Dany a écrit :Et comme ça ? : "durée propre de cuisson d'un œuf à la coque sur terre = durée impropre de cuisson d'un œuf à la coque dans le vaisseau"
C'est la même erreur. Une durée impropre vue du vaisseau (supposé en mouvement pouvant être considéré comme inertiel ou sinon pendant un temps suffisamment court) d'un phénomène qui se passe sur terre est toujours
supérieure à la durée propre de ce phénomène.
Quand on penche une règle de longueur l d'un angle phi, la règle apparaît moins haute.
h = l cos(phi) (en géométrie euclidienne).
L'analogie règle/durée de Richard est bonne, mais il faut pencher la règle, pas l'éloigner.
Entre deux référentiels inertiels (cas du muon) il y a réciprocité de point de vue. C'est toujours dans l'autre référentiel que les horloges tournent au ralenti, que les règles sont plus courtes et que la vitesse relative de la lumière est anisotrope (c+v "vers l'arrière" c-v "vers l'avant").
La durée impropre, vue dans le vaisseau par un observateur V au repos dans le vaisseau, entre deux évènements z1 et z2 se produisant sur terre, c'est la durée propre relative à cet observateur V entre les évènements z'1 et z'2 simultanés avec z1 et z2 au sens de la simultanéité relative au vaisseau.
Dans le cas des jumeaux de Langevin, la symétrie est brisée parce que
l'un des deux jumeaux n'est pas en mouvement inertiel. Le chemin d'espace-temps du jumeau inertiel est un segment de droite joignant l'évènement de départ z1 à l'évènement d'arrivée z2. En géométrie de Minkowski, le chemin de type temps le plus long (de temps vécu le plus long si on préfère le dire comme ça) c'est la ligne droite.