Igor a écrit :Je sais pas à qui la faute (ou s'il y a faute seulement), mais ça ressemble au chat qui sort du sac.
Pour moi et jusqu'à plus ample informée, la faute des deux côtés a été de considérer que ce qu'elle avait découvert, valide ou non, représenterait une
singularité dans l'évolution et donc, vu que ça touche l'hominisation, soit une preuve de l'ID, soit de la foutaise depuis le début.
Est-ce vraiment une singularité ? Je n'ai pas les moyens de mener des études aussi élaborées que les siennes (elle était quand même soutenue par le CNRS, des instituts de médecine dentaire...), mais rien qu'avec les bassets parmi les chiens (et ça doit facilement s'étendre aux renards, mustélidés, etc.) je crois bien voir quelque chose d'équivalent :
- ils sont parfaitement polyphylétiques (pas d'ancêtre basset commun)...
- ils sont apparus, de façon récurrente, en une seule génération dans une seule portée de diverses races de chiens à pattes normales...
- les réductions de longueur des pattes semble bien répondre toujours aux mêmes paramètres (je me suis donné la peine de consulter des bases de données)...
Je n'ai pas l'impression qu'on s'intéresse beaucoup, pour étudier l'évolution, à la sous-espèce de loin la plus fertile en mutations, Canis lupus familiaris. On préférait à une époque Drosophila melanogaster qui change fort peu dans la nature. Je ne demande qu'à être détrompé.
Demander du paranormal ou psi répétable, conforme aux critères scientifiques les plus courants, c'est demander les villes à la campagne.