Raphaël a écrit :Franchement Dash ... Est-ce que j’ai l’air de quelqu’un qui semble croire qu’un de nos gènes pourrait être associé à Léonard de Vinci, un à Jules Vernes et un autre à Chopin ou à Mozart ?
À 50%, oui, comme ton évaluation l’implique.
Raphaël a écrit :mais ça ne veut pas dire que ces conditions sont négligeables !
Le fait est que, mis à part pour le sucre (
et des tares, des maladies et certaines caractéristiques évidentes), nous ne
savons aucunement si la génétique, « l’inné » a quoi que ce soit à voir avec le fait d’aimer ou non la musique classique (
ou tout autre style de musique ou forme d’art). L’on ne parle pas ici de caractéristiques héréditaires reconnues et identifiées comme celles concernant la calvitie ou la prédisposition à certaines maladies, mais de
gouts et de préférences Raphaël!
Et, en l’absence de preuve, tu sais quoi?

Et, pourtant, tu évalues à 50% l’incidence de la génétique, de l’inné. Ce n’est pas rien!
Raphaël a écrit :Et ce n’est pas avec de la rhétorique que tu vas réussir à me convaincre du contraire
Ce n’est pas de la « rhétorique » Raphaël, j’expose mon raisonnement qui est basé sur
les probabilités et sur
l’absence de preuves. Car mis à part l’étude concernant le gout de tous les bébés pour le sucre, rien d’autre
de concret ou de factuel ne démontre que nos gouts pour des trucs aussi abstraits et subjectif que l’art (
styles de musique, etc.) puissent provenir de facteur génétique, du coup, la charge de la preuve est
dans ton camp. À l’opposé, nombre de connaissances et d’études scientifiques, en plusieurs domaines, démontrent, depuis des années, l’incidence du conditionnement, du milieu, de l’environnement, bref, de « l’acquis », sur nos comportements, nos gouts et préférences, nos croyances, etc. Par conséquent, il m’apparait — jusqu’à preuve du contraire — bcp plus probable et raisonnable d’évaluer qu'un gout pour un style de musique x ou y est bcp plus tributaire de l’acquis que de l’inné. Toi, tu me donnes l’impression de « boucher un troue » avec la génétique comme d’autres le bouche avec Dieu ou « la mémoire de l'âme ».

Je ne comprends pas pourquoi, à défaut de savoir, tu évalues à 50% surtout que les preuves du conditionnement et de l’environnement concernant nos préférences sont plus qu’évidentes et reconnues par la science.
Raphaël a écrit :De plus mon différent avec Mireille au départ concernait le fait que nos souvenirs d’enfance pouvaient expliquer nos goût musicaux, ce que je ne nie pas. Mais je peux affirmer que dans mon cas ça n’a rien à voir.
Rien à voir, tu dis!
Tu fais la même erreur que unptitgab quand il disait, quelques messages plus hauts, ne jamais avoir eu d’expériences traumatisantes avec des ballons ou certains timbres de voix. Vous croyez vraiment tous les deux qu’il suffit de se rappeler si certains souvenirs d’enfance semblent liés avec un style de musique ou un autre? C’est bcp trop simpliste votre conception! J’ai l’impression que vous ne réalisez pas qu’il ne s’agit pas nécessairement d’expériences « caricaturales », comme par exemple d’avoir été impliqué dans un incendie dans lequel auraient péri tous les membres de nôtre famille pendant qu’une musique x ou y jouait ou bien d’avoir été cajolé par nos parents pendant qu’une autre jouait pour apprécier ou non un style de musique plus tard. C'est pas tjrs aussi « évident » que ça!
Des expériences traumatisantes « typiques » ou marquantes et caricaturales, oui, ça existe, et ça nous marque, naturellement, mais il ne s’agit pas que de ces types d’expériences voyons! Il y a plein d’évèvements, de petites parcelles d’expériences disparates qui sont constamment enregistrée par notre mémoire, de façon inconsciente, et dont résulte, par la suite, des liens et des combinaisons qui définissent nos gouts et préférences. Et nous n’avons pas nécessairement conscience de toutes ces parcelles d’expériences. Il peut s’agir d’une gamme utilisée dans une émission pour enfants que nous avons appréciée par exemple (
sans en faire le lien aujourd'huis!), de bribes de musique entendues avec plus ou moins d’attention et associée à certains contextes. Sans parler de tous les autres types d’influence qui ne semblent pas, à priori, liées, mais qui se recouperont et auront incidence. Quand on parle de « mémoire~souvenirs », ça implique tout ce qui s'est déjà passé dans nos vies, pas juste les souvenirs grossiers et marquants dont il est possible de se remémorer.
Raphaël a écrit :J’aime la musique classique pour ce qu’elle est et non pas pour...
T’es naïf àma! Dire «
pour ce qu’elle est » est juste une façon détourné de dire que tu ne sais pas pourquoi tu aimes ce style (
ses caractéristiques) plus que d’autres styles de musique, mais ce n’est pas pour autant que ce n’est pas la résultante de l’acquis, de la sommes de toutes tes expériences. Quand ton être évalue « ce qu’est » la musique, il l’évalue par rapport à quoi tu penses?
À moins de me prouver (
ou de fournir une source) qu’un facteur génétique est plus déterminant que la somme de toutes tes expériences (
que « l’acquis »), je persiste et signe : l’acquis est fort probablement bcp plus déterminant que l’inné concernant ton gout pour la musique classique (
et le mien pour le metal, entre autres). C’est juste plus raisonnable que l’inverse ou que d’évaluer à 50/50 comme tu le fait.
Autrement dit — concernant les gouts pour tout ce qui touche à l'art —, pour l'un des aspects (
inné) on ne sait pas s'il est déterminant et pour l'autre (
acquis) on le sait, mais tu choisis d'évaluer que les deux aspects auraient chacun 50% d'incidence. C'est pas très rationnel comme évaluation.
