Oui quelles sont elles... et "interdites" par qui... et on peut avoir des SOURCES ???Kraepelin a écrit : Qu'elle sont les hypothèses de recherche "interdites"?

Oui quelles sont elles... et "interdites" par qui... et on peut avoir des SOURCES ???Kraepelin a écrit : Qu'elle sont les hypothèses de recherche "interdites"?
Sans effet sur les causes, mais le but est de contraindre les gens puisque ça on sait à peu près faire. Pas de les reprogrammer puisqu'on en est incapables.Greem a écrit :si les gens étaient réellement pourvu d'un libre arbitre, alors sauf à vouloir assoupir nos désires sadiques, les sanctions seraient inutiles puisque sans effets sur les causes qui mènent les gens à prendre des décisions.[/b]
Mais tellement théorique !Greem a écrit :Ma position et claire et sans ambiguïté. Je ne me réfugie pas derrière des raccourcis sémantiques et des épouvantails grotesques pour noyer le poisson. Je me tue même tellement à être précis que je suis peut-être le seul dans ce foutu débat à avoir une position claire (et rationnelle, si je puis me permettre) sur le sujet.
En plus d'être parfaitement inutile !jean7 a écrit :Mais tellement théorique !
Dans l'absolu, effectivement, si nous sommes dans la matrice alors personne n'est réel, mais on peut tout de même, pour des raisons pratiques, admettre une réalité relative ou contextuelle dans le sens où si tu interagis avec quelqu'un cette interaction a bien eu lieu. L'important, c'est de ne pas perdre de vu qu'au bout du compte, nous vivons quand même dans la matrice et que notre corps n'y échappe pas, pas plus que notre conscience, au risque sinon de faire des sophismes dit "de la pente glissante".le seul dans ce foutu débat à avoir une position claire a écrit :Dans l'absolu, effectivement, si le libre arbitre n'existe pas alors personne n'est responsable, mais on peut tout de même, pour des raisons pratiques, admettre une responsabilité relative ou contextuelle, dans le sens où si tu décides de faire quelque chose, c'est toi qui le fait en âme et conscience, et pas un autre. L'important, c'est de ne pas perdre de vu qu'au bout du compte, nous vivons quand même dans un univers en grande partie déterministe et que notre corps n'y échappe pas, pas plus que notre conscience, au risque sinon de voir le monde en noir et blanc.
Ici, par exemple :Etienne Beauman a écrit :Premièrement ça reste une pétition de principe.Nicolas78 a écrit :Prouvé les effets causales est fait depuis un moment grâce à la méthodologie scientifique...quand même.
De deux ai-je dit que le libre arbitre ne respecte pas les lois de cause à effet ?
C'est un épouvantail.
Le "pas absolument" sous entend clairement que quelque chose d'autre viendrait s'ajouter dans l'équation. Quelque chose qui, jusqu'à présent, échapperait à l'analyse et qui pourtant, nous rendrait libre de nos actions. M'enfin, admettons que ton postérieur a finit par choisir une chaise et admettons que ta conception du libre arbitre s'accommode du principe de causalité qui définit le déterminisme, et revoyons un peu ce que tu disais précédemment :Etienne Beauman a écrit :Oui des déterminismes existent, sociaux, culturels, génétiques, etc.
Mais non l'homme n'est pas absolument déterminé.
Ce "moi" auquel tu fais référence, on est d'accord que c'est pas autre chose que l'ensemble des éléments qui te constituent ? Donc si tu admets qu'un homme normalement constitué est, dans l'absolu, en partie responsable de ses actes parce que c'est son corps qui l'a décidé et pas celui de Michel, est-ce que tu admets aussi qu'un handicapé mental est, dans l'absolu, tout aussi responsable de ses actes, qu'importe les circonstances ? Si tu me dis que l'un est, dans l'absolu, plus responsable qu'un autre parce que l'un a un cerveau un peu différent de l'autre, alors il faut revoir ta définition du "je" (et par conséquent, celle du libre arbitre) parce que différent ou pas, un cerveau reste un cerveau et que dans tout les cas, c'est ce qui fait fonctionner la personne.Etienne Beauman a écrit :Je le répète le libre arbitre est juste un postulat qui dit :
"On considère que j'existe, et que ce que je fais ou dis dépends au moins en partie de moi."
c'est nécessaire pour que "je" puisse percevoir le réel.
Quand moi et d'autres disons que le libre arbitre est une illusion, c'est une métaphore pour faire comprendre que le libre arbitre n'existe pas, qu'il n'existe qu'au travers la sensation de notre propre liberté, donc arrête un peu de te tirer des balles dans le pied à une vitesse qui ferait frémir le Faucon Millenium et prouve nous l'existence de ce foutu libre arbitre au lieu de jouer avec les mots.Etienne Beauman a écrit :Nicolas78 a écrit :Pour le libre arbitre, quelle expérience propose tu ?
Pour prouver que tu n'es pas dans la matrice quelle expérience proposes tu ? La charge de la preuve incombe à celui qui prétend que l’observation est une illusion.
Quand on ne sait pas prédire quelque chose, on parle de hasard, pas de liberté, sauf quand on a un intérêt idéologique à opérer ce genre de raccourcie.jean7 a écrit :C'est considérer qu'un individu est influencé par des zilliards de causes, tellement trop, et tellement qu'on ne sait pas quel sera leurs effets conjugués, qu'au final, on préfère traiter avec l'individu résultant qui en tant que tel est libre et donc responsable de ses actes.
C'est -à-dire?Kraepelin a écrit : Qu'elle sont les hypothèses de recherche "interdites"?
Quelles sont les hypothèses de recherche que, par exemple, les organismes de financement de la recherche refusent de financer parce qu'elles sont considérées comme contraires à l'éthique?LoutredeMer a écrit :C'est -à-dire?Kraepelin a écrit : Qu'elle sont les hypothèses de recherche "interdites"?
Greem a écrit :Le "pas absolument" sous entend clairement que quelque chose d'autre viendrait s'ajouter dans l'équation...
Tu te remélanges encore les pinceaux.Que quelqu'un commet un meurtre parce que son cerveau a pété les plombs ou parce que son cerveau fonctionne anormalement, dans tous les cas, leur cerveau est, dans l'absolu, un amas de matière qui a déterminé leur comportement à un moment donné.
Lol t'es en forme.Greem a écrit :Quand moi et d'autres disons que le libre arbitre est une illusion, c'est une métaphore pour faire comprendre que le libre arbitre n'existe pas, qu'il n'existe qu'au travers la sensation de notre propre liberté, donc arrête un peu de te tirer des balles dans le pied à une vitesse qui ferait frémir le Faucon Millenium et prouve nous l'existence de ce foutu libre arbitre au lieu de jouer avec les mots.
" Année 1981 "Kraepelin a écrit :Plusieurs champs de la recherche en sciences sociales sont complètement bloqué par les vicaire de la rectitude.
Si c'est une propriété du cerveau, alors on doit pouvoir l'observer, le mesurer, et le distinguer des autres phénomènes biochimiques qui constituent nos mécanismes cérébraux, et c'est là que ça coince : toi, tu es athée, tu ne crois pas en l'âme ou à l'immatériel, du coup tu n'as nulle part où le ranger ton libre arbitre.Etienne Beauman a écrit :Le libre arbitre est une propriété de la conscience produite par le cerveau.
Je ne te comprends plus : le libre arbitre, c'est une propriété ou juste l'expression d'une sensation ? Il devient de plus en plus vaporeux ton libre arbitre, tu ne trouves pas ? Pourquoi ne pas le jeter à la poubelle une bonne fois pour toute ? Ça éviterait bien des ambiguïtés et des erreurs de jugements.Etienne Beauman a écrit :la sensation de liberté c'est l'observation. Le libre arbitre c'est juste un nom donné à cette sensation.
Mais qu'est que tu racontes encoreGreem a écrit :Si c'est une propriété du cerveau, alors on doit pouvoir l'observer, le mesurer, et le distinguer des autres phénomènes biochimiques qui constituent nos mécanismes cérébraux, et c'est là que ça coince : toi, tu es athée, tu ne crois pas en l'âme ou à l'immatériel, du coup tu n'as nulle part où le ranger ton libre arbitre.
Pendant la prise de décision perceptuelle, le cortex cingulaire antérieur ajuste le seuil de décision proportionnellement à la quantité d'information prédictive disponible et le cortex dorso-latéral préfrontal implémente l'accumulation progressive d'information sensorielle.
Ça change quelque chose de ton point de vue ?Pris ensemble, nos travaux précisent les contours d'une architecture fonctionnelle de la prise de décision dans le cortex préfrontal humain en établissant une cartographie des modules computationnels qu'il implémente, mais aussi en caractérisant la façon dont l'intégration fonctionnelle de ces régions cérébrales permet l'émergence de la capacité à prendre des décisions
La faim ? c'est un mécanisme du corps ou une sensation ?Greem a écrit :Je ne te comprends plus : le libre arbitre, c'est une propriété ou juste l'expression d'une sensation ?
Non.Greem a écrit :Quand on ne sait pas prédire quelque chose, on parle de hasard, pas de liberté, sauf quand on a un intérêt idéologique à opérer ce genre de raccourcie.jean7 a écrit :C'est considérer qu'un individu est influencé par des zilliards de causes, tellement trop, et tellement qu'on ne sait pas quel sera leurs effets conjugués, qu'au final, on préfère traiter avec l'individu résultant qui en tant que tel est libre et donc responsable de ses actes.
On peut le ranger dans des hypothèses philosophiques tournant autour de la conscience et notamment du fait qu'en quelques milliseconde, celle-ci peut s'auto-observer/juger, et donc n’être influencé presque que par ses capacités internes (determinées ceci-dit), notamment celle de se projeter dans le futur (sans y être évidement) et donc d’être conscient de ce qu'on va faire avant d’agir en ce sens. Ca en revient à une l'illusion d'une forme de zone "libre" dans un territoire déterminé. Tu peut mélanger le tout avec le concept (de moins en moins zozotypé, et étudier de plus en plus sérieusement ceci-dit, quoi je pense ça peut probable) de la conscience quantique.Greem a écrit : Si c'est une propriété du cerveau, alors on doit pouvoir l'observer, le mesurer, et le distinguer des autres phénomènes biochimiques qui constituent nos mécanismes cérébraux, et c'est là que ça coince : toi, tu es athée, tu ne crois pas en l'âme ou à l'immatériel, du coup tu n'as nulle part où le ranger ton libre arbitre.
Dans le sens ou, on pourrait parler des années du probleme, qu'en pratique, socialement et d'un point de vue pragmatique, on ne peut se passer de cela.Jean7 a écrit :Le libre arbitre, c'est quoi ?
C'est considérer qu'un individu est influencé par des zilliards de causes, tellement trop, et tellement qu'on ne sait pas quel sera leurs effets conjugués, qu'au final, on préfère traiter avec l'individu résultant qui en tant que tel est libre et donc responsable de ses actes.
Le hasard pose juste l'inconnu. Mais il n'indique pas l'absence de cause. Il dit juste que la cause est inconnue.Non.
On ne peut pas parler de hasard quand on a une cause connue à un événement.
En l’occurrence, la décision d'un individu.
C'est à dire que je ne vais pas faire semblant de comprendre ce que je ne comprends pas et me risquer à manier ou interpréter des thermes techniques juste pour me donner l'impression d'avoir raison, mais comme je n'ai aucun doute concernant ton honnêteté intellectuelle et que je t'imagine mal citer un document que tu n'aurais pas lu ou compris toi-même, je suis absolument sûr et certain que tu vas pouvoir nous expliquer ce qu'il faut comprendre et en quoi ça contredirait mes propos ?Etienne Beauman a écrit :Évidemment qu'on peut au moins essayer de l'observer et de le mesurer et de le distinguer des autres phénomènes biochimiques qui constituent nos mécanismes cérébraux,Pendant la prise de décision perceptuelle, le cortex cingulaire antérieur ajuste le seuil de décision proportionnellement à la quantité d'information prédictive disponible et le cortex dorso-latéral préfrontal implémente l'accumulation progressive d'information sensorielle.Ça change quelque chose de ton point de vue ?Pris ensemble, nos travaux précisent les contours d'une architecture fonctionnelle de la prise de décision dans le cortex préfrontal humain en établissant une cartographie des modules computationnels qu'il implémente, mais aussi en caractérisant la façon dont l'intégration fonctionnelle de ces régions cérébrales permet l'émergence de la capacité à prendre des décisions
Considéré comme telle, ce n'est effectivement plus vraiment une "illusion", mais plutôt un raccourcie, comme peut l'être d'autres notions comme l'amour, mais on aurait tort de croire que l'amour serait autre chose qu'un raccourcie pour exprimer une réaction chimique tout comme on aurait tort de dire que ce "libre arbitre" nous libère du déterminisme, hors c'était pourtant bien là le pouvoir qu'on attribuait au libre arbitre à la base : faire de l'homme autre chose qu'une simple machine. M'enfin, contrairement à d'autres ici, je ne suis pas du genre à jouer avec les mots et peut m'importe le vocabulaire utilisé du moment qu'on s'entend sur le sens, mais il va falloir m'expliquer un truc : Pourquoi vous (enfin, peut-être pas toi personnellement mais 99% de la population en générale, dont Etienne Beauman fait parti) brandissez ce libre arbitre pour juger la responsabilité des criminels, mais que vous ne le faites pas quand il s'agit de juger les actes d'un handicapé mental, ou même d'un animal ?jean7 a écrit :C'est du fait que en arrière de cette décision l'arbre des causes devient une forêt impénétrable à l'analyse qu'il est pertinent, pratique et efficace de prendre en compte le libre arbitre.
Ce n'est pas une illusion.
Si, on le peut et on le devrait ! Enfin, j'admets que ça reste compliqué, en pratique : Quand tout le monde gueule qu'il faudrait couper les couilles aux violeurs, c'est effectivement assez difficile d'apporter un peu de nuance au débat sans passer pour un défenseur du viol. D'ailleurs, regarde cette discussion : Kaerplein se borne à vouloir comprendre les causes qui mènent à la violence conjugale, et au bout du compte il récolte quoi ? Des insultes, parce que forcement, pour un esprit binaire, si tu fais pas parti d'un camp, tu fais forcément partie de l'autre.Nicolas78 a écrit :On pourrait parler des années du probleme, qu'en pratique, socialement et d'un point de vue pragmatique, on ne peut se passer de cela.
Dans ce cas, on parle d'une cause connue. La décision de l'individu. Donc on ne peut pas parler de hasard.Nicolas78 a écrit :Le hasard pose juste l'inconnu. Mais il n'indique pas l'absence de cause. Il dit juste que la cause est inconnue.Non.
On ne peut pas parler de hasard quand on a une cause connue à un événement.
En l’occurrence, la décision d'un individu.
Mais c'est ça que tu dit après je pense.
Greem a écrit : je suis absolument sûr et certain que tu vas pouvoir nous expliquer ce qu'il faut comprendre et en quoi ça contredirait mes propos ?
Tu es quelqu'un de sérieux, et ta démarche est parfaitement honnête, n'est-ce pas ? Mes oreilles sont donc toutes ouïes. Là, je me suis même enfoncé des sonotones (dans tous les trous possibles, pour être sûr).
(...)Si c'est une propriété du cerveau, alors on doit pouvoir l'observer, le mesurer, et le distinguer des autres phénomènes biochimiques qui constituent nos mécanismes cérébraux
Réponse courte :tu n'as nulle part où le ranger ton libre arbitre
+1jean7 a écrit :Mais refuser de considérer l'autonomie de décision des individus sans être capable de lui substituer autre chose factuellement observable, ce n'est pas rationnel.
Voila qui m'éclaircit les idées, je commençais à etre embrouillée. Donc si je me réfère à cet extrait :Kraepelin a écrit :Les textes de Fattahm, un des pères de la criminologie moderne, sont particulièrement éloquant. Par exmple
Oui, entre autre!LoutredeMer a écrit : - Fattahm et toi deplorez que sous la pression de féministes entre autres, les pouvoirs publics aient rejeté l'étude du comportement de la victime et de la perception et de l'interprétation qu'en a le conjoint, qui entrainent une réaction de violence.
Non, pas du tout! Les variables côté victime ne sont qu'un petit groupe de variables parmi d'autres variables dans une équation globale qui aboutie ou non à la violence. Je m'explique mal que tu ne comprennes pas une idée aussi simple que je te répète depuis plusieurs jours ???LoutredeMer a écrit : Ce qui veut dire pour vous que c'est la victime (catalyseuse) qui provoque la violence du partenaire et que sans ce profil de victime, le partenaire ne sera jamais violent.
Non, pas du tout! J'ai même expliqué exactement le contraire plus haut**. Remarque bien ici que depuis des jours tu ne t'opposes pas principalement à ma position, mais à une position que tu me prêtes et que je n'ai pas.LoutredeMer a écrit : J'en déduis donc que pour vous, la totale responsabilité de la violence de l'agresseur, c'est l'attitude de la victime. La victime est la cause, la violence de l'agresseur est la conséquence.
Si tu pousses ton raisonnement erroné, tu vas même finir par croire que ce modèle explique l'ensemble des cas de violence conjugale. Ce n'est absolument pas le cas. Par contre, oui, il y a un petit nombre de cas qui ressemblent à ça et ,en effet, cette idée est très choquante et semble totalement illogique. Malheureusement, des cas cliniques (rares) de comportements autodestructeurs existent et les intervenantes des Centres d'hébergement les rapportent aussi souvent que les thérapeutes des services de première ligne. Par contre, croire que ces cas rares sont le "modèle" pour comprendre la violence conjugale serait une erreur. Il y a de nombreux cas de figure et les cas de figures les plus fréquent sont assez loin de ce modèle.LoutredeMer a écrit : Si je pousse le raisonnement, cela veut donc dire que cette victime amènera TOUS ses conjoints (tes) à la violence... Ce qui représente une totale ineptie...
Tu sembles vivre dans un univers où les "toujours" et les "jamais" sont abondant ...LoutredeMer a écrit : Cela veut donc aussi dire qu'un partenaire violent avec cette victime catalyseuse ne le sera JAMAIS avec un (e) partenaire "normal". Autre totale ineptie...
[/quote]LoutredeMer a écrit : J'ai dit plus haut que l'agresseur n'avait pas besoin de raisons pour frapper la victime. C'est lui meme qui va s'inventer des raisons pour la frapper, l'agresseur fera en sorte de fabriquer des raisons à sa violence pour la justifier. Par la provocation par exemple, ou le harcèlement. Quand la victime finit par perdre son calme, il devient alors plus facile d'invoquer le motif de "punition" pour la violence, "d'avoir perdu son calme face à la violence de la victime" ou même la volonté de "calmer" la victime.
Les cas antisociaux, oui! Quel pourcentage représentent-ils?LoutredeMer a écrit :Autre cas, dans un contexte social défavorisé, je pense que le partenaire frappe sans meme chercher à se justifier ou se trouver une raison, mais juste parce qu'il est dans un contexte social défavorisé...
J'essaie surtout d'appliquer autant que possible une logique dans un domaine où on n'a pas de données standardisées (c'est comme ca qu'on dit?).Kraepelin a écrit : Tu sembles vivre dans un univers où les "toujours" et les "jamais" sont abondant ...
Si les cas cliniques d'autodestructions sont constatés en Centre sur des patientes ayant subit des violences conjugales, je me demande bien comment les intervenantes font pour distinguer si ce sont des signes primaires ou secondaires. Peux-tu me répondre?Malheureusement, des cas cliniques (rares) de comportements autodestructeurs existent et les intervenantes des Centres d'hébergement les rapportent aussi souvent que les thérapeutes des services de première ligne.
.Pire, comme le soulignait Vidal (2005), la plupart des cas de femmes et d'hommes violent ne le sont qu'une ou deux fois pendant une crise dans leur relation de couple et ne le sont plus jamais par la suite (1)..
Ces cas ne sont peut etre pas plus fréquents que les tiens, mais ils sont à prendre en compte autant que les tiens. Ca me semble logique.Crois-tu vraiment que ces cas soient fréquent? As tu sous la main une typologie vérifiée statistiquement qui confirment ta croyance?LoutredeMer a écrit :
J'ai dit plus haut que l'agresseur n'avait pas besoin de raisons pour frapper la victime. C'est lui meme qui va s'inventer des raisons pour la frapper, l'agresseur fera en sorte de fabriquer des raisons à sa violence pour la justifier. Par la provocation par exemple, ou le harcèlement. Quand la victime finit par perdre son calme, il devient alors plus facile d'invoquer le motif de "punition" pour la violence, "d'avoir perdu son calme face à la violence de la victime" ou même la volonté de "calmer" la victime.
Ben tu devrais le savoir mieux que moi, c'est ton jobLes cas antisociaux, oui! Quel pourcentage représentent-ils?
Nous en avons quand même assez pour affirmer que les cas de "terrorisme conjugale" (typologie de Johnson) sont minoritaires, que les personnes victime de violence durant leur enfance ont plus de chances d'être victimes de violence conjugale à l'âge adulte, etc.LoutredeMer a écrit :J'essaie surtout d'appliquer autant que possible une logique dans un domaine où on n'a pas de données standardisées (c'est comme ca qu'on dit?).Kraepelin a écrit : Tu sembles vivre dans un univers où les "toujours" et les "jamais" sont abondant ...
J'ai les sources que je t'ai données et j'ai aussi 32 ans d'expérience clinique. Ce n'est pas du béton, mais c'est plus que rien!LoutredeMer a écrit :De ton coté, tu n'as pas de quoi affirmer, mais tu prends position en supposant. Cela apparait clairement dans la discussion au sujet des salaires, face à des variables inconnues qu'on essaie de cerner ici mais que tu sembles rejeter d'emblée pour en accepter d'autres tout autant aléatoires...
Elles observent que certaines femmes passent d'un homme violent à un autre homme violent sans que l'on ne puisse l'expliquer par des causes contextuelles.LoutredeMer a écrit :Si les cas cliniques d'autodestructions sont constatés en Centre sur des patientes ayant subit des violences conjugales, je me demande bien comment les intervenantes font pour distinguer si ce sont des signes primaires ou secondaires. Peux-tu me répondre?Malheureusement, des cas cliniques (rares) de comportements autodestructeurs existent et les intervenantes des Centres d'hébergement les rapportent aussi souvent que les thérapeutes des services de première ligne.
Tellement pas! Là Loutre tu parles de choses connu, mais que toi tu ne connais pas.LoutredeMer a écrit : On peut très bien devenir borderline sous les coups répétés des années qui jouent le role d'un événement déclencheur.
Oui, Il est possible de se soigner avec une certain succesLoutredeMer a écrit : Et on peut très bien se défaire de ce comportement borderline après des années, le temps aidant , ou avec un(e) nouveau (elle) compagnon (gne) ou en faisant le nécessaire en soins.
Tellement pas! Là Loutre tu parles de choses connu, mais que toi tu ne connais pas.LoutredeMer a écrit :Ce qui fait que la personne n'était pas borderline préalablement mais l'est devenue temporairement
Il y a des études longitudinales, des études post-traitement, etc, mais je ne l'ai ai pas sous la main.LoutredeMer a écrit : Effectuez-vous un suivi des victimes sur des années une fois qu'elles sont sorties du centre? ce qui constituerait de bonnes études.
Vidale G (2005) Pour une approche systémique dans l’évaluation des situations de violence conjugale, Revue intervention no. 122. pp 70-79LoutredeMer a écrit :.Pire, comme le soulignait Vidal (2005), la plupart des cas de femmes et d'hommes violent ne le sont qu'une ou deux fois pendant une crise dans leur relation de couple et ne le sont plus jamais par la suite (1)..
Là il va me falloir des stats sérieuses. Sources??
Je me doutai que ta prise de position sans nuances reposait sur une expérience personnelle de ce type. Et, oui, les crakpots de ce genre existent.LoutredeMer a écrit : Moi j'ai été témoin d'un cas où le partenaire violent maltraitait sa femme à répétion et après le divorce, a perpétré le meme schéma sur sa partenaire suivante.
LoutredeMer a écrit :(et tu vas probablement me repondre qu'il avait choisi le meme "modele" de compagne qui générait la
meme "dynamique"...)
Là je dois te donner totalement raison. Nous avons surtout abordé de part et d'autres des cas relativement marginaux.LoutredeMer a écrit : Ces cas ne sont peut etre pas plus fréquents que les tiens, mais ils sont à prendre en compte autant que les tiens. Ca me semble logique.
Parce que tu l'as présenté comme "le modèle" pour comprendre la violence conjugale.LoutredeMer a écrit :D'autre part, je te décris justement une dynamique de couple, cela devrait donc t'intéresser. Pourquoi la rejettes-tu?
[/quote]LoutredeMer a écrit : Peux-tu me donner la finalité de ton topic et de ces discussions? car j'ai l'impression que ca fait 15 pages que nous tournons en rond. Que cherches-tu précisément à montrer? à prouver?
Peux-tu me passer le lien direct?Kraepelin a écrit :Je te l'ai dit plus haut lorsque tu m'a posé la même question.LoutredeMer a écrit : Peux-tu me donner la finalité de ton topic et de ces discussions? car j'ai l'impression que ca fait 15 pages que nous tournons en rond. Que cherches-tu précisément à montrer? à prouver?
Houlà, le lien que tu donnes est vraiment tout pourrit et présente le problème de façon franchement simpliste. Je retrouve pas mal de ces poncifs débilitants qui me donnent envie de m'écarteler les narines tellement ça sent le comptoir. En gros, ces personnes se complairaient dans leur malheur : elles fuiraient le bonheur ou les situations agréables, refuseraient d'être avec les bonnes personnes et rejetteraient consciemment ceux qui les traitent bien. Tu te portes vraiment garant de ce genre d'interprétation ?Kraepelin a écrit :Malheureusement, des cas cliniques (rares) de comportements autodestructeurs existent et les intervenantes des Centres d'hébergement les rapportent aussi souvent que les thérapeutes des services de première ligne.
LoutredeMer a écrit :Peux-tu me passer le lien direct?Kraepelin a écrit :Je te l'ai dit plus haut lorsque tu m'a posé la même question.LoutredeMer a écrit : Peux-tu me donner la finalité de ton topic et de ces discussions? car j'ai l'impression que ca fait 15 pages que nous tournons en rond. Que cherches-tu précisément à montrer? à prouver?
Tu as bien raison. Sois gentil! Trouve-moi un meilleur lien en français sur le NET qui définit les comportements autodestructeurs.Greem a écrit : Houlà, le lien que tu donnes est vraiment tout pourrit et présente le problème de façon franchement simpliste.
Tu n'es pas le seul à le croire. Je lisais un article sur les échecs thérapeutiques et l'auteur, un prof de psychologie clinique renommé, mettait en garde ses confrères contre la tentation de se décharger de leurs échecs sur le dos leurs patients.Greem a écrit : En fait, pour avoir été témoin de certaines choses (je n'ai malheureusement aucune preuve à vous fournir à ce sujet) j'ai tendance à penser que certains psychiatres préfèrent rejeter la faute sur leur patient plutôt que d'admettre qu'ils ont eu tort ou que leur thérapie est foireuse.
SOURCES ???Kraepelin a écrit :Les programmes de prévention actuels s'acharnent donc sur des variables hypothétiques pas démontrées et l'effet préventif de ces programmes n'est jamais vérifié.
J'ai envie de repasser sur le débat morale me concernant, même si dans le fond je vais pas faire long feu puisqu'il semble qu'on soit tous en accord dans les grandes lignes.Greem a écrit : Si, on le peut et on le devrait ! Enfin, j'admets que ça reste compliqué, en pratique : Quand tout le monde gueule qu'il faudrait couper les couilles aux violeurs, c'est effectivement assez difficile d'apporter un peu de nuance au débat sans passer pour un défenseur du viol. D'ailleurs, regarde cette discussion : Kaerplein se borne à vouloir comprendre les causes qui mènent à la violence conjugale, et au bout du compte il récolte quoi ? Des insultes, parce que forcement, pour un esprit binaire, si tu fais pas parti d'un camp, tu fais forcément partie de l'autre.
De moins point de vu, ce qui n'est pas nécessaire, c'est surtout la bêtise des gens.
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