Kraepelin a écrit :Je peux croire et comprend qu'une gynécologue surchargée (ou qui coure après l'argent) bouscule un peu "accidentellement" certaines de ses patientes. Je ne comprendrais pas que ces dérapages soient systématiques et encore moins qu'ils soient les témoins d'un mépris pour les femmes. D'ailleurs, la majorité des gynécologues (et des simples médecins) sont des femmes. Alors, la misogynie du corps médicale, je n'y crois pas.
J'étais sure que vous n'alliez pas tarder à pointer le bout de votre nez
En France c'est assez souvent pointé du doigt depuis quelques années entre autre par des gynécologue femme en formation choquées par ce qui leur est enseigné (
j'avais un article là-dessus il y a quelques années mais là je ne le retrouve pas
), les gynécologues français homme comme femme sont à la ramasse dans leurs pratiques "datées". Les copines étrangères que j'ai (allemande et anglaises) sont choquées des pratiques gynécologiques en France et attendent des congés dans leur patries d'origine pour consulter.
Je ne parle pas de misogynie du corps médical dans son ensemble mais bien d'un ensemble de pratiques très régulièrement pointées du doigt et non remises en question par une bonne part des praticiens et supportées par les femmes malgré leur malaise.
Maintenant la proportion de femmes dans la médecine généraliste et gynécologique c'est effectivement inversée il y a une dizaine d'année (
si j'en crois ce doc) et peut être que les vieux barbons paternalistes concupiscents et condescendants vont finir par dégager le plancher d'ici peu.
Moi perso je n'ai jamais eu droit à autre chose et je suis plutôt facile à soigner, conciliante et à l'aise avec mon corps donc le mec qui me demande de me mettre totalement à poil pour un examen gynéco je m'en fout par contre l'échographie par voie basse sans être prévenue j'aime moins
J'ai manqué quelque chose ou tes références nous renvoie à des récits anecdotiques, des témoignages de sage-femme en conflit d'intérêt jusqu'au coup et à des sondages "libres" sur internet? Comprend qu'à ce prix l'homéopathie serait efficace et les médiums dotés de "vrais pouvoirs".
Non vous n'avez rien manqué, et j'ai bien spécifié qu'il n'y a pas de chiffres ou d'études à ce sujet
(où alors je ne sais pas les trouver ce qui est encore possible).
Donc dans le cadre de la discussion, par rapport à ce que pointait Cogite Stibon nous sommes bloqués par manque d'information sur la réalité des maltraitances gynécologiques dans le cadre de l'IVG. Anecdotiques ou inquiétantes ? Difficile de trancher.
Je suis bien consciente des limites de ces articles tout comme de celles de ma propre expérience et de l'émergence récente de ces questionnements (
effet de mode, signes des temps où tout le monde est choqué de tout, femmes plus chochottes ? )
De plus en plus de média reprennent ces questions et ce serait intéressant d'avoir des données validées sur ces sujets : ce qui existe sur l'homéopathie ou les médiums que vous citez (
après chacun peu continuer à croire ce qu'il veut mais au moins il y a des scientifiques qui ont pris la peine de vérifier).
Là, je le redis, nous sommes coincés enfin moi en tout cas. C'est aussi pour ça que j'ai mis ces articles discutables, pour provoquer assez de réactions et que si quelqu'un a des données qu'il n'hésite pas à les montrer.
lau'jik a écrit : Malgré les dénonciations personne à ma connaissance ne c'est penché sur la question de façon cadrée.
Toutes les spécialités médicales font l'objet de procès publique à tour de rôle. Je comprends que ces dénonciations soulèvent peu l'intérêt de chercheurs (ou de chercheuses d'ailleurs).
Moi pas, surtout quand les témoignages émanent des deux côtés de la barrière et qu'il y a des différences de pratiques suivant les pays. C'est aussi comme ça que certaines pratiques sont remises en cause non ? Certaines pratiques médicales sont quand même très discutables non ?
De plus ce genre de question fait tout à fait partie des sujets que l'
inserm* pourrait étudier par exemple.
La médecine et la santé publique souffrent assez de l'image du médecin tout puissant qui vous méprise, protégé par ses pairs en toute circonstance ou soupçonné d'abus divers.
Tout le monde a à y gagner si il y a une étude sérieuse : la médecine pour se remettre en cause dans ses pratiques si nécessaire les patients pour savoir qu'ils peuvent être globalement confiants.
Circulez y' a rien à voir n'est pas une bonne réponse à mon sens car ça renforce la méfiance envers la médecine.
* Edit quelques étudesmenées par l'inserm sur la dangerosité ou l'efficacité de telle ou telle pratiques "alternatives" ou amélioration des pratiques alors pourquoi pas sur la gynécologie obstétrique et le rapport aux patients ?