L'homme est-il un animal ?
Re: L'homme est-il un animal ?
@ Mireille : le cannibalisme est très rare aussi chez les autres espèces animales....
Par contre les chimpanzés chassent régulièrement d'autres singes pour les bouffer :
https://youtu.be/g_g-aywmB3E
De façon très organisée, on peut véritablement parler de chasse : https://youtu.be/dk8iDpcXxVs
L'Homme n'a fait que technologiser un processus animal commun.
Par contre les chimpanzés chassent régulièrement d'autres singes pour les bouffer :
https://youtu.be/g_g-aywmB3E
De façon très organisée, on peut véritablement parler de chasse : https://youtu.be/dk8iDpcXxVs
L'Homme n'a fait que technologiser un processus animal commun.
On a tort d'écrire tord ! Le prochain qui fait la faute je le tords !
Re: L'homme est-il un animal ?
Le fait peut-être que l'on est pas à chasser nos animaux nous a peut-être attendrie à un point qu'on en arrive à croire que ce n'est pas normal de les manger.Pepejul a écrit :L'Homme n'a fait que technologiser un processus animal commun.
Tu veux dire que si je libérerais des poules ou des cochons, qu'ils n'arriveraient pas à se nourrir seuls ?uno a écrit :Par ailleurs on est arrivé à un point dans l'élevage que cesser de consommer de la viande signerait la disparition de la majorité des animaux d'élevage qui doivent leur existence et leur survie à l'homme.
Merci pour cette dernière réponse, Uno. C'est vrai que ca en aurait pris des petites fourmis pour nourrir un bande de gros hommes préhistoriques.uno a écrit :Parce que la viande est à l'origine plus simple à obtenir en grande quantité de viande en tuant un seul gros spécimen. Ce qui n'a pas empêché les hommes d'également se rabattre sur les insectes, mais également sur les poissons, les mollusques et les crustacés. Ensuite c'est assez naturellement que l'élevage s'est concentré sur certains animaux qui sont donc devenus des sources sûres de viande, de laits, d'œufs mais aussi de laine et de cuire. Sans parler des carnivore domestiqués pour la chasse, la surveillance ou l'élimination de nuisibles, je parle bien évidemment des chats et des chiens. Bref la viande un choix accessible, facile et encore plus accessible et facile une fois que fut lancé la pratique de l'élevage.
Si j'avais à choisir ce que je voudrais manger comme insecte, je choisirais des sauterelles. j'ai l'impression que ce doit être goûteux, enfin c'est une impression, mais super mal pris, c'est ce que j'essaierais en premier.
Re: OUI
Ma question était tout ce qu'il y de plus sérieux, Denis.Denis a écrit :Salut Nicolas,
Que la question de Mimi soit sérieuse ou ironique ne change rien à la réponse :
OUI.
Denis
Re: OUI
Salut Denis,Denis a écrit :Salut Nicolas,
Que la question de Mimi soit sérieuse ou ironique ne change rien à la réponse :
OUI.
Denis
Je ne parlais pas de cette question

Mais de celle de Martin, disant :
Question que j'ai pas comprise et que j'ai prise comme une question parodiant celle de Mireille.Martin302 a écrit :Est-que le gorille peut attaquer, tuer l'humain même si les deux sont de l'ordre des primates ?
Mais j'ai un doute sur le fait qu'il s'agisse bien d'un sarcasme ou non

Vous ai-je compris ?
Bonjour Mireille,Mireille a écrit :Ma question était tout ce qu'il y de plus sérieux, Denis.Denis a écrit :Salut Nicolas,
Que la question de Mimi soit sérieuse ou ironique ne change rien à la réponse :
OUI.
Denis
Votre question me paraissait intéressante même si sa formulation, si l'on reste sur une lecture primaire et littérale, peut facilement prêter à sourire celui qui veut éviter de s'y frotter. Si j'ai bien tout suivi, il semblerait que vous ne soyez pas qu'une connasse inculte qui n'a pas saisi que l'Homme, d'un point de vue biologique, étant doté de 2 bras, 2 jambes et une bistouquette, est indubitablement un animal. Cela, un enfant de cinquième normalement constitué l'a parfaitement intégré et j'imagine que c'est votre cas, d'où mon agacement contre cet acharnement crétin dont certains se sont crus investis à vous expliquer ce que vous savez déjà, allant jusqu'à devoir vous éduquer sur le "bonheur des vaches"...
De ce que j'en ai compris, votre question induisait le questionnement suivant : "l'Homme est-il un animal comme les autres ?".
Et ce questionnement là prend tout son intérêt. La différenciation de l'homme avec tous les autres êtres vivants sur notre planète est si forte qu'il faut être d'un relativisme douteux ou un habile blagueur pour ne pas la constater. Denis aura beau trouver un singe savant à la mémoire d'exception, il faut être de bien mauvaise foi pour nier notre supériorité intellectuelle et émotionnelle flagrante.
La puce peut sauter plusieurs centaines de fois sa propre hauteur, le guépard courir à plus de 100 km/h, il faut admettre que l'homme dispose d'un corps aux capacités physiques d'une diversité rare voire unique (marcher, courir vite ou longtemps, sauter, nager sur et sous l'eau, escalader, pousser, soulever, lancer...).
L'homme est foncièrement différent donc, voire en de nombreux domaines montre des qualités globalement supérieures par rapport à toutes les autres espèces animales. Étant doué de conscience (il est le seul), il serait temps qu'on sorte justement du relativisme qui consiste à mettre l'Homme au niveau de la moule ou du merle, et qu'on ait auprès de la nature un rôle de protecteur naturel plutôt que de destructeur désinhibé. Désinhibé parce qu'étant un produit commun et quelconque parmi d'autres de la dite-nature, donc peu scrupuleux à la saccager.
(Pour imager, mon grand garçon, intellectuellement et physiquement plus avancé que sa petite sœur, conscient de ce qu'il faut appeler une supériorité (mais qui ne le positionne pas nécessairement en tant que supérieur, chef ou grand maître, la nuance est d'importance), se doit moralement de protéger sa petite sœur.)
Cette logique, Mireille, je crois que chacun l'avait comprise ici. Mais admettre une quelconque supériorité (je dit supériorité, pas droit d'asservir les autre espèces) de l'humain, emmène vers une question qui peut terrifier le matérialiste : "Pourquoi l'Homme ?".
(Je n'ai pour ma part pas de réponse à apporter à cette question, inutile de me la poser. Ne niant pas le principe d'évolution, merci par avance de ne pas céder à la facilité de me hurler "Créationniste" ni de présupposer mon attachement au mouvement Raëlien ou à l'église de la Sainte Apocalypse. Mais j'avoue un certain bonheur à avoir la chance d'être né humain plutôt que cafard. Et vous ?).
Tu mens, tu mens, tu mens ! Il ment, il ment ! Louis de Funès dans Fantomas.
Elle est fachée toutoune ? Elle perd patience ? Vous faites une fixette sur moi na na nèèère...Un professeur de l’Éducation Nationale française.
Elle est fachée toutoune ? Elle perd patience ? Vous faites une fixette sur moi na na nèèère...Un professeur de l’Éducation Nationale française.
Re: Vous ai-je compris ?
Schtoiing a écrit : L'homme est foncièrement différent donc, voire en de nombreux domaines montre des qualités globalement supérieures par rapport à toutes les autres espèces animales.
La puce peut sauter plusieurs centaines de fois sa propre hauteur, le guépard courir à plus de 100 km/h, il faut admettre que l'homme dispose d'un corps aux capacités physiques d'une diversité rare voire unique (marcher, courir vite ou longtemps, sauter, nager sur et sous l'eau, escalader, pousser, soulever, lancer...).Étant doué de conscience (il est le seul),
Non!
Pas de capacités physiques uniques, pas non plus la seule espèce douée de conscience. Il y a une particularité biologique de l'humain qui est son langage. Pour le reste, a peu pres tout ce que l'humain a existe chez d'autres animaux a divers degrés.
L'humain est foncièrement different sur un aspect neanmoins: c'est notre espèce.
Si l'humain doit adopter un comportement de preservation de l'environnement, c'est parce que c'est a la fois dans l'interet de l'espece et dans ses capacités de comprehensions et de realisation.Schtoiing a écrit :il serait temps qu'on sorte justement du relativisme qui consiste à mettre l'Homme au niveau de la moule ou du merle, et qu'on ait auprès de la nature un rôle de protecteur naturel plutôt que de destructeur désinhibé. Désinhibé parce qu'étant un produit commun et quelconque parmi d'autres de la dite-nature, donc peu scrupuleux à la saccager.
Re: L'homme est-il un animal ?
Asses d'accord avec vous Shtoiing, mais pas que.
Notamment sur le point de la conscience.
Non :
L'humain est loin, très loin, d’être le seul animal à avoir une conscience.
Il n'est même pas le seul à en avoir une développée (reconnaissance de sois, culture complexe, appréciation de normes arbitraires, conscience de la mort, projection dans le futur, reconnaissance et utilisation des émotions d’autrui, apprentissage et éducation, peut-être même une morale [quoi que surement très peut développée par rapport à nous], etc).
Ceci-dit il est bien sur indéniable que l'humain est l'animal ayant tout de même la conscience la plus développée et l’intelligence la plus complexe.
Sont langage est aussi le plus complexe, mais il n'est pas le seul à avoir une très grande richesse dans la communication (sonore et corporelle).
Quand aux qualités supérieur, j'en doute pas, mais je voie aussi chez l'humain des défauts supérieurs.
Par exemple sont extrême fragilité seul face à l’environnement (le Tardigrade est par exemple largement supérieur à l'humain sur ce point), un impact écologique énorme et en contradiction avec sa conscience, une tendance à préférer l'idéologie au contexte, des difficultés à gérer les émotions, une empathie parfois dysfonctionnelle (contextuelle mais influencée par l'émotion en bien ou en mal), sa dépendance quasi totale aux individus adultes (notamment très forte durant une longue période durant la jeunesse), une force physique très faible (malgré une bonne endurance, qui cependant n'est pas totalement innée chez tout le monde), une agilité extrêmement faible sauf dans les mains (ce qui nous sauve pas mal en faite, nos mains), un ego sur-développé à l'image de sa conscience de lui, de sa dépendance aux autres et de son intelligence complexe (l'ego, c'est un peut le revers de la médaille quoi).
Quand aux qualités elles sont bien heureusement très nombreuses. Indeed.
Je préfère aussi être un humain plutôt qu'un cafard, mais seulement à cause de notre conscience, et surtout de notre conscience de notre propre conscience (surement le plus important, car un chien à une conscience aussi, un cafard aussi même si elle doit être plus basique). Et aussi parce-que l'humain est surement la seule bestiole (sur Terre du moins) qui à une conscience aussi avancée de notre univers et qui l'organise en savoirs (et aussi parce-que l'humain sais se distraire avec des choses super cool
)
Mais certains animaux on aussi conscience d'eux même ceci-dit. Le cafard est un choix arbitraire. N’importe quel choix l'est en faite est se transforme donc en sophisme du faux-dilemme.
Ça me parait logique, n'entant pas un cafard je ne pourrait me prononcer plus loin que cela...(et effectivement ça ne me dit rien d’être un cafard, ou une sourie, ou un papillon etc
)
D'ailleurs personne ne dit que l'humain est une moule.
Et tout le monde sais que sa conscience (à l'humain !
) est plus grande. Utiliser cette conscience supérieure pour protéger son environnement (d'on on est conscient) est donc une excellente idée.
Malheureusement ça ne marche pas car le probleme est bien plus complexe que des considérations philosophiques.
Notamment sur le point de la conscience.
Non :
L'humain est loin, très loin, d’être le seul animal à avoir une conscience.
Il n'est même pas le seul à en avoir une développée (reconnaissance de sois, culture complexe, appréciation de normes arbitraires, conscience de la mort, projection dans le futur, reconnaissance et utilisation des émotions d’autrui, apprentissage et éducation, peut-être même une morale [quoi que surement très peut développée par rapport à nous], etc).
Ceci-dit il est bien sur indéniable que l'humain est l'animal ayant tout de même la conscience la plus développée et l’intelligence la plus complexe.
Sont langage est aussi le plus complexe, mais il n'est pas le seul à avoir une très grande richesse dans la communication (sonore et corporelle).
Quand aux qualités supérieur, j'en doute pas, mais je voie aussi chez l'humain des défauts supérieurs.
Par exemple sont extrême fragilité seul face à l’environnement (le Tardigrade est par exemple largement supérieur à l'humain sur ce point), un impact écologique énorme et en contradiction avec sa conscience, une tendance à préférer l'idéologie au contexte, des difficultés à gérer les émotions, une empathie parfois dysfonctionnelle (contextuelle mais influencée par l'émotion en bien ou en mal), sa dépendance quasi totale aux individus adultes (notamment très forte durant une longue période durant la jeunesse), une force physique très faible (malgré une bonne endurance, qui cependant n'est pas totalement innée chez tout le monde), une agilité extrêmement faible sauf dans les mains (ce qui nous sauve pas mal en faite, nos mains), un ego sur-développé à l'image de sa conscience de lui, de sa dépendance aux autres et de son intelligence complexe (l'ego, c'est un peut le revers de la médaille quoi).
Quand aux qualités elles sont bien heureusement très nombreuses. Indeed.
Je préfère aussi être un humain plutôt qu'un cafard, mais seulement à cause de notre conscience, et surtout de notre conscience de notre propre conscience (surement le plus important, car un chien à une conscience aussi, un cafard aussi même si elle doit être plus basique). Et aussi parce-que l'humain est surement la seule bestiole (sur Terre du moins) qui à une conscience aussi avancée de notre univers et qui l'organise en savoirs (et aussi parce-que l'humain sais se distraire avec des choses super cool

Mais certains animaux on aussi conscience d'eux même ceci-dit. Le cafard est un choix arbitraire. N’importe quel choix l'est en faite est se transforme donc en sophisme du faux-dilemme.
Ça me parait logique, n'entant pas un cafard je ne pourrait me prononcer plus loin que cela...(et effectivement ça ne me dit rien d’être un cafard, ou une sourie, ou un papillon etc

En quoi cette question terrifie le matérialiste ? Perso elle me passionne, même si j'attend pas vraiment de réponse (au quel cas le risque de tomber dans une idéologie quelconque, quelle soit religieuse ou scientiste, augmente).vers une question qui peut terrifier le matérialiste : "Pourquoi l'Homme ?"
Je suis bien d'accord. (sauf ce que j'ai barré)Étant doué de conscience(il est le seul), il serait temps qu'on sorte justement du relativisme qui consiste à mettre l'Homme au niveau de la moule ou du merle, et qu'on ait auprès de la nature un rôle de protecteur naturel plutôt que de destructeur désinhibé. Désinhibé parce qu'étant un produit commun et quelconque parmi d'autres de la dite-nature, donc peu scrupuleux à la saccager.
D'ailleurs personne ne dit que l'humain est une moule.
Et tout le monde sais que sa conscience (à l'humain !

Malheureusement ça ne marche pas car le probleme est bien plus complexe que des considérations philosophiques.
- MaisBienSur
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Re: L'homme est-il un animal ?
Prends tout simplement l'exemple des animaux déjà en liberté dans nos contrées :Mireille a écrit :Tu veux dire que si je libérerais des poules ou des cochons, qu'ils n'arriveraient pas à se nourrir seuls ?
Soit c'est une espèce protégée, donc interdite de chasse et l'homme fait le maximum pour assister leur survie, soit ils sont destinés à la chasse, comme en France pour le chevreuil, le sanglier, où des réserves sont créées pour leur reproduction.
Tes poules ou tes cochons devraient leurs survies uniquement à la décision d'un élu qui les classifierait dans l'une ou l'autre catégorie. Mais pour le cochon, il ferait doublon avec le sanglier... Bref, ils finiraient de toute façon au congélateur.

Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu.
Avant, j'étais indécis, maintenant je n'en suis plus très sûr...
Les marmottes qui pissent au lit passent un sale hiver (Philippe Vuillemin)
Les marmottes qui pissent au lit passent un sale hiver (Philippe Vuillemin)
Re: L'homme est-il un animal ?
Le cochon et le sanglier appartiennent a la meme espece, ils se mélangeraient probablement.MaisBienSur a écrit : .Mais pour le cochon, il ferait doublon avec le sanglier... Bref, ils finiraient de toute façon au congélateur.
Re: L'homme est-il un animal ?
Il n'y a pas que ce problème.MaisBienSur a écrit :Prends tout simplement l'exemple des animaux déjà en liberté dans nos contrées :Mireille a écrit :Tu veux dire que si je libérerais des poules ou des cochons, qu'ils n'arriveraient pas à se nourrir seuls ?
Soit c'est une espèce protégée, donc interdite de chasse et l'homme fait le maximum pour assister leur survie, soit ils sont destinés à la chasse, comme en France pour le chevreuil, le sanglier, où des réserves sont créées pour leur reproduction.
Tes poules ou tes cochons devraient leurs survies uniquement à la décision d'un élu qui les classifierait dans l'une ou l'autre catégorie. Mais pour le cochon, il ferait doublon avec le sanglier... Bref, ils finiraient de toute façon au congélateur.
De part la sélection de caractères intéressants pour l'élevage, beaucoup d'espèces d'élevage ne sont plus adaptées à la vie sauvage (ex le porc blanc n'a plus de glandes sudoripare et est donc très sensible aux changements de température). Rien que par ces problèmes de santé, la mortalité va être considérable.
Ensuite, si on imagine relâcher tous les animaux d'élevage (ce que demande certains anti-spécistes),Il y a (en France) environ 20 millions de bovins, 46 millions de poules, 15 millions de porcs, 40 millions de lapins. Tout ça lâché dans la nature, ça va être une sacrée compétition pour trouver de la nourriture, ça va être une hécatombe.
C'est vrai que l'hybridation est fréquente, mais je ne suis pas sûr que dans la nature, le bon gros cochon d'élevage réussisse toujours à attraper la laie, ni que le sanglier dominant soit d'accordspin-up a écrit :Le cochon et le sanglier appartiennent a la meme espece, ils se mélangeraient probablement.

Edit : il semble que le cochon ne se débrouille pas si mal
Inso
Thunderbolt and lightning very, very frightening me (Galileo)
Re: L'homme est-il un animal ?
Bonsoir,
de passage en coup de vent je n'ai pas le temps de rattraper la lecture du fil mais juste un ou deux points
Il est rare que l'arrivée d'une nouvelle espèce dans un écosystème donné (introduction volontaire ou non d'espèces sauvages ou non) se fasse sans casse surtout dans des écosystèmes fragiles comme ceux d'une île par exemple (les chèvres, les lapins, s'ils n'ont pas de prédateurs vous réduisent à néant un écosystème) même si parfois dans le temps il y a des surprises : par exemple les populations d'Ibis sacré qui se sont échappées d'un parc animalier ont dans un premier temps mis le bazar mais en même temps favorisé le retour et la reproduction de la Spatule blanche dont la population était en état d'urgence il y a à peine 20 ans ...
Plus une espèce domestique est spécialisée et issue de croisements l'éloignant de son type "sauvage" et plus ses chances de survie s'amoindrissent : poules qui ne volent plus, vaches incapables de vêler seules, mouton mourant de chaud faute d'être tondus ou chevaux au poil trop ras, gabarits inadaptés à la ressource alimentaire etc.
Elles peuvent parfois se ré ensauvager comme le mouflon mais, de mémoire, cette espèce n'avait pas une longue histoire domestique avant de se retrouver à nouveau livrée à elle même.
Pour préciser ce que dit MaisBienSur : il existe d'autres statuts de classement de la faune, certaines espèces ne font l'objet d'aucune réglementation ou peuvent être classées en "bêtes fauves et nuisibles absolut" (tout du moins c'était encore l'expression légale il y a quelques années dans le code rural mais pas le temps de vérifier).
Sans oublier que les préfets peuvent délivrer des autorisations de tir sur des espèces protégées dans certains cas (attaques de loup par exemple) et que les lieutenants de louvèterie sont autorisés à piéger ou chasser hors période dans certaines conditions.`
Enfin le chevreuil est une espèce soumise à plan de chasse (achat de bracelets en début de saison) contrairement au sanglier qui pullule et peut même faire l'objet de battues administratives ou de tirs d'élimination (espèce dont effectivement à une époque on a favorisé la reproduction entre autre en croisant des sangliers avec des cochons dans des parcs fermés dans un but d'introduction pour la chasse, pratique qui a bien fichu la m*rde, les tirs d'élimination visent en priorité les individus au phénotype étrange ; sanglier à oreille tombantes ou queue en tir bouchon, ou avec des tâches blanches).
De même les cervidés ne font plus l'objet d'élevage dans un but de réintroduction à ma connaissance surtout qu'en milieu clos on finit par obtenir des trucs chétifs à la ramure peu glorieuse.
Leurs populations se portent bien voir un peu trop de l'avis des forestiers.
La population en déclin en France est celle des chasseurs et ça risque de rapidement devenir un problème, si si.
de passage en coup de vent je n'ai pas le temps de rattraper la lecture du fil mais juste un ou deux points
Les animaux domestiques relâchés dans la nature ne survivent pas longtemps ou deviennent des espèces nuisibles (croisement cochonglier : une vraie plaie ou dingo menacés de disparition depuis que les chiens ont été importés ou tortue de floride qui menace les espèces de tortues endémiques ...). N'oublions pas qu'ils ne craignent pas l'homme et sont potentiellement plus dangereux que leurs homologues sauvages.MaisBienSur a écrit :Prends tout simplement l'exemple des animaux déjà en liberté dans nos contrées :Mireille a écrit :Tu veux dire que si je libérerais des poules ou des cochons, qu'ils n'arriveraient pas à se nourrir seuls ?
Soit c'est une espèce protégée, donc interdite de chasse et l'homme fait le maximum pour assister leur survie, soit ils sont destinés à la chasse, comme en France pour le chevreuil, le sanglier, où des réserves sont créées pour leur reproduction.
Tes poules ou tes cochons devraient leurs survies uniquement à la décision d'un élu qui les classifierait dans l'une ou l'autre catégorie. Mais pour le cochon, il ferait doublon avec le sanglier... Bref, ils finiraient de toute façon au congélateur.
Il est rare que l'arrivée d'une nouvelle espèce dans un écosystème donné (introduction volontaire ou non d'espèces sauvages ou non) se fasse sans casse surtout dans des écosystèmes fragiles comme ceux d'une île par exemple (les chèvres, les lapins, s'ils n'ont pas de prédateurs vous réduisent à néant un écosystème) même si parfois dans le temps il y a des surprises : par exemple les populations d'Ibis sacré qui se sont échappées d'un parc animalier ont dans un premier temps mis le bazar mais en même temps favorisé le retour et la reproduction de la Spatule blanche dont la population était en état d'urgence il y a à peine 20 ans ...
Plus une espèce domestique est spécialisée et issue de croisements l'éloignant de son type "sauvage" et plus ses chances de survie s'amoindrissent : poules qui ne volent plus, vaches incapables de vêler seules, mouton mourant de chaud faute d'être tondus ou chevaux au poil trop ras, gabarits inadaptés à la ressource alimentaire etc.
Elles peuvent parfois se ré ensauvager comme le mouflon mais, de mémoire, cette espèce n'avait pas une longue histoire domestique avant de se retrouver à nouveau livrée à elle même.
Pour préciser ce que dit MaisBienSur : il existe d'autres statuts de classement de la faune, certaines espèces ne font l'objet d'aucune réglementation ou peuvent être classées en "bêtes fauves et nuisibles absolut" (tout du moins c'était encore l'expression légale il y a quelques années dans le code rural mais pas le temps de vérifier).
Sans oublier que les préfets peuvent délivrer des autorisations de tir sur des espèces protégées dans certains cas (attaques de loup par exemple) et que les lieutenants de louvèterie sont autorisés à piéger ou chasser hors période dans certaines conditions.`
Enfin le chevreuil est une espèce soumise à plan de chasse (achat de bracelets en début de saison) contrairement au sanglier qui pullule et peut même faire l'objet de battues administratives ou de tirs d'élimination (espèce dont effectivement à une époque on a favorisé la reproduction entre autre en croisant des sangliers avec des cochons dans des parcs fermés dans un but d'introduction pour la chasse, pratique qui a bien fichu la m*rde, les tirs d'élimination visent en priorité les individus au phénotype étrange ; sanglier à oreille tombantes ou queue en tir bouchon, ou avec des tâches blanches).
De même les cervidés ne font plus l'objet d'élevage dans un but de réintroduction à ma connaissance surtout qu'en milieu clos on finit par obtenir des trucs chétifs à la ramure peu glorieuse.
Leurs populations se portent bien voir un peu trop de l'avis des forestiers.
La population en déclin en France est celle des chasseurs et ça risque de rapidement devenir un problème, si si.
"Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs et rigoureux de tous ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l'ouvrir." Pierre Dac
"Ne pas connaître son talent, c'est faciliter la réussite des médiocres."
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Re: L'homme est-il un animal ?
spin-up a écrit :Le cochon et le sanglier appartiennent a la meme espece, ils se mélangeraient probablement.MaisBienSur a écrit : .Mais pour le cochon, il ferait doublon avec le sanglier... Bref, ils finiraient de toute façon au congélateur.
Pas plus tard qu'hier j'ai vu une saucisse séche et un figatelli sur le même étal


Et Dieu dit : « que Darwin soit »
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Les animaux sont moins intolérants que nous : un cochon affamé mangera du musulman (P. Desproges)
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Attention ce post est susceptible (lui-aussi) de contenir des traces d'humour. L'auteur tient à signaler qu'il décline toute responsabilité quant aux conséquences de leurs mésinterprétations.
Re: L'homme est-il un animal ?
Je confirme. Dans ma campagne, les chasseurs se désolent du peu de renouvellement des effectifs (les jeunes partent pas mal à la ville) et ça leur pose un problème car ils ont du mal à tenir les quotas de chasse. Il faut savoir que si ils n'atteignent pas le quota minimum, ils peuvent être pénalisés.lau'jik a écrit :La population en déclin en France est celle des chasseurs et ça risque de rapidement devenir un problème, si si.
Inso
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Re: L'homme est-il un animal ?
Je l'espère bienSchtoiing a écrit :Bonjour Mireille,
... il semblerait que vous ne soyez pas qu'une connasse inculte qui n'a pas saisi que l'Homme, d'un point de vue biologique, étant doté de 2 bras, 2 jambes et une bistouquette, est indubitablement un animal.

Au risque de vous décevoir Schtoiing, ma question était bien celle de chercher si l'homme était ou non un amimal, même si cette question, aux dires de ABC, est résolue depuis plus de 100 ans.
En fait je m'inquiétais plus du sort des animaux par le biais de cette question que de celui des hommes. Mais on peut y aller de ce côté.Schtoiing a écrit :De ce que j'en ai compris, votre question induisait le questionnement suivant : "l'Homme est-il un animal comme les autres ?".
Plusieurs ici et sans aucun doute la majorité des scientifiques parlent de différence de degrés entre l’homme et l’animal, ce qui implique qu’il n’y ait pas vraiment de séparation entre eux. La vision de Fabrice Garcia, nous raconte que ''des différences de complexité peuvent produire des différences de nature.'' Pour l’expliquer, Il donne comme exemple l’eau qui, si on change sa température peut passer de vapeur à de la glace. Je le cite :
''Ainsi, des changements dans la température ambiante entraînent des changements dans la température de l'eau, cette dernière pouvant alors se modifier en vapeur ou en glace (transformation de sa nature) ; de même encore, des différences de complexité croissante au sein du cerveau peuvent entraîner une mutation des lois qui régissent le fonctionnement général de certaines de ses régions – ce qu'a constaté à sa façon S. Jay Gould en travaillant sur l'allométrie, en écrivant ainsi : « la taille elle-même détermine, dans des proportions importantes, la fonction et la structure d'un objet. Le grand et le petit ne fonctionnent pas de la même manière. On appelle 'allométrie' l'étude des changements liés à l'augmentation de la taille [...] il est possible que l'accroissement prononcé de la taille du cerveau chez l'homme ait eu des conséquences allométriques déterminantes, car les connexions neuroniques ont alors été suffisamment nombreuses pour transformer un outil inflexible et programmé avec rigidité en un organe souple [...] Il est probable que la programmation du comportement n'est plus adaptative » (2).''
J’ai cité le paragraphe ci-haut à partir de cette page : http://www.hominides.com/html/reference ... mperie.php
Et de cette complexité à émerger toutes ces connexions neuronales qui nous permettent de penser et de créer à l’infini et à un rythme effarant. Je ne me vois pas comme un animal, Schtoiing. Peut-être est-ce aussi le fait que l'Homme ayant développé la science, peut comprendre la nature de tant de choses. La liberté de pensée qu'il possède qui lui permet d'imaginer tout ce qu'il veut, fait de lui un être tout à fait exceptionnelle, mais tout aussi dangeureux parce que comme vous le disiez il a l'art de détruire.
Le fait de pouvoir ramper, se mettre à quatre pattes, sauter, danser, courir et d'être conscient de cette diversité est un atout certain.Schtoiing a écrit :il faut admettre que l'homme dispose d'un corps aux capacités physiques d'une diversité rare voire unique (marcher, courir vite ou longtemps, sauter, nager sur et sous l'eau, escalader, pousser, soulever, lancer...).
Que voulez-vous dire ?Schtoiing a écrit :Étant doué de conscience (il est le seul)
Je ne comprends pas la question. Pourquoi les plantes ? Pourquoi les vers de terre ? Je ne vois pas très bien ce que vous voulez dire et en quoi elle peut terrifier le matérialiste.Schtoiing a écrit :Cette logique, Mireille, je crois que chacun l'avait comprise ici. Mais admettre une quelconque supériorité (je dit supériorité, pas droit d'asservir les autre espèces) de l'humain, emmène vers une question qui peut terrifier le matérialiste : "Pourquoi l'Homme ?".
Je n'aime pas juger les gens, j'aime connaître leur point de vue et échanger cordialement avec eux. Par ailleurs, vous pourriez être créationnsite, ça ne me déranagerait pas en autant que vous ne m'imposiez pas votre point de vue.Schtoiing a écrit :Ne niant pas le principe d'évolution, merci par avance de ne pas céder à la facilité de me hurler "Créationniste" ni de présupposer mon attachement au mouvement Raëlien ou à l'église de la Sainte Apocalypse. Mais j'avoue un certain bonheur à avoir la chance d'être né humain plutôt que cafard. Et vous ?).
Pour ce qui est d'avoir eu la chance de venir au monde en tant qu'humaine plutôt que cafard, c'est un privilège qui m'accompage à chaque fois que ma pensée s'y arrête.
Dernière modification par Mireille le 17 août 2016, 01:15, modifié 1 fois.
Re: L'homme est-il un animal ?
En Amérique du Nord, dans les années 70, des apprentis sorciers américains ont introduit la carpe asiatique pour contrôler la prolifération des algues et des végétaux dans les piscicultures situées en Arkansas. Lors des inondations du Mississippi dans les années 90, elles ont migré dans ce fleuve. Ensuite, elles ont remontées le Mississippi, atteint les Grands-Lacs en passant les grilles électrifiées du Ship Canal en 2009 et maintenant, on en pêche dans le fleuve Saint-Laurent près de Montréal... Quand on regarde une carte et qu'on voit tout le parcours fait par les carpes, on ne peut qu'avoir la mâchoire décrochée!lau'jik a écrit : Il est rare que l'arrivée d'une nouvelle espèce dans un écosystème donné (introduction volontaire ou non d'espèces sauvages ou non) se fasse sans casse surtout dans des écosystèmes fragiles comme ceux d'une île par exemple (les chèvres, les lapins, s'ils n'ont pas de prédateurs vous réduisent à néant un écosystème) même si parfois dans le temps il y a des surprises : par exemple les populations d'Ibis sacré qui se sont échappées d'un parc animalier ont dans un premier temps mis le bazar mais en même temps favorisé le retour et la reproduction de la Spatule blanche dont la population était en état d'urgence il y a à peine 20 ans ...
Un fois installé dans un milieu aquatique, ce poisson supplante la plupart des espèces autochtones et il constitue de 80 % à 98 % de la biomasse là où il est présent.

« I suppose it is tempting, if the only tool you have is a hammer, to treat everything as if it were a nail. »
« J'imagine qu'il est tentant, si le seul outil que vous avez est un marteau, de traiter tout problème comme si c'était un clou »
Abraham Maslow
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Re: L'homme est-il un animal ?
Suis-je le seul à percevoir dernière les message de Schtoïing une pensée de type "l'Homme est un créature divine" ?
Shtoïïng pourriez vous me confirmer ou m'infirmer que c'est bien le cas ?
Shtoïïng pourriez vous me confirmer ou m'infirmer que c'est bien le cas ?
On a tort d'écrire tord ! Le prochain qui fait la faute je le tords !
Re: L'homme est-il un animal ?
A ce propos, une petite BD bien sympa qui décrit un cas réel sur l’île St Matthieulau'jik a écrit :Il est rare que l'arrivée d'une nouvelle espèce dans un écosystème donné (introduction volontaire ou non d'espèces sauvages ou non) se fasse sans casse surtout dans des écosystèmes fragiles comme ceux d'une île par exemple
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- kestaencordi
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Re: L'homme est-il un animal ?
ca pue le bon dieu jusqu’à montreal.Pepejul a écrit :Suis-je le seul à percevoir dernière les message de Schtoïing une pensée de type "l'Homme est un créature divine" ?
Shtoïïng pourriez vous me confirmer ou m'infirmer que c'est bien le cas ?
mais voyons la repose de Shtoiig
Victoriae mundis et mundis lacrima.
ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.
ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.
Re: L'homme est-il un animal ?
Pas de séparation puisque nous sommes biologiquement associés (à juste titre) au monde animal.Mireille a écrit :...
Plusieurs ici et sans aucun doute la majorité des scientifiques parlent de différence de degrés entre l’homme et l’animal, ce qui implique qu’il n’y ait pas vraiment de séparation entre eux...
Mais, à moins d'être sourd et aveugle, la différence de degrés entre l'humain et l'animal est un gouffre.
Nous sommes d'accord : au regard de la vie terrestre, l'humain est une exception.Mireille a écrit : ...La liberté de pensée qu'il possède qui lui permet d'imaginer tout ce qu'il veut, fait de lui un être tout à fait exceptionnelle...
Je peux vous dire qu'ici certains voient très bien !Mireille a écrit : ...Je ne vois pas très bien ce que vous voulez dire et en quoi elle peut terrifier le matérialiste.
La vie s'étend à l'origine à partir d'une "soupe primitive" (à l'attention des inquisiteurs du juste mot, lorsque je dis "soupe", ça ne signifie pas que j'imagine que la vie provient d'un sachet de potage lyophilisé...). Pour faire court, le cerveau humain, souvent qualifié d"objet le plus complexe de l'univers" serait né de cellules primitives que l'on pourrait qualifier, sans leur faire offense, de pas bien futées, voire, comparativement à la cervelle de Gary Kasparov ou Marcel Proust, complètement connes.
Surement pas aussi simple que ce que le matérialiste moyen veut bien nous faire croire en expliquant que tout cela n'est qu'un mécano géant alors que tout, depuis les origines, semble se diriger vers plus de conscience et plus d'intelligence (pour l'homme au moins).
D'où cette question "Pourquoi l'homme ?" (ou pourquoi l'exception humaine) qui ne peut trouver de réponses satisfaisantes (sans nier nullement les avancées formidables de la recherche scientifique) sans passer par la philosophie (ici le matérialiste frémit) voire la métaphysique (là il est pris de spasmes).
Tu mens, tu mens, tu mens ! Il ment, il ment ! Louis de Funès dans Fantomas.
Elle est fachée toutoune ? Elle perd patience ? Vous faites une fixette sur moi na na nèèère...Un professeur de l’Éducation Nationale française.
Elle est fachée toutoune ? Elle perd patience ? Vous faites une fixette sur moi na na nèèère...Un professeur de l’Éducation Nationale française.
Re: L'homme est-il un animal ?
Dans vos rêves et fantasme, peut-être. Dans la réalité, il ricane et/ou soupire ...Schtoiing a écrit :......
D'où cette question "Pourquoi l'homme ?" (ou pourquoi l'exception humaine) qui ne peut trouver de réponses satisfaisantes (sans nier nullement les avancées formidables de la recherche scientifique) sans passer par la philosophie (ici le matérialiste frémit) voire la métaphysique (là il est pris de spasmes).
Aucune philosophie ou métaphysique n'a jamais produit de réponse à quoi que ce soit, elles n'ont jamais servi que comme justification de leurs allégations et à leurs actions à divers tyrans, religieux, politiques ou même familiaux.
"As democracy is perfected, the office of President represents, more and more closely, the inner soul of the people. On some great and glorious day, the plain folks of the land will reach their heart's desire at last and the White House will be adorned by a downright moron." - H. L. Mencken
Re: L'homme est-il un animal ?
La dernière fois que j'ai eu à répondre à une question, je veux dire une fois l'âge adulte atteint, c'est lorsque j'ai pris Ma Dame pour épouse. Pour être direct, je réponds quand j'en ai envie.kestaencordi a écrit :ca pue le bon dieu jusqu’à montreal.Pepejul a écrit :Suis-je le seul à percevoir dernière les message de Schtoïing une pensée de type "l'Homme est un créature divine" ?
Shtoïïng pourriez vous me confirmer ou m'infirmer que c'est bien le cas ?
mais voyons la repose de Shtoiig
Afin de ne pas subir l'Argumentum ad hominem très fréquent par ici dès lors qu'on évoque le mot "dieu", je garderai pour moi mes petites croyances. Je suis comme ça, je suis un pudique.
Cela dit, je ne m'interdis pas de laisser ouvert mon esprit à la question de Dieu. On évitera ici de m'envoyer à la tête ces sempiternelles et grotesquement rhétoriques histoires de chapeau invisible ou licorne rose puisqu'il se trouve que, globalement, et majoritairement, l'être humain se pose la question des origines (y incluant la possibilité de Dieu) bien plus que la question de la licorne rose ou du chapeau invisible qui ne semblent passionner que quelques locataires du présent lieu.
Sachant qu'une multitude de mes semblables, dont certains que j'ai l'humilité de trouver infiniment plus doués d'intelligence que moi, se sont posés ou se posent cette question, je me contrains, par esprit de doute permanent, à ne pas l'occulter d'un trait de crayon.
Je concède sans mal que l'athéisme n'est pas une croyance mais c'est une fermeture d'esprit qui pour le moins éloigne d'une position sceptique raisonnable.
Tu mens, tu mens, tu mens ! Il ment, il ment ! Louis de Funès dans Fantomas.
Elle est fachée toutoune ? Elle perd patience ? Vous faites une fixette sur moi na na nèèère...Un professeur de l’Éducation Nationale française.
Elle est fachée toutoune ? Elle perd patience ? Vous faites une fixette sur moi na na nèèère...Un professeur de l’Éducation Nationale française.
Re: L'homme est-il un animal ?
Ben voilà. Vous venez d'avoir peur : vous, sous l'effet de la frousse et de l'émotion, vous avez tendance à produire des réponses à l'emporte-pièce, non ?Florence a écrit :
Dans vos rêves et fantasme, peut-être. Dans la réalité, il ricane et/ou soupire ...
Aucune philosophie ou métaphysique n'a jamais produit de réponse à quoi que ce soit, elles n'ont jamais servi que comme justification de leurs allégations et à leurs actions à divers tyrans, religieux, politiques ou même familiaux.
Pour mon éducation : pouvez-vous citer tous les philosophes* dont les réponses ont "servi comme justification de leurs allégations et à leurs actions à divers tyrans, religieux, politiques ou même familiaux" ? Vous serez d'accord avec moi que des exemples précis seront plus parlants que de vagues croyances.
*(Je vous propose parmi les philosophes considérés comme majeurs (pas en âge, en importance...). Je propose d'exclure de notre base de réflexion "Mein Kampf" qu'on considérera plutôt comme un manifeste qu'un ouvrage de pure cogitation philosophiques...)
Tu mens, tu mens, tu mens ! Il ment, il ment ! Louis de Funès dans Fantomas.
Elle est fachée toutoune ? Elle perd patience ? Vous faites une fixette sur moi na na nèèère...Un professeur de l’Éducation Nationale française.
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Re: L'homme est-il un animal ?
Et ben voilà... ça n'a pas traîné....schbloïng a écrit :Nous sommes d'accord : au regard de la vie terrestre, l'humain est une exception.

Et suivi d'un quasi point Godwin... on a recruté un champion ! Combien de temps avant le flot d'insultes et le départ tonitruant avant un nième retour en lousdé ?
On a tort d'écrire tord ! Le prochain qui fait la faute je le tords !
Re: L'homme est-il un animal ?
Si l'Homme est une créature divine, ce qui la sépare du reste des animaux (si j'ai bien compris ce que vous dites) que pensez-vous des humains ayant vécu avant l'invention de votre Dieu ? (je suppose que vous êtes chrétien tellement c'est limpide dans l'expression de votre croyance naïve)
Par exemple, les Gaulois, les Vikings, les Romains de l'empire... étaient ils encore des animaux puisque votre Dieu n'existait pas encore ? Et quid de leurs dieux à eux ?
Par exemple, les Gaulois, les Vikings, les Romains de l'empire... étaient ils encore des animaux puisque votre Dieu n'existait pas encore ? Et quid de leurs dieux à eux ?
On a tort d'écrire tord ! Le prochain qui fait la faute je le tords !
Re: L'homme est-il un animal ?
C'est marrant, cette obsession que vous avez de Dieu et plus particulièrement du Christianisme. Vous ont fait du mal à la quéquette, les curés ?
Je dis ça :
Cela dit, je ne m'interdis pas de laisser ouvert mon esprit à la question de Dieu...
Qui correspond, comme je le démontrai, à une attitude raisonnablement sceptique, et vous voulez à tout prix y lire ça :
Par exemple : Marie Curie découvre le radium et le polonium en 1898. Pensez-vous qu'ils étaient sur terre avant cette découverte ?
Je dis ça :
Cela dit, je ne m'interdis pas de laisser ouvert mon esprit à la question de Dieu...
Qui correspond, comme je le démontrai, à une attitude raisonnablement sceptique, et vous voulez à tout prix y lire ça :
Pepejul a écrit :Si l'Homme est une créature divine, ce qui la sépare du reste des animaux (si j'ai bien compris ce que vous dites) que pensez-vous des humains ayant vécu avant l'invention de votre Dieu ? (je suppose que vous êtes chrétien tellement c'est limpide dans l'expression de votre croyance naïve)
Là aussi, argument facilement usité par ici, mais pas bien malin. La découverte que Dieu existe (s'il existe, gardons le doute raisonnable) aurait pu se faire après son émergence. Non ?Pepejul a écrit : Par exemple, les Gaulois, les Vikings, les Romains de l'empire... étaient ils encore des animaux puisque votre Dieu n'existait pas encore ? Et quid de leurs dieux à eux ?
Par exemple : Marie Curie découvre le radium et le polonium en 1898. Pensez-vous qu'ils étaient sur terre avant cette découverte ?
Tu mens, tu mens, tu mens ! Il ment, il ment ! Louis de Funès dans Fantomas.
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