hop, je reviens un petit coup à la charge !
Etienne Beauman a écrit :
mcmachin a écrit :Ouais bin dans le docu ils parlent de quartier "défavorisé" ou "populaire",
Tu l'as regardé donc ?
Oui il le dise mais j'avais plutôt l'impression qu'au début de cet échange (tu parlais de mémoire de quartier de banlieue) tu imaginais le phénomène conscrit au quartier type barre d'immeubles.
Quand tu as parlé "des filles qui se font insultées à longueur de journée dans la rue", effectivement je pensais à ce genre de quartiers-là.
Mais bon, ton documentaire (que j'ai fini par regarder en entier, il dure 20-25 min) va plutôt dans ce sens.
Il y est question de quartier "défavorisé" (je répète) de Bruxelles, même si le quartier en question semble un peu moins pouilleux qu'une cité de barres d'immeubles dégueues à la Française.
Puis bon, il y est en fait énormément question de multi-culturalisme, si je puis m'exprimer ainsi. La nana qui subit de multiples agressions en se baladant dans la rue ("salope ! petites fe-fesses !" , "chienne !", "vous êtes très jolie mademoiselle"

) les subit toutes, je crois, de la part de mecs d'origine étrangère, et s'interroge explicitement là-dessus ("moi qui croyais au mélange des peuples", nous dit-elle, ou un truc du genre). Un reubeu se fait d'ailleurs interviewer, le mec semble intelligent, et nous parle un peu de facteurs culturels.
Et je répète encore (pas pour "minimiser le problème", juste parce que ça me parait important) que le docu ne nous apprend rien sur la fréquence des insultes ou des quolibets (ces scènes, peu nombreuses, ayant été sélectionnées puis montées).
Bon, à part ça, le docu je l'ai pas trouvé totalement inintéressant, on a droit à quelques témoignages qui me semblent pertinents, perso. Concernant les considérations de l'héroïne principale, mouaif... bon ça permet à sa coloc de s'exprimer, et de nous déballer sûrement quelques vérités sur les techniques de pas mal de nanas pour minimiser leurs chances de se faire emmerder dans la rue
dans certains quartiers, dit-elle (éviter de croiser le regard des mecs, porter un pantalon, etc..).
Mais bon perso, si problème il y a vraiment, je le trouve beaucoup trop complexe pour le laisser aux féministes (du moins les féministes subventionnées, ou ceux et celles qui adhèrent à leur discours)
Etienne a écrit :
mcmachin a écrit :Donc y a bien un rapport entre "incivilités" et "type de quartier" ?
Je pense pas avoir laissé entendre que le phénomène était uniformément réparti,
Non, c'est moi qui t'attire sur ce terrain-là.
Un peu pour insister sur le facteur culturel (et les dangers d'une trop forte médiatisation du "problème", même si ça doit pouvoir se discuter), un peu pour insister sur le fait que le phénomène "hey mademoiselle ! salope !" reste minoritaire, il ne concerne que certains quartiers et qu'une minorité de mecs à l'intérieur de ces quartiers. Enfin, j'ai l'impression.
Entre nous, ça me fait rire assez jaune de voir la gauche pro-immigration focaliser sur ce genre de problèmes insolubles (l'irrespect de bandes de djeun's et de 2-3 machistes en puissance) qui ne sont pas si problématiques que ça si on s'amuse un peu à hiérarchiser les maux de notre société. La loi est censée punir les auteurs de ces petits délits, faut-il mettre le paquet là-dessus au détriment d'autres causes ? Dispose-t-on d'assez de fonctionnaires de justice pour faire appliquer la loi à ce genre de situations, sur la base de simples témoignages ?
Je serais presque d'avis de faire quelques exemple judiciaires, perso, mais pitié, pas d'agitation plus que nécessaire.
Pis bon, juste entre nous, les nanas ont qu'à s'adapter, si c'est tellement une souffrance pour elles. Pantalons bouffants et pas de maquillage de pute. "Ah ouais mais ça aussi, ce serait tellement souffrant, au 21ème siècle, dans notre pays civilisé."
Ouais, un peu de provoc, ça fait pas de mal.
mcmachin a écrit :Que proposes-tu pour régler le problème ?
Ah mon avis c'est pas gagné. D'après mes sources le phénomène est quasi inexistant à Londres, j'ai pas les clé pour comprendre pourquoi.
En tout cas ce sera long, et ça marchera pas sans prise de conscience collective.
Un peu comme le tabac, je commence à me retrouver de plus en plus souvent dans des situations où il y a moins de fumeurs que de non fumeurs, c'était rarissime il y a encore 5 ans.
Le tabac, ça engage la santé de celui qui fume, voire de sa famille (ce serait con de crever d'un cancer et de laisser sa progéniture sans papa).
Concernant le machisme vraiment crasse, faut parier sur le long terme je pense.
Concernant les incivilités dans la rue, je préconise une restauration de l'ordre moral d'il y a 100 balais (l'Enfer, et les coups de matraque dans la gueule).