Vous critiquez la méthode d'une étude en n'ayant pas lu celle-ci, et en vous basant sur la méthodologie d'une autre étude ?Kraepelin a écrit :Malheureusement, l'article n'est pas disponible gratuitement en ligne. Les articles antérieurs expliquent cependant certains éléments de la méthodologie de base.spin-up a écrit :Une nouvelle publication est sortie (je ne commente pas pour le moment):
http://www.slate.fr/story/128072/orient ... ts-enfants

Je suppose que vous parlez de l'étude de Patterson dont vous avez donné le lien dans un autre post.
Vous ne pouvez pas exiger qu'une étude étude se passe du consentement des sujets pour répondre aux questions. Notez toutefois que sur les personnes sollicitées, 75% des couples homo et 41% des couples hétéro ont acceptés de répondre. Que voulez-vous dire sur la représentativité ?Kraepelin a écrit : La méthode de recrutement est intéressante. Les sujets sont volontaires et ce n'est pas une population "représentative" au sens stricte, mais c'est ce qui s'en approche le plus dans les circonstances.
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Ca aurait permis de détecter des différences éventuelles 2,8 fois plus petites. Que voulez-vous dire sur les variables de controles ?Kraepelin a écrit :L'importance de l'échantillon? 50 sujets dans les groupes expérimentaux, ce n'est pas énorme, mais ce n'est pas non plus ridiculement petit. Avec les mêmes différences et en augmentant "n" à 200 sujets je me demande ce que ça aurait donné, notamment pour les variables contrôlés?
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Il est impossible d'obtenir un appariement parfait, et ces "micros avantages" ne sont pas significatifs. L'accès à l'adoption étant plus difficile pour les couples homo, il est logique que ce soient les plus blancs, les plus riches et les plus instruits qui y parviennent. Vous passez sous silence une autre différence important, au désavantage des couples homo : Il y a 2 à 3 fois plus d'adoption d'enfants avec des "besoins spéciaux" parmi ceux-ci que parmi les couples hétérosKraepelin a écrit :L'appariement du groupe témoin relève du funambulisme tellement on est sur la ligne. En effet, à part pour l'âge des parents et le status d'emploi, les groupes lesbiennes et gay semblent avantagés sur toute les variables: plus blancs, plus instruit, plus riches. Même si pris individuellement les avantages n'apparaissent pas statistiquement significatifs, le fait que les "micro avantages" tombent tous du même côté soulève des questions. (L'âge de l'enfant à l'arrivé à la maison est cependant au désavantage des parents gay et lesbiennes).
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Je passe sur votre délit d'intention, votre complaisance pour les recherches commanditées par des organismes homophobes, et vos doubles standards à répétition, pour définir ce que voudrait dire "rigueur et neutralité" pour vous.. Pour ce qui est du recueil des données, j'ai compris en survolant l'étude qu'il avait été fait en utilisant des formulaires assez standard. Pour ce qui est de l'interprétation, la méthode est donnée (et donc ouverte à une critique factuelle).Kraepelin a écrit :Nul part il n'est fait mention de mesures d'insu dans l'enregistrement et l'interprétation des données. Considérant que les chercheuses sont les "militantes LGBT" compromises autant qu'il est possible de l'être, les mesures d'insu sont une condition incontournable. Il aurait même été prudent de leur part d'inviter une personne connue pour sa rigueur et sa neutralité sur leur équipe de recherche.
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L'ouverture de l'adoption par les couples homo étant récente, il n'y a pas de sujet qui correspondent. Et plus une étude interroge des sujets agés, plus l'époque à laquelle ceux-ci ont grandis était homophobe, ce qui impacte aussi les résultats.Kraepelin a écrit :La mesure n'est pas faite à l'âge adulte alors que les données antérieures suggèrent que lorsque des différences importantes apparaissent, c'est habituellement à l'âge adulte ...
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