unptitgab a écrit :L'incompréhension de Loutre vient du fait que tu parles du travail de sans papiers, alors qu'il n'en est nul par mention. Le travail au noir ne touche pas que les sans papiers, mais tous ceux qui ont besoins de bosser et qui ne trouvent que des emplois non déclarés.
Oui, merci unptitgab
Kraepelin a écrit : Nous cherchons les causes de la discrimination salariale chez les femmes et tu abordes le problèmes de la discrimination salariale chez les sans papiers.
Ici, pourtant tu es d'accord :
Kraepelin a écrit : LoutredeMer a écrit : Elle n'est pas sexiste, mais elle montre juste que le monde du travail est soumis à des variables qui ne figurent pas forcément noir sur blanc sur des études et qu'il n'est pas aussi limpide qu'on le laisse entendre.
O.K.
Il ne s'agit pas des sans-papiers, mais de toutes les personnes vulnérables dont les femmes font partie. Et parmi les critères non apparents qui pourraient justifier d'une différence de salaire entre un homme et une femme, il faut retenir l'idée que ce sont les personnes les plus vulnérables qui pourraient en souffrir. S'ajoutent d'autres variables comme : les conditions de travail et la durée du travail, sont-elles identiques à salaire égal?
Bon, enfin bref, d'autre part, j'ai trouvé une autre étude qui dit que :
"Dans les entreprises québécoises de 200 employés et plus, les femmes occupant des professions exigeant une formation universitaire, collégiale et secondaire sont en moyenne moins bien rémunérées que les hommes par Nathalie Mongeau (Institut de la Statistique du Québec)."
En voici quelques extraits, j'aimerais avoir ton opinion à ce sujet, si possible. :
Dans l’ensemble des professions considérées,
le salaire horaire des employés
réguliers à temps plein féminins (30,11$)
est inférieur à celui de leurs homologues
masculins (31,54$), une différence en
défaveur des femmes estimée à 1,43$.
Le ratio du salaire moyen des femmes sur
celui des hommes (ratio femmes/hommes)
est de 95,5%. Dans les tableaux, les
écarts significatifs entre les femmes et
les hommes sont accompagnés du symbole
† (écart significatif au seuil de 5%).
Dans les trois niveaux de compétence,
le salaire horaire moyen des femmes est
inférieur à celui de leurs homologues
masculins. Le ratio varie de 86,7% dans
les professions de niveau de compétence
collégiale à 92,4% dans celles de niveau
de compétence universitaire.
Selon les taux de présence des femmes,
les professions ont été classées en trois
catégories : prédominance masculine,
prédominance féminine ou «sans pré-
dominance». Selon cette variable, l’écart
estimé entre les femmes et les hommes
est significatif dans les trois types de
profession, le salaire horaire moyen des
femmes y étant inférieur à celui des
hommes. Par exemple, dans la catégorie
des professions à prédominance féminine,
l’écart en défaveur des femmes est
évalué à 1,43$ (ratio femmes/hommes
de 95,4%).
Kraepelin a écrit :Je comprends ta question, mais observe que j'ai parlé de problèmes "propres" en les opposant aux problèmes secondaires à la victimisation.
Si je m'en réfère à cette définition : "
La victimisation en psychologie - La définition du processus de victimisation, chez les femmes comme chez les hommes ne renvoie pas forcément au traumatisme affectant une personne mais plutôt à un processus dans la psychologie d'un individu qui le dédouane de sentiments pouvant être culpabilisants ou d'une quelconque responsabilité, ceci en accusant les autres." , je préfèrerais que tu dises :
"Je comprends ta question, mais observe que j'ai parlé de problèmes "propres" en les opposant aux problèmes [secondaires] découlant de violence conjugale"
La psychopathologie est assez avancée pour que l'on distingue bien les deux. La chronologie des causes des troubles de la personnalité est connu. Il y a des variables génétiques et des variables liées à la petite enfance. Pendant l'adolescence, finalement, quelques facteurs peuvent exacerber ou adoucir les traits. C'est tout. Au début de l'âge adulte, les jeux sont fait. Semblablement, la plupart des problèmes de toxicomanie précèdent la relation conjugale problématique. Quant à la violence, la recherche a montrée qu'elle est chez les victime de vio9lence conjugale, antérieure à la vie adulte.
Est-ce que ça veut dire que l'on peut distinguer un traumatisme particulier d'un terrain propice? et déterminer exactement les causes, origines et événements déclencheurs d'une maladie psychiatrique et quand? distinguer état biologique inné et événements perturbateurs acquis?
En d'autres mots, les résidentes des Centre d'hébergement portent parfois les stigmates de la violence conjugale, mais le plus souvent elles portent les stigmates de violence bien plus précoce et présentent des traits de personnalité pathologiques qui ont d'autres explications que la violence.
Qu'essaies-tu de dire exactement?
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..