WTWT a écrit :...
-"FUCK OFF"
...
Je n'ai gardé que la quintessence de votre post ; une sorte de manifeste.
La seule question qui vaille selon moi est : "Pourquoi vivez-vous ?"
La condition d'une vie accomplie est alors simplement de parvenir à mettre en adéquation vos aspirations et votre existence (je dis simplement mais c'est tout sauf simple, évidemment, sinon ce serait trop simple...).
A partir du moment où vous ne nuisez pas à autrui - ou un minimum, ne rêvons pas -, à partir du moment où vous ne forcez pas les autres à suivre votre chemin, quel est le problème ?
- Votre souhait peut être de vouloir accéder à une somme de connaissances purement cartésiennes. Vous pouvez considérer que nous vivons dans un monde carré, net, évident, mathématique. Vous pouvez nier dieu, nier la conscience et penser que vous faites partie d'une immense machinerie atomique dont il suffit de piger la mécanique pour accéder au Graal du savoir scientifique. Si ça te rend heureux, si ton bonheur consiste à déterminer sans faillir le vrai du faux, si tu fais de la recherche de la vérité ton objectif, kiffes ta life, mec, et fonce !
Vous pouvez aussi penser que le vrai ou le faux n'ont pas tant d'importance et qu'y consacrer sa vie est illusoire.
- Alors votre souhait peut être d'élever des moutons ou des mouches exotiques, de faire pousser des tomates ou de la ganja, vous lever avec le soleil et vous coucher avec lui, de chercher dieu dans les étoiles ou le regard de votre chien, de penser que la terre est plate, de vivre dans un monde imaginaire où rien n'est logique, de faire de longues méditations qui vous emmènent hors de votre corps et tout au bout de la galaxie, de consacrer votre temps à glander, de vous contre-branler de ce qu'est un atome ou une masse et de faire de la connerie une philosophie de vie. Si ça te fous la gaule, si ton bonheur consiste juste à sentir le vent dans tes cheveux et le sable sous tes doigts, si tu fais du plaisir des sens ton but, kiffe ta race poto et fonce !
Vous pouvez encore dire mixer tout ça. Dire blanc un jour et noir le lendemain, aller et venir, être curieux, considérer que la vie est trop courte pour refuser de faire de votre univers un univers étriqué où l'on finit par se cogner la tête contre les murs de la certitude.
Considérant que nous finirons à peu près tous six feet under (pas moi, j'ai une dérogation), ou au ciel (j'irai, j'ai un passe-droit), va savoir, tant qu'on emmerde pas le monde avec ses lubies ni ses croyances, tant qu'on ne prétend pas détenir
LA vérité, c'est no limit et il n'y a que le kiffage qui compte. C'est sans règle et comme tu l'as bien dit, camarade :
"FUCK OFF".