Nicolas78 a écrit :Ps edit : pour le sujet de la perte de mémoire après prise d'alcool. J'y croit pas tant qu'on est pas proche du coma en tout cas. Au quel cas je pense ça possible (jamais fait de coma éthylique).
En revanche, et sans avoir rien à ne me reprocher durant une soirée, il m'arrive d'avoir plus de difficulté à me souvenir d'une soirée arrosé qu'une autre après plusieurs jours.
J'imagine qu'il existe des étude sur la façon d'on le cerveau stock les données [edit : souvenirs

Je navigue entre ce forum et le forum d'un soft, dsl) quand il est sous influence de l'alcool non ?
J'ai écouté la vidéo d'une oreille distraite mais il ne me semble pas qu'il s'étende sur les souvenirs et la mémoire.
Le condensé serait plutôt : L'alcool influe sur nos capacités motrices et d'autres facteurs physiques, mais la perte d'inhibitions et l'attirance pour des comportements à risque est surtout due a un effet placebo.
Ou place t'on la mémoire dans ce résumé?
En outre. Un effet placebo ne pourrait-il pas provoquer une amnésie "honnête"? Le cerveau humain est largement capable d'un tel tour de passe passe.
Dans ma jeunesse, j'ai fait l'expérience du réveil en cellule de dégrisement. d’après les flics qui m'ont ramassé, j'étais encore conscient, mais plus vraiment cohérent et a priori infoutu de tenir debout (j'en tenais une sérieuse pour en arriver la). J'ai été ramassé a quelques rues de la soirée d'ou je m'étais "échappé" mais n'ai aucun souvenir de l'avoir quitté. J'ai quelques souvenirs fragmentaires du début de soirée. me rappelle vaguement être resté allongé sur la pelouse et peux meme me rappeler de certains morceaux joués par un ami DJ. D’après les autres invités, je n'ai rien fait de terrible mis à part vomir (50% sur le tapis, 25% sur mon sweater, 25% sur mon pantalon) mais pourtant, je n'ai plus aucun souvenir de la soirée au delà d'une certaine heure. Ce n'est pas un blackout binaire mais une dégradation progressive de la qualité de mes souvenirs.
Par contre je rejoins Greem sur le fait que j'aurais été bien incapable d’agresser qui que ce soit durant ma période amnésique. D’après mes ecchymoses à mon réveil, j'ai pourtant provoqué le sol en duel à plusieurs reprises, et probablement perdu.
La seule chose qui me dérange lorsqu'on parle de souvenirs c'est le coté subjectif de l'évaluation de ceux-ci. Pourquoi demander à un alcoolisé de se souvenir de choses banales qu'on ne mémorise pas plus lorsqu'on est sobre?
- tu te souviens d'avoir monté l'escalier jusqu'à ta chambre hier soir quand tu étais bourré?
- Bah non mais tu te souviens d'avoir monté l'escalier jusqu'à ta chambre hier soir quand tu n'étais PAS bourré?
A l'inverse, je me souviens très clairement d'autres expériences alcoolisées ou j'ai fait des trucs débiles, sachant pertinemment qu'ils étaient débiles, en me disant à ce moment "c'est pas grave, demain je dirai que j'étais bourré". J'étais pleinement conscient de ce que je faisais et projetais déjà d'utiliser ce joker pour me dédouaner au besoin.