si pour la pérennité de l’espèce Babel devrait s'ouvrir les veines je suis pas certain qu'on pourrait le qualifier d'immoral s'il ne le faisait pas. pourtant d'autre le ferait.Babel a écrit :kestaencordi a écrit :C'est faux!Babel a écrit :Je ne présuppose rien du tout. Tout groupe, toute espèce a pour but, conscient ou non, de se perpétuer. Je ne comprends pas ce qui vous chagrine là-dedans.
Une espèce "réussit" (dans le temps et dans l'espace), ou elle s'éteint. Point. Pas besoin de disserter si l'évolution a un sens ou non.
Notre espèce ''réussit'' parce que les individus qui la compose sont adapté a la survie, a la reproduction. adaptation qui est le fruit du hasard. ce n'est en aucun cas le résultat d'un but poursuivi par notre espèce.
l’espèce n'a pas de cerveau, de programme, ni de désirs, ni de buts.
Vous avez absolument raison de me reprendre sur le terme de "but". Du moins en ce qui concerne la lente évolution qui a mené à Homo Sapiens.
Cependant, dire aujourd'hui que l'espèce a pour but conscient sa perpétuation et sa survie ne me semble pas abusif. Quand on signe des traités internationaux concernant le réchauffement climatique par exemple, le but est bien la pérennité de l'espèce. Non ?
Ce que j'essaie de dire, c'est qu'en quelque sorte, l'homme est "sorti" (ou a pour ambition de "sortir") de l'évolution, dans le sens où il a acquis les moyens cognitifs pour se penser en tant qu'espèce, pour se modifier en tant qu'espèce, pour modifier les autres espèces et son environnement... Si l'évolution n'est pas dirigée, l'homme se dote peu à peu des moyens pour la "diriger" lui-même.
C'est ma vision des choses mais je suis peut-être dans l'illusion. Je suis bien conscient en tout cas que c'est une position fragile et réfutable.![]()
la pérennité n'est qu'un critère parmi d'autre dans la hiérarchie des critères qui servent, a un individus, a évaluer la moralité d'un choix. il y a autant hiérarchie que d'individus. certain critères font l'objet d'un large consensus mais il ne sont pas pour autant objectif.
en ce qui concerne l'environnement c'est pareil, effectivement nous avons acquis tant de connaissances sur nous-meme et sur notre environnement que s'impose a nous des choix auquel nous ne pouvons ignorer les conséquences a long terme sur toute les vivants. ca bouleverse la hiérarchie de critère de certain mais objectivement on ne peut pas qualifier d'immorale ceux qui (par exemple) se positionne contre des choix a très long terme pour la pérennité de l'espece. tout est question de compromis de partage des ressource entre nous dans le présent et les genration a venir. bien malin celui qui SAIT OBJECTIVEMENT comment partager ces ressources..