Cessation de vie: Morale ou Non?

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jean7
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#651

Message par jean7 » 17 août 2016, 07:25

Psyricien a écrit :Bon en fait, je pense qu'il le fait exprès ... ou alors il ne comprend pas les définition de subjectif et objectif.
La même chose à ton endroit.
Et arrête ce "il". Notre sketch n'a pas de publique. Les gens sains d'esprit qui veulent le rester évitent de regarder trop longtemps les poissons rouges tourner dans leur bocal.
Psyricien a écrit :--> Il propose une "référence objective" pour la morale.
Non, pour le bien et le mal seulement.
Psyricien a écrit :--> Non cette référence ne l'est pas, puisque selon les personnes cette "référence" (la souffrance) est utilisée de manière différente (ce que j'ai montré et a été balayé de la main sous couvert que c'est "marginal" ... sauf que ça ne l'est pas ;) ).
Je n'ai même pas eu a aller à qualifier tes exemples d'exception puisque tu n'as pas démontré leur pertinence. Tu n'es pas allé sur le terrain de la finalité. Tu t'es débiné avant.
Psyricien a écrit :--> Et dans la mesure ou la notion de souffrance est elle même variable d'une individu à l'autre, alors la souffrance elle même est subjective ! Elle ne saurait donc la "référence objective" de quoique se soit, puisqu'elle est "par définition" subjective !
Cette vraie objection, c'est moi qui l'ai amené dans notre conversation. Et je la discute.
Répond à :
"Quand la subjectivité ne varie plus selon les individus, est-ce toujours de la subjectivité ?"
Psyricien a écrit :Après, pisser dans un violon serait surement plus utile que de discourir avec notre marchant de morale !
Tu vois, tu recommence.
Psyricien a écrit :Il est bloqué. Je vous laisse le soin d'essayer de le décoincer ... répéter 100 fois la même chose, ça en devient lassant.
Ben essaye de dire autre chose alors.
Psyricien a écrit :Donc cher jean7, pour trouver la réponse à vos questions, retourner lire mes propos précédent, la réponse y sera surement.
Je n'attend pas vraiment de réponse de ta part. Juste que tu étaye ton point de vue. Si je devais reformuler deux questions pour t'y aider, ce serait :
1. comment justifie-t-tu cet amalgame permanent entre le Bien et le Mal d'une part et la morale d'autre part ?
2. tu n'as jamais dépassé mon objection a tes exemples de prétendue inversion bien-mal en passant du sens 1 au sens 2. Ce serait plus élégant de le faire plutôt que de continuer à rabâcher "j'ai fourni des exemples et tu les ignore"...
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique

jean7
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Re: Suggestion candide

#652

Message par jean7 » 17 août 2016, 07:35

Denis a écrit :J'ai l'impression que vous êtes englués dans les marécages du style libre
Merci Denis,
j'y pensais, dans ma honte à ce qu'on inflige au lecteur de passage... :a8:
C'est du grand n'importe quoi.

...
Ceci dit, l'accès au redico a l'air plus difficile pour ma connexion internet...

...
je reste coincé sur une page about:blank
J'ai pourtant déjà redicoté par le passé, mais des fois ça passe, des fois non... :(
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jean7
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#653

Message par jean7 » 17 août 2016, 08:11

Psyricien a écrit :...
Je te propose :

P1 = nous disposons de références tangibles du bien et du mal
P2 = les notions de Bien et de Mal au sens moral découlent de ces références

J'ai fait évoluer ma proposition.
P1, pour moi, est d'une banalité déconcertante, je ne vois pas comment on peut y trouver à redire.
P2 à mon humble avis demande un peu plus de réflexion que "de telles choses n'existent pas, regarde les mayas, les curés et les sado-masos"

Je place aussi :
P3 = le Bien et le Mal ne définissent pas la morale.
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Pepejul
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#654

Message par Pepejul » 17 août 2016, 08:52

boïngboïng a écrit :- Il y a un principe moral inné universellement distribué et majoritairement suivi par l'être humain en tous points du globe mais, le libre-arbitre existant:
Le terme de morale ne convient pas à ce principe inné de conservation de l'espèce (et pas forcément de l'individu) qui se retrouve chez TOUS les animaux (homme y compris).

Si derrière ce concept de "morale innée humaine" vous essayez de nous faire passer une soupe au goût de "nature divine" ça va pas être facile à digérer ici.
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#655

Message par Schtoiing » 17 août 2016, 09:16

Pepejul a écrit :
Le terme de morale ne convient pas à ce principe inné de conservation de l'espèce (et pas forcément de l'individu) qui se retrouve chez TOUS les animaux (homme y compris).

Si derrière ce concept de "morale innée humaine" vous essayez de nous faire passer une soupe au goût de "nature divine" ça va pas être facile à digérer ici.
(Mis à part vous donner par la pitrerie un avantage que vous ne parvenez à vous procurer par l'argumentation, quel est l'intérêt de déformer le pseudo de votre contradicteur ?)

Pour l'heure à aucun moment je n'ai parlé de nature divine. Comme dit sur un autre sujet, je comprends que cela vous conviendrait mieux tant cela vous faciliterait le cul-bénit bashing facile.

Sauf que vous êtes confronté là à ce qui demande de remettre en cause des certitudes confortables. Personne ici ne s'autorise à définir ce qu'est la morale (concrètement, c'est quoi la morale et surtout comment se manifeste-t-elle en actes ?). Ce qui fait que nous arrivons a des aberrations telles qu'émises par vous et qui affirment sans rire que la morale consiste uniquement à assurer la préservation de l'espèce.

Il y a des notions qui dépassent la sans cesse rabâchée et sacro-sainte préservation de l'espèce, la morale en fait partie. Comme par exemple la notion de beauté qui elle aussi, apparait universelle (chez l'Humain) : environ 100 % des humains jugeront esthétiques le David de Michel-Ange. Diriez-vous aussi sottement que la beauté est utile à la préservation de l'espèce ?

Tiens, une question à ce sujet (pour les tenants d'une morale utilitariste) : sachant que les ressources actuelles ne sont pas suffisantes (ou suffisamment réparties) pour nourrir, abreuver...correctement une bonne moitié de la planète, si la morale vise uniquement à la préservation de l'espèce, pourquoi cette moitié-là ne fait-elle pas du meurtre de masse sa loi morale ?
Tu mens, tu mens, tu mens ! Il ment, il ment ! Louis de Funès dans Fantomas.


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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#656

Message par Inso » 17 août 2016, 09:40

Bonjour,
Schtoiing a écrit :Tiens, une question à ce sujet (pour les tenants d'une morale utilitariste) : sachant que les ressources actuelles ne sont pas suffisantes (ou suffisamment réparties) pour nourrir, abreuver...correctement une bonne moitié de la planète, si la morale vise uniquement à la préservation de l'espèce, pourquoi cette moitié-là ne fait-elle pas du meurtre de masse sa loi morale ?
La question se base sur les prémisses inexactes:
Les ressources actuelles suffisent à nourrir toute la planète. Les cas de famine/malnutrition sont causés essentiellement par des problèmes humains (guerre, corruption, difficulté d'acheminement, refus de l'assistance ...).
Donc dans les faits, l'homme, plutôt que "moralement" supprimer la moitié de sa population a mis en place les moyens pour nourrir la planète et continue à le faire, ce qui va pas mal dans le sens de la préservation de l'espèce (et de la "morale").

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#657

Message par unptitgab » 17 août 2016, 10:12

Schtoiing a écrit :Comme par exemple la notion de beauté qui elle aussi, apparait universelle (chez l'Humain) : environ 100 % des humains jugeront esthétiques le David de Michel-Ange. Diriez-vous aussi sottement que la beauté est utile à la préservation de l'espèce ?
Oups encore loupé, actuellement à Saint Pétersbourg a lieu une expo Michel Ange et une reproduction de David orne le parvis du bâtiment et bien nombre d'habitants de cette charmante bourgade russe veulent vêtir la statue à cause de la petite bite de David, ils ne sont pas sensible à la beauté de l'oeuvre.
S'il y a bien un chose qui est purement culturelle, c'est bien l'appréciassions de la beauté.
De plus il est possible que cette subjectivité de la beauté soit un avantage pour l'espèce en assurant une diversité génétique et la reproduction d'un grand nombre.
"Quand elle devient « pure » de toute expérience sensorielle, la raison déraisonne. Elle prétend prouver l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme. Cette folie s’appelle métaphysique. Le métaphysicien est un savant fou. Il veut tout prouver, il ne montre que son insanité." Jean-Baptiste Botul

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#658

Message par spin-up » 17 août 2016, 10:40

Schtoiing a écrit :Il y a des notions qui dépassent la sans cesse rabâchée et sacro-sainte préservation de l'espèce, la morale en fait partie. Comme par exemple la notion de beauté qui elle aussi, apparait universelle (chez l'Humain) : environ 100 % des humains jugeront esthétiques le David de Michel-Ange. Diriez-vous aussi sottement que la beauté est utile à la préservation de l'espèce ?
David: individu male jeune, bien proportionné, posture assurée, toison soignée, regard vif. Tous les signes de bonne santé physique et mentale, assortis d'une belle paire de couilles bien visible.

Conclusion: très bon reproducteur potentiel, engendrera une descendance nombreuse et robuste. Bon pour la conservation de l'espece.

Schtoiing a écrit :Tiens, une question à ce sujet (pour les tenants d'une morale utilitariste) : sachant que les ressources actuelles ne sont pas suffisantes (ou suffisamment réparties) pour nourrir, abreuver...correctement une bonne moitié de la planète, si la morale vise uniquement à la préservation de l'espèce, pourquoi cette moitié-là ne fait-elle pas du meurtre de masse sa loi morale ?
C'est dommage de brandir des épouvantails pareils, en plus de facon confuse.

A l'echelle de l'individu, chacun cherche a se preserver soi, sa famille, puis si possible sa communauté. La violence aveugle n'est pas un bon moyen de survie en cas de crise puisque chacun peut en etre victime.

A l'echelle mondiale, on ne parle pas de morale individuelle mais de decisions reflechies et concertées. De toute facon nous sommes face a des situations inedites chez une espece terrestre. La préservation de l'espece a court et moyen terme n'est plus une preoccupation, il faut maintenant gerer le long terme au niveau planétaire.
La gestion de la surpopulation par la violence est une très mauvaise solution, qui apporte de l'instabilité, qui nuit a la production de ressources et a l'environnement, créant plus de famines. Les mesures actuelles consistent a eviter la sur-reproduction (planning familial, contraception, education, diminution de la mortalite infantile), la sur-consommation, et a developper une exploitation durable des ressources. Quand un certain niveau de vie et d'education est atteint dans un pays, le taux de reproduction passe généralement en dessous du seuil de renouvellement et la population diminue (et vieillit aussi, c'est un autre defi).

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#659

Message par Schtoiing » 17 août 2016, 11:08

spin-up a écrit : David: individu male jeune, bien proportionné, posture assurée, toison soignée, regard vif. Tous les signes de bonne santé physique et mentale, assortis d'une belle paire de couilles bien visible.

Conclusion: très bon reproducteur potentiel, engendrera une descendance nombreuse et robuste. Bon pour la conservation de l'espece.
Hmmm....

La Joconde ?* Un coucher de soleil sur l'ile de Santorin ?

Pas de sentiment de beauté universelle ?

*(Mettons-nous d'accord Spin-Up, certaines théories disent que la Joconde pourrait être un homme, mais vous serez ok qu'on ne voit ni sa toison soignée, ni sa belle paire de couilles) ?
spin-up a écrit : A l'echelle mondiale, on ne parle pas de morale individuelle mais de decisions reflechies et concertées...
Oui, plutôt d'accord avec le tout.

De manière générale, et sauf à y être "contraint" (religions par exemple), le groupe ni la société n'obéissent à une morale. Le seul cadre qui maintient la cohésion sociale doit être juridique, pas moral (ce qui n'empêche pas que le juridique prenne ses racines dans la morale).
Tu mens, tu mens, tu mens ! Il ment, il ment ! Louis de Funès dans Fantomas.


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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#660

Message par Psyricien » 17 août 2016, 11:18

jean7 a écrit : "Quand la subjectivité ne varie plus selon les individus, est-ce toujours de la subjectivité ?"
Vu qu'ici elle varie, c'est hors de propos. La perception de ce qui fait souffrir est subjectif.
PS: Non, ce n'est pas vous qui avez amené l'argument ... sauf si reprendre les propos d'autrui vous faits croire que ce sont les votres ;).
1. comment justifie-t-tu cet amalgame permanent entre le Bien et le Mal d'une part et la morale d'autre part ?
Cet amalgame est naïf (seul les petits enfants le font), d'autre part il est une tentative de "validation" de principe subjectif.
Étant donné que dans une société, plaisirs et souffrance sources indifféremment bien et mal, l'amalgame relève de l'idiotie.
Car non, une grandeur "subjective" ne saurait être une "référence objective" de quoique ce soit.

A vous des démontrer que la souffrance est objective ! Ce qui voudrait dire que toute chose doit provoquer identiquement souffrance/plaisir chez tout les individus.
Car oui, c'est ça que ça veut dire objectif. Il va être très dure de défendre que la souffrance n'est pas subjective (comme le laisse à penser votre naïve petite question :roll: ).
Car par exemple ce qui procure du plaisir/souffrance à Psyricien et jean7 n'est pas identique ... preuve que c'est subjectif ;).
2. tu n'as jamais dépassé mon objection a tes exemples de prétendue inversion bien-mal en passant du sens 1 au sens 2. Ce serait plus élégant de le faire plutôt que de continuer à rabâcher "j'ai fourni des exemples et tu les ignore"...
Et c'est pourtant vrai !
1 -- Exemple culture méso-américaine: sacrifice humain volontaire (donc pour eux le sacrifice de soi c'est "bien", hors ça fait du "mal").
2 -- Exemple de la culture catholique: culte d'un héro rédempteur, dont la souffrance est salvatrice (donc ce qui fait "mal" est "bien" car rédempteur).
3 -- Les pratiques SM (plusieurs % de la population, variable (2-10%) selon l'étude): se faire/faire du "mal" fait du "bien"
4 -- Conflits (guerres) pour ressources/territoires: faire du "mal" aux autres peut être "bien" si c'est à l'avantage du groupe.
5 -- Compromis sociale qui s'impose au dessus des notion de souffrance/plaisirs.
.... je puis continuer des heures durant ...

Vous n'avez répondu à aucune de façon satisfaisante ... nous avons eut droit à:
1 --> Euh, oui mais je connait pas, donc je met la tête dans le sable
2 --> Euh, bouh tu connais pas les cathos ... (en fait il semblerait que je connaisse leur idéologie et fondement bien mieux que vous).
3 --> Les SM ... bouh j'y suis pas moi, c'est marginal ... plusieurs % de la population n'a rien de "marginal"
4 --> Conflits/Guerre ... silence radio ...
5 --> Compromis sociale ... silence radio ...

Nous sommes dans le burlesque tant vous refusez de faire face pour sauver un amalgame non-justifié que vous faite.
Il y a surtout un gros problème de vocabulaire ... avec "objectif" et "subjectif".
Qui montre une non-maitrise des concepts utilisés :(.
Donc ouvrez un dico, comprenez que si une choses est variable selon le sujet elle est subjective.

Nous avons ici deux arguments massue:
A - La référence que vous invoquer est subjective.
B - La façon d'utiliser (ou pas) cette référence est propre au sujet.
Conclusion: "Votre référence objective" n'a rien d'objectif, ni "intrinsèquement" ni au niveau de son "utilisation".
G>
Psyricien : La moyenne de 4 et 5 ça peut faire 3 ... Comprendra qui pourra !

jean7
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#661

Message par jean7 » 17 août 2016, 11:31

Pepejul a écrit :Le terme de morale ne convient pas à ce principe inné de conservation de l'espèce (et pas forcément de l'individu) qui se retrouve chez TOUS les animaux (homme y compris).
Vous semblez nombreux à prendre pour acquis que le principe de conservation de l'espèce est porté par les individus.
Je ne dirais pas que je n'y crois pas, ni que j'y crois. Je n'arrive tout simplement pas à me représenter ce dont vous parlez.

Ils me semble que les individus portent en eux les préoccupations de survie et de reproduction et que la conservation de l'espèce n'est qu'une conséquence qui dépend essentiellement du contexte.

Il y a chez l'homme des prolongements très développés de ces préoccupations (confort, longévité, descendance, postérité, immortalité...). Et pour le moment le résultat est le sur-développement de son espèce.
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#662

Message par Pepejul » 17 août 2016, 11:32

Schtoiing a écrit :Pour l'heure à aucun moment je n'ai parlé de nature divine.
Tout est dans le "pour l'heure"..... :ouch: ça ne saurait tarder... voyons combien de temps vous mettrez à lâcher le morceau qui vous brûle les lèvres.

LA morale n'existe pas, au mieux il peut exister plusieurs systèmes de pensée mis en place par divers groupes humains pour modérer ou cadrer les pulsions naturelles de l'homme. Chaque peuple a une morale différente, je sais que ce point là vous embête tout particulièrement car il ne cadre pas avec votre croyance.

Tous vos exemples pour illustrer votre image de LA morale sont tombés à l'eau mais "le goût pour beauté" reste de loin le plus inopérant dans ce cas. :roll:

Quand vous aurez trouvé une manifestation crédible et reconnue (matérielle donc) de cette morale "universelle" (ou majoritaire on ne sait plus trop dans quel sens partira votre prochaine pirouette) à nous présenter nous aurons un peu avancé...

Il y a des millions de personnes dans le Monde qui trouvent la Joconde moche... votre petit point de vue étriqué d'occidental chrétien vous fait oublier le reste de l'Humanité (mais ont-ils vraiment une âme ces papous primitifs ?)
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#663

Message par Pepejul » 17 août 2016, 11:40

Pour ce qui est de la préservation de l'espèce, la discussion est différente. quand les humains étaient de petits groupes nomades menacés par un environnement hostile, la sélection à favorisé des comportements de type "sociaux" qui ont présenté un avantage quant à la survie du groupe. (les individus égoïstes, assassins, nuisant au groupe ont probablement provoqué la disparition de leur troupe et leurs gènes se sont donc moins répandus dans la population actuelle.)

L'évolution actuelle de la technologie, la démographie, la médecine etc... entraîne un problème dans le sens où ces mécanismes sociaux ne sont plus vraiment un avantage dans la population actuelle...

Notre patrimoine génétique ne peut pas évoluer car la pression sélective a quasiment disparu et qu'il n'y a plus de petite population isolée favorisant la dérive génétique et la "fixation" d'une mutation favorable...

On sort du sujet car il n'y a pas de morale en biologie... l'éthique pourrait être une sorte de morale scientifique si on voulait.
On a tort d'écrire tord ! Le prochain qui fait la faute je le tords !

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#664

Message par Schtoiing » 17 août 2016, 12:13

Psyricien a écrit :....
Partant du principe qu'il faut toujours un sujet pour énoncer une idée, vous avez raison : tout est subjectivité, l'objectivité n'existe pas, en aucun domaine, hormis les mathématiques.

Si l'on s'en tient à ce postulat purement rhétorique, on en vient à tout considérer comme se valant puisque tout est affaire de subjectivité, d'ailleurs vos exemples marginaux le montrent bien puisqu'un seul élément contraire disqualifierait, selon votre logique, la possibilité d'une idée commune à tous les autres.
On en vient surtout, à partir de n'importe quoi, à pouvoir hurler que sa Vérité est unique et que les arguments de l'autre sont toujours critiquables puisque dégueulassement subjectifs.


Cependant, lorsqu'un nombre fortement majoritaire d'idées (subjectivement émises) se rencontrent, on peut objectivement y voir communauté de pensée. Par exemple, ça n'est pas parce qu'Hannibal Lecter et quelques tribus éparses (et fortement minoritaire au regard de l'ensemble de la population terrestre) trouvent du bonheur à dévorer le foie de leur grand-mère, qu'on puisse avoir des doutes sur le fait que manger son prochain représente le mal pour l'immense majorité du genre humain.

Non ?
Pepejul a écrit : Tous vos exemples pour illustrer votre image de LA morale sont tombés à l'eau mais "le goût pour beauté" reste de loin le plus inopérant dans ce cas...
Non. Certains exemples ont été habilement oubliés.

Tiens, que pensez-vous de l'exemple ci-dessus ? Pour résumer :


Morale=bien=ne pas manger le foie de sa grand-mère centenaire et proche de la mort.

(Dans une démarche scientifique, à moins que vous ne préfériez rester dans l'à peu près, on s'abstiendra de citer des exemples marginaux que vous et d'autres avez le don de trouver, par exemple, évitons de parler d'Issei Sagawa qui, vous en serez peut-être d'accord (?), n'est pas un échantillon représentatif de la population...)

Pour jouer le jeu, je dirais que, depuis que l'homme est homme et en toutes parties de notre globe, ne pas manger le foie de sa grand-mère centenaire et proche de la mort, est jugé comme moralement mal pour plus de 9 hommes sur 10 (je joue la sécurité, sait-on jamais...)

Vous, quelle serait votre estimation ?
(Question subsidiaire : diriez-vous que l'homme ne mange pas le foie de sa grand-mère centenaire et proche de la mort par respect du principe de préservation de l'espèce ?)
Tu mens, tu mens, tu mens ! Il ment, il ment ! Louis de Funès dans Fantomas.


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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#665

Message par Pepejul » 17 août 2016, 12:33

Il y a des erreurs grossières dans ton raisonnement.... "depuis que l'Homme est homme" mérite d'être précisé (Adam et Eve ? homo erectus ?)

A part cet exemple moisi (*voir plus loin) du cannibalisme as-tu d'autres illustrations de l'aspect universel de cette "morale" divine ?

Le cannibalisme a fait partie de l'humanité dans tous les continent et pendant des milliers d'années... il a même été à la base de bien des sociétés (Aztèques, Caraïbes, Peuples de java..). on a donc mangé le foie de sa grand mère (endocannibalisme : http://compilhistoire.pagesperso-orange ... alisme.htm ) presque partout sur le globe et pendant une très longue période.

Le cannibalisme est même encore ritualisé dans de nombreuses sociétés modernes (ceci est mon sang, ceci est ma chair). Certes les missionnaires chrétiens ont largement contribué à réduire cette pratique plutôt universelle au nom de leur croyance religieuse (manger sa grand mère c'est mal) mais il n'y a rien de moral ni d’universel là dedans, juste un contexte historique d'une population ayant imposé son mode de pensée par la force et la contrainte sur la planète.

Evidemment si on considère que les missionnaires chrétiens ont introduit la BONNE morale dans ces peuples primitifs (donc pas vraiment humains ?) votre raisonnement est plus compréhensible mais pas moins faux

Si on considère l'aspect "conservation de l'espèce" on pourrait arguer que consommer la chair de sa propre espèce favorise l'infection ou le parasitisme (voir Creutzfeldt-jacob) et n'est pas un très bon moyen de survivre car il réduit l'effectif du groupe http://www.slate.fr/lien/51599/cannibal ... lade-sante.

Manger les vieux inutiles et pas malades reste une bonne solution (mais le vieux c'est pas très nutritif). L'exocannibailsme (manger les ennemis) a ici un double avantage : une ressource alimentaire (mmmh de jeunes guerriers en bonne santé) et la réduction des groupes concurrents. C'est pour ça que le cannibalisme a fait partie de l'humanité pendant si longtemps.

On sait que les premiers hommes pratiquaient le cannibalisme dès le paléolithique : http://www.hominides.com/html/dossiers/ ... stoire.php

Exemple rejeté... au suivant ?
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#666

Message par Tanukis » 17 août 2016, 12:56

Schtoiing a écrit : Pour l'heure à aucun moment je n'ai parlé de nature divine.
Pourtant tu a aussi écrit :
Schtoiing a écrit : 6/ Morale et justice. La justice n'est pas la morale : la justice qui découle souvent de la morale (et doit en découler selon moi) a pour but de donner un cadre commun à une société. Un état laïque ne devrait pas se soucier de morale mais de justice uniquement.
Ce à quoi je t'avais répondu puis posé une question

Moi-même a écrit :(...)tu dis que la justice doit découler de la morale mais que l'état laïque ne doit pas s'en soucier . Cela veut il dire qu'il existe "quelque chose*" de supérieur à l’état qui devrait s'en occupé ? Et dans ce cas qui ? Toi , moi , le pape, le dalaï lama, les illuminati; les reptilliens, une divinité quelconque, on vote par référendum ? (...)
Force est de constater, que tu as choisi de ne pas répondre. Alors je repose la question :

Qu'est ce qui est de supérieur à l"état et qui aurait toute légitimité pour toi de décider de la morale ?

Je rajoute même une autre question .

Pourquoi préciser : état laïque ? Un état non laïque (par opposition je dirai une théocratie) serai, lui, parfaitement légitime pour imposer sa morale ?

En outre, tu répète plusieurs fois que personne ici ne peut définir la morale, or dans ce sujet , plusieurs personnes l'ont définit, et cela, avant même ta première intervention . J'ai l’impression (mais je peux me tromper) que tu n'a pas lu (ou alors en diagonale) les pages précédents ton intervention (une bonne quinzaine à la louche) . Me trompe ai je ?
Insérer ici une phrase hautement philosophique .

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Schtoiing
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#667

Message par Schtoiing » 17 août 2016, 13:00

Pepejul a écrit :Il y a des erreurs grossières dans ton raisonnement.... "depuis que l'Homme est homme" mérite d'être précisé (Adam et Eve ? homo erectus ?)
Pourquoi, vous croyez en Adam et Eve ? Si c'est une feinte pour tenter de me faire avouer une croyance religieuse, d'une part la ficelle est stupidement balourde, d'autre part vos méthodes d'inquisiteur à la petite semaine sont particulièrement lassantes. Je vous propose de considérer que nous sommes entre adultes : je pensais Homo Erectus, ce qui semble scientifiquement raisonnable.

Pour le reste, vous confirmez mes dires précédents :

Dans une démarche scientifique, à moins que vous ne préfériez rester dans l'à peu près, on s'abstiendra de citer des exemples marginaux que vous et d'autres avez le don de trouver...

Voici une entrée Wikipédia sur l'anthropophagie qui vous permettra de constater enfin que le cannibalisme chez l'homme est très loin depuis toujours d'être la norme que vous semblez évoquer.
Pepejul a écrit : Le cannibalisme est même encore ritualisé dans de nombreuses sociétés modernes (ceci est mon sang, ceci est ma chair).
Franchement, vous gagneriez beaucoup en crédibilité en ne tentant pas de faire passer le symbolique pour une réalité qui appuie votre argumentation. C'est simplement indigne.




Cela étant évacué, soyons rationnels, cessons l'à peu près rhétorique. Je me permets de poser à nouveau mon petit problème :

Pour jouer le jeu, je dirais que, depuis que l'homme est homme et en toutes parties de notre globe, ne pas manger le foie de sa grand-mère centenaire et proche de la mort, est jugé comme moralement mal pour plus de 9 hommes sur 10 (je joue la sécurité, sait-on jamais...)

Vous, quelle serait votre estimation ?
(Question subsidiaire : diriez-vous que l'homme ne mange pas le foie de sa grand-mère centenaire et proche de la mort par respect du principe de préservation de l'espèce ?)

Vous avez compris que seul un chiffre rendra vos propos objectifs.
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Pepejul
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#668

Message par Pepejul » 17 août 2016, 13:10

Le lien que vous donnez me donne raison et n'évacue en rien la question. Il y est clairement indiqué que le cannibalisme a été la norme à toutes les époques : je cite :
wikilove a écrit :"Si certaines cultures ont eu des pratiques cannibales socialement instituées, l'anthropophagie occasionnelle en cas de pénurie grave (famine ou de perte des réserves de nourriture sur un bateau) a été une pratique récurrente dans toutes les sociétés. L'anthropophagie comme pratique courante est suggérée par l'équipe du paléoanthropologue José María Bermúdez de Castro qui a réétudié les ossements de la grotte de Gran Dolina. Des os portant des traces de découpe faites par des outils en pierre et brisés comme pour en extraire la moelle, ou des crânes (avec des marques de décapitation) de membres jeunes - et donc sans défense - de tribus rivales pour limiter la concurrence sur un même territoire et consommer leur chair pour satisfaire les besoins en protéines, semblerait une stratégie répandue chez Homo antecessor5."
wikibisou a écrit :On peut considérer qu'il ne s'agit que de symboles, mais il est vraisemblable, comme le pense Robert Graves dans son ouvrage Les Mythes grecs, que ces mythes se référaient aux pratiques archaïques et aux luttes menées par les premiers Grecs contre des peuples anthropophages. De nombreuses pratiques religieuses anciennes comportaient des sacrifices humains suivis de cannibalisme.
wikichou a écrit :Au XVIe siècle, on trouvait des cannibales en Amérique centrale (les Aztèques), en Amérique du Sud (Tupinambas et Tupinikims), et jusqu'au début du XXe siècle en Afrique équatoriale[réf. nécessaire] ou dans les îles du Pacifique (Fidji, etc.). Pour tous, manger de la chair humaine était un acte normal.
Vous n'avez donc aucune réponse à apporter... votre petit jeu de chiffre pour vous donner une légitimité est nul et non avenu. Votre affirmation de départ est fausse.

Quand bien même 100% des humains actuels ne mangeraient pas le foie de leur grand mère, cela n'en ferait pas une manifestation d'une morale divine universelle. J'ai expliqué que l'imposition par la violence d'une pensée majoritaire (chrétienne) est à l'origine de la grande domination des notions chrétiennes du bien et du mal (manger mamie c'est mal..pour un chrétien).

Vous parlez de crédibilité et d'approximations ? Relisez-vous donc que diable !
On a tort d'écrire tord ! Le prochain qui fait la faute je le tords !

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Psyricien
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#669

Message par Psyricien » 17 août 2016, 14:02

Schtoiing a écrit :
Psyricien a écrit :....
Partant du principe qu'il faut toujours un sujet pour énoncer une idée, vous avez raison : tout est subjectivité, l'objectivité n'existe pas, en aucun domaine, hormis les mathématiques.
Oh que si l'objectivité existe. C'est bien pour cela que les résultats scientifique sont reproductible. Car les propriété étudiés ne sont pas dépendante de celui qui les étudient.
Avant que vous ne fassiez (ou un autre) une sortie de piste sur la MQ, que non en MQ les résultats ne dépendent pas de l'observateur. Il présente juste un aspect statistique qui se "fixe" au moment de la mesure.
Si l'on s'en tient à ce postulat purement rhétorique, on en vient à tout considérer comme se valant puisque tout est affaire de subjectivité, d'ailleurs vos exemples marginaux le montrent bien puisqu'un seul élément contraire disqualifierait, selon votre logique, la possibilité d'une idée commune à tous les autres.


Ce postulat, clairement erroné ne gagne à rien à être "postulé". On ne produit rien de fiable sur la base d'un truc incorrect ;).
Pour invalider la proposition: "La morale se base sur une référence objective", il suffit en effet d'un seul exemple qui montre que ce n'est pas le cas.
Ce qui ne veut pas dire que plusieurs groupes ne partagent pas éléments de morale. Seulement d'autre groupes ne les partagent pas.
Et a défaut de fournir une base objective de décision, rien ne permet de savoir laquelle est la meilleure.
On en vient surtout, à partir de n'importe quoi, à pouvoir hurler que sa Vérité est unique et que les arguments de l'autre sont toujours critiquables puisque dégueulassement subjectifs.


Vous faite ici une crise de frustration typique du "croyant".
Si vous utilisez des considération subjective (aue vous voudriez bien imposer aux autres), nous utilisons des considérations objectives.
En cela, vos positions sont aisément déboulonnables comme les croyances naïves qu'elles sont.
En revanche, nos position basé sur des faits et des observations sont autrement plus solides.
Vous échouez à faire la distinction entre l'objectif et le subjectif.
Le subjectif, ce n'est pas mal ... tant que l'on se rend compte que ça ne concerne que soit.

Cependant, lorsqu'un nombre fortement majoritaire d'idées (subjectivement émises) se rencontrent, on peut objectivement y voir communauté de pensée.


Il existe une "communauté de pensée", l'existence de cette communauté est "objective", en revanche ça ne change rien que leurs idées "subjective" (propre au groupe donc) demeure subjective même si elles sont partagé par beaucoup.
Vous confondez l'existence d'un groupe, et l'objectivisation du contenu de leur idée ... ça n'a rien à voir.
Si un groupe à une existence objectivement constatable, ça ne veut pas dire que leur idée sont objective pour autant, elle sont subjectives (le sujet ici étant le groupe).
Par exemple, ça n'est pas parce qu'Hannibal Lecter et quelques tribus éparses (et fortement minoritaire au regard de l'ensemble de la population terrestre) trouvent du bonheur à dévorer le foie de leur grand-mère, qu'on puisse avoir des doutes sur le fait que manger son prochain représente le mal pour l'immense majorité du genre humain.
Et pourtant ça prouve que cette considération qui est votre ("manger le foi de sa grand mère c'est mal") est subjective.
Que vous ayez du mal à vivre votre propre subjectivité et à la mettre en perspective est un syndrome assez classique d'endoctrinement dans une croyance X ou Y.
Il s'agirait de prendre du recul ;).
G>
Psyricien : La moyenne de 4 et 5 ça peut faire 3 ... Comprendra qui pourra !

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Schtoiing
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#670

Message par Schtoiing » 17 août 2016, 14:16

Pepejul a écrit :Le lien que vous donnez me donne raison et n'évacue en rien la question. Il y est clairement indiqué que le cannibalisme a été la norme à toutes les époques : je cite :...
Vous devez vous méprendre. Qu'est ce que la norme (dans le cas qui nous préoccupe) ? :

Ensemble des règles de conduite qui s'imposent à un groupe social. (Définition Larousse)

Nous en revenons donc à mon idée initiale que l'anthropophagie n'étant pas la norme ni majoritaire depuis les débuts de l'humanité (Homo Erectus pour préciser), vous pouvez maintenant vous concentrer sur ma question :


Pour jouer le jeu, je dirais que, depuis que l'homme est homme et en toutes parties de notre globe, ne pas manger le foie de sa grand-mère centenaire et proche de la mort, est jugé comme moralement mal pour plus de 9 hommes sur 10 (je joue la sécurité, sait-on jamais...)

Vous, quelle serait votre estimation ?
(Question subsidiaire : diriez-vous que l'homme ne mange pas le foie de sa grand-mère centenaire et proche de la mort par respect du principe de préservation de l'espèce ?)



(On note votre propension à toujours vouloir accuser l'autre de fuite. Je ne comprends pas votre réticence ou crainte à donner une simple chiffre ?)
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#671

Message par Schtoiing » 17 août 2016, 14:28

Psyricien a écrit :...
Pardon, je ne cite pas tout pour ne pas bouffer inutilement de la place. Mais pour résumer : la subjectivité existe (ah bon ???) et vous, Psyricien, faites toujours preuve d'une objectivité absolue dans vos raisonnements (même lorsqu'ils concernent des débats dont vous qualifiez vous-même le sujet de subjectif...). En somme vous êtes, vous sujet, émetteur d'objectivité.

Psyricien a écrit : Et pourtant ça prouve que cette considération qui est votre ("manger le foi de sa grand mère c'est mal") est subjective.
Que vous ayez du mal à vivre votre propre subjectivité et à la mettre en perspective est un syndrome assez classique d'endoctrinement dans une croyance X ou Y.
Il s'agirait de prendre du recul ;).
G>
C'est amusant pour un rationaliste cette manière de fuir le concret pour tout noyer dans une brume verbeuse.

Tiens, vous, le grand relativiste, n'avez pas voulu répondre non plus :


Pour jouer le jeu, je dirais que, depuis que l'homme est homme et en toutes parties de notre globe, ne pas manger le foie de sa grand-mère centenaire et proche de la mort, est jugé comme moralement mal pour plus de 9 hommes sur 10 (je joue la sécurité, sait-on jamais...)

Vous, quelle serait votre estimation ?
(Question subsidiaire : diriez-vous que l'homme ne mange pas le foie de sa grand-mère centenaire et proche de la mort par respect du principe de préservation de l'espèce ?)
Tu mens, tu mens, tu mens ! Il ment, il ment ! Louis de Funès dans Fantomas.


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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#672

Message par Babel » 17 août 2016, 15:18

Christian a écrit :Pas besoin de chercher loin dans la préhistoire. Les travaux de Richard Tremblay ont démontré que l'agressivité est innée et que l'apogée de cette agressivité est à deux ans.

Documentaire à l'ONF: Aux origines de l'agression : la violence de l'agneau

Forum de l'UdeM: L'être humain naît méchant!

Articles scientifiques:
Merci pour ces liens, Christian. Le documentaire Aux origines de l'agression : la violence de l'agneau n'est pas visible en ligne à l'adresse que vous avez indiquée. Sauriez-vous où je peux le voir ?

Schtoiing voudrait-il commenter ces recherches ? Elle semblent montrer l'exacte inverse de ce qu'il prétend: l'homme serait naturellement agressif et c'est la socialisation qui lui permet de contenir ses pulsions.
Un philosophe n'échappe à la médiocrité que par le scepticisme ou la mystique, ces deux formes du désespoir face à la connaissance. La mystique est une évasion hors de la connaissance, le scepticisme une connaissance sans espoir. Deux manières de dire que le monde n'est pas une solution. Cioran

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Babel
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#673

Message par Babel » 17 août 2016, 15:21

jean7 a écrit :
Babel a écrit :L'individu (avec ses pulsions propres, ses désirs propres, ses valeurs propres...) est paradoxalement néfaste au groupe. Si on devait écouter chaque récrimination individuelle, si on devait tenir compte à la fois des valeurs de Babel, de Jean7 et de Schtoiing, il n'y aurait pas de société possible. La morale vise justement à mettre des barrières aux désirs individuels pour former société. En cela, la morale n'est pas destinée à l'individu mais au groupe.
C'est intéressant, mais comment la morale pourrait s'élaborer autrement que par émergence d'un compromis entre ces récriminations individuelles ?
Il n'y a rien de rare que des interactions produisent des effets surprenants au regards des effets directs, mais là, tu propose carrément une opposition systématique !

Sur ce point, je ne te suis pas. Il me semble qu'on a un simple compromis, une sorte de barycentre des intérêts individuels. Si ce n'était pas le cas, on aurait en permanence le sentiment de se faire forcer par la morale de notre société. Or, le fonctionnement social de la morale est la coopération des membres de la société. Il y a selon moi une contradiction forte.
Les éléments apportés ci-dessus par Christian me semblent aller dans ce sens.
Un philosophe n'échappe à la médiocrité que par le scepticisme ou la mystique, ces deux formes du désespoir face à la connaissance. La mystique est une évasion hors de la connaissance, le scepticisme une connaissance sans espoir. Deux manières de dire que le monde n'est pas une solution. Cioran

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#674

Message par unptitgab » 17 août 2016, 16:31

Si je suis les dires de Chtoiing, il existe une morale universelle innée et tous les peuples et individus qui ne suivent pas cette morale que lui connait, comment mystère, sont des handicapés de la morale, ainsi il est sur de justifier ses élucubrations, toutes les objections que vous formulez montrant que mes affirmations sont foireuses n'en sont pas il s'agit d'humains anormaux, habituellement quand un type me parle de normalité des comportements humains mon envie de lui faire pipi sur la tête s'active.
"Quand elle devient « pure » de toute expérience sensorielle, la raison déraisonne. Elle prétend prouver l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme. Cette folie s’appelle métaphysique. Le métaphysicien est un savant fou. Il veut tout prouver, il ne montre que son insanité." Jean-Baptiste Botul

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Dash
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#675

Message par Dash » 17 août 2016, 16:32

Psyricien a écrit :A vous des démontrer que la souffrance est objective ! Ce qui voudrait dire que toute chose doit provoquer identiquement souffrance/plaisir chez tout les individus.
Car oui, c’est ça que ça veut dire objectif. Il va être très dure de défendre que la souffrance n’est pas subjective (comme le laisse à penser votre naïve petite question).
Car par exemple ce qui procure du plaisir/souffrance à Psyricien et jean7 n’est pas identique ... preuve que c’est subjectif
Tu pousses quand même un peu. Ce qui fait que chacun n’éprouve pas le même plaisir pour une même chose, ce sont surtout les gouts ainsi que les anticipations de « gains » relatifs à de possibles efforts (souffrances) nécessaires en fonction des intérêts (donc des goûts) qui diffèrent pour chacun. Ça, c’est indubitablement subjectif, pas de doute!

Par conséquent, faut nécessairement exclure ces dernières de « l’équation » parce que toute activité qui peut être plus ou moins appréciée pourra tjrs être reliée à de la « souffrance » de par sa possible non-appréciation selon certains individus. Mais ce qui importe, dans l’échange entre Jean7 et toi, ce n’est pas qu’il existe, sur le spectre, un certain « range » subjectif concernant plaisir/souffrance et où il y a certaines choses qui peuvent être appréciées ou non subjectivement, ni qu’il y ait des souffrances qui soient parfois acceptées en vue d’obtenir du « bien » par la suite, mais surtout de déterminer si, à la base, ce qui se trouve aux deux extrémités du spectre est agréable/désagréable — à l’instant t ou il est subit —, de façon innée et par tous — avant — et nonobstant qu’une anticipation de gains future puisse entrer en compte par la suite (à cause de l’éducation, de la culture, de croyances, etc., qui viennent s’interposer et modeler les goûts et intérêts de chacun).

Sur ce point très précis, je pense comprendre ce que tente de partager jean7.

Qu’il y ait des situations~activités qui peuvent être apprécié ou non par certains, c’est un fait! Mais les efforts consentis et les souffrances acceptées ne sont pas moins souffrants pour autant pour les individus à l’instant t où elles sont vécu et ça, c’est commun à tous! C’est juste qu’ils sont librement acceptés en vue de « jouir » d’autre chose en acceptant de payer le prix de la souffrance. Du coup, je ne connais pas grand-chose qui soit — de base — différent pour tous les humains concernant plaisir/souffrance.

:hausse:

Fournir de grands efforts physiques ou mentaux, c’est « souffrant », à la base, et pour tous. C’est seulement l’acceptation et la tolérance qui différeront selon les objectifs de chacun. Un coup de marteau sur les doigts, ça fait mal à tout le monde! Et ce n’est pas parce qu’on m’offrirait une valise contenant un million de dollars si je me laissais frapper 3 fois sur le même doigt que je ne souffrirais pas pour autant en acceptant cette souffrance en vue d’obtenir le gain qui vient ensuite. Mon référent à la souffrance demeure le même que le tien... ...ou de l'indigène qui se prend un coup de branche d'arbre sur la tête dans le fin fond de sa jungle natale!

Bref, concrètement, bien avant que l’éducation, la culture, les croyances et les anticipations de « gains » ne viennent s’interposer et modeler les goûts, intérêts et objectifs de chacun (après la petite enfance) tout être humain à déjà expérimenté, étant bébé, jeune enfant, des expériences, des situations similaires concernant le plaisir et la douleur, la satisfaction et l’insatisfaction et ce sont ces dernières qui forment un certain socle commun chez tous les êtres humains. Du coup, ça me parait amplement suffisant pour dire qu’il y a, à la base, des référents communs et universels qui sont partagés par tous concernant le plaisir et la souffrance. À moins de pathologie, tous les contre-exemples ne concernent que des situations où un gain est anticipé.
Psyricien a écrit :Exemple culture méso-américaine: sacrifice humain volontaire (donc pour eux le sacrifice de soi c’est "bien", hors ça fait du "mal").
Oui, mais je trouve ton « calcul » simplet et erroné. Tu confonds l’objectif (se sacrifier pour x ou y) qui est, lui, subjectif, à la douleur physique qui est, elle, bien réelle et souffrante pour n’importe qui brulera sur un bucher, par exemple (même si c’est son choix parce qu'il croit gagner un billet pour le valhalla). Or, quand il n’y a pas d’objectif précis permettant de justifier une souffrance, même celui qui accepte de se sacrifier est capable de faire le rapport logique et/ou intuitif que souffrir n’est pas agréable (pléonasme). Du coup, tout être humain sait, intuitivement, que personne ne veut souffrir pour rien! À moins d’avoir un objectif précis et d’anticiper un gain quelconque. Cette constatation, cette « intuition » est bel et bien commune et partagée par tout être humain. Et c’est cette dernière dont cause jean7 àmha. Et non pas des motivations, nécessairement multiples, et subjectives (on est tous d’accord) qui permettent à certains de souffrir en vue d’obtenir x ou y en retour.

Bref, ça ne fait pas de la morale un truc objectif (c'est un autre sujet pour moi), mais je ne suis pas d'accord que la souffrance n'ait aucun encrage objectif ni aucun socle commun entre tous les humains.
Penser savoir est une chose, savoir penser en est une autre !

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