Lupus a écrit : je ne voit pas à quoi servent les granules homéopathiques.
Il existe des traitements/thérapies pour tout les types de problèmes.
Des traitements/thérapies qui ne sont pas exempts de toxicité, de contre indications, d’effets secondaires et qui peuvent déboucher sur une addiction chimique.
La médecine placébétaire (qui comprend donc un praticien, un substrat et un contexte) score très bien sur des affections psychosomatiques, "bobologiques", diront certains. Comme si ces patients n’avaient pas besoin d’écoute et de soins (des patients gênants, en quelque sorte). Ce sont des affections (douleurs, allergies, insomnies, nervosité, angoisses, problèmes de digestion,…) souvent chroniques, pour lesquelles il est nuisible de prolonger un traitement chimique.
De plus, ces traitements/thérapies sont parfois chers et inefficaces au delà de l’effet placebo. Comme l’écrit la revue
Prescire, concernant l’arthrose, par exemple :
Arthrose. Des médicaments autorisés dans le traitement de fond de l’arthrose sont à écarter, car ils n’ont pas d’efficacité démontrée au-delà de l’effet placebo, mais des effets indésirables notables.
Il en résulte, qu’un patient qui reçoit un médicament homéopathique bénéficiera de l’effet placebo pour le traitement de son arthrose elle même (pas seulement pour le gestion de la douleur). Effet modeste ou peut être plus important * et en tous cas sans toxicité et pour un faible coût.
* Un effet placebo qui ne sera pas le même que pour le groupe témoin d’un quelconque test de mise sur le marché d’une molécule anti-arthrose. Puisque, comme je l’ai dit plus haut, on cherche un effet placebo plancher lors de ces tests, alors qu’un placebo prescrit par un praticien dans un contexte optimal donne un effet maximal.
L’intérêt de la recherche est aussi d’avoir montré que l’accueil et l’écoute, donc la dimension psychologique, était plus importante qu’on ne le croyait pour générer un effet placebo puissant. Un placebo s’adresse
rait (les premières études sont encourageantes, ça demande à être confirmé) plutôt à l’inconscient, qui pilote en priorité les processus psychosomatiques. Les homéopathes avaient compris ça depuis longtemps.
Lupus a écrit :En soi, je ne voit pas de problème à ce que l'on prescrive des granules homéopathiques, ce qui me gêne c'est qu'on laisse entendre qu'ils sont de réels médicaments (le fait qu'ils soient en partie remboursés me dérange aussi, mais c'est un autre débat).
Mais une médication homéopathique est un réel médicament s’il est prescrit selon les règles (praticien, accueil, écoute,…). C’est le substrat symbolique, partie prenante dans l’effet. Pourquoi et par quoi voudrais tu le remplacer, puisqu'il joue bien son rôle ?
Pour être en partie remboursés, il faut qu’ils soient prescrit par un médecin. Au moins ces gens sont suivis. Tu devrais lire le fil
homéopathie et remboursement.
Sinon :
La part prise en charge est de 30%. Ces médicaments ne représentent que 0,4% dans les comptes de l’Assurance Maladie… et ils remplacent bien des médicaments plus coûteux.
Dans :
http://mutuelle-sante-info.fr/rembourse ... meopathie/