Etienne Beauman a écrit :
Vathar a écrit : Je veux bien admettre que certaines insultes ont clairement un caractère raciste, homophobe ou sexiste, mais d'autres passées dans le langage courant n'ont gardé qu'une vague connotation de leur sens originel.
Et on doit s'en féliciter ? Ne peut on pas regretter cet aspect consternant de notre culture ?
C'est quoi le problème à dénoncer les insultes sexistes ?
C'est quoi le problème de dénoncer les insultes homophobes ?
C'est quoi le problème de dénoncer les insultes racistes ?
C'est quoi le problème de dénoncer les insultes ?
Le problème c'est que ça sert à rien, non ?
Qu'est-ce qu'on s'en tape de se faire insulter, après tout ?
Ne peut-on regretter cet aspect consternant de notre culture qui veut que notre ego se fasse égratigner dès qu'on se fait insulter par le premier con venu (voire même par des gens avec des problèmes psychos) ?
Tu me diras, le con ça peut être moi, de temps en temps..
Non mais admettons que les insultes fassent énormément souffrir les gens. On fait quoi, on légifère ou on fait de la prévention ?
Si on légifère, je te raconte pas la société procédurière, sans compter les éternelles injustices sociales.
Moi je veux bien faire de la prévention, mais sérieux, tu veux faire quoi, éduquer les gens à ne pas s'insulter ?
Ou à s'insulter correctement, pour ne pas froisser la personne qu'ils insultent ?
Allez, disons, pour ne pas froisser un gay qui passerait par là ("sale pédé") ou une prostituée ("fils de pute") ou n'importe qui d'ailleurs ("nique ta race") ?
Pourquoi ne pas faire de la prévention pour dire qu'on s'en bat les couilles des insultes ?
Bon, tu me diras on "forme" des élèves en primaire à la communication non violente du côté de chez moi, je trouve pas ça si mal. C'est toujours ça, même si les gamins rentrent dans leur cité après l'école, ils apprennent tout autre chose de leurs frères et soeurs plus âgés, en somme ils apprennent le langage courant.
Après, "dénoncer" le harcèlement (et surtout imaginer des solutions pour soulager les victimes), ça chuis ok comme tout le monde. Encore faut-il voir quel sens on donne à ce mot ("harcèlement"). Tu sais, moi je me suis déjà senti "harcelé" par un pauvre mec sans ami qui attendait beaucoup de moi humainement. C'était très très souffrant (ouin, ouiin), du coup j'ai fini par lui dire gentiment d'aller se faire foutre.