Psyricien a écrit :...
Q2' Non.
Q3' Relis le fil. J'ai répondu à ce qui m'a été adressé.
J'y vais mollo, parce que j'ai proposé un truc à un intervenant qui ne m'avait pas sonné et regarde où ça m'a mené !
Q7
Références objectives : par exemple la jouissance, le plaisir, la douleur, la souffrance sont propres à l'espèce. Comme nous avons deux pieds, deux mains, nous avons ces facultés qui existent de façon objectives.
Q8
Je n'ai jamais dit que la morale était objective, j'ai dit que P.
Évidemment que deux positions morales peuvent être opposées !
Q9
"Je démontrait juste que pour certains groupe la souffrance physique/psychologique sourçait le "bien" morale !"
Il y a une différence morale entre "fais-toi mal parce que c'est bien" et "atteint le bien en passant par ce mal".
Exemple neuneu tiré du catholicisme puisque tu aimes, fais-toi bien chier maintenant pour ne pas aller en enfer.
Le but est d'éviter la souffrance éternelle le moyen est certains renoncements.
Dans ce cas, on conserve la référence à ce que le corps sait expérimenter, ma "référence objective" sans opposer bien et mal. On la multiplie en une menace terrifiante (l'éternité dans une marmite, c'est par rien quand même) pour faire paraitre mineurs les renoncements consentis.
Cet exemple n'invalide pas P.
Sinon,
- désolé si l'appréciation de ma fille sur l'école où elle était me semble un argument au moins à la hauteur de ton appréciation personnelle sur l'implication culpabilisante de la confession sur les enfants, rite que tu ne connais que par des mauvais clichés.
- si ça te fais du bien de me faire dire ce que je n'ai pas dit, continue.
Q10
"Invalidation par l'usage d'un contre-exemple "relis Q9
Ce contre-exemple est également un pro-exemple.
La question est ouverte pour les rites mayas. Wikipedia n'en dit pas assez.
Il faudrait que la souffrance soit le but. Pas le moyen d'accomplir un bien ou d'éviter un mal.
Q4'
relis Q9
La pléthore d'exemples invalidants pour l'instant sont… combien ? 1 ou 3 ? ha, c'est vrais, pour 3 trois font 1 donc 1 fait 3.
C'est bien après tant de mots de reconnaître que tu y crois puisque tu commence à croire que ces références objectives n'existent pas…
Q5'
"De telles choses n'existent pas" en argument de "ceci est faux".
Par charité, je n'avais pas encore souligné.
Et si tu le dis dans l'autre sens, c'est une raison de plus ?
Q11
Parmi les constituants de ma morale, il y a les références corporelles du bien et du mal dont je dispose comme tous mes congénères.
Mais la morale (as-tu lu Wikipedia ? c'est instructif tu sais…) ne consiste pas uniquement, loin bien loin de là, en la question du bien et du mal.
Sinon, après, désolé, c'est très fouillis.
Mais du coup, dis-moi, parles de toi.
Depuis l'age de 10 ans tu as éliminé tes références au sens 2 du bien et du mal.
N'utilises-tu pas toujours celles du sens 1 ?
Alors pourquoi soutiens-tu qu'un truc que tu as rejeté existe hors de référence à un truc que tu utilise ?
Je ne dis pas que l'exemple que constitue ta personne prouve quoi que ce soit.
Je voudrais plus de détails sur ce cas intéressant.
En fait, tu vas beaucoup plus loin que moi (qui n'ai pas inventé l'eau chaude, je te rassure).
Toi, tu dis que le bien et le mal de la morale n'existent tout simplement pas.
Hé !
Pourquoi pas ?
On peut au moins dire que ce sont des fictions.
Effectivement, amalgamer quelque chose avec rien, c'est difficile.
Donc si tu cessais de faire passer ma proposition P pour un amalgame, tu cesserais de pourvoir dire "de telles choses n'existent pas".
Q6'
Hé, petit à petit, je te vois nuancer un peu ton propos.
Félicitations.
Tu sais, comprendre mon point de vue ne serais pas un déshonneur. Allez, on ne le dira pas à Dash.
Bon, j'ai dit comprendre. Juste comprendre.
Q12
Tu me fais le plus grand plaisir de cette conversation (courtoise au demeurant si j'oublie que tu t'es payé ma fiole en a-parte dans un autre fil en me disant) :
"Ce n'est pas simple, c'est simpliste ... c'est une vision enfantine de la morale, comme pourrait l'expliquer mon neveu de 4 ans !"
Oui !
C'est un beau compliment.
J'espère que tu prête plus d'attention à ce que dis ton neveu qu'à la lecture de mes posts.
Une proposition peut être simple et vraie. Et masquée par un nuage de complexité.
Note que je n'ai pas prétendu aborder la question de la morale. j'en suis resté au bien et au mal.
Expliquer les choses avec des outils accessibles à un enfant, ce serait fantastique si j'en étais capable.
J'en suis loin hélas.
Q13
En l’occurrence, ce que j'ai dis est bien plus simple que "la recherche de sensation physique est l'une des hypothèse qu'il est possible de placer pour définir son propre code morale".
Juste que pour apprécier le bien et le mal, je peux me passer de l'avis de la société car je sais pour moi ce qui me fait du bien et ce qui me fait du mal. Mes congénères partageant ce savoir, nous avons en commun une référence. Nos différences sur ce point étant très faible, on peut presque parler de référence objective. Ce "presque" était présent dans une de mes formulations (quasi-objective) parce que bien entendu, en toute rigueur, une perception n'est pas objective. Je n'ai pas le mot juste. Si quelqu'un peut m'aider… Ce qu'on peut dire c'est qu'il est objectivement notoire que chacun dispose de cette référence. C'est une nuance important. La grosse faille de ma formulation, grosse comme le nez au milieu de la figure et que tu n'as pas vu. Mais ce n'est qu'un mot plus juste à trouver. Dans le concept, pour le moment, tu n'a rien apporté contredisant P.
Q14
"un élément qui peut-être omis lors de la construction n'est en rien la "cause de la construction".
En l’occurrence, on parle d'un élément sans lequel la construction serait impossible.
ça n'en fait effectivement pas la cause de la construction.
Mais j'ai pas pas dit ça.
Juste qu'il est plaidable que la morale n'aurais pas pu émerger sans que les sensations physiques émergent préalablement.
Plaidable seulement. Sur un redico, je ne mettrait pas un 100% là-dessus.
Q15
Comment j'imagine ta vie ?
Aucune idée.
Je ne suis pas Mme Irma.
Je peux juste affirmer sans me tromper que tu as une connexion internet correcte.
Après, j'hésite, soit tu as beaucoup plus de temps libre que moi, soit tu tape diablement vite.
En tout cas, tu maitrises mieux les quotes.
Q16
"Pour toi (je t'aide parce que tu ne t'en sort pas), le compromis social est dérivé du compromis social précédent, c'est bien ça ?
Gné ? X dérive t-il de X ... ??? Non X est X !!!!"
Mais non, fais pas l'andouille !
Tu as parlé d'évolution des principes moraux.
Une évolution, c'est un phénomène essentiellement sourcé sur son état n-1 avec une variation.
Y a des moments !
Mais j'ai sans doute eu tord d’essayer de te dire qu'il me semble avoir compris ton point de due sur l'avènement de la morale.
Enfin je me souviens de deux choses :
- à partir des buts que s'est fixé une société
- par évolution
Loin de toi toute référence à "de telles choses qui n'existent pas", vade retro satanas et tutti quanti.
Q17
Je ne me souviens pas avoir dit "La souffrance source le mal morale".
J'ai donné des exemples des références au bien et au mal dont nous disposons du fait que nous avons un corps.
Qu'il puisse y avoir des bizarreries dans les conséquences de cette référence, qui existe bien, je l'ai envisagé.
Mais j'ai avancé qu'elles sont marginales et qu'on peut discuter de cette marge.
Au passage, par marginale, je ne veux pas dire qu'elles impactent un faible nombre de personne. Mais que conceptuellement, elles ne sont que des adaptations faibles.
Au passage aussi, je ne parle pas de l'ensemble de la morale ni de tout ce qu'on fait avec !
Q18
"J'ai fournis des exemple ou c'est le cas ... ou souffrir est perçu de façon positive (dans de nombreux cas en fait) !"
Non, tu n'as pas cité d'exemple où souffrir est considéré comme positif (sauf peut-être pour le cas Maya mais pour l'instant ce n'est pas établit).
Au mieux, tes exemples disent qu'on peut accepter le mal dans la perspective d'éviter un mal supérieur ou pour un bien recherché.
Ce qui n'invalide ni ne contredit P.
Q19
P ne vise pas à expliquer l'ensemble des codes moraux.
Ton modèle… j'attends d'en voir une description résumée en un tenant, ça évitera que je refasse des erreurs en essayant de l'exprimer par mes mots voir Q16.
Q20
N'est il pas fallacieux de dire que, sous prétexte qu'il existerait des "intérêt pouvant être très variés" autres que les sensations physiques, ces dernières ne peuvent pas être des sources de la construction du bien et du mal de la morale ?
Autre question, "Ces intérêts pouvant être très varié ... les sensations physiques n'étant qu'une infime partie " sont-ils oui ou non eux-mêmes sourcés par les sensations physiques ?
Si non, j'aimerais un exemple.
Q21
"Notez que je ne reconnais pas les concepts de bien et de mal morale ... "
Ben si tu dis ça et que tu reconnais la factualité du bien et du mal physique, tu devrais pouvoir valider P2 = les seuls bien et mal qui existent objectivement sont ceux pour lesquels chacun possède une référence corporelle. C'est différent de P.
Q22
"Refuseriez vous d'inclure à la société une entité qui ne peut souffrir ?"
Je refuserais dans une négociation d'opposer ses intérêts à des intérêts pouvant générer de la souffrance.
Ce n'est pas une question de mériter ceci ou cela.
L'entité qui ne peut pas souffrir ne peut pas décider de la souffrance des autres.
Ce n'est pas un problème moral, c'est une question de survie.
Mais c'est vrais que c'est discutable et que je suis hésitant sur cette question.
Notamment parce qu'on serait en une telle situation fort tenté de regarder les bénéfices possibles.
C'est donc plus compliqué qu'il n'y parait.
Je propose de ne pas la développer.