Je vais tenter d'être rigoureuse.thewild a écrit : Vous disiez que l'expérience était objective car les faits rapportés s'étaient bel et bien déroulés dans l'entourage du sujet. Et je suis d'accord avec cela, c'est objectif, tout le monde peut le vérifier (avec les précautions d'usage).
Mais l'ensemble de leurs témoignages n'est pas objectif.
Si ils disent par exemple que leur état de conscient était plus clair, le fait qu'ils étaient dans un état de conscience plus clair n'est pas un fait objectif car il ne peut être partagé par tous. Leurs déclarations unanimes de cet état et un fait objectif qui peut être étudié (i.e., on peut se poser la question "pourquoi disent-ils tous cela ?"), on peut émettre et tester des hypothèse à partir de ces faits.
L'expérience est subjective, dans ce sens qu'elle est propre à un sujet (et non dans le sens qu'elle dépend des opinions du sujet).
Les EMI présentent des invariants, des caractéristiques qui se retrouvent très souvent. Ce sont ces invariants qui peuvent être qualifiés d'objectifs.
En ce qui concerne l'état de conscience plus clair: C'est une terminologie assez vague.
Ce qui n'est pas vague, c'est ce que peuvent percevoir les témoins dans cet état de conscience, autrement dit certaines caractéristiques de leurs perceptions lors de cet état de conscience très particulier.
Ils peuvent percevoir des choses impossibles à percevoir dans un état de conscience ordinaire, comme par exemple des "scènes" qui se déroulent à distance de l'endroit où se situe leur corps physique.
Autre exemple, ils peuvent percevoir l'état d'esprit, les sentiments, les pensées des gens, leur intériorité d'une façon totalement précise et vérifiable par la suite.
S'ils sont sourds ou aveugles, ils peuvent "entendre" et "voir" lors de leur EMI.
Ils peuvent percevoir "par transparence", à l'intérieur d'objets opaques.
J'ai bien compris votre message. Je maintiens mes dires.thewild a écrit : Vous n'avez pas compris mon message.
Si un psychiatre prescrit un traitement un traitement à un patient, vous affirmez sans raison que c'est sur la simple base que ce patient a déclaré avoir fait une OBE/EMI. Je vous demande ce qui vous permet d'affirmer que ce traitement donné l'est sur base de cette seule déclaration.
Je pense que c'est faux et qu'aucun psychiatre ne ferait ça, et que si un patient ayant eu ce genre d'expérience est en effet médicalisé c'est pour de vraies raisons médicales (PAS simplement parce qu'il déclare avoir fait une OBE/EMI). A savoir que le psychiatre a fait un vrai diagnostic et qe ce diagnostic demande ce traitement (il y a donc des symptômes qui ne sont pas une simple déclaration d'OBE/EMI).
Je ne crois rien de ce que vous prétendez. Je suis bien au fait de la recherche scientifique sur les EMI et pour cause c'est bien grâce à elle que je n'ai plus peur de parler aujourd'hui.thewild a écrit :Elles sont pour l'instant étudiées par des chercheurs, contrairement à ce que vous semblez croire.Les EMI devraient être étudiées à l'université de médecine. Je ne doute pas un instant que ce sera un jour le cas.
Lorsqu'il y aura un consensus scientifique à ce sujet, elles seront enseignées à l'université. Tout va bien donc, non ?
Non tout ne va pas bien comme vous le dites, pour des personnes qui se sentent obligées de se taire pendant des dizaines d'années, de crainte de passer pour fou.
Mais les choses avancent dans le bon sens. Merci de votre sollicitude.