Iezane a écrit :
- soit, toi aussi, tu as bien saisi ton interlocuteur, malgré ses imprécisions. Dans ce cas, tes répliques servent lui faire comprendre (admettre ?) qu'il a tort, et qu'il devrait avoir plus de rigueur. Ce qui est bien dans le cadre du scepticisme scientifique. C'est vrai. Mais ça peut durer des plombes, sans faire avancer le schmilblick. Ça en devient lourd, chronophage et inintéressant. Alors qu'un message diplomate, compréhensif, avec une remarque sur l'imprécision sus mentionnée suffirait.
Malheureusement, les "envolées" que l'on me reprochent sont en fait des cas ou je suis convaincu que mon interlocuteur à bel et bien un soucis de compréhension, et n'est pas juste en train de faire une petite imprécision de langage en passant.
Car quand je creuse, je constate que l'erreur est beaucoup plus fondamentale, elle se trouve à un niveau méthodologique et/ou d'accords au faits.
Qui plus est mes "envolées" ne ciblent pas toutes les imprécisions de langages (je serais obligé de traquer plusieurs des miennes), mais celles qui dans le contexte de la discussion sont cruciales, et peuvent entrainer des glissements de sens assez massifs.
Il ne faut pas oublier qu'un propos prend place dans un cadre donné sur un sujet donné. Aussi la précision requise pour les différents aspect du propos dépend fortement du sujet.
Étrangement, les aficionados de l'interprétation passe à coté de cette "précision" à niveau variable en fonction du contexte et du sujet de discussion, pour la remplacer par une imprécision générale qui demande au lecteur de lire, ce qu'il veut lire (étrange conception d'une discussion ... c'est plutôt un format dialogue de sourds "heureux").
C'est bien dommage

. Car ça les faits passer à coté des parties vraiment importantes dans un développements. Parfois même plus importantes que la conclusion elle même.
- soit, tu ne comprends vraiment pas ton interlocuteur, parce que ton cerveau est exercé à une rigueur inflexible et que tu n'es pas capable de cerner l'idée dans sa globalité. À cause d'un QI surdéveloppé, qui place ton raisonnement dans une sphère tellement éloignée du commun des mortels que ça t'handicape dans ta compréhension des autres (sans ironie).
Je comprends souvent ce que dit mon interlocuteur, comme tout le monde, je ne suis pas exempt de faire des erreurs interprétations sur un propos écrit (c'est un peu un des soucis du format ... on est pas en train d'écrire un bouquin).
Maintenant, je trouve distrayant "certains" qui clament que je ne comprend pas et que je serais "en accord" sur le fond avec d'autre. Quand en fait, c'est tout le contraire, je suis fortement en désaccord car j'ai bien saisie le propos de mon interlocuteur (dernièrement Spin-up et jean7).
En particulier l'un de ces grand interpréteur aime à m'expliquer mes propres positions ... quand il ne les comprends même pas d'un iota (trop occupé à les imaginer, plutôt que de lire ce que j'écris ... dernièrement sur le sujet de la "morale").
Ce ne sont que deux hypothèses, et en aucun cas un faux dilemme. Peut-être est-ce tout autre. J'espère que tu m'éclaireras.
Pour ma part je perçois la situation ainsi:
--> Je perçois ce qui me semble être un propos erroné.
--> J'en fait part dans la discussion (généralement via l'utilisation de question, souvent co-connes, pour évaluer la position de mon interlocuteur)
--> Mon interlocuteur à alors tout loisir de formuler clairement sa pensé, je constate ce qu'il en est ... suis-je en désaccord ? était-ce une imprécision de langage ? une lecture un peu trop rapide de ma part ? un soucis de compréhension du au format ? ou une erreur plus profonde ?
--> Si l'erreur me semble plus profonde, je creuse ... histoire de l'extraire ! Si cela à a trait à des considérations objectives, je vais argumenté plus avant. Les questions qui ne dépendent que des goûts et des couleurs m'intéressent assez peu (sauf si c'est pour établir qu'un sujet est justement une question de goûts et de couleurs ... je préviens, car j'en sent déjà certains qui s'agitent à la lecture de ces lignes).
De ce point, plusieurs possibilité:
--> Le sujet m'intéresse, il fort probable que j'ai déjà lu/réfléchi sur la question et dispose de sources/raisonnements à faire vouloir pour trancher via les faits/le réel (ou au pire, je lis/réfléchi sur la question avant de répondre).
--> Le sujet m'intéresse "moins", je ne prendrai pas la peine d'aller extraire les sources, et donc je sursois à mon jugement en attente d'éléments probant (que d'autre auront tout loisir d'amener si ils veulent se prononcer).
Notez que sur ce fil, une partie des reproches que je reçois, concerne un propos ou justement j'invitais "fortement" (mon style oblige) certains à modérer leurs "évidences" qui n'étaient pas très étayées par le peu de faits disponibles, voir même plutôt invalidés par ces derniers.
De là, si les faits/raisonnement sont "probant", et que mon interlocuteur les refusent pour des raisons non-satisfaisantes ... mon langage va ce débrider. Et cela indifféremment du pseudo de mon interlocuteur (ce qui en perturbe certains qui voudraient me voir appliquer les mêmes traitement de faveurs que eux ...).
Par exemple, pour rester dans le sujet de ce fil, quand on m'explique qu'il ne faut pas faire d'anthropomorphisme (ce que j'approuve, une analogie doit être valide avant de pouvoir être utilisée), et que j'en lis dans un message sur deux de la personne qui entend critiquer cet anthropomorphisme ... on nage tellement de l'absurde que bon ... de qui ce moque t-on ?
Mais en tous cas, il y a un bug dans les échanges de ces derniers jours et dans le ton employé. Et en tant que lecteur assidu, j'apprécierais de pouvoir vous lire encore, dans l'optique d'apprendre et de comprendre, de réflechir autour des nombreux thèmes abordés. Mais à travers des échanges plus sains et constructifs, ce serait mieux. Pour tous.
Assurément. Je suis convaincu que l'on regagnerait en calme, si certains n'avaient pas quelques "soucis" égotiques à venir régler avec moi de sujets en sujets

. Surtout un ces temps ci (et un autre qui semble s'être inscrit juste pour l'occasion

).
Peut-être devrait-on ouvrir un sujet "Bashing du Psyricien", ils pourraient y déverser à loisir toute leur bile sur ma personne, en étant sûr que je ne viendrai pas les lire

.
Parce que oui, je malmène un peu mes interlocuteurs ... pour plusieurs raisons, et l'une d'entre elle est clairement (enfin pour ceux qui lisent vraiment entre les lignes) que la dissonance cognitive est un sujet que j'adore ... quel meilleurs moyen pour l'étudier, que de la provoquer soit même ?
Il n'y a rien de plus savoureux que de voir quelqu'un s'enfoncer dans l'absurde, car il ne peut pas revenir en arrière devant "l'odieuse" incarnation de la vilénie que je suis

.
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