J'attends toujours la limite entre "noir" et "blanc".
On devrait ouvrir un autre fil je pense....
petit rappel :

J'attends toujours votre réponse à ma question.Pepejul a écrit :J'attends toujours la limite entre "noir" et "blanc".
Menteur.Pepejul a écrit :Définissez ce que vous appelez "population" et je pourrai répondre à votre question.
En même temps, c'est ainsi dans une société laïque également, un bon héros est souvent un héros mort !Psyricien a écrit : Il effectue donc une glorification et une apologie de la crucifixion.
C'est une apologie de la souffrance de leur "héro rédempteur".
Viens par dessus le culte de tous les "martyrs", pour lesquelles avoir "douillé" est porté en gloire héroïque ...
Je remarque que vous n'avez pas commenté ce point.Pardalis a écrit :Pourquoi soutenir des opinions de droite (ou même d'extrème droite, ce qui est faux à mon sujet) ça personnalise nécessairement le débat?Invité a écrit :Pas de sens ??
Il y a plusieurs gens de gauche et même d'extrème gauche qui s'expriment ici, est-ce qu'ils personnalisent le débat juste en ayant ce genre de positions?
Vous êtes bien en peine de relier ces commandements avec votre idée que la morale procède du couple plaisir/souffrance du corps. Vous étirez tellement cette idée que vous pouvez la faire rentrer dans tous les trous.jean7 a écrit :(...)Babel a écrit :En quoi les notions de plaisir/douleur du corps ont pu influencer ce type d'instructions morales ?
Honore ton père et ta mère;
Tu ne tueras point;
Tu ne commettras point d'adultère;
Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain;
Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain.
Ces injonctions morales me semblent plus créées pour préserver l'unité d'un groupe.
On peut arguer que :
- honore ton père et ta mère réfère au confort qu'il y a à être honoré par les siens, ainsi qu'au risque de souffrance si on se retrouve rejeté par sa famille (soit pas ses enfants, soit par le coup de pied au cul de retour si on manque de respect aux ancêtres). On peut être plus méchant en disant que ce sont souvent les vieux qui dictent les commandements et qu'ils ont donc un bénéfice direct avec celui-ci.
- tu ne tuera point. Je suppose qu'à cette époque aussi la mort d'un proche était vécu douloureusement ou encore plus prosaïquement pouvait provoquer pour les survivants de sa famille une perte matérielle, surcroit de travail, sous-nutrition... Bref une douleur comprise par chacun. Et recours à cette référence pour imaginer et formuler ce commandement.
- tu ne commettra pas d'adultère...
Alors comment expliquez-vous que deux morales différentes, voire opposées, puissent être tout autant respectées ?jean7 a écrit :Je m’interromps parce que je vais finalement à chaque fois répondre par le même schéma : Le fait que la conséquence du respect ou de la transgression du commandement soit bonne ou mauvaise est compréhensible par chacun du fait de sa référence embarquée au bien et au mal procuré.
Mais bien sûr que si un commandement, quel qu'il soit, est arbitraire. Il peut être suivi par obéissance, par peur ou par consentement, il n'en reste pas moins arbitraire.jean7 a écrit :Sans cette référence d'ailleurs, la personne vivrait le commandement comme une règle non pas morale mais comme une obligation arbitraire qu'il ne suivrait que par obéissance ou peur des sanctions (je reviens un peu ici sur ma question préalable, une règle sociale est-elle toujours la désignation du bien et du mal moral ?)
Je ne vois pas trop où est le problème. La convoitise entraîne la jalousie et précède le vol. Jalousie et vol nuisent à la cohésion du groupe.jean7 a écrit :Je passe à la dernière qui est atypique. La convoitise en effet ne porte aucun tord à autrui (c'est le vol qui le ferait). Mais la convoitise provoque la souffrance par frustration de la personne qui convoite. A moins qu'on soit devant un simple problème de traduction, ce commandement serait un exemple qui n'aurait pas d'implication sur la cohésion du groupe, non ?
Elle n'est pas tant simple que parcimonieuse.jean7 a écrit :Sinon, je comprend bien l'idée de la construction d'une morale à partir des buts de la société.
Mais cette idée n'est simple que dans sa formulation.
Vous accordez trop de place à l'individu (on a déjà eu cette discussion). L'individu ne représente rien par rapport au groupe. Ce dernier a été, est et sera toujours au-dessus de l'intérêt individuel. Quand l'intérêt d'un individu va à l'encontre de celui du groupe, hé bien, le groupe s'en débarrasse.jean7 a écrit :Ce qu'elle sous entend n'est pas du tout "économique" si l'on ne fait pas entrer dans la mise en en œuvre de ce process la référence embarquée par chacun du bien et du mal.
En effet, on ne parle pas d'une société de purs esprits tombés du ciel.
Tout ça est construit par des hommes. Pas révélé par je ne sais qui ou quoi (enfin je pense que tu ne voulais pas suggérer que les tables de la loi...)
Vous n'avez toujours pas précisé comment le Bien et le Mal pouvaient être objectivés.jean7 a écrit :Je trouve beaucoup plus simple de penser que dans tout ce processus y compris dans ses évolutions historiques les hommes étaient entiers, porteurs de tout ce qu'on connais de leur espèce dont ces références qu bien et au mal dont ils ne peuvent que très difficilement faire abstraction.
On peut aussi et surtout faire l'hypothèse qu'un groupe, une civilisation, s'écroule lorsque ses principes moraux sont battus en brèche par les individus qui la compose. Paradoxalement, l'individu peut être l'ennemi du groupe.jean7 a écrit :Le processus s'est d'ailleurs vraisemblablement construit dans l'autre sens. Les individus sélectionnant les règles qui leur sont bonnes, puis faisant le tri dans ces règles en s'agrégant (famille, clans, peuples...), ceux ayant les règles les plus efficaces allant plus loin et ceux ayant les règles les moins efficaces disparaissant. Quand au but d'une société, c'est un peu la cerise sur le gâteau.
Les cultes héroïques sont en effets très proche de ce schéma.MaisBienSur a écrit :En même temps, c'est ainsi dans une société laïque également, un bon héros est souvent un héros mort !Psyricien a écrit : Il effectue donc une glorification et une apologie de la crucifixion.
C'est une apologie de la souffrance de leur "héro rédempteur".
Viens par dessus le culte de tous les "martyrs", pour lesquelles avoir "douillé" est porté en gloire héroïque ...
Les légions d'honneur à titre posthume sont fréquentes...
Sûrement un vieux reste de catholicisme
+1Babel a écrit :Je ne rejette pas l'idée qu'on peut poser une morale à partir des notions de plaisir/souffrance. C'est ce que fait l'hédonisme ou l'épicurisme posant le plaisir comme Souverain Bien par exemple. Mais je rejette l'idée que TOUTE morale procède de ces notions. Par contre, je soutiens l'idée que TOUTE morale vise au maintien de la stabilité du groupe humain qui s'en réclame.
Un modérateur pourra vous confirmer que je n'ai supprimé aucun de mes posts depuis ma venue ici.Psyricien a écrit :...
J'ai été au regret de voir qu'un post me citant avait été supprimé par vos soins...
Wow, le mec qui n'a peur de rien, qui a la parole libre ne dit pas "Jésus" mais Jez'. Putain de rebelle qui dénonce sans crainte...Votre anti-conformiste est très petit bourgeois, savez-vous ?Psyricien a écrit : ...
Il demeure que le Jez' ... il avait l'air pas mal instable.
Ah...Le suffisant commence à flancher et en appelle à l'argument d'autorité ?Psyricien a écrit :...
Je vous rassure, l'idée que le catholicisme est une apologie de la souffrance à été proféré par nombre d'autre avant moi...
Psyricien a écrit : Ici je balance plein de choses confuses et sans grand intérêt pour amoindrir mes propos radicaux initiaux, c'est l'une de mes stratégies rhétoriques favorites lorsque je patauge...
A partir d'un détail, Psyricien 1°, spécialiste des trous, des gaz et du vide intersidéral, décide unilatéralement que son contradicteur est en accord parfait sur l'ensemble avec lui. C'est une technique puérile que notre adulescent utilise constamment et qui ne trompe que lui-même (utilisé sottement avec Florence tout dernièrement).Psyricien a écrit :
Merci de confirmer mes dires.
On est un peu hors-sujet mais c'est intéressant en effet.Psyricien a écrit : Les cultes héroïques sont en effets très proche de ce schéma.
Est-ce que cela vient du fond catholique de nos société ? Ou est-ce un schéma plus large uniquement récupéré par le catholicisme ?
Je penche pour la seconde ... sans avoir plus d'argument à faire valoir ... peut-être une question à creuser.
Vous ne voudriez pas vous concentrer sur le sujet plutôt que de vous concentrer sur un interlocuteur ? Comme, par exemple, répondre à l'intéressante remarque de MaisBienSur ?Schtoiing a écrit :...
MaisBienSur a écrit :Donc c'est faux et ça renvoie à mon passage ici sur la morale des animaux.Schtoiing a écrit : Oui, pardon, coquille, je voulais bien dire "faible" !
Dans le texte cité, l'auteur évoque essentiellement les hominoïdes qui protègent le faible à la façon de l'homme, d'où l'idée que la morale, avant que d'être la caractéristique d'une organisation sociétale, émanerait d'abord de la nature.
Et l'homme, à quel moment est-il sorti de la nature ?
Votre texte donne l'impression qu'avant l'organisation sociétale, il n'y avait pas d'homme ?
Ou un homme sans morale ?
Je ne sais pas si c'est volontaireBabel a écrit : La différence flagrante entre le culte héroïque et le culte chrétien est tout de même que le premier valorise, en général, un guerrier vainqueur tandis que le second met en avant un pacifiste vaincu.
A ma connaissance, l'Eglise n'a pas canonisé de guerriers. A l'exception peut-être de Jeanne d'Arc même si À ceux qui pourraient être troublés que soit canonisée une combattante, rappelons que Jeanne d'Arc, n'usant à la guerre que de son étendard, se garda de tuer quiconque et montra une égale compassion pour toutes les victimes.MaisBienSur a écrit :Je ne sais pas si c'est volontaireBabel a écrit : La différence flagrante entre le culte héroïque et le culte chrétien est tout de même que le premier valorise, en général, un guerrier vainqueur tandis que le second met en avant un pacifiste vaincu.![]()
Je n'ai pas assez de connaissances sur la religions et les saints, mais n'y a t-il pas de "valeureux"combattants des croisades sanctifiés ?
Et ensuite, le choix des pacifistes vaincus par défaut d'autres grands guerriers vainqueurs ?
Quand il faut des saints, on fait avec ce que l'on a, et ça n'a pas du être toujours très facile
Je viens de trouver ça:Babel a écrit : A ma connaissance, l'Eglise n'a pas canonisé de guerriers.
Donc ça renvoi à ma dernière hypothèse, on fait avec ce que l'on aBabel a écrit :Plus loin dans votre lien, on trouve ça:
[...]
Le catholicisme n'est pas un discours, c'est une religion.Psyricien a écrit :Apologie:
Discours visant à prendre la défense de quelqu'un ou de quelque chose, à le justifier. Par extension, discours qui prononce un éloge.
MaisBienSur a écrit :Donc ça renvoi à ma dernière hypothèse, on fait avec ce que l'on aBabel a écrit :Plus loin dans votre lien, on trouve ça:
[...]
Personnellement, je vous suis que ce n'est pas la souffrance qui est glorifiée chez les martyrs mais je ne pense pas pour autant que ce soit non plus l'héroïsme.jean7 a écrit : Celle qui ressemblerait plus serait la sanctification d'un martyr, je suppose que c'est une belle illustration de glorification de la souffrance pour toi.
Mais c'est absurde ! Ce n'est pas la souffrance qui est glorifiée. C'est la personne qui l'a subit. En canonisant un martyr, a moins que tu ne me trouve des textes que je n'ai pas lu, on ne prétend pas que ce qui lui a été infligé est juste et bon. On rend hommage à son héroïsme en quelque sorte.
Afin d'orienter le "faible d'esprit" vers la soumission et la souffrance pour qu'il soit malléable et surtout qu'il ne risque pas d’empiéter sur ceux qui ont le "pouvoir" ?Babel a écrit :
Cela semble surtout montrer la volonté persistante de plus jeter la lumière sur la faiblesse que sur la force.
Je laisse Nietzsche vous répondre...MaisBienSur a écrit :Afin d'orienter le "faible d'esprit" vers la soumission et la souffrance pour qu'il soit malléable et surtout qu'il ne risque pas d’empiéter sur ceux qui ont le "pouvoir" ?Babel a écrit :
Cela semble surtout montrer la volonté persistante de plus jeter la lumière sur la faiblesse que sur la force.
Bref, éviter la concurrence ?
Promettre le paradis à ceux qui savent rester à leur place, qui se sacrifient pour le "bien"![]()
Honorer un guerrier fort risquait de compromettre la légitimité du pouvoir de certains...
Nietzsche a écrit :Nous autres, qui avons le courage de la santé et aussi du mépris, combien nous avons le droit de mépriser une religion qui enseigna à se méprendre sur le corps ! qui ne veut pas se débarrasser de la superstition de l’âme ! qui fait un « mérite » de la nourriture insuffisante ! qui combat dans la santé une sorte d’ennemi, de démon, de tentation ! qui s’était persuadée que l’on peut porter une « âme parfaite » dans un corps cadavéreux et qui a encore eu besoin de se créer une nouvelle idée de la « perfection », un être pâle, maladif, idiotement fanatique, la « sainteté » — la sainteté qui n‘est elle-même rien qu'un syndrome du corps appauvri, épuisé, incurablement corrompu. Le mouvement chrétien, en tant que mouvement européen, est créé dès l’abord par l’accumulation des éléments de rebut et de déchet de toutes espèces (— ce sont eux qui cherchent la puissance dans le christianisme). (...) Ce n’est pas, comme on croit, la corruption de l’antiquité, de l’antiquité noble, qui rendit possible le christianisme : On ne peut pas combattre assez violemment l’idiotisme savant qui, aujourd’hui encore, maintient un pareil fait. (...) Le grand nombre devint maître ; le démocratisme des instincts chrétiens fut victorieux… Le christianisme n’était pas « national », il n’était pas soumis aux conditions d’une race, il s’adressait à toutes les variétés parmi les déshérités de la vie, il avait partout ses alliés. Le christianisme a incorporé la rancune instinctive des malades contre les bien portants, contre la santé. Tout ce qui est droit, fier, superbe, la beauté avant tout, lui fait mal aux oreilles et aux yeux.
Oui, mais il ne parle pas du but humain de tout ça, du "pourquoi" mais du "comment".Babel a écrit : Je laisse Nietzsche vous répondre...
[...]
Il parle de l'apologie de la faiblesse qui est une façon de se concilier le plus grand nombre.MaisBienSur a écrit :Oui, mais il ne parle pas du but humain de tout ça, du "pourquoi" mais du "comment".Babel a écrit : Je laisse Nietzsche vous répondre...
[...]
Il n'évoque pas l'homme qui se sert de tout support à sa portée pour arriver au même but, le pouvoir, son pouvoir (et le préserver).
Etrange ... j'ai reçu une notification indiquant que vous m'aviez cité ... et cette notification envoyait vers un message disant que le post en question n'existait pas ...Schtoiing a écrit :Un modérateur pourra vous confirmer que je n'ai supprimé aucun de mes posts depuis ma venue ici.Psyricien a écrit :...
J'ai été au regret de voir qu'un post me citant avait été supprimé par vos soins...
Cette impression d'être au centre de tout et ce sentiment de toute puissance qui vous animent portent un nom, le savez-vous ?
Loin de là ... j'ai juste appris à faire la part des choses entre mon affect et ma raison.- Manque d’empathie (vous en faites votre marque de fabrique)
Je n'en demande pas. Même si indubitablement, j'en mérite- Exige de l’admiration excessive de la part des autres (relire les premières pages du présent sujet )
Un exemple à nous fournir ? J'ai envie de rire.- Fantasmes de succès, de puissance illimités (vous décrétez systématiquement la victoire dans vos échanges même lorsque vos erreurs sont pointées du doigt par plusieurs personnes)
Réaliste est le terme approprié ... mon arrogance je la dirige vers ceux qui étalent la leur et leur ignorance- Arrogant, hautain (vous ne vous en cachez pas)
J'aimerais bien voir ou vous avez trouvé ce propos chez moi !- Se croit spécial, supérieur aux autres (vous vous supposez d'une logique infaillible en tout)
Non, ça c'est plus le sport de Dashou ... et un peu le votre- Exploite les autres dans ses relations interpersonnelles (vous manipulez les dires de l'autre pour l'adapter à votre réalité)
Non, je ne faisait pas part de leur "envie", mais de leur "fixette" ... car les personnes en question ont de forte tendances à l'argument d'autorité.- Est envieux et se sent envié (vous faisiez part sur un autre sujet de l'envie des gens par rapport à votre "taf")
D'envolées ? Oui ... Lyrique, merci de me citer !- Adopte des gestes théâtraux et une attitude grandiose (vous qualifiez vous-même votre prose tordue "d'envolées lyriques")
Ais-je prétendu tenir un raisonnement nouveau ? Non, en fait ici j'énonce une chose que beaucoup ont noté avant moi. Mais que certains ici semble avoir du mal à intégrer.Wow, le mec qui n'a peur de rien, qui a la parole libre ne dit pas "Jésus" mais Jez'. Putain de rebelle qui dénonce sans crainte...Votre anti-conformiste est très petit bourgeois, savez-vous ?Psyricien a écrit : ...
Il demeure que le Jez' ... il avait l'air pas mal instable.
A-t-il fallu près de 2000 ans pour qu'enfin un esprit brillant comme le vôtre voit en Jésus Christ un comportement pour le moins atypique ? Le pensez-vous vraiment ?
Non, je ne dit pas que c'est vrai parce qu'une "autorité" la dit ... mais parce que ce lien à été documenter par de nombreux penseur.Ah...Le suffisant commence à flancher et en appelle à l'argument d'autorité ?Psyricien a écrit :...
Je vous rassure, l'idée que le catholicisme est une apologie de la souffrance à été proféré par nombre d'autre avant moi...
Intéressant, maintenant nous passons carrément à la fraude ?Psyricien a écrit : Ici je balance plein de choses confuses et sans grand intérêt pour amoindrir mes propos radicaux initiaux, c'est l'une de mes stratégies rhétoriques favorites lorsque je patauge...
Voir mes arguments précédent, auxquels, sans surprise, vous n'avez pas répondu !Pour finir au sujet de votre idée obsessionnelle "d'apologie de la souffrance" que serait la Bible. Il est évidemment question de souffrance dans la bible, là aussi nous considérerons que l'Humanité n'a pas attendu sur vos lumières pour parvenir à cette conclusion. En êtes-vous d'accord ? Ça n'est pas pour autant que la Bible et moins encore le christianisme seraient une apologie de la souffrance tant un élément parmi d'autres ne permet pas de qualifier l'ensemble (dans la bible, il est question entre autres de pauvreté, liens familiaux, amour, don de soi, amitié...).
Avez vous encore de l'espoir concernant c'est être instable ?Babel a écrit :Vous ne voudriez pas vous concentrer sur le sujet plutôt que de vous concentrer sur un interlocuteur ? Comme, par exemple, répondre à l'intéressante remarque de MaisBienSur ?Schtoiing a écrit :...
MaisBienSur a écrit :Donc c'est faux et ça renvoie à mon passage ici sur la morale des animaux.Schtoiing a écrit : Oui, pardon, coquille, je voulais bien dire "faible" !
Dans le texte cité, l'auteur évoque essentiellement les hominoïdes qui protègent le faible à la façon de l'homme, d'où l'idée que la morale, avant que d'être la caractéristique d'une organisation sociétale, émanerait d'abord de la nature.
Et l'homme, à quel moment est-il sorti de la nature ?
Votre texte donne l'impression qu'avant l'organisation sociétale, il n'y avait pas d'homme ?
Ou un homme sans morale ?
Oups ! Quelqu'un a dû effacer la fin de mon message ? A moins qu'elle n'enquiquine votre logique implacable ? Je vous aide remets ça là :Psyricien a écrit :Je me justifie maladroitement...
En effet, mais vaincu dans un but rédempteur, et qui "consent" à son sacrifice par la nécessité.Babel a écrit :On est un peu hors-sujet mais c'est intéressant en effet.Psyricien a écrit : Les cultes héroïques sont en effets très proche de ce schéma.
Est-ce que cela vient du fond catholique de nos société ? Ou est-ce un schéma plus large uniquement récupéré par le catholicisme ?
Je penche pour la seconde ... sans avoir plus d'argument à faire valoir ... peut-être une question à creuser.
La différence flagrante entre le culte héroïque et le culte chrétien est tout de même que le premier valorise, en général, un guerrier vainqueur tandis que le second met en avant un pacifiste vaincu.
Et je le suis entièrement sur ce terrain. C'est avant toute chose une morale de la soumission.C'est tout de même ce qui fait la singularité du christianisme que de rendre un culte à un dieu crucifié. Il y a un retournement de valeur manifeste: ce n'est plus la force qui est mise en avant mais la faiblesse. C'est d'ailleurs une des raisons qui fait dire à Nietzsche que le christianisme est une morale des faibles, une morale d'esclaves.
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit