Question sur la position de l'évolution
Question sur la position de l'évolution
Salut à tous,
Lors de cours de biologie de ma blonde, son professeur présentait certaines images d'insectes impressionants qui fondent complètement dans la nature. Hier, à la télévision, j'ai vu des images du même type : des insectes avec une "carapace" ayant la forme, la couleur et la texture exacte d'une feuille d'arbre, jusqu'aux détails de certains morceaux qui semblaient avoir été rongés. D'autres étaient presque identiques à des petites branches de bois. Or, le professeur de biologie qui possède quand même une maîtrise dans son domaine prétend que les évolutionnistes affirment que la ressemblance entre l'insecte et la feuille est un pur hasard. Est-ce un strawman ou dit-il vrai?
Est-ce que c'est l'insecte qui s'est adapté~muté au fil du temps ou est-ce que cet insecte était tout simplement presque identique à une feuille par hasard et qu'il a compris qu'il était plus en sécurité lorsqu'il se tenait près des feuilles?
Dans un cas, comment un tel processus d'adaptation~mutation peut-il avoir eut lieu et dans l'autre, comment le hasard pourrait être aussi parfait?
Merci à l'avance,
Phil
Lors de cours de biologie de ma blonde, son professeur présentait certaines images d'insectes impressionants qui fondent complètement dans la nature. Hier, à la télévision, j'ai vu des images du même type : des insectes avec une "carapace" ayant la forme, la couleur et la texture exacte d'une feuille d'arbre, jusqu'aux détails de certains morceaux qui semblaient avoir été rongés. D'autres étaient presque identiques à des petites branches de bois. Or, le professeur de biologie qui possède quand même une maîtrise dans son domaine prétend que les évolutionnistes affirment que la ressemblance entre l'insecte et la feuille est un pur hasard. Est-ce un strawman ou dit-il vrai?
Est-ce que c'est l'insecte qui s'est adapté~muté au fil du temps ou est-ce que cet insecte était tout simplement presque identique à une feuille par hasard et qu'il a compris qu'il était plus en sécurité lorsqu'il se tenait près des feuilles?
Dans un cas, comment un tel processus d'adaptation~mutation peut-il avoir eut lieu et dans l'autre, comment le hasard pourrait être aussi parfait?
Merci à l'avance,
Phil
Si l'insecte se dissimule mieux que son voisin qui est plus "voyant", il ne sera pas la cible de ses prédateurs. Il va transmettre ses gènes (responsable de son invisibilité) à ses descendants qui vont mieux survivre aussi.
Il est important de voir qu'il n'y a rien de conscient dans tout ça. L'insecte a gagné un avantage par rapport aux autres ce qui lui permet de survivre. Mais il n'a jamais voulu ressembler à une feuille.
Il est important de voir qu'il n'y a rien de conscient dans tout ça. L'insecte a gagné un avantage par rapport aux autres ce qui lui permet de survivre. Mais il n'a jamais voulu ressembler à une feuille.
Comment peut-on être certain qu'il y a pur hasard? Cela m'étonne de la part d'un professeur de biologie. Si l'apparition des variétés peut relever du hasard (par chance certaines d'entre elles peuvent ressembler de près ou de loin à une feuille) leur avantage sélectif est en revanche sous le déterminisme des mécanismes de vision et de reconnaissance de leurs prédateurs. Si les oiseaux n'avaient pas une aussi bonne vue la ressemblance de ces insectes avec une feuille ne seraient probablement pas aussi poussée. Je ne suis pas sûr que l'on trouve chez les insectes qui sont uniquement victimes des Chauve-souris un tel mimétisme...
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Oui, les phasmes. Le phénomène de ressemblance avec l'environnement porte le nom de mimétisme.Philippe a écrit :D'autres étaient presque identiques à des petites branches de bois
Je pense que ce que le prof voulait dire c'est que rien ne déterminait tel insecte précis à avoir une descendance prenant telle forme mimétique particulière. Il y a une part de hasard à ce niveau, qui dépend des changements environnementaux*, etc. Les changements sont contingentés: un insecte donné ne peut changer n'importe comment car tous les changements ne sont pas viables.
* Une lignée d'insecte n'évoluera pas vers une forme de feuille morte si le milieu contient juste des conifères. Car, comme le dit Pat, les pressions de sélections feront qu'un insecte trop voyant disparaitra facilement avant de pouvoir se reproduire.
Je ne crois pas non plus, d'autant que ce sont des insectes nocturnes ce qui veut dire qu'aucun de leurs prédateurs ne se fie principalement à la vision.Pat a écrit :Je ne suis pas sûr que l'on trouve chez les insectes qui sont uniquement victimes des Chauve-souris un tel mimétisme...
Mais, il y a d'autres adaptations. Il existe des papillons capables de percevoir le son des cris de chauve-souris et qui réagissent en "faisant le mort": certaines fréquences sonores perçues au niveau des ailes entraînent un arrêt plus ou moins complet des mouvements.
Jean-François
Re: Question sur la position de l'évolution
Bonne question Philippe,on ne peut pas en dire autant des reponses.PhilippeL a écrit : Dans un cas, comment un tel processus d'adaptation~mutation peut-il avoir eut lieu et dans l'autre, comment le hasard pourrait être aussi parfait?
Merci à l'avance,
Phil

Et en contre examples on peut prendre le cas des gazelles qui produisent une secretion sous leurs sabots pour attirer les predateurs et de meme certains coniferes secretant un liquide attirant des insectes pour mieux se faire bouffer.Belle preuve de selection adaptative.

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L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence.
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Salut à vous 3,
Amicalement,
Phil
Le prof a le même avis que toi là-dessus. Mais la question réelle, c'est comment un insecte peut ressembler aussi précisément à une feuille d'arbre? Pur hasard ou processus quelquonque déjà connu?Stradlyn a écrit :Si l'insecte se dissimule mieux que son voisin qui est plus "voyant", il ne sera pas la cible de ses prédateurs. Il va transmettre ses gènes (responsable de son invisibilité) à ses descendants qui vont mieux survivre aussi.
Il est important de voir qu'il n'y a rien de conscient dans tout ça. L'insecte a gagné un avantage par rapport aux autres ce qui lui permet de survivre. Mais il n'a jamais voulu ressembler à une feuille.
Ça fait du sens. Mais comment l'insecte a-t-il pu accroître son degré de ressemblance avec la feuille à travers les générations? Est-ce un processus connu? Cette évolution ne se fait sans doutes pas naturellement comme par "magie", non?Pat a écrit : Si les oiseaux n'avaient pas une aussi bonne vue la ressemblance de ces insectes avec une feuille ne seraient probablement pas aussi poussée.
Un peu, oui. Mais pas nécessairement "tel insect précis", il parlait de tous les insectes avec une forme mimétique. Il ne croit pas que le hasard ait pu donné de tels résultats. Au fait, je me suis trompé, ce prof là n'a pas une maîtrise mais bien un doctorat, je trouve ça d'autant plus étrange qu'un homme de science s'en remette à des idées orientées vers une forme de dieu pour décrire certains phénomènes (aussi en parlant de la complexité de l'ADN et d'autres trucs) d'autant plus qu'il se sert de son "autorité" de prof avec un doctorat pour les partager avec les élèves.Jean-François a écrit : Je pense que ce que le prof voulait dire c'est que rien ne déterminait tel insecte précis à avoir une descendance prenant telle forme mimétique particulière.
Amicalement,
Phil
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Tu comprends, j'espère, que ce n'est pas un insecte qui, de lui-même, change de forme? C'est une lignée d'insectes qui se modifie qu cours du temps. Les descendants ne ressemblant pas tout à fait aux ancêtres.PhilippeL a écrit :Mais comment l'insecte a-t-il pu accroître son degré de ressemblance avec la feuille à travers les générations?
Comme Stradlyn l'a écrit: tu auras ainsi, dans les premières générations, des insectes qui ressemblent un peu aux feuilles. Si ça leur confère un avantage vis-à-vis des prédateurs, ils survivront et se reproduiront. Parmi leurs descendants, certains seront encore plus semblables aux feuilles. Etc. Il n'y a rien de magique et le hasard est un peu limité (on parle de contingence): les formes que peuvent prendre les insectes correspondent à certains critères.
Une telle position n'est pas celle qui apparaissait dans ton premier message. S'il pense à une évolution dirigée, il fait comme R. Chauvin* et d'autres**: il affirme quelque chose qui n'est absolument pas prouvé. Il déforme ce qui est connu* en fonction d'a priori. Surtout s'il parle vraiment d'un "dieu", d'un être surnaturel, guidant l'évolution.Philippe a écrit :je trouve ça d'autant plus étrange qu'un homme de science s'en remette à des idées orientées vers une forme de dieu pour décrire certains phénomènes
Mais, ta blonde n'a peut-être pas très bien compris ce qu'il voulait dire? Je sais par expérience que beaucoup d'étudiants comprennent quelque chose qui n'est pas ce que le prof a dit.
Jean-François
* Rémi Chauvin est un professeur universitaire spécialiste des insectes qui défend(ait?) une forme évolution dirigée. Disons que s'il est spécialiste des insectes, il ne comprend pas grand chose à l'évolution (je crois qu'il l'admet, même, dans certains ouvrages).
** Pas au point de dire d'énormes niaiseries comme ti-poil et ses gazelles, j'imagine... j'espère.
Dernière modification par Jean-Francois le 03 févr. 2006, 21:06, modifié 1 fois.
Bonjour à tous,
C'est le hasard parce qu'on ne sait jamais quelles combinaisons de gènes seront passés aux descendants ni si la caractéristique sera réalisée (ex. les yeux bleus de ma fille proviennent d'un gène que je lui ai passé bien que j'ai les yeux verts).
Mais l'important est le temps. Les ancêtres des phasmes modernes n'avaient probablement pas une capacité de mimétisme aussi bonne. Ce début de commencement de camouflage (acquis par hasard) aura été suffisant pour que ce soit un petit avantage.
Certains de leurs descendants qui auront développés aussi cette caractéristique auront aussi eu cet avantage sauf qu'il devait s'en trouver qui étaient un peu meilleurs que d'autres... par hasard.
Joue à ce jeu pendant un petit million d'année et tu auras un animal très différent qu'au début... peut être même deux ou trois animaux.
Voila mon deux cents,
Marc
C'est le hasard parce qu'on ne sait jamais quelles combinaisons de gènes seront passés aux descendants ni si la caractéristique sera réalisée (ex. les yeux bleus de ma fille proviennent d'un gène que je lui ai passé bien que j'ai les yeux verts).
Mais l'important est le temps. Les ancêtres des phasmes modernes n'avaient probablement pas une capacité de mimétisme aussi bonne. Ce début de commencement de camouflage (acquis par hasard) aura été suffisant pour que ce soit un petit avantage.
Certains de leurs descendants qui auront développés aussi cette caractéristique auront aussi eu cet avantage sauf qu'il devait s'en trouver qui étaient un peu meilleurs que d'autres... par hasard.
Joue à ce jeu pendant un petit million d'année et tu auras un animal très différent qu'au début... peut être même deux ou trois animaux.
Voila mon deux cents,
Marc
Je n'avais pas bien compris. Ce professeur est donc de l'avis contraire, mais ce qui ne m'étonne pas c'est la caricature qu'il fait des évolutionnistes qui prétendraient que le hasard pur est à l'origine du mimétisme, ce qui est faux. Cette personne a semble t-il l'art de déformer les théories évolutionnistes pour mieux les combattre comme le font beaucoup de créationnistes.Un peu, oui. Mais pas nécessairement "tel insect précis", il parlait de tous les insectes avec une forme mimétique. Il ne croit pas que le hasard ait pu donné de tels résultats. Au fait, je me suis trompé, ce prof là n'a pas une maîtrise mais bien un doctorat, je trouve ça d'autant plus étrange qu'un homme de science s'en remette à des idées orientées vers une forme de dieu pour décrire certains phénomènes (aussi en parlant de la complexité de l'ADN et d'autres trucs) d'autant plus qu'il se sert de son "autorité" de prof avec un doctorat pour les partager avec les élèves.
À moins qu'il vive durant plusieurs générations...Jean-Francois a écrit :Vous comprenez, j'espère, que ce n'est pas un insecte qui, de lui-même, change de forme?PhilippeL a écrit :Mais comment l'insecte a-t-il pu accroître son degré de ressemblance avec la feuille à travers les générations?

Si je comprend bien, parmis leurs descendants, il y en a qui ressemblent plus à une feuille et d'autres moins, un éventaille complet sans aucune "direction" spéciale. Et comme ceux qui y ressemblent plus survivent d'avantage, ils peuvent se reproduire à nouveau et engendrer d'autres espèces qui y ressembleront encore plus. Est-ce bien ça?Comme Stradlyn l'a écrit: vous aurez ainsi, dans les premières générations, des insectes qui ressemblent un peu aux feuilles. Si ça leur confère un avantage vis-à-vis des prédateurs, ils survivront et se reproduiront. Parmi leurs descendants, certains seront encore plus semblables aux feuilles.
Ouais comme j'ai peu d'informations, je vais essayer de ne pas trop parler au nom de ce prof, je sais qu'une histoire peut se déformer bien rapidement.Mais, ta blonde n'a peut-être pas très bien compris ce qu'il voulait dire? Je sais par expérience que beaucoup d'étudiants comprennent quelque chose qui n'est pas ce que le prof a dit.
Amicalement,
Phil
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Je posai la question parce que "insecte" était au singulier et que j'ai déjà lu de belles énormités sur le sujet. Ti-poil, pour prendre un exemple extrême, en sort de pas mal.PhilippeL a écrit :À moins qu'il vive durant plusieurs générations...![]()
L'évantail n'est jamais "complet" car il n'y a qu'un nombre limité de formes que peuvent prendre les "enfants" d'un insecte donné, mais c'est ça.PhilippeL a écrit :Est-ce bien ça?
Jean-François
Re: Question sur la position de l'évolution
T'a vu Phil... personne n'a retenu cette explication et tous ont ete dans la direction d'une evolution par mutation selective.PhilippeL a écrit :Est-ce que c'est l'insecte qui s'est adapté~muté au fil du temps ou est-ce que cet insecte était tout simplement presque identique à une feuille par hasard et qu'il a compris qu'il était plus en sécurité lorsqu'il se tenait près des feuilles?
Phil
Et pourquoi cette espece pratique t'elle le mimetisme et d'autres qui en auraient besoin ne l'on pas developpe??
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L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence.
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Re: Question sur la position de l'évolution
Parce qu'ils n'exploitent pas les mêmes niches écologiques.Et pourquoi cette espece pratique t'elle le mimetisme et d'autres qui en auraient besoin ne l'on pas developpe??
De plus, la sélection naturelle ne se fait pas en fonction des "besoins" d'une espèce... Il faut aussi tenir compte d'un ensemble de facteurs, modes de reproduction, comportements, prédateurs, climat, environnement...
Sherkan
Il n'y a pas plus grande pauvreté que l'ignorance---Citation de mon arrière grand-père
Re: Question sur la position de l'évolution
Philippe : Dans un cas, comment un tel processus d'adaptation~mutation peut-il avoir eut lieu et dans l'autre, comment le hasard pourrait être aussi parfait?
Salut Philippe,
Évidemment, la réponse qu’on te donne est la sélection naturelle (un coup de baguette magique) et le temps (un 2e coup).
Mettons nous dans le contexte évolutionniste où les mutations aléatoires sont la cause primaire de nouveau matériel génétique conférant un avantage adaptatif :
Disons qu’il y a un unique gène qui contrôle à la fois texture, couleur et forme de la carapace. C’est déjà une concession généreuse.
Imaginons que ce gène X mute et que chaque séquence de nucléotides que produit une mutation est un « stade fonctionnel » et qu’il y a un « chemin » pour se rendre du gène X au X’, ce dernier produisant une carapace ressemblant légèrement à une feuille. Là, et là seulement, la sélection naturelle « reconnaît » l’avantage et répand la mutation dans l’espèce. Avant ceci, seul le hasard est en cause.
Nous sommes encore loin d’une carapace identique à une feuille. Il est ici important de comprendre (et ce malgré les concessions illusoires) qu’il n’y a pas de raison de penser que nous nous sommes approchés du gène Z qui produirait une carapace identique à une feuille ! Et si ce que je viens de dire est faux, rien ne permet de penser qu’il y a un « chemin » dont les stades de mutations sont fonctionnels pour passer de X’ à Z.
Pour un seul gène de 1 000 nucléotides, 4exp1000 séquences sont possibles (10Exp602). Les séquences qui s’avèreraient fonctionnelles dans l’espèce sont comme quelques grains de sable dans l’Univers et sont assez bien distribuées (même en comptant les séquences redondantes). Comment peut-on avancer que ces points dispersés dans l’univers des possibilités sont reliés par des points de ce même ensemble infiniment restreint (puisque dans l’évolution, les stades de mutations doivent produire des individus fonctionnels et au moins aussi bien adaptés que les non mutants).
À mon avis, la sélection naturelle n’est pas une solution au « problème » du hasard dans l’évolution. Il n'est alors pas étonnant que certains scientifiques évolutionnistes cherchent une autre réponse.
Salut Philippe,
Évidemment, la réponse qu’on te donne est la sélection naturelle (un coup de baguette magique) et le temps (un 2e coup).
Mettons nous dans le contexte évolutionniste où les mutations aléatoires sont la cause primaire de nouveau matériel génétique conférant un avantage adaptatif :
Disons qu’il y a un unique gène qui contrôle à la fois texture, couleur et forme de la carapace. C’est déjà une concession généreuse.
Imaginons que ce gène X mute et que chaque séquence de nucléotides que produit une mutation est un « stade fonctionnel » et qu’il y a un « chemin » pour se rendre du gène X au X’, ce dernier produisant une carapace ressemblant légèrement à une feuille. Là, et là seulement, la sélection naturelle « reconnaît » l’avantage et répand la mutation dans l’espèce. Avant ceci, seul le hasard est en cause.
Nous sommes encore loin d’une carapace identique à une feuille. Il est ici important de comprendre (et ce malgré les concessions illusoires) qu’il n’y a pas de raison de penser que nous nous sommes approchés du gène Z qui produirait une carapace identique à une feuille ! Et si ce que je viens de dire est faux, rien ne permet de penser qu’il y a un « chemin » dont les stades de mutations sont fonctionnels pour passer de X’ à Z.
Pour un seul gène de 1 000 nucléotides, 4exp1000 séquences sont possibles (10Exp602). Les séquences qui s’avèreraient fonctionnelles dans l’espèce sont comme quelques grains de sable dans l’Univers et sont assez bien distribuées (même en comptant les séquences redondantes). Comment peut-on avancer que ces points dispersés dans l’univers des possibilités sont reliés par des points de ce même ensemble infiniment restreint (puisque dans l’évolution, les stades de mutations doivent produire des individus fonctionnels et au moins aussi bien adaptés que les non mutants).
À mon avis, la sélection naturelle n’est pas une solution au « problème » du hasard dans l’évolution. Il n'est alors pas étonnant que certains scientifiques évolutionnistes cherchent une autre réponse.
S.J. Gould au sujet du registre fossile :
(…) L’apparition soudaine. Peu importe la zone locale, les espèces n’apparaissent pas graduellement, à la suite de la transformation constante de leurs ancêtres; elles apparaissent plutôt tout d’un coup et « complètement formées »
Natural History 86:14 (1977)
http://www.creationactualite.com/
(…) L’apparition soudaine. Peu importe la zone locale, les espèces n’apparaissent pas graduellement, à la suite de la transformation constante de leurs ancêtres; elles apparaissent plutôt tout d’un coup et « complètement formées »
Natural History 86:14 (1977)
http://www.creationactualite.com/
Rien ne permet de le penser?
Salut Julien,
Tu dis :
Rien ne permet de le penser?rien ne permet de penser qu’il y a un « chemin » dont les stades de mutations sont fonctionnels pour passer de X’ à Z.
Au contraire, puisque ce chemin a nécessairement été traversé.
Ton argument me fait penser à celui sur l'impossibilité du vol du bourdon. Il est fautif, cet argument, puisque le bourdon vole.
Moi, je n'ai aucun doute sur le fait que tous les individus intermédiaires entre un de mes ancêtres poissons et moi ont été viables. C'est le contraire qui est impensable.

Les meilleures sorties de route sont celles qui font le moins de tonneaux.
Les antibiotiques ont été découverts il y a à peine 100 ans et pourtant on observe déjà des bactéries qui ont développé une résistance. Elles le sont devenues spontanément par pression sélective et successions de mutations jusqu'à ce que certaines résistent à l'action bactéricide. En 100 ans donc, des bactéries mutantes ont corrigé une sensibilité qui leur conférait un désavantage. On peut imaginer qu'avec un temps énormément plus long (centaines de milliers d'années), ce genre de mutations peut amener la descendance d'insectes à ressembler à une feuille.
Si ce n'est pas un bel exemple d'évolution par mutation, qu'est-ce que c'est?
Si ce n'est pas un bel exemple d'évolution par mutation, qu'est-ce que c'est?
Re: Rien ne permet de le penser?
Julien : rien ne permet de penser qu’il y a un « chemin » dont les stades de mutations sont fonctionnels pour passer de X’ à Z.
Denis : Rien ne permet de le penser?
Au contraire, puisque ce chemin a nécessairement été traversé.
Juelin : Bon argument : l'évolution est vraie, parce que l'évolution est vraie. C'est ce que j'appelle : "scorer dans son propre but."
Denis : Rien ne permet de le penser?
Au contraire, puisque ce chemin a nécessairement été traversé.
Juelin : Bon argument : l'évolution est vraie, parce que l'évolution est vraie. C'est ce que j'appelle : "scorer dans son propre but."
S.J. Gould au sujet du registre fossile :
(…) L’apparition soudaine. Peu importe la zone locale, les espèces n’apparaissent pas graduellement, à la suite de la transformation constante de leurs ancêtres; elles apparaissent plutôt tout d’un coup et « complètement formées »
Natural History 86:14 (1977)
http://www.creationactualite.com/
(…) L’apparition soudaine. Peu importe la zone locale, les espèces n’apparaissent pas graduellement, à la suite de la transformation constante de leurs ancêtres; elles apparaissent plutôt tout d’un coup et « complètement formées »
Natural History 86:14 (1977)
http://www.creationactualite.com/
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Pour Julien, créationniste très convaincu? C'est un mensonge d'évolutionniste car les mutations existaient déjà*.Stradlyn a écrit :Si ce n'est pas un bel exemple d'évolution par mutation, qu'est-ce que c'est?
Parce qu'on est supposé croire que la probabilité de l'existence de Dieu est très forte?Julien a écrit :Comment peut-on avancer que ces points dispersés dans l’univers des possibilités sont reliés par des points de ce même ensemble infiniment restreint

Jean-François
* ça repousse le problème mais, bon, un créationniste n'a pas de théorie concrète à proposer... il ne cherche qu'à critiquer l'évolution pour laisser croire que son modèle est vrai par défaut.
Stradlyn : Les antibiotiques ont été découverts il y a à peine 100 ans et pourtant on observe déjà des bactéries qui ont développé une résistance.
Si ce n'est pas un bel exemple d'évolution par mutation, qu'est-ce que c'est?
Un petit texte de ma plume pour l'occasion :
La résistance aux antibiotiques constitue-t-elle une preuve d’évolution ?
Le phénomène de la résistance des bactéries aux antibiotiques est fréquemment utilisé par les évolutionnistes pour soutenir leur théorie. Ce qui est plutôt étonnant est que ces derniers ne semblent pas comprendre les différentes causes sous-jacentes au phénomène. La preuve : il ne s’agit aucunement d’évolution mais simplement et strictement de sélection naturelle. Or, la sélection naturelle réduit la diversité génétique chez une espèce, exactement le contraire de l’effet supposé du mécanisme hypothétique de l’évolution.
L’évolution est un phénomène où l’effet final est la formation de nouveaux gènes chez une espèce. Si la bactérie possède 1 000 gènes au départ, après « évolution » elle devrait contenir 1 000 + 1 gènes. Ce nouveau gène coderait alors une nouvelle fonction biologique s’intégrant au génome de la bactérie. Si l’on évalue ce phénomène à la lumière de la théorie des probabilités et la génétique, on se rend rapidement compte que ce mécanisme n’est que pure folie. En fait, la probabilité d’obtenir un nouveau gène codant pour une nouvelle fonction biologique (grandeur moyenne chez une bactérie : 1000 bases) est de l’ordre de 10Exp-480 ceci en prenant une période hypothétique de 15 milliards d’années avec tous les atomes de l’univers disponibles pour une mutation à toutes les millisecondes (selon certains auteurs, 10Exp-50 représente une probabilité de 0). On ne peut pas être étonné lorsque l’on constate que les évolutionnistes n’ont toujours pas trouvé d’exemple réel d’évolution. Ces derniers se limitent plutôt à des exemples de sélection naturelle.
La résistance aux antibiotiques
Il y a plusieurs scénarios qui peuvent mener une espèce de bactérie à résister soudainement à un antibiotique. Généralement, les molécules antibiotiques pénètrent la bactérie et neutralisent une protéine importante de la bactérie. Ceci altère une voie biochimique vitale et la bactérie meurt ou ne peut se reproduire.
Les antibiotiques sont souvent extraits de sources naturelles tels les champignons. Or, les bactéries du sol qui vivent dans le même milieu que ces champignons (ou qui sont elles mêmes la source de l’antibiotique) produisent déjà des enzymes qui neutralisent l’antibiotique. Dans le cas contraire, ces bactéries ne pourraient pas vivrent en étroite relation avec ces champignons (ou s’intoxiqueraient dans le 2e cas). Deuxième point intéressant : les bactéries possèdent une caractéristique unique qui consiste à s’échanger de l’information génétique entre bactéries. Les bactéries sont dotées d’un plasmide (une unité indépendante du chromosome bactérien) qui contient plusieurs gènes (souvent des gènes de résistance). Lorsque deux bactéries viennent en contact (même d’espèces différentes), une copie du plasmide est échangée. Ces deux faits expliquent la majorité des cas de résistances, c’est-à-dire les cas où la bactérie produit une enzyme qui neutralise l’antibiotique (une enzyme qu’elle ne produisait pas avant l’arrivé de l’antibiotique dans son environnement). Ici, il est parfaitement clair qu’il ne s’agit pas d’évolution puisque aucun nouveau gène n’est formé. Le gène qui induit la résistance provient d’une autre espèce qui, à notre connaissance, a toujours été résistante.
« Car nombre de gènes de résistance présentent une curieuse particularité : dits « gènes sauteurs », ils ont l’art de passer du chromosome au plasmide (et vice versa) par simple « couper-coller ». Nombre de gènes de résistance proviendraient ainsi de souches naturellement résistantes. Certains auraient même été « empruntés » aux bactéries du sol, dont on extrait les antibiotiques et qui possèdent donc pourtant l’antidote au « poison » qu’elles sécrètent »
Science et Vie « Comment les bactéries résistent-elles aux antibiotiques? » (juillet 2003) p. 124-126.
Un handicap qui produit une résistance !?
Certains cas de résistances émergent lorsque la bactérie subit des mutations génétiques. Un cas particulier est celui où une mutation provoque un disfonctionnement des canaux de la membrane bactérienne. Ainsi, les molécules antibiotiques ne peuvent plus pénétrer la bactérie pour atteindre les protéines cibles. Dans d'autres cas, c'est la structure de la protéine cible qui change, ainsi la molécule antibiotique ne se fixe plus à sa cible.
Il est important de réaliser que la bactérie ne développe pas un mécanisme de résistance. Elle développe un disfonctionnement qui est à son avantage dans les circonstances. Elle n'a aucune fonction additionnelle ou organite additionnel tel que l'évolution le prédit. Pour qu'une bactérie « évolue » et devienne éventuellement une algue, un poisson, une grenouille, … cela demande des quantités énormes en informations génétiques additionnelles. La biologie nous indique que les êtres vivants se défendent rigoureusement contre des variations ou augmentations aléatoires d'informations génétiques et que les rares cas de mutations « bénéfiques » observés ne sont pas des additions d'informations mais un changement dans une fonction déjà existante qui s'avère, dans les circonstances, bénéfique. Cela ne signifie pas qu'à plus long terme le changement est réellement bénéfique (comme par exemple, la perte de perméabilité de la membrane bactérienne).
Si ce n'est pas un bel exemple d'évolution par mutation, qu'est-ce que c'est?
Un petit texte de ma plume pour l'occasion :
La résistance aux antibiotiques constitue-t-elle une preuve d’évolution ?
Le phénomène de la résistance des bactéries aux antibiotiques est fréquemment utilisé par les évolutionnistes pour soutenir leur théorie. Ce qui est plutôt étonnant est que ces derniers ne semblent pas comprendre les différentes causes sous-jacentes au phénomène. La preuve : il ne s’agit aucunement d’évolution mais simplement et strictement de sélection naturelle. Or, la sélection naturelle réduit la diversité génétique chez une espèce, exactement le contraire de l’effet supposé du mécanisme hypothétique de l’évolution.
L’évolution est un phénomène où l’effet final est la formation de nouveaux gènes chez une espèce. Si la bactérie possède 1 000 gènes au départ, après « évolution » elle devrait contenir 1 000 + 1 gènes. Ce nouveau gène coderait alors une nouvelle fonction biologique s’intégrant au génome de la bactérie. Si l’on évalue ce phénomène à la lumière de la théorie des probabilités et la génétique, on se rend rapidement compte que ce mécanisme n’est que pure folie. En fait, la probabilité d’obtenir un nouveau gène codant pour une nouvelle fonction biologique (grandeur moyenne chez une bactérie : 1000 bases) est de l’ordre de 10Exp-480 ceci en prenant une période hypothétique de 15 milliards d’années avec tous les atomes de l’univers disponibles pour une mutation à toutes les millisecondes (selon certains auteurs, 10Exp-50 représente une probabilité de 0). On ne peut pas être étonné lorsque l’on constate que les évolutionnistes n’ont toujours pas trouvé d’exemple réel d’évolution. Ces derniers se limitent plutôt à des exemples de sélection naturelle.
La résistance aux antibiotiques
Il y a plusieurs scénarios qui peuvent mener une espèce de bactérie à résister soudainement à un antibiotique. Généralement, les molécules antibiotiques pénètrent la bactérie et neutralisent une protéine importante de la bactérie. Ceci altère une voie biochimique vitale et la bactérie meurt ou ne peut se reproduire.
Les antibiotiques sont souvent extraits de sources naturelles tels les champignons. Or, les bactéries du sol qui vivent dans le même milieu que ces champignons (ou qui sont elles mêmes la source de l’antibiotique) produisent déjà des enzymes qui neutralisent l’antibiotique. Dans le cas contraire, ces bactéries ne pourraient pas vivrent en étroite relation avec ces champignons (ou s’intoxiqueraient dans le 2e cas). Deuxième point intéressant : les bactéries possèdent une caractéristique unique qui consiste à s’échanger de l’information génétique entre bactéries. Les bactéries sont dotées d’un plasmide (une unité indépendante du chromosome bactérien) qui contient plusieurs gènes (souvent des gènes de résistance). Lorsque deux bactéries viennent en contact (même d’espèces différentes), une copie du plasmide est échangée. Ces deux faits expliquent la majorité des cas de résistances, c’est-à-dire les cas où la bactérie produit une enzyme qui neutralise l’antibiotique (une enzyme qu’elle ne produisait pas avant l’arrivé de l’antibiotique dans son environnement). Ici, il est parfaitement clair qu’il ne s’agit pas d’évolution puisque aucun nouveau gène n’est formé. Le gène qui induit la résistance provient d’une autre espèce qui, à notre connaissance, a toujours été résistante.
« Car nombre de gènes de résistance présentent une curieuse particularité : dits « gènes sauteurs », ils ont l’art de passer du chromosome au plasmide (et vice versa) par simple « couper-coller ». Nombre de gènes de résistance proviendraient ainsi de souches naturellement résistantes. Certains auraient même été « empruntés » aux bactéries du sol, dont on extrait les antibiotiques et qui possèdent donc pourtant l’antidote au « poison » qu’elles sécrètent »
Science et Vie « Comment les bactéries résistent-elles aux antibiotiques? » (juillet 2003) p. 124-126.
Un handicap qui produit une résistance !?
Certains cas de résistances émergent lorsque la bactérie subit des mutations génétiques. Un cas particulier est celui où une mutation provoque un disfonctionnement des canaux de la membrane bactérienne. Ainsi, les molécules antibiotiques ne peuvent plus pénétrer la bactérie pour atteindre les protéines cibles. Dans d'autres cas, c'est la structure de la protéine cible qui change, ainsi la molécule antibiotique ne se fixe plus à sa cible.
Il est important de réaliser que la bactérie ne développe pas un mécanisme de résistance. Elle développe un disfonctionnement qui est à son avantage dans les circonstances. Elle n'a aucune fonction additionnelle ou organite additionnel tel que l'évolution le prédit. Pour qu'une bactérie « évolue » et devienne éventuellement une algue, un poisson, une grenouille, … cela demande des quantités énormes en informations génétiques additionnelles. La biologie nous indique que les êtres vivants se défendent rigoureusement contre des variations ou augmentations aléatoires d'informations génétiques et que les rares cas de mutations « bénéfiques » observés ne sont pas des additions d'informations mais un changement dans une fonction déjà existante qui s'avère, dans les circonstances, bénéfique. Cela ne signifie pas qu'à plus long terme le changement est réellement bénéfique (comme par exemple, la perte de perméabilité de la membrane bactérienne).
S.J. Gould au sujet du registre fossile :
(…) L’apparition soudaine. Peu importe la zone locale, les espèces n’apparaissent pas graduellement, à la suite de la transformation constante de leurs ancêtres; elles apparaissent plutôt tout d’un coup et « complètement formées »
Natural History 86:14 (1977)
http://www.creationactualite.com/
(…) L’apparition soudaine. Peu importe la zone locale, les espèces n’apparaissent pas graduellement, à la suite de la transformation constante de leurs ancêtres; elles apparaissent plutôt tout d’un coup et « complètement formées »
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Re: Rien ne permet de le penser?
Ben, expliquez-nous donc comment votre Dieu s'y est pris pour créer toutes les espèces à partir de rien: c'est-à-dire qu'Il a fait franchir toutes les étapes du chemin d'un coup. Non seulement la technique qu'Il a utilisée mais, surtout, comment vous en êtes venu à la connaître (par des moyens rationnels et empiriquement vérifiables, évidemment, car vous prétendez avoir une démarche scientifique).Julien a écrit :C'est ce que j'appelle : "scorer dans son propre but."
Bah. Je sais bien que vous ne pouvez répondre: Ce serait exprimer trop clairement que vous suivez un dogme religieux parfaitement antiscientifique.
Vous niez toujours, contre toute évidence*, que le créationnisme est à base de coups de baguette magique? Etonnant. (ce qui est pourtant très clair sur le
Jean-François
* Pour ne prendre que ce petit "documentaire", que l'on trouve référencé sur votre site, et qui prétend bien montrer "la création du monde".
Les preuves multiples viennent d'ailleurs
Salut Julien,
Tu dis :
Ce n'est pas ce que j'ai dit.Bon argument : l'évolution est vraie, parce que l'évolution est vraie.
Si l'évolution est vraie, ce n'est pas parce qu'elle est vraie. Un machin n'est pas la cause de lui-même (sauf, possiblement, Dieu).
Ce que j'ai dit, c'est que ton argument (prétendant montrer que l'évolution est fausse) était fautif puisque l'évolution est vraie. Le concert mutuellement auto-corroborant des sciences le crie.
Exactement comme pour la preuve de l'impossibilité du vol du bourdon. Ce n'est pas parce que le bourdon vole qu'il vole. Mais le fait que le bourdon vole montre que la pseudo-preuve qu'il ne peut pas voler est incorrecte.

Les meilleures sorties de route sont celles qui font le moins de tonneaux.
Qui a dit que l'évolution devrait nécessairement se dérouler de cette manière? Un nouveau gène ne part pas de zéro. Les "nouveaux gènes" proviennent souvent de la duplication d'un premier gène dont les deux copies peuvent ensuite muter pour donner deux gènes avec des fonctions plus ou moins différentes. Cet étrange calcul de probabilité n'a rien à faire ici.L’évolution est un phénomène où l’effet final est la formation de nouveaux gènes chez une espèce. Si la bactérie possède 1 000 gènes au départ, après « évolution » elle devrait contenir 1 000 + 1 gènes. Ce nouveau gène coderait alors une nouvelle fonction biologique s’intégrant au génome de la bactérie. Si l’on évalue ce phénomène à la lumière de la théorie des probabilités et la génétique, on se rend rapidement compte que ce mécanisme n’est que pure folie. En fait, la probabilité d’obtenir un nouveau gène codant pour une nouvelle fonction biologique (grandeur moyenne chez une bactérie : 1000 bases) est de l’ordre de 10Exp-480 ceci en prenant une période hypothétique de 15 milliards d’années avec tous les atomes de l’univers disponibles pour une mutation à toutes les millisecondes (selon certains auteurs, 10Exp-50 représente une probabilité de 0). On ne peut pas être étonné lorsque l’on constate que les évolutionnistes n’ont toujours pas trouvé d’exemple réel d’évolution. Ces derniers se limitent plutôt à des exemples de sélection naturelle.
On ne peut pas prétendre que les mécanismes immunitaires observés chez les bactéries et les insectes constituent des preuves justifiant la théorie de l'évolution. La théorie de l'évolution se fonde sur l'affirmation que les êtres vivants se développent grâce à des mutations. Or Spetner explique que ni l'immunité aux antibiotiques, ni aucun autre phénomène biologique n'indiquent l'existence de telles mutations:
Voyons ce qu'un le scientifique biophysicien Spetner nous dit sur ce:;
<<Les mutations requises pour une macroévolution n'ont jamais pu être observées. Aucune des mutations pouvant servir de prototype aux mutations requises par la théorie néodarwiniste, qui ont été observées au niveau moléculaire, n'a apporté d'information. La question que je pose à présent est celle-ci: est-ce que les mutations qui ont été observées sont du type requis pour la validation de cette théorie? La réponse est non.>>
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L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence.
L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence.
Salut la gang. Ne cherchez pas d'où vient cette bonne parole. Je suis prêt à parier un 2 que c'est du copier-coller d'un des sites clones d'Harun Yahya...ti-poil a écrit : On ne peut pas prétendre que les mécanismes immunitaires observés chez les bactéries et les insectes constituent des preuves justifiant la théorie de l'évolution. La théorie de l'évolution se fonde sur l'affirmation que les êtres vivants se développent grâce à des mutations. Or Spetner explique que ni l'immunité aux antibiotiques, ni aucun autre phénomène biologique n'indiquent l'existence de telles mutations:
Voyons ce qu'un le scientifique biophysicien Spetner nous dit sur ce:;
<<Les mutations requises pour une macroévolution n'ont jamais pu être observées. Aucune des mutations pouvant servir de prototype aux mutations requises par la théorie néodarwiniste, qui ont été observées au niveau moléculaire, n'a apporté d'information. La question que je pose à présent est celle-ci: est-ce que les mutations qui ont été observées sont du type requis pour la validation de cette théorie? La réponse est non.>>
Christian
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