dans le fantasme.
Psyricien a écrit :Ils sont conceptuellement très peu éloigné en fait.
Ha ben oui. Ce sont des êtres humains. La belle affaire !
Psyricien a écrit :La croyance catholique est incroyablement masochiste dans ces concepts.
Le masochisme d'une croyance maintenant... encore un concept trop compliqué pour ma petite tête ou une formulation si raccourcie qu'elle en devient fumeuse ?
Psyricien a écrit :La religion chrétienne, qui n'est pas une religion ? J'avoue peiner à vous suivre.
a écrit :le terme chrétien peut désigner l'appartenance à au minimum trois religion distinctes. Ils se sont quand-même il fut un temps entre-tué pour ça !
Psyricien a écrit :Et donc ce n'est pas une religion ?
C'est un peu comme dire : "La couleur bleu, qui n'est pas une couleur" :shock:
Sous couvert qu'il y a plusieurs nuances de bleu (notez que j'aurais pu utiliser le gris pour faire référence à un mauvais film, cela aurait été thématique en plus)
C'est juste que chez moi 3 est différent de 1.
Une famille de trois religion n'est pas une religion.
Je suis très basique comme graçon. Si on me dit une religion quand il y en a trois, je coince.
A moins que tu ne fasse allusion à une version agnostique du mystère de la trinité. :lol:
Psyricien a écrit :Vous avez une façon étrange de traiter votre fille :(.
Pourquoi ne lui faite vous pas confiance ?
Je parlais de comment elle a vécu l'école. École laïque je précise.
Psyricien a écrit : Et dans ce cas, pour les même raison que vous ne demandez pas à votre boulanger de faire votre toiture, vous ne demandez pas à un enfant de remplir une tâche pour laquelle il n'a pas les compétences.
Ce n'est pas une raison pour nous parler comme si on était neuneu.(j'ai mis une couleur pour indiquer que j'imite la voix de ma fille à cette époque). Je te rassure, elle a survécu.
Psyricien a écrit : Donc vous trouvez normal de demander à une personne (généralisons) de se confesser ? Même si apriori vous n'avez pas connaissance de méfaits commis par cette personne ?
Je ne trouve pas de vice particulier à cette pratique.
Il y en a qui dépensent des fortunes pour s'allonger sur un divan.
D'autres qui foutent leurs gamins sous antidépresseurs ou sous calmants.
Alors apprendre à gérer d'une façon ou d'une autre le fait que dès qu'on voit une barrière on a envie d'aller de l'autre coté...pourquoi pas ?
C'est quoi qui te gène ? Que ce soit une religion qui y ait pensé avant toi ? Faut s'y faire, ils étaient là avant. Que ce soit gratos ? Qu'on puisse le faire tout seul dans son lit ?
Psyricien a écrit : Innocent jusqu'à preuve du contraire ;), en tout cas dans nos sociétés.
Nos sociétés qui, à l'échelle où tu globalise, sont chrétiennes.
Mais tu as raison, c'est une solution alternative. Il y a des interdit, on les transgresse et on est innocent tant qu'on se fait pas gauler. Cool !

Faut juste gérer la transition avec la vraie vie.
Et cesser de laisser caqueter "les jeunes par ci les jeunes par là" dans les poulaillers d'acajou.

Désolé, mais l’innocence tant qu'on est pas condamné, autant sur le plan de la justice, ça a du sens, mais sinon, c'est un beau piège à con.
Heureusement que dans la pratique, le bon sens (même pas la morale) fait que, avec et sans confession, la grande majorité des foyers trouvent une voie entre la culpabilisation et le déni.
Psyricien a écrit : Ici nous avons bien une culpabilisation a outrance, qui revient à dire au groupe "vous êtes de vilain pécheurs, il faut faire pénitence" :lol: .
Cette religion prône un culte de la souffrance, Jez' et tout ça.
La souffrance étant perçu comme salvatrice ... donc chez eux, la souffrance physique/psychologique c'est, du moins en partie, bien.
Et c'est tout ce que dit sur la question.
Ce discours me fait sans doute le même effet que si on racontait que quand même les hâtés sont peu responsables d'enseigner à leurs enfants l'existence du père noël... ça me laisse totalement froid.
Psyricien a écrit :Ici je prenais l'exemple d'un enfant (puisque c'est sur cette partie de mon post précédent que vous aviez rebondi), mais bon ça revient au même avec un adulte. On reste dans une glorification de la souffrance en guise de repentance.
??? Vraiment, non. Je n'arrive pas à voir de glorification de la souffrance dans les souvenirs que j'ai de cette ancienne vie. Ou alors il faut que glorifier ne veuille pas vraiment dire glorifier et que souffrance n veuille pas vraiment dire souffrance. je rappelle que 3 est différent de 1.
Psyricien a écrit :L'interdit oui !
Mais il y a une nuance forte ... et vous n'y répondez pas ...
--> Ceci est interdit, si tu le fais tu sera punis (application d'un système de règles/lois, si l'action est commise il y a punition)
Et si tu ne te fais pas chépo ? Ou que tu arrive à faire porter le chapeau à un autre, T'est innocent ? ou bien tu as le droit de te sentir coupable ?
Psyricien a écrit :--> Pécher est interdit, tu dois confesser tes pécher pour les absoudre.
La seconde version considère apriori que le crime à déjà été commis. Il est là le soucis.
C'est en cela que ce n'est pas comparable au interdit de notre société.
La confession n'est pas comparable à la justice, ça c'est clair et ça veut dire quelque chose.
Que les interdits soient différent... dans la pratique, c'est presque les mêmes.
Psyricien a écrit :Vous ne voyez pas le soucis ? Il est simple, c'est une inversion de la charge de la preuve. Tu es coupable apriori et tu dois te repentir.
Non. Sur le plan de la justice, ce serait plutôt tu es juge de tes actes et t'en repentir permet d'effacer l'ardoise. C'est tout aussi bancale tu me diras. C'est pour ça que personne ne plaide devant le juge le fait qu'il s'est confessé. :lol:
Mais enfin, effectivement, dans un monde d'anges ou personne n'a rien à se reprocher, tu as raison. C'est dégueulassement culpabilisant d'obliger quelqu'un à se confesser.. Mais attends voir, si je ne me trompe pas, on est pas des anges ? Ni des bisounours ?
Et pire, on a même pas besoin de faire des conneries pour avoir quelque chose à se reprocher.
Dans un monde normal avec des gens normaux, la transgression est répandue. Ce n'est pas "glorifier la souffrance" que de demander à chacun d'évaluer moralement ses actes et lui offrir de les confesser et d'en être pardonné. C'est artificiel, c'est du mauvais psycho-placébo et ça pue l'encens, tout ce que tu voudras, mais "glorifier la souffrance"... Je ne vois pas à tu vas chercher une idée pareille dans la confession.
Psyricien a écrit :Les tribunaux serait bondés.
Tu ignore réellement que la confession devant un prêtre est exceptionnelle ? (la confession se pratique le plus souvent seul)
Psyricien a écrit :Et pourtant, si on vous demande de confesser vos pécher (supposé exister apriori), on vous demande bien d'aller voir votre curé et de dire "j'ai été méchant, punissez moi." :lol: .
Non.
Psyricien a écrit :C'est le curée qui juge de la punition à appliquer ... généralement à coup de récitation de prière.
Non. Il n'y a pas de punition.
Psyricien a écrit :Parce que heureusement Jez' et son chemin de croix (encore un culte de la souffrance)
C'est pas comme si on en avait parlé...
Psyricien a écrit :Bien tenté, mais visible.
Damned, je suis fait ! :a4:
Psyricien a écrit :
a écrit :Je pense que si l'on peut tricher de façon à ce que tout le monde gagne, il faut le faire et le refaire jusqu'à changer les règles du jeux qui est pervers.
Tricher est donc défendable si la fin est positive. Oui, la fin justifie les moyen donc :roll: .
Non. Un type de fin, le bénéfice pour tous les joueurs, justifie un type de moyen, tricher ou réformer la règle du jeux. Ca ne dit pas que toute fin justifie tous les moyens. Mais on pourrait discuter de cette expression. Elle pourrait être défendable moyennement des ajustements qui la rendrait équivalente de "il faut considérer les conséquences de ses actes". Le problème est qu'en fait, "qui veux la fin veux les moyens" est en règle générale une escroquerie.
Psyricien a écrit :Sauf que ce que vous nommez "vérité tangible" du "bien" n'existe pas. C'est une perception relative aux objectifs de la société.
Objectifs qui sont subjectifs cela va de soit.
C'est en cela que deux groupes avec des objectifs différent pourrait bâtir avec "raison" deux corpus morale différents voir incompatible, sans que l'un soit plus valide qu'un autre ... excluant l'existence d'une "vérité tangible" lié aux notion morale.
Il n'est de vérité que tangible, c'est pourquoi on gardera les guillemets sur cette expression. Chaque individu de l'espèce possède une perception partagée car liée à son corps du bien et du mal. Pourtant, il irait chercher autre chose que cette "vérité tangible" (qui existe et c'est démontrable facilement peut-être même pour tout le règne animal) pour constituer les notions morales de bien et de mal. C'est une hypothèse qui me semble plus complexe que celle que j'ai formulé.
Psyricien a écrit :
a écrit :Ce que je disais, je pourrais le reformuler ainsi :
c'est que le bien et le mal au sens 1 sont objectivables, le bien et le mal au sens 2 ne sont que des variations marginales et des adaptations par une société donnée du bien et du mal au sens 1.
Non, c'est trop réducteur.
a écrit :ça reste à mon avis très largement moins faux et plus fécond qu'un bien et un mal désincarnés définis par les buts d'une société.
Psyricien a écrit :Et pourtant ... on trouve certaines culture ou se faire souffrir c'est "bien" ….
On en a parlé. Ces cultures font-elles autre chose qu’accepter un mal pour un bien ? D'autre part, quelle était la perception du bien et du mal par les individus dans la civilisation Maya ? Après, je tirerais bien une carte "story-fiction" en imaginant que le système maya aurait un jour où l'autre été remis en cause non pas par une société révisant ses objectif mais par l'empathie, le retour à une référence au bien et au mal tangible que chacun peut éprouver. Mais nous n'en saurons jamais rien, c'est dans mon imaginaire, bien entendu. Je me base juste sur une logique simple : chacun pouvant avoir une perception directe de ce qui est bien et mal pour lui, comment croire que cette perception ne soit pas reprise tôt ou tard d'une façon ou d'une autre dans la notion de bien et de mal partagée collectivement. Je comprend bien dans cette problématique l'importance donnée à des "êtres suprêmes", dieux ou maîtres, que l'on place en situation de prévalence. Cette situation une fois créé devient tangible. Pour autant, elle reste en concurrence avec le fondement embarqué par chacun. Et dans un monde idéal finit par tomber.
Psyricien a écrit :Vous croyez en l'existence d'une morale bâtit sur une "vérité tangible".
Rien de cela n'existe.
Le répéter t'aide sans doute à le croire. As-tu considéré la difficulté naturelle qu'il y a de bâtir sur de l'intangible plutôt que sur du tangible ? Ne vois-tu pas une extrémisation dans ton point de vue ? Tu affirmes qu'il n'y a rien de tangible à la base de la morale ? Tu persiste et signe ?
Psyricien a écrit :Et bien, si vous n'avez rien contre "vivre avec" avec des idées erronés ... libre a vous.
En revanche, si vous entendez discuter de la validité morale d'une position, vous risquez de méchamment glissé.
Je n'ai pas peur des risques pris en conscience. Ceux prix par refus de s'accorder la capacité d'évaluer une situation, par contre…
Psyricien a écrit :Sans rapport aucun ... au contraire libérer des hommes de la religion, et alors la morale deviendra la propriété de l'homme, et non celle de "divinité".
Ainsi l'Homme est libre de définir ça morale en accord avec ses objectifs, et n'est plus contraint de suivre une morale imposé par un clergé, sous couvert que cette morale est d'origine divine.
Le problème, c'est qu'en prétendant que les fondements de la morale sont objectivement inaccessibles aux individus, au lieu de lui laisser les moyens d'évaluer par ses propres yeux son propre comportement, tu pérennise le vieux système où il a besoin d'une entité supérieur, une société, ses buts, ses règles, sa police et ses juges, pour savoir ce qui est bien et ce qui est mal. Ce n'est pas la voie de la liberté.
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique

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25 décembre
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#182

Message par 25 décembre » 09 août 2016, 03:43

Pepejul » 08 Août 2016, 02:58

Il n'y a pas de morale universelle... juste des coutumes locales qui se valent.
Ne serait-il pas nécessaire d'en avoir une?
Merci de votre réponse intelligente

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#183

Message par kestaencordi » 09 août 2016, 03:46

jean7 a écrit :
Psyricien a écrit :Sans rapport aucun ... au contraire libérer des hommes de la religion, et alors la morale deviendra la propriété de l'homme, et non celle de "divinité".
Ainsi l'Homme est libre de définir ça morale en accord avec ses objectifs, et n'est plus contraint de suivre une morale imposé par un clergé, sous couvert que cette morale est d'origine divine.
Le problème, c'est qu'en prétendant que les fondements de la morale sont objectivement inaccessibles aux individus, au lieu de lui laisser les moyens d'évaluer par ses propres yeux son propre comportement, tu pérennise le vieux système où il a besoin d'une entité supérieur, une société, ses buts, ses règles, sa police et ses juges, pour savoir ce qui est bien et ce qui est mal. Ce n'est pas la voie de la liberté.
Jean7, selon votre interprétation: morale= mal=souffrance

est-ce que tuer un homme sans famille sans le faire souffrir est morale?

même question pour tout les crimes qui n'implique la souffrance de personne.
comme voler donald trump sans qu'il ne le sache jamais.
Victoriae mundis et mundis lacrima.
ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#184

Message par unptitgab » 09 août 2016, 03:47

Salut Jean, certes j'ai la chance d'avoir des parents incroyants et donc de n'avoir pas subit comme eux l'outrage du baptême, pour laver le crime d'être né, ni le plus grand outrage encore de la baffe de l'évêque pour la confirmation et c'est peut-être pour cela que contrairement à toi je vois un réel culte de la souffrance et la condamnation de ce qui fait du bien, donne du plaisir dans les trois grandes religions monothéistes toutes branches confondues et en particulier le catholicisme, pénitence, repentir, adoration des saints qui en ont tous bien chier sinon ils ne pourraient pas l'être. Alors je dois avouer que je comprends mal que vous fassiez un lien quasi systématique entre morale et sensation corporelle, la morale catholique, par exemple, étant en contradiction avec ceci, l'hédonisme n'est pas franchement ce qui est promulgué dans les rares messes auxquelles j'ai eu la malheur d'assister.
"Quand elle devient « pure » de toute expérience sensorielle, la raison déraisonne. Elle prétend prouver l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme. Cette folie s’appelle métaphysique. Le métaphysicien est un savant fou. Il veut tout prouver, il ne montre que son insanité." Jean-Baptiste Botul

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#185

Message par Lulu Cypher » 09 août 2016, 03:49

25 décembre a écrit :
Pepejul » 08 Août 2016, 02:58

Il n'y a pas de morale universelle... juste des coutumes locales qui se valent.
Ne serait-il pas nécessaire d'en avoir une?
Pas nécessairement THX1138

Et Dieu dit : « que Darwin soit »
------------------------------
Les animaux sont moins intolérants que nous : un cochon affamé mangera du musulman (P. Desproges)
------------------------------
Attention ce post est susceptible (lui-aussi) de contenir des traces d'humour. L'auteur tient à signaler qu'il décline toute responsabilité quant aux conséquences de leurs mésinterprétations.

steph
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#186

Message par steph » 09 août 2016, 04:30

@25
Ne serait-il pas nécessaire d'en avoir une?
Oui la mienne;

-L'avortement; pour = morale , contre = immoral
-Cessation de vie; pour = morale , contre = immoral
-Rire de Dieu; pour = morale , contre = immoral
-Blowjob; pour = morale , contre = immoral
Dernière modification par steph le 09 août 2016, 05:32, modifié 2 fois.

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Dash
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#187

Message par Dash » 09 août 2016, 04:43

Les 3 derniers messages de Jean7 comportent de nombreuses erreurs de quote (mal fermés, etc.) qui mélangent les propos de Psyricien et Jean7. Et le dernier message est un doublon du premier message. :?

C’est possible de corriger Jean7 S.V.P?
Voyez, le petit Dash il croit qu’on est d’accord sur le fond ... alors qu’en fait non, on a des points de vue antagonistes.
En effet, en lisant votre échange à tous les deux, l’un de vous (Psyricien) défend le fait que la morale serait basée sur « rien », sinon que des idées abstraites alors que l’autre prétend qu’elle se base forcément sur des observations concrètes. Et je partage la dernière vision de Jean7. La nuance étant que tous n’interprèteront pas tout à fait de la même façon ce qui est observé et que, dans l’application, face à autrui, l’on est souvent plus ou moins exigeant qu’envers soi-même (partial). Bref, c'est donc forcément teinté de subjectivité — en pratique — et plus la morale se développe en un système complexe d’idées organisées, plus l’abstrait~subjectif est susceptible de s’y incorporer, de s'y greffer, mais je partage le fait — qu’à la base — toute morale prend sa source dans l’observation concrète de ce qui nous fait souffrir et, par extension ensuite, de ce qui peut donc faire souffrir les autres. On peut faire un parallèle avec d’anciennes discussions à savoir si le raisonnement (la logique) précède l’observation des faits ou vice versa. Comme je l'avais dit, les deux sont intimement liés et aucune n’est de toute façon possible sans l’autre.
jean7 a écrit : Le répéter t’aide sans doute à le croire. As-tu considéré la difficulté naturelle qu’il y a de bâtir sur de l’intangible plutôt que sur du tangible ? Ne vois-tu pas une extrémisation dans ton point de vue ? Tu affirmes qu’il n’y a rien de tangible à la base de la morale ? Tu persiste et signe ?
C’est effectivement ce que la teneur de ses propos laisse entendre. Et c’est précisément ce que je veux dire quand je dis que Psyricien permet de « s’égarer » en « tirant de tous les coté », mais, qu’à la fin, il va probablement prétendre, comme souvent, qu’il ne parlait pas d’autre chose que x ou y. Quand il va réaliser que ses propos laissent entendre que la morale n’est basée sur aucune observation concrète (ce qui est impossible), il va probablement nuancer comme je viens de le faire plus haut et dire que ça n’empêche pas la subjectivité de s’introduire dans un système de pensée complexe — et qu’il ne parlait « que » de ça depuis le début —, mais il ne concédera jamais qu’il s’est emmêlé les pinceaux en cours de route (ou qu’il a mal interprété certains propos) en formulant ses phrases de façon à laisser entendre que la morale n’était liée à rien de tangible. Il va donc, comme à son habitude, trouver une porte de sortie en tentant de ridiculiser son interlocuteur. :roll:

Et c’est ça qui est lourd et désagréable avec lui! Il a toujours une réponse à tout et une « excuse » pour prétexter ne pas s’être trompé, emmêlé ou s’être mal exprimé. C’est toujours les autres qui s’expriment mal ou qui « surinterprètent » ce qu’il veut dire. Il va probablement nous faire un « récapitulatif~diagnostic », point par point, pour tenter de démontrer qu’il ne parlait pas « d’autre chose » que bla-bla-bla. :roll:
Penser savoir est une chose, savoir penser en est une autre !

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#188

Message par Pepejul » 09 août 2016, 08:19

25 décembre a écrit :
Pepejul » 08 Août 2016, 02:58

Il n'y a pas de morale universelle... juste des coutumes locales qui se valent.
Ne serait-il pas nécessaire d'en avoir une?

Et comme tout croyant au dieu nombril vous imaginez que seule la votre a vocation à devenir universelle ?

Missionnaire apportant la morale universelle à deux petits gabonais (après les avoir sodomisés)
Image
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#189

Message par Psyricien » 09 août 2016, 13:17

@jean7,

Je vous renvois lire mes propos, toutes les réponses y sont déjà:
--> La morale est un compromis sociale, ce n'est pas une grandeur objective, et ce n'est pas amalgamable à la souffrance physique ;) (les cultes de la souffrances ça existes sous ne multiple forme*).
--> Les grandes religion monothéistes (et surtout les cathos) pratiquent un culte positif de la souffrance (ne vous en déplaise).
--> Affranchi d'une morale "objective" révélée, l'homme est en mesure de s'approprier la morale pour en faire une chose intelligente et évolutive qui va dans le sens des inspirations des membres d'une société ... c'est ainsi qu'évolue, encore aujourd'hui, notre morale (les exemples récent pullulent ... et les cathos intégristes descendent dans les rues bible en mains pour s'insurger de cette évolution).

*Sacrifice humain, SM, vœux de de chasteté et de pauvreté, ...
Au demeurant, vos utilisation malhabile de "ça j'en sais rien", pour ne pas avoir à faire face à une réalité m'ont beaucoup amusé ... vraiment ! :lol:
Et au passage, nous sommes dans un état laïque, issue d'une culture avec un passé cathos ... notre pays n'est pas cathos, ça fait un moment déjà ;).

Allons causer avec les autres,

Salutation,
unptitgab a écrit :Salut Jean, certes j'ai la chance d'avoir des parents incroyants et donc de n'avoir pas subit comme eux l'outrage du baptême, pour laver le crime d'être né, ni le plus grand outrage encore de la baffe de l'évêque pour la confirmation et c'est peut-être pour cela que contrairement à toi je vois un réel culte de la souffrance et la condamnation de ce qui fait du bien, donne du plaisir dans les trois grandes religions monothéistes toutes branches confondues et en particulier le catholicisme, pénitence, repentir, adoration des saints qui en ont tous bien chier sinon ils ne pourraient pas l'être. Alors je dois avouer que je comprends mal que vous fassiez un lien quasi systématique entre morale et sensation corporelle, la morale catholique, par exemple, étant en contradiction avec ceci, l'hédonisme n'est pas franchement ce qui est promulgué dans les rares messes auxquelles j'ai eu la malheur d'assister.
Il ne l'admettra pas :(.
Dissonance cognitive toussa toussa.
Il a besoin que la morale soit "objective", afin de défendre ses idéologies pour le moins foireuses.
En même temps il nous dit que selon lui l'Homme n'est pas prêt à vivre sans religion :ouch: , il devrait consulter les chiffre de la non-croyance en France ... les non-croyant seront bientôt devant les cathos ;).

Sinon, appliquons donc ce principe "la morale découle des sensation physiques" ... orgie générale !!!!

A plus,

Ah oui ... j'oubliais l'autre ... :roll:
Dash a écrit :
Voyez, le petit Dash il croit qu’on est d’accord sur le fond ... alors qu’en fait non, on a des points de vue antagonistes.
En effet, en lisant votre échange à tous les deux, l’un de vous (Psyricien) défend le fait que la morale serait basée sur « rien », sinon que des idées abstraites alors que l’autre prétend qu’elle se base forcément sur des observations concrètes.


Zut ... le grand interpréteur n'a pas compris.
La morale est basée sur un compromis sociale ! Ce n'est pas "rien" (sinon merci de me citer), c'est le fondement même de la société, et ce pourquoi elle marche.
La position de jean7 est que l'on peut amalgamer mal physique et mal au sens morale.

A trop vouloir interpréter ce que vous lisez, vous en perdez le sens ... :roll:
Et je partage la dernière vision de Jean7. La nuance étant que tous n’interprèteront pas tout à fait de la même façon ce qui est observé et que, dans l’application, face à autrui, l’on est souvent plus ou moins exigeant qu’envers soi-même (partial).


Dans votre cas vous êtes très peu exigeant envers vous en termes de cohérence. Ce syndrome se retrouve dans votre contestation maladive de ceux qui font preuve de cohérence, et font remarquer au autres quand ils en dévient ;).
Bref, c'est donc forcément teinté de subjectivité — en pratique — et plus la morale se développe en un système complexe d’idées organisées, plus l’abstrait~subjectif est susceptible de s’y incorporer, de s'y greffer, mais je partage le fait — qu’à la base — toute morale prend sa source dans l’observation concrète de ce qui nous fait souffrir et, par extension ensuite, de ce qui peut donc faire souffrir les autres.


Comment expliquez vous les cultes de la souffrance alors ?
jean7 a écrit : Le répéter t’aide sans doute à le croire. As-tu considéré la difficulté naturelle qu’il y a de bâtir sur de l’intangible plutôt que sur du tangible ? Ne vois-tu pas une extrémisation dans ton point de vue ? Tu affirmes qu’il n’y a rien de tangible à la base de la morale ? Tu persiste et signe ?
C’est effectivement ce que la teneur de ses propos laisse entendre.


De grâce Dash ... cessez de vous lancer sur ce que "laisserais entendre" mes dire ... vous n'êtes pas doué pour l'exercice, tenez vous en donc à ce qui est écrit ! Vous allez voir, ça permet de ne pas fantasmer ... et de vraiment parler.
Je le redit au cas ou vous n'auriez pas saisie les dix premières fois:
La morale est un compromis sociale basée sur les inspirations des membres de la société (et par voie d'extension les objectifs que se fixe la dite société).
C'est subjectif, et ce ne peut pas être amalgamé a la souffrance physique (les cultes de la souffrance ça existent).
Et c’est précisément ce que je veux dire quand je dis que Psyricien permet de « s’égarer » en « tirant de tous les coté », mais, qu’à la fin, il va probablement prétendre, comme souvent, qu’il ne parlait pas d’autre chose que x ou y.


Retour à ce marotte favorite ... je ne m'égare pas ... bien au contraire.
Encore une fois, ce que vous semblez ne pas aimer, c'est que je ne dévie pas de mes propos, et là vous cherchez à coup de sur-interprétation a faire croire que c'est le cas ... bah non, ce n'est pas le cas ! Seulement dans votre petite tête de troll qui comprend pas ce qu'il lit.
Quand il va réaliser que ses propos laissent entendre que la morale n’est basée sur aucune observation concrète (ce qui est impossible), il va probablement nuancer comme je viens de le faire plus haut et dire que ça n’empêche pas la subjectivité de s’introduire dans un système de pensée complexe — et qu’il ne parlait « que » de ça depuis le début —, mais il ne concédera jamais qu’il s’est emmêlé les pinceaux en cours de route (ou qu’il a mal interprété certains propos) en formulant ses phrases de façon à laisser entendre que la morale n’était liée à rien de tangible. Il va donc, comme à son habitude, trouver une porte de sortie en tentant de ridiculiser son interlocuteur. :roll:
Donc je suis responsable de ce que VOUS voulez lire dans mes propos ? La belle affaire.
Non, je le redis, comme je n'en ai pas dévié ! La morale c'est un COMPROMIS SOCIALE, que ne comprenez vous pas ici ? Pourquoi avez vous besoin de sur-interpréter pour modifier le propos ?
Et c’est ça qui est lourd et désagréable avec lui! Il a toujours une réponse à tout et une « excuse » pour prétexter ne pas s’être trompé, emmêlé ou s’être mal exprimé.


Ce que vous percevez de la sorte, c'est juste le fait qu'avec certains je passe mon temps à re-expliquer les mêmes choses ... parce qu'ils sont trop "à la traine" pour comprendre ce qui est écrit, ils préfèrent inventer des propos qui ne sont pas les miens.
On le vois bien, vous ne me citez pas d'ailleurs ... vous parlez de choses mystérieuses que "laisserais entendre" mon propos.
Restez en à ce que j'écris, là on pourra peut-être discuter, sans que j'ai à vous prendre pour un demeuré !

Rendez vous compte Dash:
--> D'un coté vous me conspuez car je n'interprète pas positivement les propos de vos idoles (car selon vous il faudrait lire ce que vous avez envie de lire et non ce qui est écrit, sous prétexte que vous "supposez" apriori quels sont les intentions de vos interlocuteurs)
--> De l'autre, vous jouez le même jeu interprétatif avec mon propos ... mais bizarrement dans l'autre sens.
On arrive ainsi à la situation ou les propos de certains sont modifiés en "positif" et ceux d'autre en "négatif" :dingue: .
Dash, ou l'histoire d'un homme qui ne comprend rien, et qui donc pour s'assurer que les choses soit conforme à ces petites convictions invente/modifie les propos des autres. Ainsi Dash peut continuer son petit bonhomme de chemin ... tout content de ne pas être capable de regarder le réel en face.
C’est toujours les autres qui s’expriment mal ou qui « surinterprètent » ce qu’il veut dire. Il va probablement nous faire un « récapitulatif~diagnostic », point par point, pour tenter de démontrer qu’il ne parlait pas « d’autre chose » que bla-bla-bla. :roll:
Il est vrai que si je démontre point par point la cohérence de mes propos, c'est surement une preuve que je "triche" :roll: .
Le pauvre Dash, il est frustré de ne pas être au niveau, alors il déverse sa haine contre les personnes exigeantes qui n'apprécient pas les propos ineptes, et qui n'apprécient pas qu'on leurs fassent dire ce qu'elles ne disent pas.

Et comme je suis un type généreux, je vais vous montrer non pas un mais deux exemples de Dash et de ces sur-interprétations qui partent en couilles:

Prenons un exemple me concernant:
Le grand interpréteur a écrit :Tu partages en fait un point en commun avec Mireille et pas qu’un peu! : te ne réalise pas que tu es ta propre cause de ce que tu subis provenant de tes interlocuteurs (ce qui permet de te victimiser en « j'suis un pas jojo antisocial et c'est pour ça que vous vous objectez»).
Je corrige:
Avatar of Wrath a écrit :Encore une fois vous tombez a coté ... non je ne me victimise pas, je signale quand un argument est non-valide car il ne parle pas du sujet
Et voila qu'il adapte le propos, ce rendant compte de la bourde ;)
Le grand interpréteur a écrit :C’est exactement ce que je dis, parfois tu ne comprends pas vraiment ce que les autres t’écrivent, car tu analyses chaque phrase que de façon technique. Bien sûr que tu ne te victimises pas de façon générale
En essayant de nous faire croire que c'est ce qu'il dit depuis le début :ouch: .
Alors je me victimise ou pas ? On s'y perd :lol: .
Décidément le grand interpréteur n'est pas très doué :(.


Prenons un exemple sur jean7 maintenant:
jean7 a écrit :La culpabilisation et la privation à outrance y compris de jeunes enfants… Si j'en crois ma fille, c'est le fonctionnement de base du système éducatif.
Moi, le seul, l'unique ... a écrit :Il y a une différence entre sanctionner une action répréhensible, et culpabiliser quelqu'un apriori.
Par exemple un enfant fait une bêtise, il est punis.
jean7 a écrit :Ce n'est pas ce dont elle souffrait mais bien d'être considérée comme à priori indigne de confiance. Coupable par nature, tout simplement.
El grande magnifico a écrit :Vous avez une façon étrange de traiter votre fille :(.
Pourquoi ne lui faite vous pas confiance ?
Le grand interpréteur a écrit :Jean7 cause du système éducatif, de nos sociétés qui tendent à infantiliser les enfants et de sa fille qui lui a fait une remarque sur ces derniers (j’imagine qu’elle bosse de près ou de loin en éducation :roll: )
jean7 a écrit :Je parlais de comment elle a vécu l'école. École laïque je précise.
:lol: :lol: :lol: , Le grand interpréteur a encore fail ... il ne sait pas lire, et ensuite vient donner des leçon de lecture entre les lignes ... mais il lit tellement entre les lignes, qu'il en oublie de lire les dites lignes !

CQFD, la méthode de lecture du grand interpréteur ne marche pas :( ... je recommande donc son abandon ;).
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#190

Message par Pardalis » 09 août 2016, 13:29

Lulu Cypher a écrit :Mes principes moraux trouvent une application quotidienne dans ma vie sauf quand il s'agit de porter un jugement sur des morales qui ne sont pas conformants à la mienne
Vous ne répondez pas à la question.
Un peu âpre, sans mesure, très agressif et tu t'étonnes que lui soit servie la même soupe ?
Relisez l'enfilade, avant même qu'il s'inscrive les membres commentaient son blogue et salissaient sa réputation.

Donc si je comprends bien , en tant que modérateur vous cautionnez le comportement des membres à son égard?
Je comprends cependant que n'étant pas équipé scientifiquement (ce que tu as confirmé) pour ce débat tu aies essayé de soutenir de manière très superficielle une position intenable ... ton exemple est mal choisi ...
Êtes-vous un expert en Constitution américaine pour vous prononcer sur le Second Amendement?
pour reprendre ton propos ...ce qui est très en dessous de ce que j'aurais chosii comme qualificatif si je n'avais pas été modérateur ... mais je ne te laisserai pas de chance de te victimiser
Donc vous cautionnez les attaques personnelles. D'accord. Je prends note.
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#191

Message par Pardalis » 09 août 2016, 13:31

Quelqu'un a lu le livre de Sam Harris? Je remarque que ça fait au moins trois fois que je le mentionne et personne n'a commenté.

Un athée qui propose qu'il serait possible d'en arriver à une moralité objective, par la voie de la science.

https://www.samharris.org/the-moral-landscape
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#192

Message par kestaencordi » 09 août 2016, 13:37

Pardalis a écrit :Quelqu'un a lu le livre de Sam Harris? Je remarque que ça fait au moins trois fois que je le mentionne et personne n'a commenté.

Un athée qui propose qu'il serait possible d'en arriver à une moralité objective, par la voie de la science.

https://www.samharris.org/the-moral-landscape
je l'ai fait 2 fois.
Victoriae mundis et mundis lacrima.
ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#193

Message par Pardalis » 09 août 2016, 13:38

lefauve a écrit :Des que vous sortez de ses sujets vos performance augmentes nettement.
Alors vous devriez arrêter d'écrire, la conjugaison, la syntaxe et l'orthographe semblent être des disciplines dépassent vos compétences.
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#194

Message par Psyricien » 09 août 2016, 13:41

Pardalis a écrit :Quelqu'un a lu le livre de Sam Harris? Je remarque que ça fait au moins trois fois que je le mentionne et personne n'a commenté.

Un athée qui propose qu'il serait possible d'en arriver à une moralité objective, par la voie de la science.

https://www.samharris.org/the-moral-landscape
L'entreprise est vaine ;).
Au mieux, tu peux à partir de choix arbitraire (posé en hypothèses) développer la construction d'un code morale.
Mais, le choix des hypothèses demeure subjectif, et variable selon le groupe concerné.
Aussi, prétendre à une morale objective relève du fallacieux.
Selon, les objectifs d'une société, on peut "rechercher" une morale optimale ... mais dans une société poursuivant d'autre but, cette morale optimal ne ferra pas sens.

Si les religieux n'ont pas le monopole de la morale (heureusement d'ailleurs), ce n'est pas une raison pour tomber dans un travers opposé.
D'ailleurs, il est bon de rappeler que les religions se sont appropriée les valeurs morales, elles ne les ont pas créé.
Les religions monothéistes sont une tentative maladroite d'imposer un code morale subjectif, en le prétendant d'origine divine.
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#195

Message par Pardalis » 09 août 2016, 13:43

Tanukis a écrit :Même avec l'arrivée massive de centaines de milliers de musulmans, les proportions ne devraient que peu changer, je ne vois vraiment pas en quoi les valeurs morales des Britanniques et des Canadiens va se trouver menacer, c'est pas pour demain, que la charia va être adopter par ces pays.
Et si vous prenez en considération la chute de la fertilité des populations locales, et le très haut taux de natalité des population musulmanes? Dans dix ans, le visage de nos sociétés va changer, c'est déjà commencé dans plusieurs régions d'Angleterre.
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#196

Message par Psyricien » 09 août 2016, 13:43

Pardalis a écrit :
lefauve a écrit :Des que vous sortez de ses sujets vos performance augmentes nettement.
Alors vous devriez arrêter d'écrire, la conjugaison, la syntaxe et l'orthographe semblent être des disciplines dépassent vos compétences.
Et en quoi l'ortaugraffe est liée au contenu de son propos ?
Certains pourrais vous accuser d'avoir recours à un faux argument pour ignorer par "association" le reste d'un propos.
Voilà qui est mal venu, surtout quand on veux donner des leçon ;).
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#197

Message par Pardalis » 09 août 2016, 13:44

kestaencordi a écrit :je l'ai fait 2 fois.
Et les deux fois c'était inintéressant et complètement à côté de la track.
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#198

Message par Psyricien » 09 août 2016, 13:45

Pardalis a écrit :
Tanukis a écrit :Même avec l'arrivée massive de centaines de milliers de musulmans, les proportions ne devraient que peu changer, je ne vois vraiment pas en quoi les valeurs morales des Britanniques et des Canadiens va se trouver menacer, c'est pas pour demain, que la charia va être adopter par ces pays.
Et si vous prenez en considération la chute de la fertilité des populations locales, et le très haut taux de natalité des population musulmanes? Dans dix ans, le visage de nos sociétés va changer, c'est déjà commencé dans plusieurs régions d'Angleterre.
Les prédiction démographique sont en désaccords avec vous.
Mais voyons voir si vous avez fait vos devoir.
Selon vous, en 2050 qu'elle seront les proportions:
--> De non-croyant ?
--> De cul-bénie ?
--> De turbans ?
En Europe ?

Pour infos j'ai posté ces chiffres ici il y a quelques jours/semaines.
Pas sur qu'ils fassent votre affaire !
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#199

Message par Pardalis » 09 août 2016, 13:55

Psyricien a écrit :L'entreprise est vaine ;).
Pourquoi vaine?

C'est bien grâce à la science que le traitement éthique des animaux est devenu un enjeu important. C'est grâce à la science, à l'avancement de nos connaissances sur le système nerveux et nos questionnements philosophiques sur notre place dans le règne animal que l'on a put finir par comprendre que les animaux sont des êtres intelligents et sensibles, et qu'il et immoral de les faire souffrir inutilement (même s'il reste beaucoup de chemin à faire).
Mais, le choix des hypothèses demeure subjectif, et variable selon le groupe concerné.
Mais les résultats peuvent être analysés et étudiés de façon scientifique, empiriquement, sur le réel.
Selon, les objectifs d'une société, on peut "rechercher" une morale optimale ... mais dans une société poursuivant d'autre but, cette morale optimal ne ferra pas sens.
Et cette société devra expliquer empiriquement en quoi ses objectifs sont « moraux », et le prouver.
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#200

Message par Pardalis » 09 août 2016, 13:56

Psyricien a écrit :Les prédiction démographique sont en désaccords avec vous.
Vous avez fait un tour à Molenbeek récemment?
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