Non ce n'est pas préférable. Si le distinguo est subtil on peut imaginer que le sens puisse se déduire du contexte (pour peu que le rédacteur ait une bonne connaissance de sa propre langue) sinon la création de nouveaux mots décrivant de nouveaux concepts ou des concepts au sens mal circonscrit se fait quotidiennement[1]. L'imagination n'est pas forcément la première qualité d'un linguiste. Pour ce qui est de monsieur tout le monde, c'est à dire toi ou moi, l'idéal est de se contenter du sens des mots de notre vocabulaire[2] ... une fois cette étape humblement maitrisée on pourra se poser la question de la création (ou de la précision) de nouveaux mots ou de mots existant .... mais ne penses-tu pas que modestement nous devrions nous consacrer en premier à l'étude de ce qui existe (au moins pour faire sur que ce dont nous avons besoin n'a pas déjà été défini) ?25 décembre a écrit :Les mots existent pour exprimer notre pensée et au lieu d'inventer chaque fois des mots nouveaux il est préférable de préciser notre pensée en redéfinissant partiellement le sens de certains mots déjà connus et utilisés. C'est de l'innovation parfois difficile à accepter par ceux qui n'ont pas assez d'imagination pour voir plus que les définitions restrictives des dictionnaires.
Oui mais pas inconnaissable ... peut-être inatteignable (plus parce qu'infiniment grand qu'obfusqué ou caché) ... mais pas plus que la réalité. Je préfère la remarque d'unptitgabRichard a écrit :pour te rejoindre, le réel serait inconnaissable et la réalité serait ce que l'on perçoit malgré tout de ce réel. Nan?
Oui c'est en tout cas une explication tout à fait plausible de cette confusion.Kraepelin a écrit :Je crois comprendre ce que vous voulez dire, mais vous faite quand même un erreur [...]
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[1] sans créativité linguistique nous n'aurions pas "cellulaire" (qui à l'époque de sa création en France était appelé "portable" .... comme tout ce qui était portable ... ce qui créait de la confusion). Nous n'aurions pas, non plus, les mots "courriel" et "pourriel" qui définissent très bien ce qu'ils représentent et nous utiliserions sans doute des anglicismes "approchant" dans un sens éventuellement inapproprié.
[2] En français environ 90.000 mots (dans les dictionnaires les plus complets) dont nous ne connaissons qu'une faible part. Et pour cette part que nous supposons maitriser, il serait plus profitable d'en approfondir les différents sens.