tchamba a écrit :Un EEG, c'est ça merci.
A vrai dire c'est là qu'on voit que la science ne dit rien de plus que ce qu'elle dit.
Là franchement tu exagères... Commence à apprendre la différence entre irm et eeg, Ensuite apporte-nous l'étude avec protocole de cette expérience, avec les noms des expérimentateurs scientifiques et les conclusions. Si tu ne trouves rien, c'est que ta video ne sert qu'à saouler.
L'EEG (que l'on peut voir dans une autre vidéo toute aussi soulante) de cette fille en transe présente une similitude frappante avec celle d'un schizophrène avec une différence c'est que par rapport à un vrai schizophrène elle peut décider quand elle veut d'entrer en transe et d'en sortir.
Voilà. C'est ce genre de résumé que tu dois écrire quand tu postes une vidéo (quoiqu'il soit très incomplet). Donc ca, je l'ai entendu. Je ne suis pas plus avancée. Où est le lien entre une simili-schizophrénie soi-disant controlable et une résonance avec d'autres esprits?
Autrement dit même si les esprits n'existent pas, le chamanisme offre l'avantage de pouvoir contrôler ses crises de schizophrènie sans utiliser de médicaments.
Ah. Moi je vois une fille qui hurle, point barre.
Je ne peux accéder à l'article mais je devine ce qu'on y trouve
Ah oui, bizarre. On accède à la page du login. Voici le lien google par lequel j'y ai accédé :
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q= ... s47Ba3ZkUw
et au cas où, voici l'article complet :
La neuro-imagerie étudie le cerveau des médiums en transe
Stéphanie Lavaud
Auteurs et déclarations | 29 'novembre 2012
Philadelphie, Etats-Unis et Sao Paulo, Brésil – Que se passe-t-il dans le cerveau pendant des expériences de transe ? C’est ce qu’ont cherché à savoir des chercheurs brésiliens en scrutant par neuro-imagerie le cerveau de médiums retranscrivant par écrit leurs communications avec des personnes décédées. Les résultats de cette toute première évaluation neuro-scientifique de l’état de transe sont étonnants : ils montrent que des aires cérébrales liées à la cognition sont étrangement calmes en dépit d’une activité d’écriture complexe chez les médiums psychographes expérimentés. Ces travaux ont été publiés dans la revue PLOS One [1].
L’état de transe a été comparé à un état de non-transe
« On sait que les expériences spirituelles affectent l’activité cérébrale. En revanche, la réponse du cerveau aux expériences médiumniques, cette pratique qui consiste à communiquer ou à être sous le contrôle d’une personne décédée, a reçu peu d’attention de la part des scientifiques » explique le Dr Andrew Newberg, directeur scientifique (Jeffeson-Myrna Brind Center of Integrative Medicine) et expert reconnu des relations entre spiritualité et cerveau [2]. Avec des collaborateurs brésiliens, il a donc conduit une étude chez 10 médiums, tous droitiers, en bonne santé, et n’utilisant aucun traitement psychiatrique.
L’activité cérébrale de ces 10 médiums, dont 5 étaient expérimentés et les autres, amateurs (37 ans versus 22 ans d’expérience en moyenne), a été enregistrée par un PET-SCAN, via la mesure du flux sanguin après injection d’un traceur radioactif, pendant des séances de psychographies. L’état de transe, pendant lequel le médium écrivain retranscrit par écrit les « paroles » d’une personne décédée a été comparé à des épisodes « contrôles » d’écriture en état de non-transe.
Des aires de la cognition éteintes
Au final, les résultats sont surprenants à double titre. Primo, la neuro-imagerie montre une faible activité des aires dites de la cognition comme la région du lobe pré-frontal, l’hippocampe gauche (système limbique) et le gyrus temporal supérieur droit pendant les épisodes d’écriture automatique chez les médiums expérimentés par rapport aux périodes d’écriture sans transe. Ce qui suggère, selon les auteurs, une absence de « focus » sur l’activité, de conscience de soi et de conscience tout court pendant la psychographie.
Deusio, l’imagerie montre le résultat inverse chez les médiums moins expérimentés, à savoir des zones d’ « allumage » dans les aires de la cognition, suggérant une plus grande attention ou un effort délibéré pour réaliser la séance d’écriture automatique que chez les médiums moins expérimentés.
Autre fait intéressant, l’analyse des échantillons d’écriture révèle des niveaux de complexité bien plus élevés pour les écrits rédigés sous l’emprise de la transe par rapport aux écrits rédigés « hors transe ». De plus, la complexité des textes était d’autant plus importante que les médiums étaient expérimentés, pouvant laisser supposer qu’elle s’accompagnerait d’une activité supérieure des lobes frontaux et temporaux. Ce qui n’a donc pas été le cas.
Le mystère des cerveaux en transe à peine dévoilé
Pour expliquer ces résultats, les chercheurs ont fait des hypothèses. L’une d’entre elles stipule qu’alors que l'activité du lobe frontal diminue, les zones du cerveau liées à l'écriture médiumnique sont, elles, désinhibées. Un processus similaire à ce qui est perçu lors de la consommation d'alcool et de drogues.
En dépit des hypothèses avancées, les auteurs soulignent la nécessité de poursuivre les études sur un nombre de sujets plus important pour mieux comprendre ces résultats et expliquer ce qui apparait à ce jour comme des paradoxes : la moindre activation des aires de la cognition (proche de ce qui a déjà été observés chez des personnes en état d’hypnose, bien que les deux états – transe et hypnose – soient, distincts, précisent les auteurs) pendant une activité d’écriture ou encore le sentiment d’un « état d’esprit détendu » mais à priori incompatible, là encore, selon les chercheurs, avec la complexité des écrits produits par les médiums expérimentés.
REFERENCES
1. Peres JF, Moreira-Almeida A, Caixeta L, Leao F, Newberg A (2012) Neuroimaging during Trance State: A Contribution to the Study of Dissociation. PLoS ONE 7(11): e49360. doi:10.1371/journal.pone.0049360
2. Brazilian Mediums Shed Light on Brain Activity During a Trance State . 14/11/2012.
Il y est dit que par IRM (si, si) les aires cognitives (dont les langagières) sont très calmes ce qui serait en contradiction avec la rédaction de textes en écriture automatique.
Prenons l'exemple de l'imagerie cérébrale qui permet de détecter par électromagnétisme les aires cognitives qui bossent. Ce que le scanner enregistre ce sont les variations de débits sanguins qui arrivent au cerveau. De ces variations de débit on déduit la présence de pensée ou d'activités cérébrales exactement comme si on déduisait qu'il y a des fleurs seulement là où le jardinier arrose. Si on file la métaphore, on se rend compte qu'un jardinier n'est jamais très précis, il peut arroser un peu à côté. Il peut arroser là où il n'y a aucune fleur et il peut oublier d'arroser là où il y a des fleurs qu'il ignore.
Je te recommande les explications de l'
IRM sur wikipedia et non sur jardiland.com

"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..