
I.
Qui n'a jamais eu de poster du Che dans sa chambre étant adolescent ? Ton lien le dit: le Che est devenu un symbole de récupération capitaliste, qui achète et qui vend à qui veut. La légende du Che comme martyr de la révolution mondiale est exploitée par le pouvoir cubain depuis sa mort. Depuis 1997, anniversaire de sa mort, on en sait plus sur le côté sombre du personnage que tu mentionnes: les exécutions des accusés de la prison cubaine:Pardalis a écrit : Vous préférez un assassin et un psychopathe?
Oui, Guevara a ordonné l'exécution de nombreuses personnes.Wikipédia a écrit :Le 2 janvier, Che Guevara est nommé par Fidel Castro commandant et « procureur suprême » de la prison de la forteresse de la Cabaña. Pendant les 5 mois à ce poste il décide des arrestations et supervise les jugements qui ne durent souvent qu'une journée et signe les exécutions de 156 à 550 personnes selon les sources. Les accusés sont pour la plupart des officiels du régime de Batista : policiers, hommes politiques ou personnes influentes accusées d'avoir contribué à la répression à laquelle le régime s'était livré notamment en 1958 juste avant sa chut, des membres du « bureau de la répression des activités communistes » qui avait recours à l'enlèvement, la torture et l'assassinat, ou des militaires accusés de crime de guerre, mais aussi des dissidents politiques. Seuls les militaires et policiers sont condamnés à mort, les civils étant conduits devant un autre tribunal.
Selon un procureur qui travaillait avec Guevara pour ces accusations, les procédures étaient illégales car « les faits étaient jugés sans aucune considération pour les principes judiciaires généraux », « les éléments présentés par l'officier investigateur étaient considérés comme des preuves irréfutables », « il y avait des membres de familles de victimes du régime précédent parmi les jurés » et « Che Guevara était aussi président de la cour d'appel ». À l'inverse les médias, mêmes américains, soulignent que chaque accusé a droit à une défense équitable, à un avocat et des témoins, et que les procès sont publics. Malgré tout l'aumônier de la prison affirme que des dizaines d'innocents ont été exécutés. Alors que selon une autre source, au contraire, le père franciscain chargé d'assister les fusillés aurait avoué au Che que ceux-ci confessaient des crimes plus grands encore que ceux pour lesquels ils étaient condamnés. Ces exécutions inquiètent beaucoup les démocrates à Cuba et dans le monde, et entraînent des protestations (surtout aux États-Unis). Cependant Herbert Matthews, du New York Times, rapporte qu'il ne connaît pas d'exemple d'innocent exécuté et fait remarquer que « lorsque les batistains tuaient leurs adversaires - généralement après les avoir torturés - à un rythme effrayant, il n'y avait pas eu de protestations américaines ». Fidel Castro en visite aux États-Unis demande alors une suspension des exécutions. Le Che n'est pas d'accord avec la mesure, prétextant que « le frein des conventions bourgeoises sur les droits de l'homme avait été la raison de la chute du régime d'Arbenz au Guatemala » et que « les condamnations suivaient un jugement qui permettait la défense et portait la signature des responsables, à la différence des assassinats des dictatures latino-américaines qui n'avaient soulevé aucune protestation de la part de la presse ou du gouvernement des États-Unis, alors qu'ils avaient lieu après de terribles tortures, dans l'anonymat, et souvent sans que l'on retrouve les cadavres ». Le degré d'implication de Guevara qui a mis en œuvre le quart de ces exécutions est toujours débattu.
Castro lui voulait s'en servir.Guevara joue un rôle clef dans la crise des missiles de Cuba (octobre 1962) en négociant à Moscou avec Raúl Castro auprès des Russes l'implantation de missiles balistiques nucléaires sur l'île. Che Guevara pense alors que l'installation de missiles soviétiques peut protéger Cuba de toute attaque militaire américaine. Dans une interview au journal britannique le Daily Worker quelques semaines après la fin de la crise, il déclarera tout en fulminant contre le recul soviétique, à moitié en plaisantant, que si les missiles avaient été sous contrôle cubain, il les aurait utilisés.
MoiPhD Smith a écrit :Qui n'a jamais eu de poster du Che dans sa chambre étant adolescent ?
Acheter un poster de Che Guevara serait participer à une récupération capitaliste ?PhD Smith a écrit :Qui n'a jamais eu de poster du Che dans sa chambre étant adolescent ? Ton lien le dit: le Che est devenu un symbole de récupération capitaliste, qui achète et qui vend à qui veut.
C'est en tout cas la partie du lien fourni par Parda. J'ai cru que c'était un lien du journal anglais "The independant" (en lisant un lien internet contenant un nom connu, ça fait apparaître un biais de confirmationInvité a écrit :Acheter un poster de Che Guevara serait participer à une récupération capitaliste ?
Cette récupération capitaliste est bien sympatocheAlvaro Vargas Llosa, qui a sûrement grandi en chantant les chansons marxistes cubaines et a joué de la guitare sous un poster du Che a écrit :Che Guevara, who did so much (or was it so little?) to destroy capitalism, is now a quintessential capitalist brand. His likeness adorns mugs, hoodies, lighters, key chains, wallets, baseball caps, toques, bandannas, tank tops, club shirts, couture bags, denim jeans, herbal tea, and of course those omnipresent T-shirts with the photograph, taken by Alberto Korda, of the socialist heartthrob in his beret during the early years of the revolution, as Che happened to walk into the photographer’s viewfinder—and into the image that, thirty-eight years after his death, is still the logo of revolutionary (or is it capitalist?) chic. Sean O’Hagan claimed in The Observer that there is even a soap powder with the slogan “Che washes whiter.”
Che products are marketed by big corporations and small businesses, such as the Burlington Coat Factory, which put out a television commercial depicting a youth in fatigue pants wearing a Che T-shirt, or Flamingo’s Boutique in Union City, New Jersey, whose owner responded to the fury of local Cuban exiles with this devastating argument: “I sell whatever people want to buy.” Revolutionaries join the merchandising frenzy, too—from “The Che Store,” catering to “all your revolutionary needs” on the Internet, to the Italian writer Gianni Minà, who sold Robert Redford the movie rights to Che’s diary of his juvenile trip around South America in 1952 in exchange for access to the shooting of the film The Motorcycle Diaries so that Minà could produce his own documentary. Not to mention Alberto Granado, who accompanied Che on his youthful trip and advises documentarists, and now complains in Madrid, according to El País, over Rioja wine and duck magret, that the American embargo against Cuba makes it hard for him to collect royalties. To take the irony further: the building where Guevara was born in Rosario, Argentina, a splendid early twentieth-century edifice at the corner of Urquiza and Entre Ríos Streets, was until recently occupied by the private pension fund AFJP Máxima, a child of Argentina’s privatization of social security in the 1990s.
The metamorphosis of Che Guevara into a capitalist brand is not new, but the brand has been enjoying a revival of late—an especially remarkable revival, since it comes years after the political and ideological collapse of all that Guevara represented. This windfall is owed substantially to The Motorcycle Diaries, the film produced by Robert Redford and directed by Walter Salles. (It is one of three major motion pictures on Che either made or in the process of being made in the last two years; the other two have been directed by Josh Evans and Steven Soderbergh.) Beautifully shot against landscapes that have clearly eluded the eroding effects of polluting capitalism, the film shows the young man on a voyage of self-discovery as his budding social conscience encounters social and economic exploitation—laying the ground for a New Wave re-invention of the man whom Sartre once called the most complete human being of our era.
But to be more precise, the current Che revival started in 1997, on the thirtieth anniversary of his death, when five biographies hit the bookstores, and his remains were discovered near an airstrip at Bolivia’s Vallegrande airport, after a retired Bolivian general, in a spectacularly timed revelation, disclosed the exact location. The anniversary refocused attention on Freddy Alborta’s famous photograph of Che’s corpse laid out on a table, foreshortened and dead and romantic, looking like Christ in a Mantegna painting.
It is customary for followers of a cult not to know the real life story of their hero, the historical truth. (Many Rastafarians would renounce Haile Selassie if they had any notion of who he really was.) It is not surprising that Guevara’s contemporary followers, his new post-communist admirers, also delude themselves by clinging to a myth—except the young Argentines who have come up with an expression that rhymes perfectly in Spanish: “Tengo una remera del Che y no sé por qué,” or “I have a Che T-shirt and I don’t know why.”
Castro et Guevara ont travailler à la diminution des inégalités sociales dans leur pays (mortalilté infantile, accès aux soins à l'éducation, etc) et il l'ont fait dans des conditions politiques et militaires extrêmement difficiles. Les résultats restent à mes yeux impressionnant. Que les tortionnaires du régime Batista soient mort fusillés après des procès expéditifs (eux qui ne faisaient même pas de procès à leurs victimes) ne m'arrache pas de larmes.Pardalis a écrit :Étrange qu'un dictateur sanguinaire génère si peu de commentaires.
Mais un promoteur immobilier qui n'a jamais tué personne et qui a peut-être dit certaines choses pas gentilles par le passé, ça c'est un MONSTRE DANGEREUX!!!!!!!
C'est fou tout ce qu'on peut justifier comme horreurs.Kraepelin a écrit :Que les tortionnaires du régime Batista soient mort fusillés après des procès expéditifs (eux qui ne faisaient même pas de procès à leurs victimes) ne m'arrache pas de larmes.
Le 27 mai 1966, 3,5 litres de sang par personne furent médicalement ponctionnés sur 166 civils et militaires cubains par décision de Fidel Castro, et vendus au Vietnam communiste au prix de 100 dollars le litre. Après la prise de sang, les 166 condamnés, en état d’anémie cérébrale, paralysés et inconscients, furent emmenés sur des brancards et exécutés.
Le Projet des Archives de Cuba[...] réussi à documenter avec précision 9 240 des victimes de Castro.[...]
Armando Lago, économiste de Harvard, a étudié le coût de la révolution cubaine et estime que près de 78 000 innocents ont été tués par le dictateur.
Dans The Black Book of Communism*, Armando Lago écrit qu’au moins deux sources différentes ont documenté pour chaque mort, l’assassinat d’environ 97 000 personnes par le régime de Castro. 30 000 exécutées par les pelotons d’exécutions, 2 000 lors d’assassinats extrajudiciaires, 5 000 en prison, battus ou torturés par les gardiens ou refus de soins médicaux, et 60 000 qui ont tenté d’échapper à l’enfer cubain par la mer.
Dans les « vrais chiffres des archives de Cuba » (3), du 1er janvier 1959 au 25 mars 2005, le nombre des victimes non combattantes de Castro se monte à 87 073 morts.
Miguel A. Faria, dans Cuba in Revolution* paru en 2002, écrit à la page 415 :
« Depuis que Fidel Castro a pris le contrôle de l’ile en 1959, les estimations les plus crédibles disent que 30 000 à 40 000 personnes ont été exécutées par des pelotons d’exécution (paredones de fusilamiento) ou dans les geôles cubaines. »
« A ce nombre, encore 30 000 à 40 000 Cubains ont péri en essayant de fuir le régime, principalement dans les eaux du détroit de Floride. »
« Mais on ne compte pas les milliers qui ont perdu la vie des suites indirectes de la politique collectiviste de Fidel Castro, à savoir les indicibles privations, la malnutrition, et plus généralement la désolation générale sur l’ile. »
A ces massacres d’innocents, il faut ajouter les 5 300 personnes qui ont trouvé la mort en combattant le régime dans les montagnes Escambray (principalement des fermiers et leurs enfants) et la baie des Cochons.
Et environ 14 000 Cubains furent exécutés à l’étranger, notamment par les 50 000 soldats qu’il a envoyés en Angola dans les années 1980 pour aider le régime soutenu par l’URSS dans son combat contre Unita.
« Impressionnant », en effet.Kraepelin a écrit :Les résultats restent à mes yeux impressionnant.
Vous avez vu? Mon commentaire nous a permis de connaître l'opinion de Kraepelin sur les horreurs commises par les Communistes cubains. Sans mon commentaire, nous n'aurions pas eut cet aperçu du côté sombre de Kraepelin.Lulu Cypher a écrit :Sans doute parce que tout le monde est d'accord et qu'il n'y a pas (pour le moment) de troll provocateur (pleonasme) pour envenimer une situation assez claire ?!?
Edit : pris de vitesse par le troll .... hé oui mon Pardalou .... comme visiblement ton post n'était pas assez trollesque il t'a fallu l'éditer pour foutre un peu la merde ... (pas de chance je t'ai vu le modifier)
Alors, c'est que tu me lis assez peu. Je ne cache pas être un "taliban de la santé public" et vouloir, comme un dictateur, mettre en prison tous les charlatans qui abusent des personnes malades. Je ne traiterais pas mieux les promoteurs d'ACN.Pardalis a écrit : Sans mon commentaire, nous n'aurions pas eut cet aperçu du côté sombre de Kraepelin.
Salut.Kraepelin a écrit :Salut Pardalis
Je ne connais pas dreuz-info comme source. Est-ce neutre, objectif et fiable?
Mais tu t'attendais à quoi de sa part ? Qu'il te cite l'Osservatore Romano ?Les sites les plus souvent inclus par ces médias sont Égalité et Réconciliation, Novopress, Fdesouche, Polémia, Nouvelles de France, Riposte laïque, Medias-presse.info, Dreuz.info, 24heuresactu, LesObservateurs.ch, Le Salon beige et Boulevard Voltaire. Certains sites de la « fachosphère » dont Fdesouche et Riposte laïque sont hébergés dans des pays étranger afin d’échapper aux poursuites judiciaires pour diffamation ou incitation à la haine raciale
https://fr.wikipedia.org/wiki/Extr%C3%A ... ancophonie
Dans la série "Dallas", saison 6:Pardalis a écrit :Mais un promoteur immobilier qui n'a jamais tué personne et qui a peut-être dit certaines choses pas gentilles par le passé, ça c'est un MONSTRE DANGEREUX!!!!!!
Il est libéré dans l'épisode 2524 - Cocktail dangereux ("Cuba libre")
Avant de partir pour les Caraïbes, J.R. reçoit l'assurance que, s'il est capable de récupérer son argent et celui de Holly, celle-ci le récompensera de ses efforts. Mark et Pam se détendent sur la Côte d'Azur. Sue Ellen apprend de Bobby que J.R. est en rapport pour affaires avec Holly Harwood et qu'il lui a fait perdre de l'argent. Sue Ellen traite alors Holly Harwood de menteuse. Punk interroge Clayton sur ses intentions vis-à-vis d'Ellie. Sur l'invitation de Donna et de Ray, la mère de Mickey Trotter se rend à Southfork et fait la connaissance de Lucy. Grâce à Katherine, Bobby obtient le prototype de la foreuse Toundra de la Compagnie Wentworth pour son gisement canadien, mais Cliff le lui refuse. A son arrivée à La Havane, J.R. est arrêté.
Moi non plus, pas davantage que de petit livre rouge ou vert d'ailleurs ...Lulu Cypher a écrit :MoiPhD Smith a écrit :Qui n'a jamais eu de poster du Che dans sa chambre étant adolescent ?
50 ans de dictature, était-ce une condition sine qua non à l'établissement des bienfaits sus-cités* ? De plus, l'absence de procès équitable est-il justifiable par le fait qu'on juge des gens qu'on soupçonne d'avoir eux même participer à un gouvernement n'ayant pas non plus de procès équitable ?Kraeplin a écrit : Castro et Guevara ont travailler à la diminution des inégalités sociales dans leur pays (mortalilté infantile, accès aux soins à l'éducation, etc) et il l'ont fait dans des conditions politiques et militaires extrêmement difficiles. Les résultats restent à mes yeux impressionnant. Que les tortionnaires du régime Batista soient mort fusillés après des procès expéditifs (eux qui ne faisaient même pas de procès à leurs victimes) ne m'arrache pas de larmes.
En particulier depuis la fin du bloc sovietique, qu'est ce qui pouvait bien encore justifier le maintien d'un tel régime... a part la paranoia de ses dirigeants.BeetleJuice a écrit : 50 ans de dictature, était-ce une condition sine qua non à l'établissement des bienfaits sus-cités* ?
En quoi Trump voudrait augmenter les inégalités?Nicolas78 a écrit :Ce que Kraepelin veut dire, c'est qu'entre un tyran sanguinaire qui idéologiquement veut réduire les inégalités, et un autre qui veut les augmenter (je parle pas de Trump, il à pas encore le pouvoir), ya une différence
|Kraepelin a écrit :Je ne connais pas dreuz-info comme source. Est-ce neutre, objectif et fiable?
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